Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 12 chapitres

Publiée: 19-01-19

Mise à jour: 01-02-19

 

Commentaires: 16 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Kaori se réveille un matin : vit-elle un rêve ou un cauchemar?

 

Disclaimer: Les personnages de "Cette nuit" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Cette nuit

 

Chapitre 3 :: chapitre 3

Publiée: 22-01-19 - Mise à jour: 22-01-19

Commentaires: Bonsoir, nouveau chapitre en ligne. Bonne lecture! Merci Nami pour tes commentaires très plaisants^^

 


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Chapitre 3  

 

Ryo se réveilla en sursaut de son dernier rêve. Son coeur battait à cent à l’heure. Celui-là était tellement réaliste… Il avait l’impression de sentir encore tout cela sur sa peau. Pourquoi n’arrêtait-il pas de rêver de Kaori ? De ses lèvres sur les siennes, sur son corps, de lui sur elle, ses yeux brillants de désir ?… Stop ! Son corps réagissait à ses pensées, traître : elle était intouchable, la petite sœur de son meilleur ami… La petite sœur avait bien grandi et, Mick avait tort, il savait qu’elle était belle et désirable mais il ne pouvait pas la toucher.  

 

Il entendit Kaori arriver. Il sourit et ferma les yeux, faisant semblant de dormir. Elle avait un peu repris le dessus depuis un mois. Il l’avait un peu poussée au début, juste mettre un pied devant l’autre, conserver la routine, ne pas se laisser enfermer par ses idées noires, lui disait-il. Alors il la forçait à aller au tableau des messages tous les matins mais ne l’embêtait pas quand elle s’endormait en rentrant. Elle était épuisée par moments. Ils avaient eu deux missions comme gardes du corps et avaient conservé à son grand soulagement leur osmose en tant que partenaires. Elle ne lui avait toujours pas parlé de ce qui n’allait pas mais elle s’était détendue.  

 

Kaori rentra dans sa chambre doucement. Elle l’observa dormir une minute. Il faisait toujours autant battre son coeur tant il était beau et tellement serein quand il dormait. Elle se sentit également soulagée de pouvoir rentrer dans cette chambre sans plus voir tout le temps les images rémanentes de leur nuit d’amour. Elle s’approcha de lui et le secoua par l’épaule.  

 

- Ryo… Ryo…, l’appela-t-elle doucement. Il se retourna vers elle, ouvrant les yeux lentement.  

 

- Je vais voir si on a des messages à la gare et faire quelques courses. J’irai voir Miki au Cat’s après.  

 

- Ok Kao. Je te rejoindrai là-bas.  

 

- A tout à l’heure. Ton petit déjeuner est prêt.  

 

- T’as prévu les comprimés pour l’estomac ?, demanda-t-il en cachant son sourire. Il reçut son maillet 10 tonnes du matin et en fut satisfait. Sa Kaori était de retour.  

 

Il se leva après l’avoir entendue partir, paressant un peu dans son lit. Comme d’habitude, il se régala avec son petit déjeuner et n’en laissa pas une miette.  

 

Kaori sortit, heureuse de sentir l’air frais du petit matin. La journée allait être chaude. Elle avait prévu de sortir de bonne heure puis de s’enfermer au frais dans leur maison pour le reste de la journée. Ils avaient du travail : un message l’attendait au tableau, rendez-vous à 15h au Sun City Hotel. Flûte : elle devrait ressortir dans la chaleur… Tant pis, ils en avaient besoin. Elle supporterait la chaleur. Elle nota l’heure et le lieu du rendez-vous et, au moment où elle s’apprêtait à partir, fut bousculée par un passant pressé. Tombée par terre, elle se releva mais dut se rattraper au tableau prise d’un vertige. Maudite chaleur…  

 

Elle reprit la route après quelques minutes d’attente. Elle passa au magasin faire quelques courses puis se dirigea vers le Cat’s. Miki sauta de joie lorsqu’elle la vit arriver. Falcon et elle étaient partis quelques jours en amoureux et elle avait des tas de choses à lui raconter. Elle était tellement extatique qu’elle ne savait par où commencer. Kaori lui sourit indulgente. Falcon posa une tasse de café devant elle comme à son habitude. Puis Miki se lança dans un monologue passionné sur leur séjour. Kaori lançait des regards en coin à Falcon qui virait régulièrement au rouge puis il les laissa seules. Ca la fit rire. Miki termina son récit une demie-heure plus tard, excitée comme une puce.  

 

- Bon maintenant que j’ai monopolisé toute l’attention. Et toi, comment ça va ?, demanda-t-elle.  

 

- Ca va. La routine, tu sais., répondit vaguement Kaori.  

 

La clochette tinta et un Ryo volant à moitié dénudé traversa les airs. Il fut malheureusement intercepté par une massue sol-air généreusement offerte par sa partenaire adorée. Une main apparut et on entendit un :  

 

- Bonjour Miki chérie.  

 

- Bonjour Ryo, les habitudes ont la vie dure., répliqua-t-elle. Puis elle se tourna vers son amie pendant que Ryo se sortait de son écrin de bois.  

 

- En tout cas, ta robe te va à ravir. Tu vas faire tourner les têtes dans la rue avec la poitrine qu’elle te fait. T’as changé de soutien-gorge ?, fit Miki. Kaori vira au rouge pivoine, c’était bien du Miki. Aucune gêne à parler de sous-vêtements devant Ryo.  

 

- Non, non, répondit-elle d’une toute petite voix.  

 

- Faudra que tu m’expliques comment tu fais. On dirait que tu as pris deux tailles !, lança-t-elle, légèrement jalouse.  

 

Kaori aurait voulu se mettre dans un trou de souris. Ryo, lui, lança un coup d’oeil discret sur la silhouette de sa partenaire et dut faire preuve de beaucoup de maîtrise pour ne pas y mettre la main. La main ? Le visage tout entier plutôt ! Il était mal barré.  

 

- Deux tailles ?! Tu n’as plus l’oeil, Miki. Elle a dû planquer des oranges pour donner l’illusion. Une limande…  

 

Il fut interrompu par une massue lancée par une Kaori énervée comme jamais. Sans réfléchir, elle tira sur son décolleté, lui montrant son soutien-gorge :  

 

- Pour ta gouverne, ce sont des vrais ! Si tu ne sais plus distinguer, c’est toi qui n’as plus l’oeil.  

 

Et aussi soudainement que la colère était apparue, les larmes inondèrent ses yeux et elle s’assit sur le tabouret soudain épuisée. Miki enlaça ses épaules pour la réconforter en lançant des regards noirs à Ryo. Lui avait obtenu ce qu’il voulait : être calmé de ses ardeurs. Kaori avala son café, maintenant froid, d’un trait puis ramassa ses sacs de courses.  

 

- On a rendez-vous à 15h à l’hôtel Sun City. Tâche d’être à l’heure. Je rentre. Au revoir, Miki.  

 

Elle partit laissant Ryo seul avec Miki. Elle était à peine sortie qu’un nouveau bruit de fracas se fit entendre : il était irrécupérable, se dit-elle en secouant la tête désespérée... A peine passé le pas de la porte, elle se précipita dans la salle de bains et en ressortit quelques minutes après, le visage humide. Sans trop y prêter attention, elle rangea les courses et prépara un repas rapide. Elle picora. Regardant l’horloge, elle prit ses affaires, laissa un mot à Ryo pour le prévenir qu’elle le rejoindrait à 15h puis sortit. Une demie-heure après, elle était assise dans le bureau du Doc.  

 

-Bonjour, Kaori. Qu’est-ce qui t’amène ?, commença-t-il d’un air engageant. Kaori inspira et se lança.  

 

- Doc, il… il faut que je sache…  

 

- D’accord. Mais d’abord, comment te sens-tu ?, dit-il en se levant et venant à côté d’elle prendre sa tension et l’examiner.  

 

- Ca va mieux. Mais je suis toujours fatiguée. J’ai encore un peu de mal à contrôler mes humeurs. Et puis…  

 

- Et… ?  

 

- J’ai des vertiges, des nausées et vomissements et la poitrine qui va exploser, lâcha-t-elle d’un trait en baissant les yeux.  

 

Elle se doutait des résultats depuis quelques jours mais il fallait qu’elle l’entendit de vive voix. Il l’emmena vers la table d’examen et la fit s’allonger. Tout en examinant son ventre, il la regarda droit dans les yeux et lui annonça doucement.  

 

- Tu es enceinte Kaori. De six semaines. La fatigue, les nausées, les sautes d’humeur, tout ça, ce n’est pas fini. Il va falloir que tu décides ce que tu fais de ce bébé.  

 

- Comment ça ?, lui demanda-t-elle sans comprendre.  

 

- Tu as encore le choix entre avorter ou le garder. Le risque de fausse couche est important au premier trimestre, tu as un métier dangereux, je ne te fais pas de dessin. Tu dois y réfléchir sérieusement.  

 

Elle était bouleversée. Décidément, toute sa vie partait de travers.  

 

- Peut-on savoir aujourd’hui qui est le père ?  

 

- On pourrait mais les risques seraient trop grands. Pour cela, je te conseille personnellement d’attendre la naissance si tu décides de poursuivre cette grossesse, bien évidemment.  

 

- D’accord.  

 

- Je vais te faire une écho…  

 

- Non ! Je ne peux pas… J’ai besoin d’un peu de temps pour digérer tout ça. Ca va trop vite., dit-elle, la gorge nouée.  

 

Doc termina son auscultation et elle repartit, la tête emplie de questions. Arrivée en ville, elle consulta sa montre et vit qu’elle avait de l’avance. Elle décida de s’arrêter dans le parc pour réfléchir un peu et se remettre les idées en place avant le rendez-vous. Elle regarda les enfants jouer, essayant d’imaginer le sien parmi eux, de se voir jouer avec lui ou elle… Elle soupira. Elle aurait aimé pouvoir en parler avec quelqu’un mais, à part le Doc, personne n’était au courant. Comme elle ne voulait le dire à personne pour le moment, elle restait avec son secret. Elle enfouit tout cela au plus profond d’elle-même. Le travail primait. Elle reprit la route et arriva quelques minutes avant l’heure au rendez-vous. Ryo l’attendait.  

 

- Ca va, partenaire ?, lui demanda-t-il.  

 

Il s’était demandé ce qu’elle avait bien pu avoir à faire tout ce début d’après-midi. Etrangement, il ne ressentait rien venant d’elle. Elle contrôlait ses émotions et ce fut donc d’un ton neutre qu’elle lui répondit :  

 

- Oui, oui. On y va ?  

 

Elle partit en direction du bar. Elle repéra leur interlocuteur rapidement dans la foule et soupira : une jeune et jolie femme. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour savoir quel tête faisait son partenaire en la voyant. Elle s’assit à côté d’elle après les avoir présentés, laissant Ryo s’installer en face de leur cliente, Fumi Hataro.  

 

- Que peut-on pour vous, Mademoiselle Hataro ?  

 

- Voilà, je suis styliste. Je… mais qu’est-ce que ?, s’interrompit-elle, sentant des doigts sur ses cuisses. Kaori, consternée, marcha sur le pied de son partenaire, le rappelant à l’ordre. Il rangea ses doigts… momentanément.  

 

- Continuez, je vous prie.  

 

- Je viens de m’affranchir d’une équipe dirigée par la maison Atama. Mais mon ancien mentor n’a pas apprécié et il fait pression sur moi pour que je lui cède mes modèles. J’ai déjà reçu des lettres de menace et mon atelier a été visité à deux reprises déjà. En plus, j’ai l’impression d’être suivie.  

 

- Vous souhaitez donc que l’on vous serve de garde du corps.  

 

- Oui, d’autant plus que je dois participer à un salon dans six semaines. Une fois que j’aurai présenté mes modèles, il n’y aura plus de soucis.  

 

- Ne vous inquiétez pas, chère demoiselle, lui dit Ryo, en lui prenant la main.  

 

- Nous allons assurer votre sécurité, le jour et surtout la nuit. J’y veillerai personnellement. Arrgh !  

 

- Tu ferais bien d’aller t’essuyer. Ce que tu peux être maladroit…, lui asséna Kaori qui avait volontairement fait tomber son verre d’eau sur son partenaire.  

 

- C’est de ta faute.  

 

- C’était ça ou la massue. Tu préfères tâter de la massue ?, lui demanda-t-elle à voix basse, d’une intonation dangereuse, le sourcil levé. Ryo refroidi se rassit sagement sur son siège. Puis se tournant vers leur cliente qui se demandait un peu où elle avait atterri, Kaori enchaîna :  

 

- Parlez-nous un peu de votre métier et de ce salon.  

 

- En ce moment, nous faisons les shootings avec des mannequins. Je crée pour les enfants et les femmes enceintes. Le salon sera l’occasion pour moi de présenter mes modèles. Mais il faut que je puisse finir les dernières retouches, faire les photos et arriver jusque là et ma collection aussi.  

 

Ryo avait tout occulté dès qu’il avait entendu le mot « mannequin ». Il voyait des jolies jeunes femmes en maillot de bain ou sous-vêtements, les aiderait à enfiler leurs tenues et elles le remercieraient… Il avait les traits révulsés, la bave aux lèvres. Kaori se frappa la tête de désespoir : il était consternant. D’un autre côté, elle imaginait déjà le fou-rire qu’elle aurait en le voyant entouré de femmes enceintes, pas du tout mokkori à son goût. Et ça la déprima, la ramenant sombrement à sa propre expérience. Elle soupira discrètement.  

 

- Très bien, nous prenons votre affaire. Vous viendrez loger chez nous dès aujourd’hui et nous vous suivrons lors de tous vos déplacements. Quels sont les personnes qui sont amenées à vous fréquenter le plus souvent ?  

 

Fumi réfléchit un instant.  

 

- Je dirai le photographe et les mannequins actuellement. J’aurai bien besoin d’une assistante également pour gérer tout le côté administratif et organisation du salon.  

 

- Bien. Ryo se débrouille pas mal en photo et moi je prendrai le rôle de votre assistante. Voici nos honoraires.  

 

Kaori lui tendit une feuille et se tourna vers Ryo, attendant le moment où son regard changerait et il se jetterait sur la cliente. Elle commença à décompter :  

 

- 5… 4… 3… 2… 1… 0.  

 

- Vous obtiendrez une réduction si vous acceptez une condition., intervint Ryo, en faisant le joli coeur.  

 

Et voilà, elle sentait la moutarde lui monter au nez…  

 

- Ah oui laquelle ?, demanda Fumi innocemment.  

 

- Vous acceptez de passer une nuit avec moi ! Ce sera la plus belle nuit…  

 

Il fut coupé par la massue de Kaori qui l’encastra dans le sol.  

 

- Des promesses… Ne faites pas attention à lui. C’est un grand professionnel mais devant une jolie femme, c’est le pire des prédateurs., lui expliqua Kaori, tranquillement, emmenant déjà Fumi vers la sortie.  

 

Fumi se demandait si finalement elle avait bien fait de les embaucher mais, vite rassurée, par la sérénité et le professionnalisme de Kaori, se fit une raison et la suivit. Ryo les rattrapa, essayant de s’attirer les faveurs de Fumi, en vain.  

 

Lorsque les deux jeunes femmes partirent dormir, Ryo attendit patiemment une heure indécente pour faire sa visite nocturne à Fumi. Il se frottait d’avance les mains en imaginant la jeune femme dans ses bras. A peine entré dans la chambre où les jeunes femmes dormaient, il fut cueilli par une massue actionnée par un fil tendu. Après s’être extirpé de la massue, il décrocha la missive punaisée dessus : « Toute la chambre est piégée, va te coucher ! K ». Si elle croyait qu’il se laisserait impressionné, elle se mettait le doigt dans l’oeil jusqu’au coude… Mais Kaori avait acquis de l’expérience et, après trois massues supplémentaires et quatre projectiles reçus en pleine tête, Ryo repartit penaud dans ses pénates, laissant une Fumi visiblement interloquée et Kaori aux bras de Morphée.  

 

Cette dernière se leva avant les autres, réveillée par ses nausées matinales et une furieuse envie de rendre. Fumi la rejoignit peu après. Kaori veilla à sa tranquillité pendant qu’elle prenait sa douche mais Ryo dormait après sa nuit agitée. Elle n’alla le réveiller qu’une fois qu’elles étaient prêtes toutes les deux. Kaori emmena Fumi dans une autre pièce pour faire un point sur ce qu’elle devait préparer, trouvant là une bonne excuse pour s’éloigner de cette odeur de café qui lui retournait l’estomac. Puis tous trois se dirigèrent vers l’atelier de la styliste. Ryo salivait par avance du spectacle de toutes ces jeunes femmes dénudées et il cachait très mal son impatience. Arrivés, il sortit de la voiture guilleret et, en sautillant, se dirigea vers l’entrée. Soudain, il s’arrêta et fit signe aux deux jeunes femmes de rester en arrière. Kaori se plaça devant Fumi, la plaquant contre un mur.  

 

Ryo ouvrit la porte et pénétra lentement. L’atelier était sens dessus dessous, des croquis traînaient par terre, les modèles avaient été lacérés, mais il n’y avait personne. Il les laissa entrer. Fumi avait le coeur brisé : tout son travail était détruit. Elle n’avait plus rien. Elle se laissa tomber à terre en pleurant.  

 

- C’est fini. Je n’aurai jamais le temps de tout refaire.  

 

- Fumi, il faut essayer., lui dit Kaori en s’agenouillant à côté d’elle et la prenant par les épaules.  

 

- Vous ne comprenez pas. Il faut que je recommence tout : mesurer, couper les tissus, les coudre, faire les essais et ajustements, les photos. En plus, il faut organiser le salon… Ce n’est pas possible.  

 

- Quand arrivent les mannequins ?  

 

- Dans une semaine.  

 

- Bon, ça nous laisse une semaine pour monter une gamme. Je peux couper et coudre et organiser le salon en attendant que vous ayez fait les mesures et les patrons. En s’y mettant à deux, on devrait pouvoir y arriver.  

 

- Kaori a raison, Fumi., déclara Ryo, très sérieusement. Il reprit :  

 

- Vous allez faire cette collection et ce salon. Je vais vous demander d’installer votre atelier à la maison, vous serez plus en sécurité. Nous viendrons faire les photos ici. Prenez tout ce dont vous aurez besoin.  

 

Fumi se releva en les remerciant ayant retrouvé le sourire. Kaori l’imita mais fut prise d’un vertige. Ryo la rattrapa de justesse.  

 

- Ca va ? Tu es blanche.  

 

- Oui, ne t’inquiète pas. Juste un malaise passager., répondit-elle en évitant son regard.  

 

Pendant que la styliste préparait le matériel dont elle avait besoin, Kaori rassembla les croquis et ramassa ce qui était à terre. Ryo recherchait quant à lui des traces ou indices. Une fois fini, ils chargèrent la (super) mini puis rentrèrent.  

 

Après avoir tout installé pour travailler dans de bonnes conditions, les deux jeunes femmes se mirent au travail. Ryo les laissa en intimant à Kaori de faire attention malgré le travail qu’elle avait à faire pour Fumi. Il avait quelque chose à faire. En fait, il se rendit aux ateliers Atama dans l’intention d’avoir une petite conversation avec l’ancien mentor de Fumi. A mots couverts, il prévint loyalement ce dernier des risques qu’il encourait s’il continuait sur le chemin emprunté. Les jours qui suivirent furent chargés mais sereins. Même Ryo se tint correctement… enfin à peu près. Comme on le dit, à l’impossible nul n’est tenu, même le nettoyeur n°1 du Japon... 

 


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