Chapitre 5 :: Enfin je sais....

Publiée: 14-10-07 - Mise à jour: 07-01-08

Commentaires: voila la suite ^^ jespere quelle plaira et merci pour les comm sa fai super plaiz sinn je devrai pa terder a mettre a jour mon otre fanfic^^

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Le centre commercial était bondé à cette heure, des lycéens et des femmes au foyer traînaient dans la galerie et sur les terrasses des restaurants des voyageurs fatigués qui reprenaient des forces. Une foule en continuel mouvement et parmi elle un homme.  

Plutôt élégant, il dépassait la foule d’une bonne tête, dévisageant les passants de son regard noir corbeau mais très envoûtant, faisant rougir quelques femmes au passage. Mais pourtant il n’y prêta pas garde, cherchant une personne en particulier. Ryô commençait à s’impatienter, il était 15 heures et toujours pas de cendrillon en vue.  

Il s’était accoudé à une des cabines téléphoniques du hall, il regarda sa montre pour la centième fois, mais qu’est-ce qu’elle faisait ?!  

_Vous n’auriez pas une pièce ?  

Ryô retomba sur terre, il ne s’attendait pas à être déranger. Il fouilla dans ses poches et en sorti deux trois pièces qu’il tendit à… Kaoru ?  

_Mais qu’est-ce que ? Vous avez une drôle de façon de dire bonjour !  

_Désolé mais on ne doit pas savoir qu’on se connaît. Et puis j’en ferai bon usage de cette pièce.  

Kaori tira la langue au moment où elle rangea la pièce dans sa poche, elle avait revêtu une pull bien large couleur marron noisette qui relevait celle de ses yeux et un jean déchiré par endroit. Elle faisait pale figure comparer à Ryô, il avait mis un costume gris fait sur mesure avec ses initiales brodées au col. Une montre en argent au poignet reflétait la lumière des enseignes et on pouvait apercevoir une chaîne en or sur la chemise. Oui, vraiment pale figure. Elle lui proposa de bouger, s’éloigner de la foule oppressante lui paressait une bonne idée pour lui parler.  

Kaori n’osait parler devant le gérant du café, il était si grand si imposant qu’il l’intimidait, pourtant la jeune femme qui l’accompagnait lui sembla douce, chaleureuse. Elle n’avait jamais vu de couple aussi mal assorti, mais Ryô semblait à l’aise avec eux et puis il ne fallait se fier aux apparences.  

Ijuin et Miki Hayato étaient les heureux propriétaires du café « Cat’s Eye », qui était malgré cette heure plutôt calme. En effet, Ijuin de son imposante stature faisait fuir les nouveaux clients, seuls les habitués venaient boire un café au grand drame de sa femme, qui voulait faire plus de chiffre d’affaire. Alors quand Kaori rentra à la suite de Ryô, Miki l’accueilli comme une reine, ou plutôt comme un roi.  

_Bonjour Ryô ! Je vois que tu as emmené un ami, bonjour jeune homme !  

_Bon…bonjour.  

_Salut les jeunes mariés ! Alors le voyage de noce pas trop fatiguant ?  

_Je te raconterai ça plus tard, pour le moment vas t’assoire avec ton invité. Je vous apporte du café et un gâteau.  

_Euh….  

Kaori n’eu pas le temps de protester, Ryô l’avait conduite à une table près des vitres assez éloigné de l’entrée.  

Miki arriva avec les cafés et le gâteau, installa le tout puis retourna auprès de son mari. Ryô attaqua son café pendant que Kaori le touillait avec le regard dans le vide. Elle ne savait comment lui dire, puis elle se rappela la question de Ryô le jour où il avait tout découvert.  

_Mon vrai nom est Tachiki Kaori, j’ai 23 ans. Mon père est mort il y a 10 ans et ma mère s’est enfuie avec ma sœur Sayuri il y a tellement longtemps.  

_Comm…  

_Laissez-moi continuer s’il vous plait ! Je n’en n’aurai plus la force après.  

_Très bien.  

_Mon père était un petit malfrat à la solde de gros mafieux, il leur devait beaucoup d’argent, principalement des dettes de jeux. Ma mère a fuit en emmenant ma sœur de 2 ans mon aînée, je me demande toujours pourquoi elle ne m’a pas emmené ?  

Ryô pouvait sentir de l’amertume dans sa voix et de la tristesse dans ses yeux embués par les larmes. Elle essuya du revers du pull les quelques goûtes qui c’étaient frayé une chemin sur sa joue. Puis elle bu une gorgée de son café, et continua son récit.  

_Quand j’ai eu 13 ans les hommes de mains sont arrivés pour le versement complet de la dette, mais mon père n’avait pas pu réunir la somme, ils l’ont tué sans autre forme de procès, lâchement dans le dos juste entre les deux épaules. Et ils m’ont embarqué, je devais servir pour divertir certains clients dans les boites et cabarets que le cartel tenait, j’y ai tenu seulement que 2 mois, vous n’imaginez pas ce que les hommes peuvent être sales et malsains. J’avais craqué et pour me sortir de là j’en ai mordu un. Je l’ai mordu tellement fort que j’en ai encore le goût de son sang dans ma bouche.  

_Mais pourquoi avoir fait ça ! C’était de la folie !  

_Oui, mais il fallait que je tente une sortie. Et j’ai réussi, ils m’ont tabassé si fort qu’ils m’ont cru morte, et ils ont balancé mon corps dans les poubelles. C’est là que l’inspecteur Makimura me retrouva, il a pris soin de moi et à profiter de ma déposition pour faire une descente dans les boites. Mais par je ne sais quel moyen les chefs savent que c’est moi qui ai balancé et ils ont mis un contrat sur ma tête.  

_Un contrat ?  

_Oui, toute personne qui m’approche à toujours de gros problèmes, c’est pour ça que je me suit travesti, pour pas qu’on me retrouve, personne ne doit savoir qui je suis ! Monsieur Saeba vous ne devez plus me voire plus jamais, oubliez moi pour de bon.  

Sans un mot Kaori se leva et s’en alla, Ryô ne bougea plus d’un pouce, elle était en danger, lui aussi maintenant, tout ceux qui l’approche sont en danger. La pauvre, elle n’a pas eu une vie pleine d’amour. Il remarqua alors la casquette, elle l’avait oublié sur la table, comme pour lui dire qu’il fallait qu’il l’oublie, tirer un trait sur elle ? Impossible, elle valait la peine de se battre.  

Il empoigna la casquette et retourna au comptoir.  

Kaori courrait à perdre haleine dans les rues de la ville, elle passa par des ruelles pour éviter la foule. Elle pleurait à chaudes larmes, elle venait de dire adieu à un espoir, il allait sans doute suivre ses conseils, personnes ne restent de marbre face à cette révélation. Elle devait fuir toujours fuir, bien qu’elle en avait assez de cette course poursuite sans fin.  

Elle stoppa sa course quand elle réalisa où elle se trouvait, elle rentra dans le bâtiment et se présenta à l’accueil.  

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