Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Magicyane

Beta-reader(s): Fauve

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 01-03-06

Mise à jour: 29-05-06

 

Commentaires: 9 reviews

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RomanceGeneral

 

Résumé: C'est un voyage dans le temps à la recherche d'identité et de l'autre... c'est ma première fic alors envoyer moi des review svp

 

Disclaimer: Les personnages de "Jusqu'au bout du monde... On s'appartiendra!" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utiliser le même email que celui que vous m’avez donné en vous inscrivant.

 

 

   Fanfiction :: Jusqu'au bout du monde... On s'appartiendra!

 

Chapitre 4 :: L'Argentine!!!

Publiée: 29-05-06 - Mise à jour: 29-05-06

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Ryô se leva tard comme à son habitude mais étrangement il se sentait gêné, comme s’il avait loupé quelque chose d’important. Il regarda son réveil qui affichait 2 heures de l’après-midi. Étrange, pas de massue ? Il tendit l’oreille, mais aucun son du remue-ménage habituel de sa partenaire ne lui parvint, pourtant Kaori était dans l’appartement ! Il sentait son aura si différente des autres, cette aura chargée de la personnalité si singulière de cette dernière.  

 

Il descendit prudemment les marches qui le menèrent à l’étage où habitait Kaori. Visiblement celle-ci était dans sa chambre. Il ouvrit délicatement la porte, avant de s’arrêter de stupeur en entendant la respiration clame et régulière de sa partenaire. Elle dormait ! Kaori dormait à 2 heures de l’après-midi !!! Ryô n’en revenait pas ! Puis il se souvint où il l’avait trouvé le soir précédent et comprit mieux cet état de fatigue.  

 

A l’évocation de ce souvenir, Ryô se souvint également de sa première rencontre avec Brenda, à l’époque il n’était encore un enfant, c’était durant la guerre. Il n’a jamais su comment celle-ci s’était retrouvée au campement, toujours est-il que Kaïbara s’était entiché d’elle.  

Lorsqu’il l’avait vu pour la première fois c’était après un retour de bataille au cours de laquelle il avait été blessé à la tête. Elle le soignait lorsqu’il reprit connaissance. Sa première image avait été celle d’une tête de femme à la chevelure lumineuse, couverte d’or, aux yeux bleu aussi limpide et claire que l’eau des ruisseaux, et ayant un sourire redonnant du coeur à l’âme.  

- « Est-ce que vous êtes un ange ?  

La jeune femme avait ouvert de grands yeux interrogateurs.  

- « Un ange !? »  

Elle éclata d’un rire cristallin.  

- « Non et toi ? A moins que nous soyons deux anges en enfer. Comment t’appelles-tu ? »  

- « Ryô. Et vous ? »  

- « Brenda. Je crois que nous allons bien nous entendre, mon petit Ryô ! »  

Et elle lui fit un magnifique sourire. C’était le premier vrai sourire que Ryô se souvenait avoir vu ! »  

 

C’était également elle qui lui avait appris à lire et à écrire, elle lui avait même enseigné l’anglais, cette langue qui lui avait bien servit durant sa vie aux U.S.A. Il l’appelait grande soeur mais finalement il la considérait peut être bien comme sa mère ; après tout c’était la compagne de Kaïbara. À la fin de la guerre il aurai voulu qu’elle l’accompagne aux U.S.A. mais elle avait préféré rester en Argentine sûrement car c’était là qu’elle avait rencontré Kaïbara et vécu avec lui. Maintenant que tout cela lui revenait en mémoire, il se souvenait avoir nourri un profond sentiment de jalousie envers son père. Vraiment le sourire de Brenda n’avait pas d’égal ! Puis soudainement celui de Kaori s’imposa dans sa tête. Non, il en avait un ! Celui de Kaori était aussi beau et aussi lumineux que celui de Brenda. « Est-ce que vous êtes un ange ? » Ce fut sa première question en voyant Brenda mais en y repensant, il se la posait souvent quand il voyait Kaori.  

Il referma doucement la porte un sourire aux lèvres. Il emplit ses poumons d’air et expira en s’étirant. Il se sentait bien ! Mais étrangement il ressentit un petit pincement au coeur comme s’il lui manquait quelque chose, une envie enfouie qui refaisait surface mais sur laquelle il n’arrivait pas à mettre le doigt. Il senti son estomac se creuser, non pas parce qu’il avait faim mais plutôt comme si une nostalgie s’insinuait dans son corps.  

 

Ryô s’ébroua, tout en se demandant s’il ne vieillissait pas, mais le sentiment ne voulu pas s’estomper et au lieu de ça s’accentua pour remonter jusque dans sa gorge. Il entra dans la cuisine à la recherche de quelque nourriture mais une fois son repas trouvé il fut incapable d’avaler quoique ce soit. Il attrapa sa veste d’un geste rageur et quitta l’appartement dans l’incompréhension totale de ce qui lui arrivait. Une fois dehors il déambula dans les rues sans but vraiment précis, il envisageât un moment de retourner voir Brenda mais la timidité s’empara de lui et le fit changer d’avis. Voilà qu’il redevenait un gosse, c’était le bouquet !  

 

Il repéra à trois mètres le moyen idéal pour se changer les idées, une paire de jambes fuselées et des rondeurs bien dessinées sous un morceau de tissu collant. Il sentit son bas ventre se manifester et ne pouvant résister à l’appel de promesses charnelles, il fit un vol plané jusqu'à l’objet de son désir pour se frotter la joue contre les fesses de la demoiselle. Pour toute réponse à cette invitation si pressante de faire connaissance, il reçu un talon aiguille dans la bouche.  

 

Tout triste et la larme à l’oeil, Ryô se mit à marcher tête basse en traînant des pieds.  

 

- « Moi qui voulait lier connaissance, snif, cette personne ne peux pas envisager d’avoir des relations humaines avec un simple passant, sniiiif, mais où va le monde ? Le Japon tombe dans l’ignorance et l’intolérance des autres ! Sniiiiiiiiiiiiif ! »  

 

Un souvenir d’après guerre refit surface. C’était celui de ses premières rencontres avec les cafés argentins. La fumée partout, le rythme du tango, les jambes des bomba latina Un puissant sentiment de nostalgie et de regret s’empara de lui. Certes il aimait les clubs de Kabuki-cho mais en aucun cas ils ne rivalisaient avec ça !!! Comparé à ces ambiances , ses endroits favoris pour faire la fête lui semblaient froid et dépourvu d’émotion, ils puaient le business et l’usine à rêve alors que ceux d'Argentine semblaient intimes et conviviaux bien que paradoxalement accompagnés d'une misère sans borne ! L’Argentine ! Il leva les yeux au ciel et ils tombèrent sur un immense panneau publicitaire vantant les côtés paradisiaques du pays qui occupait l’esprit de Ryô.  

 

« Vivez un rêve pour pas cher : L’Argentine ».  

 

Les yeux de Ryô se plissèrent, l’Argentine, le pays où il avait grandit lui manquait ! Il se faisait du mal à lui même, jamais il ne pourra y retourner, car s’il y retourne il sera considéré comme un simple touriste et puis son émoi était si grand et si inattendu que c’était comme s’il lui avait pompé toute force.  

 

Il se dirigea, moralement abattu vers le Cat’s Eye. Il avait VRAIMENT besoin d’un bon café !!!  

 

 

 


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