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Chapitre 14 :: Besoin de prendre l’air. Publiée: 03-02-06 - Mise à jour: 03-02-06 Commentaires: Salut tous, voici enfin la suite et grace aussi à ma super nanou, béta choc. Grace à vous tous et à vos encouragements, la suite arrive, donc un gros bisous à Chibiusa, Debitara, Adnil, Sophie, Saintoise, Chanlyr, Cats, Fan2CH, Eden, Imala, Myriam et j'espère que la suite vous plaiera. Merci de continuer de me suivre ++
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Appartement de City Hunter.
-« C’est pas vrai, y’a jamais personne dans cette baraque ! », s’exclama Mick, qui n’avait pu s’empêcher d’entrer malgré le calme qui démontrait l’absence des locataires.
Il se servit un verre dans une des planques privées de Ryo et se positionna face à la fenêtre. (NDB : vraiment sans gêne ce Mick, tu ne trouves pas ? NDA : complètement) Il aperçut une silhouette féminine qu’il ne connaissait que trop bien se diriger vers le bâtiment.
DRING…
-« Allo ? »
Mick décrocha le combiné, pensant que se pourrait être Ryo ou l’un de leurs amis.
-« Bonjour, ici l’agence de voyage Tenhan, de la gare centrale, mademoiselle Makimura s’il vous plait. »
-« Elle n’est pas là, je peux prendre un message chère demoiselle ? »
-« C’est pour lui signaler que son train de demain matin est annulé mais qu’un départ est prévu pour 13 heures. »
-« Ok, je lui transmettrais. », finit-il avant de raccrocher.
« Comment ça un départ demain matin, pour aller où et avec qui ? », pensa l’ex nettoyeur. La jalousie pointait le bout de son nez chez le blondinet.
« Ils partent tous les deux en escapade sans même m’en parler ! »
-« Mick, mais qu’est-ce que tu fais là ? », sonna la voix crispée de Kaori.
-« Ah, te voilà enfin… », commença-t-il tout en s’approchant de la jeune femme, avant de s’interrompre en la fixant plus intensément. « Kaori, qu’est-ce qu’il s’est passé, tu vas bien ? »
Il fit un pas de plus mais la partenaire de City Hunter s’écarta.
-« Ce n’est rien, tout va bien. »
-« Qui t’a fait ça que j’aille les massacrer ! », cria t-il alors que la surprise faisait place à la colère.
Kaori ne put s’empêcher de poser un regard attendri face à son interlocuteur. Elle pouvait très facilement voir au fond de ses yeux tout l’amour et le respect qu’il avait encore pour elle.
-« Laisse tomber Mick, d’accord ? »
Il n’ajouta rien sur ce sujet, comprenant la gêne de sa meilleure amie mais garda un visage fermé en lui posant l’autre question qui le titillait.
-« Alors, on fait des projets de voyage, tu pars avec ton amant à l’autre bout du pays, Ryo est au courant ? »
Kaori fut étonnée par les mots de son vis-à-vis. Comment pouvait-il savoir ça ? Elle tenta de garder son calme mais l’intonation de sa voix la trahit.
-« J’ai besoin de vacances alors quelques jours loin de Shinjuku me feront le plus grand bien, c’est tout. »
-« Et Ryo ? »
-« Quoi Ryo ? Il peut parfaitement se passer de moi, je te rassure. »
-« Que caches-tu Kaori ? », demanda l’Américain d’une voix douce et emplie de compassion.
-« Mick, s’il te plaît, arrête. », répondit la jeune femme la voix tremblante tant les larmes n’étaient pas loin. Elle baissa les yeux face au regard insistant de son ami et quitta la pièce principale pour rejoindre sa chambre.
Une fois en haut, elle commença à préparer ses bagages : une valise de linge et un petit vanity pour le nécessaire de toilette.
Mick la rejoignit après une dizaine de minutes et s’installa de façon décontractée sur le lit de Kaori.
-« Mick, tu n’as rien d’autre à faire que de rester là à trainer dans mes pattes ? »
-« Non. »
Il avait repris son calme et lui souriait de façon niaise. Elle le connaissait assez pour savoir que cet air cachait quelque chose.
-« Quoi ? »
-« Je t’accompagne ! »
-« Quoi ??? »
-« Tu as bien entendu, j’ai appelé ton agence et j’ai réservé un billet pour t’accompagner. Mais ne t’inquiète pas, je serais sage comme une image. J’ai même ma propre chambre mais je te rassure, elle est juste à côté de la tienne ! »
Elle n’en revenait pas. Comment osait-il décider en une seconde de s’immiscer ainsi dans ses projets ?
-« Non, non, non, il n’en est pas question ! »
-« Pourquoi ça, tu ne m’aimes plus ?
Elle était totalement exaspérée par le comportement de son ami.
-« Mick, arrête de faire l’idiot s’il te plaît, rentre chez toi et oublie tout ça ! »
L’Américain marqua un tant d’arrêt en détaillant l’air triste de la jeune femme qui se trouvait à seulement quelques mètres de lui. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et la protéger de tout ce mal mais il préféra la convaincre par les mots.
-« Et toi, que ferais-tu à ma place ? Tu laisserais tomber ta meilleure amie dans un moment où tu sens pertinemment qu’elle a besoin de toi ? », avait-il fini d’un ton à la fois doux et posé.
-« Et Kazue ? », tenta encore Kaori.
-« Elle est absente pour 2 semaines mais elle comprendra parce qu’elle tient aussi beaucoup à toi. »
-« Et Ryo ? », osa demander la jeune femme dans un murmure.
-« Lui aussi, et même qu’il sera super jaloux et tout… »
Il ne continua pas sa phrase, voyant le regard voilé de tristesse de la jeune femme qu’il considérait maintenant plus comme une petite sœur.
-« Bon, c’est pas tout mais faut que je file récupérer mon billet et ensuite courir à la maison pour préparer mes valises. – Il marqua une pause alors qu’il était presque sorti de la chambre. – Au fait Kaori, on va où ? »
TROUPEAU DE LIBELLULES AVEC PANNEAU : « TROP NUL !!! » (NDB : tu m’étonnes !)
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-« Bon mon vieux, c’est pas tout ça mais il est midi passé et tu as une montagne de trucs à préparer pour demain. », se motiva le beau blond qui venait de sortir de l’immeuble de son amie.
A peine quelques minutes plus tard, Mick ressortait de son appartement en direction de la gare. Il préférait récupérer en premier lieu son billet et faire quelques courses de dernière minute ensuite.
Il croisa à une centaine de mètres son fidèle ami qui l’interpella :
-« Où est-ce que tu cours comme ça ? »
-« Ah Ryo, tu tombes bien, tu ne veux pas m’accompagner jusqu’à la gare, j’ai deux ou trois trucs à te raconter. »
-« Non, mais attends, j’avais déjà prévu de… », tenta le Japonais alors que l’Américain le tirait déjà dans la direction opposée.
-« Si tu pensais rentrer chez toi pour te prélasser n’y compte pas ! »
Le nettoyeur obtempéra malgré lui et suivit son vieil acolyte dans sa course.
-« Alors, qu’est-ce que tu me voulais ? »
Mick avait agi sans trop réfléchir à la façon dont il pourrait lui annoncer le départ prochain de sa partenaire et il ne savait au fond même pas pourquoi elle souhaitait quitter la ville mais il prit son courage à deux mains et annonça la nouvelle à son ami.
-« Hum, voilà, je viens de voir Kaori et elle a décidé de s’éloigner quelques jours de Tokyo. »
-« Quoi ? », répondit simplement Ryo en arrêtant sa marche.
-« Oui, tu as bien entendu. Je ne connais pas les raisons qui l’ont poussé à faire ce choix mais ne t’en fais pas, j’ai cru comprendre que ce n’était que temporaire, quelques jours de vacances en quelque sorte. », tenta Mick accompagnant ses mots d’un large sourire pour essayer de dédramatiser la situation.
Un silence pesant prit place entre les deux hommes l’espace de quelques secondes.
-« Moi je les connais ses raisons. », murmura presque le nettoyeur.
Mick posa un regard plein de compassion sur son ami car il pouvait comprendre la tristesse qui voilait à présent ses yeux sombres.
-« Ah oui, il y a aussi autre chose mais là encore, je n’ai pas eu plus d’informations. – Il marqua une nouvelle pause avant de reprendre, la colère refaisant surface chez lui. – Elle a du avoir des ennuis parce que malgré le maquillage, on peut distinctement remarquer une trace de coup sur le visage. Si jamais je mets la main sur l’ordure qui a osé la toucher, je le tue ! »
Les deux hommes se trouvaient maintenant à proximité du parc qui précédait l’entrée de la gare. Ryo resta silencieux encore une fois, ce qui éveilla l’agacement de l’Américain.
-« Hé Ryo, tu m’écoutes ? Je te parle de ta partenaire et on dirait que ça ne te met même pas en colère ! »
-« Ca aussi je le sais déjà. »
-« Et tu restes là sans rien faire ? »
-« C’est parce qu’il n’y a rien à faire Mick. »
-« Comment ça il n’y a rien à faire ? Bouge toi mon vieux et chope l’ordure qui lui a fait ça ! », avait presque crié l’Américain.
-« Hé bien l’ordure est à côté de toi. » (NDB : gloups !)
Le ton du nettoyeur n’avait pas changé, toujours calme et posé ; mais cela ne faisait que cacher des regrets et une douleur profonde que seul le temps pourrait guérir.
Les pas du grand blond se stoppèrent en entendant les derniers mots de son ami et lorsque Ryo se tourna pour connaître la réaction de son ancien partenaire suite à cette révélation, il ne rencontra que le poing ganté de l’Américain.
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