Chapitre 10 :: Rêveur, rêveuse ...

Publiée: 13-11-07 - Mise à jour: 13-11-07

Commentaires: voila la suite!! jespere ke sa plai et ke jai pa tirer dan la guimauve extreme, mais bon ... sinn merci pour les rewievs !! je me met a la suite pour la poster le plus rapidement possible!!! ps dommage kil ny est pa de musique en fon sonore mai imaginer ke ryo joue nina de la VO ou first love de utada hikaru. si vou liser le chapitre avec ces musique vou comprendrez ce ke jessayai d écrire.

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Ryô marchait dans les rues de Tokyo paisiblement, Kami au bout de sa laisse frayait un chemin au travers des passants en tirant un Ryô songeur. Il s’arrêta soudainement devant une boutique particulière. Il regarda au travers de la vitrine et là il le vit, que lui. Il rentra dans la boutique avec son compagnon et se dirigea tout droit vers l’objet de sa convoitise. Dessinant les contours du bout des doigts en s’imaginant avec, il s’assit juste devant, kami s’allongea en dessous du tabouret. Ryô passa ses doigts sur le blanc immaculé qui s’offrait à lui.  

La boutique était assez vivante, les clients y étaient nombreux et le commerçant fort sympathique. Puis soudain une mélodie douce s’éleva dans la boutique. Résonnant dans les cuivres et faisant vibrer les cordes, une mélodie apaisante quelque peu maladroite mais qui devint vite plus sur d’elle, atteignant l’oreille des clients mélomanes. Ryô avait fermé les yeux laissant ses doigts se guider par la seule mémoire des gestes longuement répétés, il se laissa immergé par l’émotion du souvenir tendre, il ravissait les clients qui s’étaient rassemblés autour du piano noir sur lequel Ryô jouait. Mais pour le pianiste plus rien ne comptait à part sa musique, les émotions qui en résultaient. Il commença à rêver, il se voyait jouer un morceau à Kaori, rien qu’à elle, la faire rougir rien que part la musique qu’il jouerait et lui montrer son amour par la mélodie.  

Soudain Ryô revint sur terre, un son de piano qui n’était pas de lui parvint à ses oreilles. Il regarda autour de lui, un enfant de 3 ans venait d’appuyer sur une des touches du piano. Ryô lui souri et le mit sur ses genoux, il lui montra quelques morceaux.  

Ryô demanda au vendeur à combien était le piano sur lequel il venait de jouer. Pendant qu’il signait le chèque le vendeur lui apprit que ce piano avait appartenu à un pianiste professionnel, mais que le pauvre perdit plusieurs contrats avec les maisons de disques et qu’il du tout abandonner, mais qu’il garda le piano avec lui dans un vieille appartement. Et que l’homme mourut de faim, de froid et de solitude.  

_Je comprends pourquoi je ressentais du chagrin au travers les touches. J’espère en faire bon usage pour que son ancien propriétaire puisse entendre la mélodie de son piano de l’endroit où il est.  

Ryô se fit ainsi livrer le piano dans son appartement, il le plaça dans le salon le mettant en valeur.  

Il avait toujours voulut un piano, mais pas n’importe lequel, un qui lui fasse vibrer le cœur, un chargé d’histoire. Il s’assit sur le tabouret et commença à jouer une des mélodies qu’il appréciait le plus, il espérait que la musique s’envole par la baie vitrée de la terrasse pour ensuite s’envoler vers le cœur de la jeune femme qui occupe ses pensées. Il avait appelé presque tous les jours de la semaine, si bien que le patron lui laissait quelques minutes de pauses à la belle pour répondre à son prince.  

Hide ne lui avait pas encore donné de bonne nouvelle concernant son affaire, il piétinait allégrement dans les bas fonds de la capitale. Plus Ryô réfléchissait plus la musique devint forte, il ne savait encore combien de temps il allait pouvoir attendre avant d’aller la chercher.  

Kaori commença son service pleine de joie, elle savait qu’il allait encore l’appeler ce soir comme tous les autres soirs. Les autres serveuses se demandaient pourquoi elle avait droit à une pause de quelques minutes tous les soirs pour un coup de téléphone alors qu’elles se faisaient enguirlander par le patron quand elles faisaient leur pause clope trop longtemps. Une d’elles, Hitomie alla voir le patron pour régler le malentendu.  

_Patron, pourquoi Kaori a le droit à des minutes de pauses ?  

_Vous fumez et elle non. Elle a le droit au même temps de pause que vous.  

_Mais pourquoi on lui téléphone ici ? Elle a un chez elle pour ça !  

_Ecoutes moi Hitomie, Kaori ne va pas faire sa vie ici, elle n’est que de passage. Elle habite dans une cabane en attendant et donc n’a pas le téléphone. Maintenant retourne à ton service si tu veux fumer ta clope plus tard.  

Vers 19h le téléphone sonna, Kaori alla décrochez comme tous les soirs. Ryô la salua et ils échangèrent les dernières nouvelles du jour, puis Ryô lui annonça qu’il avait une surprise pour elle pour son retour. Kaori voulait savoir de quoi il s’agissait mais Ryô réussit à garder le silence en lui promettant qu’il lui montrerait. Puis le patron fit signe à Kaori de reprendre son service car la pause venait de finir. Les deux amoureux durent encore une fois se dire au revoir.  

Kaori prit les assiettes que lui tendait son patron et repartit en salle.  

Ryô raccrocha le téléphone doucement puis il se tourna vers son piano.  

Kaori savourait le soir dans sa cabane, elle n’avait pas trouvé mieux comme logement avec l’argent qu’elle avait, mais le coté positif c’est qu’elle était loin du centre ville et une magnifique vue sur la mer. Elle l’avait décoré avec les moyen du bord et s’y sentait en sécurité, le matin pour aller travailler elle passait par la plage et le soir elle avait le couché de soleil pour lumière.  

Elle se rappela des premiers jours quand elle était arrivée ici, totalement perdue, avec sa valise, son argent et le numéro d’Hide. Elle avait tourné dans la ville pendant des heures à la recherche d’une cabine, puis quand elle eu enfin Hide il lui donna une adresse d’un restaurant qui cherchait des serveuses pour les jours de vacances. Elle avait tenté le coup en espérant que les soirs à servir au blue melody lui aient servit à quelque chose. Après avoir trouver son job elle arpenta la plage et tomba sur la cabane à vendre pour un prix vraiment minimal.  

Elle s’allongea sur le lit de fortune et contempla le plafond de paille, elle se demandait quelle était la surprise de Ryô pour son retour et si Hide avançait pour l’enquête. Elle s’endormie assez rapidement en songeant à des jours meilleurs.  

Ryô s’endormit dans son lit, seul comme toutes les autres nuits, il espérait un jour se réveiller et la sentir à coter de lui, la serrant contre lui, respirant son parfum et parcourant sa chevelure de ses doigts. Il observa le piano au travers de la porte entrouverte, il espérait que la mélodie allait lui plaire et qu’elle n’allait pas le trouver ridicule.  

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