Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: Catzen20

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 5 chapitres

Publiée: 14-01-19

Mise à jour: 09-02-19

 

Commentaires: 12 reviews

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DrameRomance

 

Résumé: Bonjour/Bonsoir, je sais, encore moi en si peu de temps ! *sortez les confettis ou pas* Disons que je passais par là,j' ai vu de la lumière et me suis dit Pourquoi pas... J'espère que vous aimerez ce premier chapitre ^_^. ~Cat~

 

Disclaimer: Les personnages de "Quand les portes se ferment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment changer son pseudo?

 

Je n'autorise pas les gens à changer leur pseudo en ligne, mais je peux le faire si vous me contacter en me donnant votre ancien pseudo et votre mot de passe (question de securité) et ce quelque soit les changements (mettre une majuscule ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Quand les portes se ferment

 

Chapitre 3 :: Chapitre 3

Publiée: 29-01-19 - Mise à jour: 29-01-19

Commentaires: Coucou tout le monde :) Tout d'abord, un grand merci à ma Cris, Mercury80 et Nami pour vos reviews. Cris, accroche-toi bien à ta chaise car avec cette suite... t'as pas fini *hehe*. Mercury80, je pensais que la lumière était toujours allumée ;). Nami, tu vas avoir ta réponse dans le chapitre... J'espère que ce chapitre va vous plaire enfin disons vous éclairer *oui, je reste dans le thème lumière ^_^*. ~Cat~

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Chapitre 3  

 

Kaori n'avait pas bougé. Elle était toujours sous le choc de ce qui venait de se passer. Elle cligna des yeux quand elle entendit la porte de la chambre de Ryô se fermer.  

 

Non, elle avait dû mal comprendre. Il y avait certainement une explication ; son partenaire lui faisait une plaisanterie. De mauvais goût certes mais il ne pouvait pas en être autrement. Du moins, tentait-elle de se convaincre. Sans succès…  

 

Elle savait que Ryô était plus que sérieux. Elle l'avait vu dans son regard. Un regard si noir qu'elle en avait encore des frissons. Elle connaissait ce regard. Mais jamais il ne l'avait eu envers elle.  

 

Que pouvait-elle faire ?  

 

Ryô avait été très clair. Tant qu'elle n'accepterait pas, City Hunter refuserait toute mission.  

 

Avait-elle le choix ?  

 

Oui, elle l'avait. Elle pouvait refuser, tenter de le faire changer d'avis, lui dire que cela n'avait aucun sens. Que dirait Hide s'il était toujours là ? Peut-être qu'en mentionnant et en insistant sur son frère davantage, cela ferait céder Ryô. Ou bien l'inverse.  

 

Quant elle avait mentionné son frère, Ryô n'avait même pas réagi. Au contraire, c'est là qu'il s'était encore montré plus ferme.  

 

Kaori leva la tête et regarda le plafond. Pourquoi agissait-il ainsi ? Cela avait sûrement un lien avec ce qui s'était passé entre eux. Pourtant Ryô avait choisi et elle, elle avait respecté son choix.  

 

Peut-être devrait-elle aborder le sujet avec lui ? Cela changerait-il quelque chose à cette situation ? Non. Ryô était décidé… et la jeune femme venait de prendre sa décision.  

 

A l'étage, Ryô était allongé sur son lit, les mains derrière la tête, fixant le plafond. Sa respiration était calme, presque sereine. Il aurait dû se sentir coupable du chantage qu'il venait de faire sur Kaori mais il n'en était rien. Au contraire, il était comme satisfait. Apaisé.  

 

Pour la première fois de sa vie, il avait agi égoïstement et cela ne lui posait pas vraiment de problème. Car cela était bien la première fois. Certains pourraient dire le contraire, ce serait alors mal le connaître. Ryô avait toujours fait ce qui était le mieux pour les autres et surtout ce qu'ils attendaient de lui.  

 

Cela avait commencé avec son père adoptif puis Mick et même Hide. Il ne pensa même pas aux sœurs Nogami…  

 

Et bien sûr, il y avait Kaori. Pour elle, il avait renoncé à tout. Pour elle, il était prêt à tout.  

 

Mais il en avait assez. Pour une fois dans sa vie, Ryô voulait lui aussi avoir droit à une part de bonheur. Même si pour cela, il avait agi de la sorte. On lui avait souvent dit que seul le résultat comptait. Et puis, elle le connaissait. Avec le temps, elle comprendra…  

 

Du moins, l'espérait-il.  

 

Il ne bougea pas quand il entendit ses pas dans l'escalier, inconsciemment il prit une profonde respiration, anticipant ce qui allait probablement se passer. Les quelques doutes qu'il eût disparurent quand il entendit la porte de sa chambre s'ouvrir puis se refermer.  

 

Il se releva quelque peu, se soutenant sur ses coudes et il la trouva là, adossée à sa porte. Une étrange expression dans son regard mêlée à de la détermination. Elle semblait sûre d'elle et ne montrait aucune appréhension. C'était l'une des rares fois où Ryô n'arrivait pas à lire en elle. A savoir ce qu'elle pensait.  

 

Leur regard était bloqué l'un sur l'autre dans le silence le plus absolu.  

 

Il attendait.  

 

Finalement, au bout de quelques secondes qui semblaient une éternité, Kaori s'approcha du lit. Toujours les yeux rivés l'un sur l'autre, la jeune femme s'assit sur son lit, près de lui mais sans le toucher.  

 

- J'accepte, furent les seuls mots qu'elle prononça dans un murmure qui brisa à peine le silence.  

 

Ryô hocha de la tête avant de s'asseoir, puis il posa sa main sur la joue de la jeune femme, la caressa, avança sa tête vers la sienne et l'embrassa tendrement et intensément. De son autre main, il se mit à la caresser, tout en prenant son temps et surtout il faisait tout pour ne pas l'effrayer.  

 

Quand le besoin d'air se fit sentir, il mit son front sur le sien, les yeux fermés comme pour laisser toutes les sensations qu'il venait de ressentir s'apaiser d'elles-mêmes.  

 

Quand il rouvrit les yeux, il plongea de nouveau son regard dans celui de Kaori avant de goûter à nouveau ses lèvres. Il avait une telle faim d'elle qu'il ignorait comment il arrivait à avoir ce semblant de contrôle.  

 

Si pour Ryô, il n'avait aucun doute de ce qu'ils étaient, il n'en était pas de même pour Kaori. Elle était partagée dans ce qu'elle ressentait. D'un côté, elle pouvait dire qu'enfin son rêve était devenu réalité mais de l'autre, la façon dont son rêve était devenu réalité lui laissait un goût amer.  

 

Le lendemain matin, quand Kaori se réveilla, il lui fallut quelques secondes pour réaliser pourquoi elle ne se trouvait pas dans sa chambre et surtout, pourquoi elle était adossée fermement contre un corps, une main lui serrant la taille de façon possessive. Les évènements de la veille lui revinrent en mémoire. Elle ne put retenir un léger soupir et une larme s'échapper. Elle tenta tant bien que mal de se lever sans réveiller Ryô. En vain.  

 

- Déjà réveillée ? Lui demanda-t-il à moitié assoupi, où du moins le pensait-elle.  

 

- Oui, et puis il faut que j'aille préparer le petit déjeuner. Et tu n'as pas oublié… Mika, Kaori prononça son prénom dans un souffle.  

 

- Non, lui répondit simplement Ryô, je m'en occuperai tout à l'heure, dès que je serai rassasié. Il finit sa phrase en lui déposant des baisers dans le cou.  

 

Au bout de quelques minutes, Kaori se leva et alla préparer leur petit déjeuner comme à son habitude. Ryô la regarda quitté son… non, leur lit. Et comme d'habitude, il se recoucha en attendant que cela soit prêt, sans compter que pour lui c'était beaucoup trop tôt.  

 

Comme il l'avait promis, Ryô s'occupa du "problème" de Mika. Problème qui fut très vite résolu. A peine avait-elle eu le temps de poser ses affaires chez City Hunter que tout était déjà réglé. En effet, l'homme qui menaçait Mika n'avait de yakuza que le nom. A l'instant où Ryô lui avait rendu une petite visite de courtoisie, le prétendu malfrat lui avait juré qu'il ne s'agissait que d'un très désagréable - surtout pour lui – malentendu. L'affaire avait donc été résolue en un temps record. Quant au corps retrouvé, certes il ressemblait à l'homme que Mika avait vu se battre avec le styliste mais ce n'était pas lui.  

 

Pour Kaori et Ryô les jours passèrent assez tranquillement. Ils eurent quelques affaires, la routine habituelle. Cependant, le malaise que ressentait Kaori devenait de plus en plus présent. Ryô ne semblait pas conscient de cela ou refusait de le voir. Tout ce qui lui importait était que maintenant Kaori et lui étaient ensemble.  

 

Ils n'avaient encore rien dit à leurs amis mais Miki et les autres réalisèrent assez vite que quelque chose se passait entre eux. La nouvelle attitude de Ryô envers sa partenaire était plus que flagrante et il n'en fallut pas moins pour que Miki s'exclame dans le Cat's près de trois semaines après leur "accord",  

 

- J'arrive pas à le croire, enfin ! Tous les deux vous êtes ensemble !  

 

Miki, ravie et loin de se douter de quoi que ce soit, se jeta dans les bras de Kaori en lui disant,  

- Tu dois être tellement heureuse Kaori ! Enfin, cet abruti s'est décidé ! Entre nous, on commençait tous à désespérer que ce jour arrive.  

 

Kaori avait souri et hocha de la tête. Comment pouvait-elle dire à son amie que la vérité était tout autre.  

 

C'est donc dans cette effervescence qu'apparurent Kazue, Mick et Doc, suivis de près par Eriko et les deux sœurs Nogami.  

 

Tous félicitèrent "l'heureux" couple, et il n'en fallut pas moins à Miki pour décréter qu'une fête était de rigueur.  

 

Kaori allait protester quand Miki lui dit qu'il ne fallait pas, qu'elle se chargerait de tout. Ryô, lui, trouva que c'était une bonne idée. Il voyait cela comme une sorte de fête d'engagement avec son ange.  

 

Bien que Mick fut très heureux pour ses amis, il ne put s'empêcher de pleurer à chaudes larmes hurlant, "Pourquoi luiiiiiiiii !!!" Avec délicatesse, Kazue lui remit les idées en place en lui assénant un coup de massue.  

 

La joie et la bonne humeur semblaient régner pour tout ce petit monde. Du moins, en apparence… Car si les personnes présentes avaient vraiment regardé Kaori, ils auraient vu une tristesse l'envelopper.  

 

Ainsi, il fut décidé que la fête aurait lieu le lendemain soir.  

 

Le lendemain soir, le groupe se retrouva dans le restaurant le plus branché du moment, et où il ne fallait pas moins six mois d'attente pour pouvoir espérer une table. Mais quand on connaît l'une des stylistes les plus en vue, cela aide forcément.  

 

Tout le petit groupe s'installa donc et parla de tout et de rien. La soirée s'annonçait merveilleuse, tous étaient unanimes à dire qu'ils étaient heureux pour Kaori et Ryô. Kaori ne cessait de sourire à cela mais ne disait pas grand chose. Pour tous, sa timidité faisait surface. Quant à Ryô, nul ne doutait qu'il soit lui aussi plus que ravi. Le regard possessif et tendre qu'il portait sur son ange en était une des preuves.  

 

Au bout d'une vingtaine de minutes, Kaori s'excusa et alla aux toilettes. La vérité était qu'elle ne supportait plus d'entendre ses amis lui dire à quel point ils étaient heureux pour elle et Ryô. Si seulement ils savaient !  

 

Seule dans les toilettes du restaurant, elle se regarda dans la glace. Les larmes apparurent et se mirent à couler sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Cette fois-ci, elle ne fit rien pour les stopper. Elle s'accrocha au lavabo devant elle et se mit à pleurer. Tout ce qu'elle avait enfoui en elle durant ces dernières semaines remontèrent à la surface et elle n'arrivait plus à faire face.  

 

Fatiguée et épuisée mentalement, elle se laissa tomber par-terre et pleura toutes les larmes qu'elle s'était refusée à avoir jusqu'à présent. Ce fut dans cet état que Reika la trouva.  

 

- Kaori, Reika se précipita vers la jeune femme, inquiète de la voir ainsi.  

 

- Je… Je peux plus, Kaori articula avec difficulté, je ne peux plus faire semblant. Faire comme si…  

 

Reika la regarda avec étonnement. Mais qu'est-ce qu'elle voulait dire par-là ? L'attitude de Kaori était assez énigmatique. Reika, tout comme le reste de leurs amis, était persuadée que Kaori était heureuse maintenant que son partenaire et elle étaient ensemble.  

 

- Tu veux que j'aille chercher Ryô.  

 

A ces mots, Kaori paniqua,  

- Non, surtout pas.  

 

- Mais enfin, Kaori qu'est-ce qu'il y a ? C'est à cause de Ryô ?  

 

Kaori regarda vers la porte, elle semblait perdue dans ses pensées.  

 

- Kaori, lui dit tendrement Reika, quoi que ce soit je suis certaine que cela va aller. Tu sais on est tous ravis pour vous deux. Il était temps qu'il cesse de faire l'idiot et je suis persuadée qu'il ne reviendra pas en arrière, si c'est cela que tu redoutes.  

 

Reika pensait que cela allait réconforter son amie mais ce fut l'effet inverse qui se produisit.  

 

- Oh ! Reika, les larmes de Kaori augmentèrent. Elle se laissa tomber dans les bras de son amie, qui lui caressait le dos en réconfort.  

 

- Kaori, là tu commences à vraiment m'inquiéter. Dis-moi ce qui se passe.  

 

Kaori dans les bras de son amie pleurait à chaudes larmes et, entre deux sanglots, expliqua à Reika tout ce qui s'était passé depuis la soirée d'anniversaire d'Eriko.  

 

Au fur et à mesure que Kaori parlait, l'étreinte de Reika se faisait plus forte et ses yeux devinrent noirs. Elle faisait tout pour ne pas montrer à Kaori la colère qui montait en elle. Quand Kaori eut terminé son récit, il fallut quelques secondes à Reika pour absorber tout ce qu'elle venait d'apprendre.  

 

- Kaori, tu vas rester là pendant que je vais aller chercher les filles, d'accord.  

 

Kaori lui fit un signe et marmonna un "Oui".  

 

Reika se leva, puis avec un tendre sourire envers son amie,  

- Tu ne bouges pas, je reviens tout de suite.  

 

Quand Reika sortit des toilettes, elle ferma les yeux et prit une profonde bouffée d'air. Puis, elle se dirigea vers la table où se trouvaient ses amis. Là, prétextant un petit souci de filles, elle demanda à Miki, Kazue, Eriko et sa sœur de venir avec elle.  

 

Dans une totale insouciance et ignorant totalement ce qu'il en retournait, les quatre jeunes femmes suivirent Reika.  

 

La bonne humeur prit fin quand elles entrèrent dans les toilettes et qu'elles virent l'état de Kaori. Reika leur expliqua alors la situation.  

 

L'atmosphère dans la pièce se remplit d'une colère féroce envers un homme. Kazue et Miki aidèrent Kaori à se relever puis elles sortirent et rejoignirent leur table.  

 

Quand elles arrivèrent à la table, Ryô se leva brusquement en voyant l'état de Kaori,  

- Kaori, qu'est-  

 

Mais fut aussitôt interrompu par Miki,  

- Tu la laisses tranquille et surtout tu ne l'approches plus, où crois moi je te jure que tout City Hunter que tu es, je te le ferai payer. Falcon, on rentre.  

 

- Mais qu'est-ce qu'il se passe, demanda Mick complètement perdu.  

 

- On y va, Mick. Maintenant ! Kazue lui répondit où plutôt lui ordonna.  

 

Mick cligna des yeux, c'était bien la première fois qu'il entendait ce ton chez sa femme. A la vitesse de la lumière, il se mit à repenser à cette journée, et non, il n'avait rien fait. Enfin, pas plus qu'à la normale.  

 

Voyant son expression, Kazue leva les yeux au ciel,  

- Arrête de paniquer. Tu n'es pas en cause.  

 

Mick poussa un soupir de soulagement car voyant ainsi sa douce moitié, il fit une rapide note mentale de ne jamais vraiment mettre en colère Kazue.  

 

Falcon s'était levé et avait suivi sa femme qui l'attendait déjà dehors avec Kaori, Reika, Saeko et Eriko. Mick eut à peine le temps de dire au revoir à Ryô et Doc, que Kazue le tirait par la manche pour sortir du restaurant.  

 

Tout s'était passé très rapidement. Les yeux de Ryô étaient rivés sur la sortie. Il aurait pu réagir mais en voyant Kaori, si perdue, si… malheureuse, il avait été comme paralysé. Comme si la réalité de ce qu'il avait fait avait fini par le rattraper.  

 

- Ryô, dis-moi ce qui se passe fiston ? lui demanda Doc sur un ton sérieux.  

 

- Je… J'en suis pas sûr, lui répondit Ryô avant d'ajouter, je ne suis qu'un imbécile. J'ai tout gâché.  

 

A Suivre… 

 


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