Chapitre 6 :: A la croisée des chemins

Publiée: 18-10-07 - Mise à jour: 11-03-08

Commentaires: voila la suite de la fanfic, jespere ke pour ceu ki la suivent la suite vou plaira sinn je reserve des surprise pour les chap suivant ^^

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Ryô s’installa au comptoir et demanda un bon whisky sans glace, le plus fort que le barman avait. Ijuin lui tendit donc le verre puis continua à laver les tasses et autres vaisselles sales. Miki fit le tour du comptoir et voulut le réconforter, mais Ryô refusa et préféra l’alcool pour se consoler.  

Il enchaîna ainsi les verres, vidant bouteilles sur bouteilles. Miki avait fermé boutique depuis une bonne heure, laissant Ryô seul au comptoir, Ijuin passait le balais dans le café levant sans soucis les meubles sous le regard étonné de certains passants. Quand le barman en eu finit de sa corvée et se prépara un bon café et un plus corsé pour son ami.  

_Ce qui est bien avec toi comme client c’est que je suis sur d’être payé, même si tu me vide ma réserve d’alcool. D’ailleurs faudra que j’appelle mon fournisseur demain, mon stock en a pris un coup.  

_De quoi tu parles ?  

_Mon gars tu viens de te boire trois bouteilles de whisky et deux de bourbon, sans compter les autres verres que tu as ingéré. C’est la première fois que je te vois dans cet état.  

_Elle m’a tout dit, tout.  

_Comment ça tout ?  

_Son passé, mais elle m’a aussi dit qu’elle ne pouvait pas s’attacher à quelqu’un, mais moi je veux qu’elle s’attache.  

_Ryô… écoutes.  

_Non Ijuin, je sais que tu vas me dire, que c’est peut-être préférable, que c’est ce qu’elle a voulut. Mais au plus profond de moi je sens qu’elle a besoin de moi.  

_Ryô serai-ce pas plutôt l’inverse ? Je ne t’ai jamais vu comme ça, te mettre dans un état pareil pour une femme.  

_Elle n’est pas n’importe quelle femme, c’est ma cendrillon à moi, je veux être son prince charmant, je veux être ….  

Ryô s’écroula sur le comptoir des larmes plein les yeux, serrant la casquette dans sa main. Ijuin le regarda totalement dépité, jamais Saeba ne s’était mis dans un état pareil pour une femme, il devait vraiment tenir à elle. Miki descendit les escaliers pour savoir si tout allait bien, puis elle avisa Ryô ivre mort sur le bar.  

Ijuin le porta comme un sac sur son épaule, contournant le bar pour aller dans l’arrière boutique. Il l’installa sur la banquette arrière de la jeep.  

La circulation était fluide pour cette fin de soirée, Ijuin se faufila dans les rues les moins fréquentées pour finalement arriver devant l’immeuble de Ryô, il passa par l’issue de secours pour rejoindre l’ascenseur privé.  

Kami attendait comme toujours devant la porte la balle dans sa gueule, couinant son impatient.  

Ijuin rentra dans l’appartement et tomba nez à nez avec le chien de Saeba, le chien avait posé ses pattes sur le torse du géant la balle toujours dans la gueule, observant le nouvel arrivé du regard, puis le regard du chien se tourna vers son maître. Il lâcha sa balle et s’en alla dans l’appartement. Ijuin porta donc Ryô jusqu’au canapé, prenant la couverture et les coussins pour lui faire un lit de fortune.  

Ryô agrippa le coussin et commença à baragouiner dans un langage que seul lui pouvait comprendre. Ijuin le laissa donc ainsi, et au moment où il referma la porte il vit le chien assis la balle dans la gueule, une patte en l’air couinant en direction du nouveau copain qu’il s’était fait.  

Elle avait courut comme jamais elle n’avait courut. Elle venait de dire adieu à son seul espoir de salut, mais il ne fallait pas qu’elle s’attache à une personne et encore moins à un homme. Ses pas l’avaient mené loin dans le centre ville. La pluie était bien tombée, imbibant son pull des gouttes de pluie et de ses larmes. Elle vagabonda un peu, le regard totalement hagard.  

Elle stoppa devant un immeuble qu’elle connaissait bien, elle demanda quelqu’un à l’accueil puis avança dans les étages et les bureaux.  

Une plaque trônait sur la porte « inspecteur Hideyuki Makimura », elle frappa et attendit d’être invitée à rentrée.  

Maki étudiait quelques clichés pris par le service des stups quand on frappa à sa porte, il invita à entrer. Mais que fut pas sa surprise de voire Kaori trempée jusqu’aux os et totalement désemparer.  

_Kaori ? Qu’est-ce qui c’est passé ?  

_J’ai du lui dire de m’oublier, je ne voulait pas qu’il lui arrive du mal. Mais je viens de tuer mon dernier espoir.  

Elle fondit en larme, ne contrôlant plus ses nerfs. Hideyuki l’installa sur une chaise et à travers son interphone pria Saeko de venir.  

La jeune femme arriva peu de temps après, elle avisa la jeune femme en pleur recroquevillé sur elle-même. Hideyuki lui demanda de trouver des vêtements masculins et une serviette, puis il lui murmura qu’il allait lui raconter toute l’histoire une fois qu’ils seront chez eux.  

Saeko revint avec tout ce qu’avait demander son fiancé, et elle aussi fait une tasse de thé bien chaude pour la réchauffer et essayer de la détendre. Maki tenta de lui faire raconter ce qu’il l’avait mis dans cet état.  

_Kaori raconte moi, pourquoi es-tu dans cet état ? Est-ce qu’on t’as fait du mal ?  

_Non c’est moi qui est blessé un homme, je l’ai blessé et moi par la même occasion. Pourquoi il s’est attaché à moi ? Il ne devait pas, personne ne devait…  

_Calme toi Kaori, tout d’abord on doit éviter que tu tombe malade, sèches toi et mets ces affaires. Ensuite on verra ce qu’on peut faire.  

Kaori obéit et se changea, elle bu le thé préparer par Saeko et elle prit sur elle pour reprendre le dessus sur ses émotions. Elle expliqua plus en détails l’histoire et surtout sur le fait qu’elle a sans doute été repérée.  

Makimura lui tendit un dossier assez chargé, une pile de photos et quelques portraits le composaient. Saeko s’asseya à coter de la jeune femme et lui tendit un autre dossier cette fois plus mince. Kaori les observa tous et les redonna à l’inspecteur ne comprenant pas en quoi cela la concernait.  

_Kaori ces hommes ont été payés par Mr. Yeng pour te tuer. Il ne s’agit pas d’enfant de cœur et ils ont déjà repéré ta piste ici à Tokyo, nos collègues nous ont averti de leur arrivée il y a peu, ce qui prouve leur efficacité. Kaori j’ai bien peur qu’il faut que tu quitte la ville.  

_Mais comment ont-ils fait pour me repéré en si peu de temps ? J’ai été discrète et me suis travestie !  

_Je ne sais pas comment ils ont fait mais je sais que tu es en danger pour le moment ! J’ai contacté un ami qui me doit un service, il part pour le sud du pays dans peu de temps et je lui ai demandé si il pouvait te prendre avec lui. Une fois là bas utilises l’argent que la police donne pour les témoins sous protection, tu m’appelleras d’une cabine vers un numéros sécurisé.  

_Vous avez pensé à tout.  

_C’est mon travail de sauver des vies.  

_Merci beaucoup, j’espère un jour vous rendre tout ce que vous avez fait pour moi.  

_Ce n’est rien. Bon tu pars demain soir en attendant tu vas dormir à ma planque.  

Maki lui donna les clés de la planque ainsi que l’argent pour les témoins et le numéro où elle pourra le joindre. Elle remercia maki pour tout et s’en alla. L’inspecteur était triste pour la jeune fille et aussi pour Ryô qui s’était attaché à elle.  

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