Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: pitite

Beta-reader(s): Moon

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 22 chapitres

Publiée: 09-11-05

Mise à jour: 04-10-07

 

Commentaires: 243 reviews

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RomanceAction

 

Résumé: Ryo, qui s'est enfin déclaré, doit faire face à un individu un peu trop entreprenant avec Kaori.

 

Disclaimer: Les personnages de "Touche pas à Kaori" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Touche pas à Kaori

 

Chapitre 15 :: Home sweet Home 2ème partie.

Publiée: 30-01-06 - Mise à jour: 30-01-06

Commentaires: Salut tout le monde. Alors voilà la MAJ du lundi et la suite que vous attendez. Vous allez enfin savoir comment Ryo va faire sortir Kaori de la salle de bain. Je vous remercie tous pour vos reviews trop gentilles. Ça me motive énormément. Je fais un super gros bisou à ma bêta de choc. Tu as vu ma puce, j’ai tenu ma promesse. Et la suite c’est pour très bientôt, promis. (^_^) Alors, si en arrivant à la fin du chapitre il vous prend une soudaine envie de m’écraser sous une massue ou de me torturer, n’est ce pas Moon, (mdr) sachez que la suite arrive, elle est écrite et elle est en correction. Il faut juste un petit peu de patience. Comme d’habitude dites moi ce que vous en pensez. Je vous fais un gros bisou à tous et à très bientôt.

 


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Ryo avait déjà sa réplique toute prête et il était sûr du résultat. Il lui répondit alors.  

 

 

- A qui la faute ? Ce n’est tout de même pas à cause de moi si tu ne sais pas gérer notre argent.  

 

- Quoi ??? (NA : Attention ça va chauffer. Tous aux abris. Planquez-vous. Mdr)  

 

 

Kaori était folle de rage. Si leur compte était dans le rouge c’était de sa faute à lui, à cause de toutes ses sorties dans les cabarets avec Mick. Elle déverrouilla la porte et l’ouvrit violemment. (NA: et voilà, bien joué Ryo)  

 

 

- Ecoute-moi bien, Ryo Saeba….  

 

 

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il s’était emparé de ses lèvres. C’était un baiser fougueux et très passionné. Kaori, qui au début, avait été surprise, répondait totalement à son partenaire. Elle accentua encore plus le baiser en passant ses bras autour de son cou. Lorsqu’ils se séparèrent enfin Ryo la regarda amoureusement.  

 

 

- Mon ange, tu es trop prévisible.  

 

- Imbécile, dit-elle en lui frappant la tête avec une mini massue.  

 

 

Elle se libéra de ses bras et commença à préparer ses affaires pour sa douche. C’est alors que, sans prêter attention à son partenaire elle lui dit.  

 

 

- Tu peux fermer la porte en sortant s’il te plait.  

 

- D’accord, lui répondit-il.  

 

 

Deux secondes plus tard, le bruit d’une porte qui se ferme retentit dans la salle de bain. Kaori avait préparé tout son nécessaire de toilette et commença à se dévêtir. Elle retira en premier son haut. Mais avant de le plier et de le poser sur la petite étagère, elle sentit que quelque chose n’allait pas. Elle avait l’impression d’être observée. Elle se retourna en direction de l’entrée. Ryo était là, appuyé sur la porte. Il n’était pas sorti. (NA : tout pervers qui se respect ne serait pas sorti je crois lol)  

 

 

- Mais pourquoi tu t’arrêtes ? Lui demanda t-il.  

 

 

Kaori, surprise par sa présence mit le petit T-shirt sur elle pour dissimuler ses formes.  

 

 

- RYO SORS DE CETTE PIECE IMMEDIATEMENT !!!!  

 

- Tu sais, tu ne caches rien avec un tout petit truc comme ça.  

 

 

Il était genoux pliés devant Kaori et il s’amusait à tirer sur son top, mais elle le tenait fermement et n’avait pas l’intention de le lâcher. Au fur et à mesure qu’il tirait sur le vêtement, Kaori sentait la colère monter en elle. Le rouge d’embarra, qui avait teinté ses joues au début, laissa place à un rouge de colère. Là, il allait trop loin. Elle était heureuse qu’il se soit déclaré (NA : et nous aussi lol. NB : Parle pour toi…NA : houlà, j’ai fait une malheureuse. Pardon ma puce), mais là c’était trop lui demander, elle n’était pas prête.  

 

 

- Tant pis pour toi Ryo. Tu l’auras voulu, je t’aurai prévenu.  

 

 

A ce moment elle lui asséna un coup de genou en pleine figure puis, une seconde plus tard, une énorme massue de 1 000 tonnes estampillée « châtiment divin » fit son apparition. Ryo n’eut pas le temps de retomber par terre après le choc que Kaori utilisa son marteau comme un club de golf et telle une joueuse professionnelle envoya le nettoyeur hors de la pièce. La force avec laquelle elle l’avait frappé le projeta contre la porte qui vola en éclats. Le nettoyeur termina sa course encastré dans le mur. Quelques secondes après son superbe swing, Kaori s’approcha de lui, le visage rouge de rage et la respiration saccadée.  

 

 

- ça t’apprendra à jouer les voyeurs.  

 

 

Après quoi elle s’en retourna dans la salle de bain. Elle entreprit alors d’accrocher un rideau de fortune pour remplacer la porte pulvérisée. Pendant qu’elle s’afférait à le fixer, Ryo lui, se désincarcéra du mur. En voyant les dégâts causés par l’allé simple direction le mur que sa partenaire lui avait offert, il prit un air consterné.  

 

 

- Ha ben c’était bien la peine de me dire de ne pas toucher la porte, dit-il en replaçant ses vertèbres.  

 

 

Il était à présent debout les bras croisés et les yeux fermés pour faire croire qu’il était en train de chercher un moyen de résoudre le problème de la porte fracturée.  

 

 

- Et, qui est ce qui va payer tout ça hein ? Non, franchement Kaori tes crises de nerf commencent à nous coûter chère. Il faudrait vraiment que tu te calmes.  

 

 

A peine avait-il fini sa phrase qu’il sentit une aura meurtrière provenir de la salle de bain. Il leva les yeux vers la porte (NA : enfin ce qu’il en reste lol) et il vit une énorme massue lui arriver en plein dessus. Il n’eut pas le temps de l’esquiver (NA : pas le temps ou pas envie je vous laisse le choix, lol) qu’il se trouva de nouveau encastré dans le mur du couloir. La massue de 1000 tonnes, estampillée « châtiment divin, bis » venait d’atteindre son objectif. Sa mission était un vrai succès. Kaori, s’approcha de lui et retira sa massue. Elle découvrit alors son partenaire ou en tout cas ce qu’il en restait (NA : je ne sais pas moi, je dirais une crêpe mdr). Il faisait une parfaite décoration pour le couloir à son goût. Elle lui murmura à l’oreille.  

 

 

- Voilà ce que je te réponds moi, sur mes crises de nerfs.  

 

 

Elle avait prononcé sa phrase avec une douceur qui contrastait avec son état d’esprit. Après quoi, elle retourna dans la salle de bain et disparut derrière le rideau. Elle commença à faire légèrement couler l’eau de la douche pour la mettre à la bonne température. Ryo, lui s’écroula comme un sac à patates sur le sol.  

 

 

- haha haha, elle va vraiment finir par me tuer si elle continue.  

 

 

Lorsqu’il se redressa, il se retrouva nez à nez avec sa partenaire. Il fit alors plusieurs pas en arrière en agitant les bras devant lui.  

 

 

- J’ai rien dit je te jure, j’ai rien dit, pas la massue s’il te plait. (NA : pauvre Ryo chéri Lol)  

 

 

Il était à présent collé au mur en essayant tant bien que mal de se protéger d’un éventuel coup de massue qui pourrait surgir à tout moment. Quelques secondes passèrent et toujours rien, pas de massue. Il se risqua alors à ouvrir un œil. Kaori était toujours à la même place, les bras croisés, appuyée dans l’embrasure de la porte. Elle observait son partenaire d’un air dépité.  

 

 

- T’as fini ton cinéma ?  

 

- Comment ça mon cinéma. Je te rappelle que tu viens de m’envoyer par 2 reprises visiter le mur d’en face en moins de 5 minutes.  

 

- Et tu vas le visiter une troisième fois si tu n’arrêtes pas ton cirque.  

 

 

Kaori avait une massue de 1000 tonnes estampillée « châtiment divin, bis, le retour » dans les mains. (NA : quelle magicienne cette Kaori, faut me dire comment elle fait. Lol). En voyant à nouveau l’ombre de la massue planer au dessus de sa tête, Ryo se mit à genoux pour implorer sa partenaire.  

 

 

- Je te demande pardon, je te demande pardon. Je te promets de ne pas franchir ce rideau. Mais s’il te plait plus de massue, mon pauvre petit crâne ne le supportera pas.  

 

 

Amusée et attendrie par la réaction de son partenaire, Kaori relâcha sa massue et c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’elle s’agenouilla en face de lui.  

 

 

- D’accord Ryo, mais tu restes sage. C’est promis ?  

 

- Oui, c’est promis, lui dit-il en relevant la tête.  

 

- Bon, très bien alors maintenant ferme les yeux.  

 

- Pourquoi ?  

 

- Fais ce que je te dis sans poser de questions tu veux.  

 

- Très bien, comme tu veux.  

 

 

Sur ce, il s’exécuta. Kaori s’approcha alors tout doucement de son visage et l’embrassa très tendrement. Surpris par ce si doux contact, il rouvrit les yeux mais les referma aussitôt pour profiter totalement de ce moment avec sa partenaire. Il la prit alors dans ses bras et la serra tout contre lui. Leur baiser prit alors une tournure des plus brûlantes. Kaori mettait à dure épreuve les nerfs de notre nettoyeur. Elle s’amusait à passer ses mains dans sa chevelure et à lui effleurer légèrement le cou du bout des doigts. S’il s’était écouté, Ryo l’aurait emmenée vers les étoiles, là, maintenant, sans attendre une seule seconde de plus, mais il ne voulait pas que cela se passe comme ça pour leur première fois. Il voulait offrir à la jeune femme une nuit de rêve, qu’elle n’oublierait jamais de toute sa vie. C’est ce qu’il voulait pour son ange. Avec une autre femme, il n’aurait certainement pas agit de la sorte mais là, ce n’était pas n’importe qu’elle femme. C’était celle qui lui avait ravi son cœur. Peut être que plus tard, pour pimenter leur relation, mais pas aujourd’hui. De plus Kaori n’était pas en état de supporter les petits câlins sur le parquet. Lorsqu’ils se séparèrent enfin, ils avaient les yeux brillants d’amour et la flamme du désir brûlait au fond de leurs regards.  

 

 

- En quel honneur ai-je droit à un tel baiser, lui demanda t-il.  

 

- Primo, c’est ce que tu n’as pas eu tout à l’heure, secundo, c’est pour mieux faire passer les massues, lui dit-elle en lui faisant un petit clin d’œil, et tertio….  

 

 

Mais elle ne termina pas sa phrase et se releva, laissant un Ryo un peu perdu et dubitatif sur le sol.  

 

 

- Et tertio quoi ? Lui demanda t-il.  

 

- Tertio, parce que j’en avais envie, lui répondit-elle sans aucune gêne, avant de disparaître derrière le rideau pour aller prendre sa douche.  

 

 

Ryo, qui était encore par terre, n’en revenait pas de ce qu’il avait entendu. Il se laissa tomber sur le parquet et se retrouva assis. Il se passa une main dans les cheveux, il ne savait plus quoi penser.  

 

 

- Parce que j’en avais envie. Non mais. Est-ce que je fais ce dont j’ai envie moi.  

 

 

A ces mots, le compagnon de l’amour de Ryo se mit au garde à vous.  

 

 

- Ha non, toi couché, ce n’est pas le moment. Tu veux que je me fasse tuer ou quoi ?  

 

- Qu’est ce qu’il y a Ryo ? Demanda Kaori qui se trouvait dans la salle de bain.  

 

- Non rien, ne t’inquiète pas, je parlais tout seul. Haha haha.  

 

 

Il affichait un air hébété (NB : pour ne pas changer). Puis il s’adressa à son Coucou.  

 

 

- Non mais t’as vu où tu as failli me mener. Non franchement ce n’est pas le moment, alors couché.  

 

 

Après avoir fait la morale à son « compagnon » Ryo se releva et se dirigea vers sa chambre. Là, il fouilla dans ses tiroirs. Il cherchait quelque chose de bien précis. Pendant ce temps, Kaori qui avait fini de préparer ses affaires se plaça sous le jet d’eau. L’eau était chaude et ce contact sur sa peau lui fit un bien fou. Elle se décontracta totalement. Elle devait avouer que Ryo avait eu une bonne idée. Elle se sentait vraiment mieux. Tout le stress de la soirée s’était évanoui. Elle ressentait un bien être immense mais lorsqu’elle sortit de la douche, son mal de dos se rappela à son bon souvenir et elle grimaça légèrement sous la douleur.  

 

 

- Ca me fait un mal de chien, souffla t-elle en se frottant le bas du dos. Ça m’apprendra à vouloir jouer les héros. Ouais, et bien j’ai plutôt était zéros sur toute la ligne oui. Mais bon, n’y pensons plus. Et puis, après tout, cette journée n’a pas été si mauvaise que ça.  

 

 

Tout en se séchant elle repensa aux événements de la journée. La ligne enfin franchie avec Ryo, sa rencontre avec Steven et surtout cette superbe déclaration d’amour de son partenaire dans la boîte de nuit (NA : à ben oui, ça on s’en souvient). Rien que d’y songer à nouveau un petit sourire de bonheur fit son apparition sur ses lèvres. Elle laissa échapper un soupir et prononça d’une voix douce le nom de l’homme qu’elle aimait de tout son cœur.  

 

 

- Qu’est ce qu’il y a Kaori ?  

 

 

Cette dernière, surprise d’entendre la voix de son partenaire sursauta. Elle ne s’avait pas qu’il était là. Elle avait prononcé son nom d’une manière presque inaudible qu’elle-même n’était pas sûre de l’avoir réellement prononcé, alors comment aurait-il pu l’entendre. Mais il l’avait bien entendu. Les sons qui étaient parvenus à ses oreilles étaient d’une telle douceur que son corps tout entier avait été parcouru de frissons des pieds à la tête. Il avait même failli laisser tomber le tube de pommade, trésor d’une recherche assidue dans ses tiroirs. Mais il s’était repris et avait préféré lui demander si tout allait bien. C’était une certaine façon de cacher son trouble. Devant l’absence de réponse de sa partenaire, il l’interpella à nouveau.  

 

 

- Kaori tu vas bien ?  

 

- Oui, oui Ryo. Ne t’inquiète pas ça va.  

 

- Tu es sûre ? Je t’ai entendu m’appeler.  

 

- Oui…. euh non…. Enfin…. Euh….  

 

 

Elle ne savait plus quoi lui répondre. Il l’avait donc bien entendue prononcer son nom. Elle priait de tout son coeur pour qui ne lui pause plus d’autres questions. Mais il n’avait pas l’intention d’en rester là. Il voulait avoir le fin mot de l’histoire.  

 

 

- Alors quoi, oui, non, peut être, je ne sais pas.  

 

- Ryo arrête de m’embrouiller. Je te dis que ça va, alors ça va.  

 

- Bon, bon très bien. Ne te fâche pas.  

 

 

C’est les mains derrière la nuque et tout sifflotant, qu’il se dirigea vers les escaliers. Il était heureux car elle aussi, tout comme lui, était troublée par tous les événements de la journée. C’est sur un ton un peu guilleret qu’il lui dit.  

 

 

- Si tu as besoin de moi je suis en bas dans le salon.  

 

- Je t’y rejoints dans 5 minutes, le temps de m’habiller et de tout ranger.  

 

 

Ryo stoppa net dans sa marche. « Elle vient bien de dire s’habiller. Ça veut dire qu’elle est nue en se moment » (NA : ça y est, le pervers est de retour, la troisième massue n’aurait peut être pas était du luxe. mdr) A cette pensé la tête de notre nettoyeur se déforma et laissa place à un visage libidineux. Ses yeux étaient globuleux, son sourire vicieux était figé sur sa figure et de la bave commençait à dégouliner de sa bouche qu’il avait grande ouverte (NA : beurk). Ses doigts commençaient à gigoter dans tous les sens. Il s’avança alors sur la pointe des pieds en direction de la salle de bain. Il était à présent en mode mokkori et il se rapprochait dangereusement du rideau fixé par Kaori comme frontière à ne pas franchir sous peine de déclancher sa colère. Mais avant que ses petits doigts tout frétillant n’atteignent le rideau, son regard dévia sur le coté où 2 gigantesques décorations ornaient la cloison. Il s’agissait des 2 empruntes laissées après sa double visite gratuite du mur que sa partenaire lui avait offert auparavant. Il se souvint alors qu’il lui avait promis de ne pas franchir le rideau.  

 

- Ha, c’est vraiment trop injuste, dit-il alors qu’une libellule s’écrasa sur sa tête. (NA : il ne lui manque plus qu’une coquille d’œuf sur la tête. Lol.)  

 

 

C’est le dos voûté et la tête baissée qu’il s’en retourna vers les escaliers. Il avait la démarche de quelqu’un qui porte tous les malheurs du monde sur son dos.  

 

 

- Quand je pense qu’il y a une superbe créature totalement nue derrière ce rideau et que je ne peux même pas y aller. Non, vraiment le monde est trop cruel, dit-il en jetant un dernier coup d’œil sur ce rideau tant convoité avant de descendre les marches.  

 

 

Mais à peine avait-il posé le pied sur la 1ère marche qu’il glissa et dégringola les escaliers. Il arriva en bas après un roulez boulez splendide et s’écrasa lourdement sur le sol.  

 

 

- Non, décidément, ce n’est vraiment pas mon jour. Je crois que je ….  

 

 

Mais il ne finit pas sa phrase. Son attention fut attirée par une enveloppe qui avait sûrement dû être glissée en dessous de la porte. Il se redressa et la ramassa. Mais avant de découvrir son contenu, il jeta un coup d’œil dans le couloir de chaque coté, mais bien entendu il n’y avait plus personne. Il referma alors la porte et ouvrit l’enveloppe. Elle contenait une lettre manuscrite qu’il commença à lire.  

 

Dés qu’il posa son regard sur la 1ère ligne il changea totalement de comportement, jusqu’à présent si détendu il se crispa et ses yeux devinrent plus sombre. Puis, au fur et à mesure qu’il découvrait les paragraphes sont regard devenait de plus en plus dur voir même hargneux. Lorsqu’il eut fini de lire toute la lettre il la serra dans sa main droite avec toute la rage que les mots inscrits lui inspiraient. Il voulait les étouffer et les faire disparaître à jamais.  

 

C’est à ce moment que Kaori fit son apparition. Elle se tenait sur le palier au bord des escaliers. Elle avait tout de suite ressentit un certain malaise dans la pièce. Ryo se tenait devant l’entrée de l’appartement et il flottait autour de lui une aura plus que meurtrière. Elle prit alors l’initiative de l’appeler. Ce n’est que lorsqu’elle croisa son regard qu’elle réalisa que quelque chose s’était passée, mais quoi. Elle comprit assez vite, lorsqu’elle aperçut le morceau de papier chiffonné dans sa main. Elle descendit alors les marches qui les séparaient l’un de l’autre et vint se mettre face à lui.  

 

 

- Ryo qu’est ce qu’il y a ?  

 

 

Mais il ne répondit pas à sa question. Son regard était noir, froid, haineux. Elle ne l’avait jamais vu comme ça et c’est un peu paniqué qu’elle lui demanda.  

 

 

- Ryo dit moi, ce qu’il se passe ?  

 

 

Mais, encore une fois, il ne réagit pas. Il semblait perdu dans ses pensés. Il était complètement déconnecté de la réalité. Tout autour de lui avait disparu. Il n’y avait plus que cette lettre dans son esprit et chaque mot raisonnait dans sa tête.  

 

 

- Mais enfin Ryo, réponds moi, dit Kaori qui commençait réellement à s’inquiéter.  

 

 

Ce dernier, en entendant les suppliques de sa partenaire, sortit de sa torpeur. Il posa son regard sur ce visage qui s’avait si bien le faire craquer, mais qui là, était marqué par la fatigue mais surtout par l’anxiété. Il devait lui dire la vérité. Il ne pouvait pas la tenir à l’écart de ça. Après tout elle était concernée. C’est alors que pour seule réponse il lui tendit la lettre.  

 

 

 

 


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