Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Magicyane

Beta-reader(s): Fauve

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 01-03-06

Mise à jour: 29-05-06

 

Commentaires: 9 reviews

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RomanceGeneral

 

Résumé: C'est un voyage dans le temps à la recherche d'identité et de l'autre... c'est ma première fic alors envoyer moi des review svp

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'au bout du monde... On s'appartiendra!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occasion de rectifier les passages mal tournés par la mê ...

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   Fanfiction :: Jusqu'au bout du monde... On s'appartiendra!

 

Chapitre 2 :: Un petit souvenir caché... d'une famille!

Publiée: 07-04-06 - Mise à jour: 11-04-06

Commentaires: Kaori a enfin formulé ce qu'elle cherchait depuis longtemps et voici la réponce de sa soeur!

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Sayuri la regardait avec des yeux plus rond que des billes (si c’est possible !!!), elle sentait la souffrance de sa sœur et l’effort surhumain qu’elle avait dû faire même si elle ne comprenait pas très bien, ou que trop bien, les raisons de cette souffrance. Kaori avait l’impression de suffoquer. C’était pour elle comme une trahison envers la famille Makimura qui l’avait recueillit et élevée. Elle repensait à Hideyuki pour qui, elle en était sûre, avait été sa dernière pensée. Elle repensait à tous ces moments passés ensemble ! Leurs joies, leurs peines… A ce père adoptif qui était mort lorsqu’elle était petite, mais qu’elle avait aimé. Elle ne gardait pas beaucoup de souvenirs de lui, il était parti si vite… mais ceux qui lui restaient était gravé dans son cœur et ne s’en effacerai jamais. Elle avait été aimée et choyée, elle ne regrettait pas d’avoir eu une famille comme celle-ci ; mais avoir été élevée par des garçons l’avait privée d’une chose importante : l’amour d’une mère ! C’était triste à dire mais elle ne savait pas vraiment ce que c’était, qu’elle attitude une mère adopte avec son enfant dans les moments les plus intimes… Rien ! Alors si elle pouvait savoir à quoi ressemblait cette mère dont elle avait été privée, peut être… Un espoir un peu fou et un peu suppliant passa dans ses yeux. Puis la tristesse s’empara de nouveau de ses traits et des larmes commencèrent à couler le long de ses joues, sans vraiment qu’elle sache pourquoi. Sayuri la regarda un instant d’un de ces regards plein de compassions qu’elles avaient en commun, puis fini par la prendre dans ses bras et la serrer sur son cœur. Elle approcha doucement sa bouche de l’oreille de sa sœur pour murmurer :  

- Elle ne t’a jamais oublié, même si elle ne m’a fait part de ton existence qu’a sa mort. Je ne te l’ai jamais dit mais il me reste un souvenir de toi, du temps ou l’on étaient enfants. « A cette époque tu étais un tout petit bébé mais aussi vif que l’éclair ; et apparemment cette faculté ne t’a pas quitté !  

Kaori émit un petit rire bref et nerveux.  

- Tu étais dans ton landau lorsque le chien des voisins décida que tu étais peut être une chose digne d’intérêt. Je jouais à la poupée dans la même pièce lorsque c’est arrivé. Je l’ai vu bondir pour te rejoindre mais il était tellement énorme qu’il a renversé ton lit. Maman a déboulé dans la pièce et lorsqu’elle a vu la scène, j’ai bien cru qu’elle allait devenir folle. Si le chien te reniflait seulement, on aurai cru qu’il allait te manger ! Maman a fait fuir le chien en brandissant un couteau et, je crois qu’il a dû sentir le danger, il est parti sans demander son reste ! Maman avait eu tellement peur qu’elle en pleurait en te serrant dans ses bras. Et toi ? Tu riais à gorge déployée en tapant des mains comme si cet événement était le spectacle le plus drôle au monde. Mais jamais je n’oublierai l’expression de maman lorsqu’elle fit fuir le chien, ni celle de ses yeux lorsqu’elle te regardait rire ! »  

Les larmes de Kaori avaient redoublé d’intensité mais elle souriait, perdue dans les nuages sans arriver à comprendre vraiment les paroles de sa sœur. Mais elle était heureuse et son cœur criait de bonheur. Sayuri se détacha d’elle légèrement pour lui essuyer ses larmes et lui déposer un baiser sur le bout du nez. Kaori échappa un « Merci » presque inaudible avant de fondre complètement en larme dans les bras de sa sœur.  

Elles s’assirent côte à côte sur le banc en resserrant leurs manteaux pour se protéger du vent de la nuit. Sayuri sorti de son sac à main une photo toute froissée et la déplia avec soin. Elle représentait une famille tout sourire et respirant le bonheur. Elle était composée d’une femme tenant un bébé contre son sein et d’un homme portant sur ses épaules une petite fille qui faisait un signe aux deux jeunes femmes transies sur le banc.  

- Je crois que c’est la seule photo qui reste pour témoigner de notre petite famille. Elle m’a souvent réconfortée et donnée du courage comme elle en a donnée à maman, mais je crois qu’elle te sera désormais plus utile à toi qu’à moi !  

Sayuri déposa la précieuse photo dans les mains de sa sœur émerveillée et, comme pour seller un accord muet, elle l’embrassa sur la joue pour partir sans un mot de peur de briser le silence magique qui unissait Kaori au petit bout de papier brillant. Elle caressa du bout des doigts le visage souriant de sa mère. Quelle était belle ! Elle avait de long cheveux de la même couleur que les siens et des yeux noir profond qui semblaient dissimuler de mystérieux secrets qu’elle était seule à connaître. Sa main glissa jusqu’à celui de son père. Elle le voyait enfin, ce visage dont le propriétaire avait été prêt à se faire yakusa pour promettre à sa fille un avenir… Violemment, elle plaqua la photo contre sa poitrine, la froissant un peu plus, et poussa un long gémissement de douleur mélanger à du bonheur. Elle resta là à serrer la photo assise sur le banc durant des heures, profitant de l’intimité que lui offrait la nuit, si bien qu’elle fini par s’endormir dans cette position.  

 

 


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