Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 07-04-05

Mise à jour: 04-08-06

 

Commentaires: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Chapitre 8 :: Et maintenant ?

Publiée: 14-06-05 - Mise à jour: 15-06-05

Commentaires: Alors voilà la suite que certains attendaient. Bon, je remercie tous ceux qui continuent de me lire et en particulier Sophie, Shan In, Loreley, Chibi, Myriam, Kiki, Nanou, Lou, Debitara, Maiki, Tiffany, Adnil, Moon, merci pour vos messages qui m'encouragent énormément. Bonne lecture à vous et laissez moi pleins de reviews, je vous adore tous, bisous

 


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Maison de Falcon, 1h13  

 

-« Merci beaucoup Falcon. »  

-« De rien, mais tu es sûre qu’il n’y a rien d’autres ? Je te sens très perturbée. »  

Elle le fixa intensément derrière ses lunettes noires. Elle ne savait pas quoi lui répondre.  

-« Falcon, tu me promets de n’en parler à personne ? »  

-« Hum… », fut la seule réponse du géant regrettant déjà de s’être mêlé de cette affaire.  

-« Voilà, je me suis occupé d’une affaire en solo et ça a un peu mal tourné. Au début, tout se passait parfaitement bien jusqu’au moment où ce crétin de garde est apparu et au final, je n’ai pas réussi à me débrouiller toute seule. Ryo a du, une nouvelle fois, volé au secours de la petite orpheline. », finit Kaori qui avait commencé son histoire de façon plus enjouée pour la terminer dans un demi murmure.  

-« Et où est Ryo maintenant ? »  

-« Je ne sais pas. Il est venu et puis est reparti juste après. Il n’a pas prononcé un seul mot. Il doit m’en vouloir de l’avoir trahi. », dit-elle en passant une main sur sa joue qui virait au bleu.  

 

Le mercenaire sentit que la moitié de City Hunter lui cachait quelque chose mais il ne voulait pas se faire plus indiscret que nécessaire. Sa blessure physique était soignée celle de l’âme, il ne pouvait rien y faire.  

-« Si tu as besoin de quoi que se soit, sers-toi. Je retourne auprès de Miki. Je passe te récupérer demain matin. »  

-« D’accord, et merci encore. »  

Il se retourna une dernière fois avant de quitter la maison devenue silencieuse et de s’engouffrer dans sa jeep aux couleurs militaires.  

 

La voiture du mercenaire se dirigeait à allure modérée vers la ville et le conducteur ne pouvait s’empêcher de penser à ses amis. Il n’avait jamais voulu se mêler directement de leurs affaires mais là il ne savait comment agir. Il se doutait bien que le nettoyeur ne serait pas chez lui à cette heure-ci, surtout pas après l’histoire que lui avait raconté Kaori. Il devait être dans un de ces bars glauques, puant l’alcool et le tabac bon marché.  

Il se gara et pénétra silencieusement chez lui. Miki dormait paisiblement dans leur lit et il s’y faufila en douceur avant de l’attirer contre lui de son bras puissant. Il s’endormit rapidement après avoir fait le vide dans son esprit car l’ex mercenaire qu’il était savait parfaitement qu’une bonne nuit de sommeil était la meilleure chose à faire pour régler une affaire. Et là, il se devait d’aider sa jeune amie.  

 

 

*********************************************************************  

 

 

Au même moment, Quartier de Kabukicho  

 

C’est la démarche mal assurée, appuyée sur la jeune femme qui l’accompagnait que le nettoyeur le plus craint du Japon quittait ce cabaret bon marché.  

-« Dis donc mon chou, tu n’y es pas allé de main morte. »  

-« Ouais, ce soir c’est la fête alors j’en profite. », répondit ce dernier en déposant un baiser dans le cou de la serveuse.  

-« Tu es sûr de pouvoir tenir jusque chez moi ? »  

Elle releva la tête de l’homme qui l’accompagnait pour poser son regard dans le sien. Elle ne savait pas quoi y lire, tellement ses prunelles étaient brouillées par l’alcool.  

-« T’as raison ma belle, on a qu’à commencer ici. », dit Ryo tout en bousculant Tatianna contre le mur gris de la rue, éclairée par un seul lampadaire à moitié cassé.  

Il ne la laissa pas répondre et commençait déjà à l’embrasser de façon prononcée, ses mains se laissant aller aux caresses de cette peau dénudée.  

La serveuse ne demandait pas mieux que cet amour sauvage et excitant, elle passa une main dans la crinière sombre de l’homme avant de faire glisser sa cuisse le long de sa jambe, telle une invitation à aller plus loin.  

 

 

Le propriétaire du cabaret sortit au même moment et aperçut le couple enlacée dans une étreinte des plus charnelles.  

-« Bah la Tatianna ne sait pas où elle met les pieds. Il n’avait pas l’air d’humeur ce soir le petit Ryo. », lâcha-t-il pour lui-même en déposant les caisses pleines de bouteilles de bières vides au sol.  

Le bruit soudain ne fit pas lâcher prise aux deux amants qui continuèrent leurs découvertes de l’autre.  

 

 

Tatianna aimait sentir ce côté sauvagement viril chez cet inconnu. Elle ne travaillait ici que depuis quelques jours et ne savait pas qu’elle se trouvait entre les griffes du pervers/tueur numéro un du Japon. Pour elle, il ne s’agissait que d’un beau gosse mal dans sa peau et qui voulait cette nuit évacuer un trop plein de solitude.  

Elle fit tomber sa main sur l’entrejambe du beau brun et put découvrir son empressement. Elle commença à lentement détacher les boutons de son pantalon pour enfin pouvoir libérer le fauve.  

 

Ryo, de son côté, ne réfléchissait plus à ses faits et gestes. Il voulait oublier cette fichue soirée et dans les bras de cette fille où dans le fond d’une bouteille, peu lui importait. Il recherchait simplement une échappatoire à sa culpabilité, à sa lâcheté. (NDA : c’est pas comme ça que tu te sentiras moins coupable mon vieux !!!)  

Il avait bien entendu le vieux sortir ses caisses annonciatrices d’une soirée plutôt rentable mais il n’y avait pas prêté plus d’attention. Il se complaisait dans le rôle du tueur froid qui se tapait une minette dans une ruelle mal éclairée. Ça ne pouvait que renforcer l’image qu’il donnait de lui. Il y sourit un instant avant de sentir une main sur son fidèle ami.  

Il eut un dixième de seconde un mouvement de recul avant de passer une main habile sous la jupe déjà bien remontée de Tatianna. Il pouvait à présent toucher le haut ferme et doux de sa cuisse quand une sensation qu’il ne connaissait que trop bien l’assaillit.  

 

 

-« Il est là. », lâcha un des 5 hommes vêtus de noir qui venaient de faire irruption dans la ruelle.  

-« Je crois que l’on va devoir remettre ça ma belle. », s’amusa le nettoyeur, tout à coup dégrisé.  

-« Quoi, mais qu’est-ce qu… »  

Deux hommes s’étaient approchés du couple et la jeune femme put enfin apercevoir les gêneurs.  

-« Tires-toi pétasse ! », ordonna le plus grand.  

-« Non mais à qui tu parles comme ça gros babouin ? », hurla la serveuse, plutôt fâché que cette soirée ce finisse ainsi.  

-« Tu devrais rentrer chez toi maintenant, je ne voudrais pas que ces gars abîment ce petit corps plutôt appétissant. », ajouta le nettoyeur, d’un ton moqueur.  

Cette dernière phrase eut l’effet escompté. La jeune femme, vexée, bouscula son ancien/futur amant tout en rouspétant sur sa condition de fille malmenée par la gente masculine de cette ville.  

(NDA : Alors voilà maintenant chacun d’entre vous se demande si Ryo allait coucher avec cette pouf si ces types n’étaient pas arrivés. Et bien moi-même je ne le sais pas alors j’ai laissé joué le destin. Perso je l’en sens capable et en même temps non, donc la réponse semble ailleurs…)  

 

-« Saeba, notre patron veut te parler. »  

-« Ah oui, et qui est cet idiot ? »  

-« Ne joues pas au plus malin avec nous, tu nous suivras de gré ou de force ! »  

Ryo remit sa tenue en ordre avant de faire un pas en direction de cette bande de malfrats et de répondre d’un ton froid.  

-« Tirez vous si vous voulez voir le jour se lever. »  

3 des 5 hommes sortirent leurs armes au même moment mais ils ne furent pas assez rapides pour le nettoyeur. Il décrocha un direct au visage du plus proche avant d’utiliser son arme pour neutraliser les deux suivants.  

-« Ok, on se calme, monsieur Tseng demande à te voir. », tenta le quatrième homme, plus enclin à la négociation qu’à une mort certaine.  

-« Tu diras au vieux Tseng que je ne suis pas à sa disposition. Il a qu’à prendre rendez-vous comme tout le monde. »  

-« Mais tu es complètement fou, le patron va… »  

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le python brûlant du nettoyeur vint se coller contre son visage.  

-« Si tu veux, je peux lui transmettre le message en personne mais dans ce cas, tu ne me sers plus à rien. »  

-« Ok, ok, ne t’énerves pas. »  

-« Bien, j’aime lorsque les sbires de votre espère son aussi obéissants que des caniches à mémère. Maintenant, tirez-vous avant que je ne change d’avis. »  

Les 5 hommes n’en demandèrent pas plus et repartirent aussi vite qu’ils étaient venus.  

 

 

Ryo s’alluma une cigarette. Totalement dégrisé suite à ce contre temps, il venait de retrouver son esprit torturé par cette sale soirée et se décida, non sans un regard vide, de rentrer chez lui. Il marchait dans les rues à la fois silencieuses et animées de son quartier, croisant par ci par là un vieillard ivre mort, une fille offrant sa chair au plus offrant, de jeunes fugueurs. Et lui, il était un mélange de toutes ses personnes. Noyant sa colère et sa peur dans l’alcool, s’abandonnant à la première venue le temps d’une nuit et fuyant ses responsabilités et sa conscience. Il s’était abandonné à ses plus bas instincts, n’écoutant plus que l’animal qui l’avait maintenu durant toute sa jeunesse.  

Mais maintenant, à cette heure-ci, il se trouvait une nouvelle fois seul, au pied de son immeuble où aucune lumière ne lui donnait espoir. Il jeta un dernier regard vers son appartement avant de trouver le courage de franchir la porte d’entrée du bâtiment.  

 

Il fit un pas, puis un autre et chacun d’entres eux lui rappelaient ce sentiment de culpabilité qui le prenait. Pourquoi maintenant ? Tout simplement parce qu’il n’était plus qu’à quelques mètres de chez lui, de ce lieu de vie commune, dans cet appartement, témoin de leurs coups de gueule comme de leurs coups de cœur.  

Il n’était à présent plus un individu quelconque mais se retrouvait dans la peau de Ryo Saeba, l’homme. Celui qui appréciait les choses simples de la vie, qui partageait sa vie avec une jeune femme extraordinaire, qui aimait sa vie tout simplement.  

Il ouvrit la porte et sut instantanément qu’elle n’était pas là.  

« Elle doit être chez Miki, après ce que je lui ais fait. », pensa le nettoyeur qui sentit ses jambes tremblées en pénétrant dans cette grande salle sans vie. Il espérait seulement qu’elle y soit vraiment, mais surtout qu’elle reviendrait un jour.  

 

 

 


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