Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: sabi

Beta-reader(s): Nanou

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 20 chapitres

Publiée: 07-04-05

Mise à jour: 04-08-06

 

Commentaires: 980 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Une affaire, une dispute, un geste qui fait que tout bascule. L'amour sera-t-il plus fort que tout? La réponse au défi d'Ayumi est ici.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un geste de trop " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Un geste de trop

 

Chapitre 18 :: Nuit étoilée, partie 2

Publiée: 09-03-06 - Mise à jour: 09-03-06

Commentaires: Eh oui, vous ne revez pas. La suite est là. Désolée pour ceux qui attendaient ce chapitre (enfin, si ils en restent encore qq1, mais j'ai été prise par la lecture d'un manga (Black Cat, vous connaissez? trop trop bien, bref) J'avais commencé, sans finir, pour revenir sur ce chapitre donc tadam, la suite. Bientôt la fin de l'histoire, donc bonne lecture et j'attends vos commentaires; bisous (Merci à mes dernières revieurs : Adnil, Loreley, Myriam, Moon, Pitite, Sophie, Saintoise, Eden, Chibiusa, j'apprécie énormément vos encouragements.)

 


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Mick ne savait pas quoi lui répondre alors il la laissa continuer.  

-« Je n’ai pas compris tout de suite ce qu’il s’était passé. J’ai vu Ryo apparaître et le coup est venu de nulle part. J’ai été surprise et déséquilibrée à cause de ma blessure à la jambe et ensuite, il est parti, sans un mot. », murmura presque la jeune femme. Son regard fuyait vers l’horizon.  

-« Quoi ? », s’indigna l’ex-nettoyeur. Mick tenta de se calmer et il comprenait à présent la détresse de son amie.  

-« Pour moi, tout semblait fini. Je venais de tuer un homme et celui que j’aimais de toute mon âme me jugeait coupable d’avoir sauvé ma vie. J’étais seule, perdue. Je ne savais plus quoi faire, ni que penser. Je me retrouvais abandonnée par mon partenaire au milieu de nulle part, la nuit couvrant mon acte de son manteau ténébreux. – Kaori marqua une pause et tenta de retrouver une respiration moins saccadée. - J’ai appelé Falcon et l’ai attendu. »  

-« Tu aurais dû m’appeler, tu aurais pu me demander de t’aider ! »  

 

La phrase sonnait comme un reproche même si l’Américain se refusait à cette idée. Il était surtout en colère contre son vieil ami.  

Kaori ne le prit pas mal car elle le connaissait suffisamment pour comprendre son inquiétude.  

-« Je ne pouvais pas, je devais lui prouver, me prouver, que je pouvais m’en sortir seule, même si j’ai échoué. Et Falcon est discret tu sais. Toi tu aurais tout de suite cherché des explications que je n’aurais pu te donner. » (NDB : c’est qu’elle le connaît bien, le lascar !)  

-« Je comprends, calmes-toi. », lui intima-t-il alors que des larmes silencieuses s’écoulaient à nouveau sur sa peau de nacre.  

 

 

Ils restèrent ainsi un long moment, profitant du calme pour apaiser leur colère. La lune continuait sa lente traversée du ciel étoilé et la mer quittait peu à peu les côtes, courant vers l’horizon.  

 

-« Voilà, tu sais tout maintenant. Je pensais pouvoir faire face, rester fière mais la vérité est toute autre. Je sais que Ryo s’en veut profondément mais je ne peux pas lui pardonner, pour le moment. Trop de choses se sont accumulées ces dernières années, le mal qui me ronge est plus tenace que je ne l’aurais pensé.», finit Kaori.  

-« Tu as raison. Ryo s’en veut, c’est indéniable mais il n’aurait pas dû laisser sa colère prendre le dessus. Je peux le comprendre mais en aucun cas l’excuser. Je ne peux qu’espérer pour vous deux que l’amour que tu lui portes sera plus fort que le reste. »  

Mick déposa un chaste baiser sur la chevelure brillante de Kaori qui ferma les yeux quelques instants. Elle avait pu parler à son meilleur ami de ce qui la tiraillait et elle savait que son soutien était sans limite.  

Elle espérait que l’Américain ne tiendrait pas trop rigueur à son partenaire de toute cette histoire, connaissant sa loyauté et la fougue qui l’emportait parfois.  

 

 

Quelques minutes s’écoulèrent et Kaori ne bougeait plus, sa respiration s’était maintenant calquée sur celle de Mick, dont les battements de cœur calmes et réguliers offraient une douce mélodie qui invitait à la rêverie.  

Comprenant que la tristesse de Kaori était moins pesante, Mick caressa doucement le bras de la jeune femme pour l’inciter à se lever, la soirée étant bien avancée.  

-« On rentre, je crois qu’une petite douche et une bonne nuit de sommeil nous feront le plus grand bien. »  

Kaori se releva en prenant appui sur Mick et répondit d’une voix ensommeillée :  

-« Oui, tu as raison, même si je dois avouer que tes bras sont très accueillants. – Elle marqua un temps d’arrêt. – Merci pour tout Mick. »  

-« A ton service princesse ! », dit-il en se levant à son tour.  

Il se débarrassa du sable qui s’était collé à son pantalon et le couple d’amis se mit en route pour retourner à l’hôtel. Mick prit la main de Kaori au creux de la sienne comme pour lui signifier qu’il restait à ses côtés.  

Ils arrivèrent rapidement à leur chalet et il l’embrassa sur la joue une dernière fois avant que la jeune femme ne disparaisse dans sa chambre.  

 

Une fois rentré, Mick jeta un coup d’œil à sa montre qui lui indiqua 2 heures 10. Il jugea l’heure trop tardive pour rappeler sa chère Kazue et se promit de le faire à la première heure à son réveil. Il ne lui fallut pas longtemps pour s’endormir, remerciant le ciel d’avoir mis sur sa route la belle infirmière à qui il n’avait jamais osé cacher ses sentiments. Il profitait à présent pleinement de sa vie d’homme libre et en était conscient.  

 

 

Chambre de Kaori.  

 

Kaori venait d’allumer la lampe de chevet, elle prit son sac à main pour se saisir de son portable et vérifia les appels reçus. Elle vit le petit logo message clignoter. Elle hésita un instant. Si c’était Ryo qui avait tenté de la joindre, comment devrait-elle réagir ? Elle se décida et appuya sur le bouton ‘Lire’ :  

« Salut ma chérie, Ryo m’a dit que tu avais pris quelques jours de vacances. J’espère que Mick se tient tranquille et je compte sur toi pour tout me raconter à ton retour. Bisous. Miki. »  

Kaori sourit en découvrant les quelques mots de son amie. Alors son partenaire avait été franc quant à son départ précipité mais jusqu’à quel point ? Elle ne voulait pas que tous soient au courant de leur histoire.  

Elle arrêta là sa réflexion et décida d’envoyer une petite carte à son amie dans la journée.  

 

Elle reposa ensuite le portable sur la table et se dirigea vers la salle de bains pour prendre une douche rapide. L’eau chaude fit son travail et Kaori ne tarda pas à s’endormir, apaisée.  

 

 

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Le lendemain, hôtel Saiyuki.  

 

Au réveil, Kaori constata que ses yeux étaient légèrement gonflés et elle s’attarda un peu plus sur son maquillage. Le bleu avait presque totalement disparu mais la jeune femme n’aimait pas le teint qu’elle avait en ce moment. Elle avait déjà prévu quelques séances de bronzage sur la plage pour y remédier.  

 

Elle sortit de sa chambre vers 10 heures et passa voir si Mick était déjà levé. Elle frappa et la voix de l’Américain l’invita à entrer. Il finissait de se préparer, tenue décontractée pour journée détente. Ils rejoignirent ensuite le restaurant pour prendre un copieux petit-déjeuner. Mick profitait pleinement du ‘Tout compris’ et Kaori ne se privait pas non plus, surtout que la cuisine proposée était absolument délicieuse.  

Ils passèrent la journée entre découverte de la région et bain de soleil sur la plage. Mick était relativement calme et Kaori put pleinement apprécier le début de son séjour.  

 

 

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Quartier de Shinjuku.  

 

L’appartement était baigné par les quelques rayons de soleil qui s’infiltraient à travers les rideaux. Le silence régnait toujours en maître malgré l’heure avancée. Dans une chambre de l’étage, le propriétaire dormait toujours. Le calme de la pièce le déconnectait totalement de la réalité. Rien ne venait le heurter, aucune menace ne se faisait ressentir. Juste ce calme, parfois pesant mais surtout apaisant dans la configuration actuelle. Quelques heures dans une vie où l’on se retrouve seul et que ça nous est utile.  

 

Vers 13 heures, le nettoyeur émergea de sa longue nuit. Il resta un bon moment dans son lit, fixant le plafond et laissant son esprit libre de ses pensées.  

Il n’avait pas trop envie de se bouger aujourd’hui. Il n’avait pas de boulot, sa partenaire n’était pas là, Mick non plus, il ne restait que le Cat’s et les incessantes questions de sa propriétaire.  

Il paressa encore une petite demi-heure avant de prendre la direction de la salle de bains, le pas traînant.  

 

Une fois habillé, il gagna la cuisine pour découvrir qu’aucun petit-déjeuner ne l’attendait alors il réchauffa par dépit le café de la veille. Il s’installa dans le canapé et mit en marche le téléviseur pour une petite séance de zapping. Il s’arrêta sur le journal télévisé qui se terminait par les nouvelles internationales.  

 

 

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Deux jours plus tard, quartier de Shinjuku…  

 

Le rituel n’avait pas vraiment changé pour le nettoyeur. Grasse matinée, squattage de la télé, un petit tour pour prendre l’air dans le quartier, passage à la gare pour vérifier le panneau des messages puis retour à l’appartement pour finir la journée devant un vieux navet des années 80.  

 

Le lendemain, il se décida à faire un tour au Cat’s Eye. Il ne voulait pas donner l’image du pauvre nettoyeur abandonné qui se morfondait chez lui.  

Il fit une entrée tout aussi remarquée qu’à son habitude, ce qui lui valut un tête-à-tête avec le marteau spécial de Miki « En temps de guerre, tous les moyens sont permis ! », gentiment offert par la partenaire du nettoyeur à la tenancière du café.  

-« Eh bien ça faisait longtemps, j’en avais presque oublié la douleur que ça provoque sur ma pauvre petite tête ! », commença à se plaindre Ryo en se malaxant le haut du crâne.  

-« Salut Ryo, tu t’es enfin décidé à sortir ! », se moqua l’ex mercenaire.  

-« Tu me manquais trop ma douce Miki, viens faire bisou à tonton Ryooo… »  

Le pervers numéro 1 du Japon était définitivement de retour au grand désespoir de Miki.  

Falcon arriva au même moment et sans trop réfléchir, attrapa l’homme bavant sur sa femme par les cheveux et l’envoya saluer le mur du fond.  

-« Rrr, tu ne peux pas t’empêcher de faire l’idiot quand tu débarques ici !!! », grogna le géant à l’encontre du nettoyeur.  

-« Oui Umi-chéri, moi aussi je suis ravi de te voir. », fit Ryo en se relevant péniblement.  

Il arrêta ses pitreries en croisant les lunettes noires du mercenaire et alla tranquillement reprendre sa place au comptoir.  

Miki lui servit un café et ils commencèrent à discuter, Ryo essayant tant bien que mal d’éviter le sujet Kaori et ses vacances au soleil avec Mick.  

 

 

Vers 17 heures, Saeko poussa à son tour la porte du Cat’s Eye.  

Elle afficha un de ses magnifiques sourires à l’assistance, ce qui ne laissa pas de glace les deux jeunes hommes qui se trouvaient à une table en retrait avant de prendre place à côté du nettoyeur.  

Etrangement, l’homme ne fit aucun geste déplacé envers la ravissante inspectrice ; il se contenta de la saluer.  

-« Bonjour Miki, Falcon. »  

-« Je te sers un café ? », proposa la jeune femme.  

-« Je préfèrerais plutôt un thé, merci. »  

-« Alors, qu’est-ce qui t’amènes ici de si bonne heure ? », demanda le nettoyeur d’un ton légèrement moqueur.  

-« Eh bien, je voulais voir Kaori mais apparemment elle n’est pas là. Je suis passée chez vous mais là non plus personne. »  

-« Kaori n’est pas à Tokyo, elle a pris quelques jours de vacances. », intervint Miki qui venait servir l’inspectrice.  

-« Elle a bien raison. Qu’est-ce que je ne donnerais pas moi aussi pour m’évader un temps de cette ville ! », soupira Saeko.  

 

Après avoir dégusté sa tasse de thé, la jeune femme se leva pour quitter l’établissement.  

-« Bon, ce n’est pas tout ça mais je vais vous laisser et aller profiter du reste de ma soirée pour me reposer. – Puis, s’adressant à l’homme qui se trouvait encore à ses côtés. – Ryo, tu me raccompagnes ? »  

-« Bah pourquoi pas. A plus la compagnie ! »  

-« Bye. », répondit Miki tandis que Falcon les salua d’un hochement de tête.  

 

-« Alors, qu’est-ce que tu voulais à Kaori ? », questionna Ryo, d’un ton neutre.  

-« Eh bien je voulais lui annoncer que le procès de la famille Tseng débutera dans un peu moins d’un mois. Le procureur ne veut pas faire trainer l’affaire et a opté pour un procès rapide, étant donné que l’instruction a été rapidement bouclée grâce aux preuves que nous a fournies Kaori. »  

-« C’est bien, ça fera une crapule de moins dans les parages. », conclut simplement le nettoyeur.  

-« Exactement. Tu la salueras de ma part quand tu auras de ses nouvelles. A plus tard Ryo. », finit l’inspectrice en quittant le nettoyeur à quelques mètres de son immeuble.  

Ryo continua ensuite sa route jusqu’à son appartement où il passa la soirée, en tête-à-tête avec une vieille bouteille de whisky qui avait survécu dans le bar.  

-« Quand j’aurais de ses nouvelles, parlons-en, ça fait 4 jours qu’elle est partie et aucun signe de sa part, ni même de ce profiteur de blondinet ! », pesta Ryo qui savait, malgré l’alcool qui brouillait son esprit, que son ami ne profiterait jamais de la situation en son absence.  

 

 

Une nouvelle nuit s’était écoulée et le lendemain, une carte attendait Ryo dans la pile de courrier qu’il n’avait pas daigné aller chercher de la semaine.  

Le nettoyeur fixa un moment l’enveloppe qui lui était adressé et reconnut immédiatement l’écriture fluide de sa partenaire.  

Il l’ouvrit et découvrit une superbe carte regroupant les différents paysages que l’on pouvait trouver dans la région où se trouvait la jeune femme.  

Il retourna le petit bout de carton pour lire les quelques mots qui lui étaient adressés.  

« Bonjour Ryo,  

Je dois t’avouer que j’ai longuement hésité avant de t’envoyer cette carte. Je ne savais pas trop quoi y écrire à vrai dire et j’ai simplement pensé qu’un petit bonjour te ferait plaisir. Ces premiers quelques jours loin de Tokyo me font le plus grand bien. Je te rassure, Mick se tient très bien, je ne dirais pas qu’il n’a pas pris un ou deux coups de massue sur la tête mais à part ça, il est l’ami dont j’ai besoin. J’espère que tout va bien pour toi à Shinjuku et que quand je rentrerai les choses changeront entre nous. Si un jour l’occasion se présente, je serais ravie de revenir à Iwaka avec toi et de te montrer tous ces endroits merveilleux. Je te laisse, ta partenaire qui ne t’oublie pas. Kaori M.  

P.S. de Mick : T’inquiète vieux, j’ai pris quelques photos de Kao-chan en maillot, ça vaut le dét… » (NDA : la fin de la phrase n’est pas très lisible et pas terminée. Vous comprendrez que le blondinet s’est pris un maillet sur la tête.)  

 

Le sourire n’avait pas quitté le visage du beau nettoyeur tout au long de la lecture. Il s’était fait de fausses idées et cette carte lui redonnait l’espoir que tout allait finalement s’arranger entre eux. Il monta dans sa chambre et déposa l’objet maintenant précieux de sa douce partenaire dans le tiroir de sa table de chevet.  

Il redescendit ensuite au salon avant de prendre sa veste et de quitter l’appartement.  

 

 

 


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