Chapitre 3 :: Jour 0 - Programmation

Publiée: 26-09-08 - Mise à jour: 30-09-08

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Dans l’appartement de City Hunter.  

Ryo venait de terminer son petit déjeuner. Il se leva pour prendre une tasse de café et alla se rassoir à coté de Kaori, les deux femmes était en plein débat sur le fait que Akiko se fasse un piercing ou non, Ha les jeunes d’aujourd’hui, tous est basé sur le physique ! Pour sa part, il s’en moquait bien qu’Akiko ait un piercing ou pas, de toute façon il valait mieux ça qu’un tatouage, si on en avait marre de l’anneau, on pouvait l’enlever mais pas le tatouage. Sa réflexion fur interrompue par Kaori :  

« - Alors qu’est ce que tu en dis Ryo ?  

- Hum ? Quoi ?  

- Tu n’écoutais pas ?  

- Que d’une oreille, due admettre Ryo.  

- Va falloir tout lui expliquer m’man, laisse tomber.  

- Non, non, vas-y dis moi ce qu’il y a Akiko.  

La jeune fille prit une inspiration et commença :  

- Le truc c’est que maman ne veux pas que je me fasse faire un piercing parsqu’elle croit que c’est dangereux.  

- Imagine que ça s’infecte, Akiko ! Tu te retrouverais avec une paupière ou une narine en moins !  

- Mais on n’est plus à l’âge de pierre m’man ! C’est de l’acier chirurgical et la pose est faite comme pour une opération à cœur ouvert, il n’y a vraiment aucun risque.  

- Il suffit que tu tombe sur un doué pour que tu sois définitivement défigurée !  

- Haa, les femmes, dit Ryo.  

- Quoi ? Tu as dit quelque chose p’pa ?  

- Hein ? Moi, non. »Surtout ne dit rien Ryo, ne dit rien, tu n’as pas ta place dans ce genre de conversation.  

« A part ça, c’est quoi le programme de votre petite journée ?demanda Ryo décidait à changer de sujet.  

- Je dois allée avec Yumi au centre commercial.  

- Pour quoi faire ?demandèrent en cœur les parents.  

- Heu… pour faire un peu de lèche vitrine…  

- Mais que la vitrine alors, tu as déjà grillé presque tout ton argent.  

- Tu m’espionnes maman ?  

- Non mais tu laisses trainer tout tes papiers, alors. Au fait c’est qui Kenji ?  

- P-personne !  

- Hé hé hé. Fit doucement Kaori.Cela fit également sourire Ryo, peut être allait-il devoir installer des barreaux à la fenêtre d’Akiko et placer quelque pièges pour ce Kenji, on ne sait jamais si ce mec avait la libido en folie. Et il oubliait les miradors sur le toit !  

- Et toi chérie ?  

- J’ai une course à faire à la banque, ensuite j’ai rendez vous avec Miki.  

- Hum hum. Donc vous allez laisser le pauvre petit Ryo-chou tout seul, snif. Une petite larme apparue sous son œil. (Snif, le pauvre, délaissé par sa fille et sa femme)  

- Meuh non, et pis tu dois aller bosser.Kaori lui mieux un petit coup de coude discret dans les cotes.  

- Oui oui je sais ne t’inquiètes pas, c’était pour avoir un petit bisou de réconfort avant de partir. »Il se mit à rire bruillement et sa femme le fit taire en lui écrasant le pied. Cela lui faisait un drôle d’effet de devoir mentir comme ça à sa fille sur son travail mais c’était nécessaire pour la protéger, elle était une cible bien trop facile pour les petit Yakuza qui peuplaient la ville. Officiellement, du moins aux yeux de sa fille, Ryo Saeba était consultant pour la police, en tant qu’expert en criminologie, ça c’était une idée de Kaori et en plus Saeko avait brillement corroborait sa couverture en venant plusieurs fois à l’appartement pour discuter d’une affaire en cours, tantôt fictive tantôt réelle et lorsque c’était le cas, City Hunter était dans le coup. Cela avait bien marchait jusqu’ici et il espérait de tout cœur que ça continu dans cette lignée, peut être qu’un jour, quand elle sera assez mûre, il lui dirait la vérité mais pas avant. L’activité de City Hunter n’avait jamais était aussi profitable, dommage cela voulait dire que beaucoup de gens dans le quartier était dans le besoins mais en quelque chose malheur est bon, l’argent obtenu permettait de faire vivre sa petite famille, ses besoins en argents c’étaient envolés depuis la naissance d’Akiko. L’argent, toujours l’argent et encore l’argent se dit Ryo, pour lui ce n’était rien, juste un motif pour faire le mal mais lui était là pour régler la situation, équilibrer la balance du bien et du mal car il était tout simplement impossible de faire pencher cette balance du coté du « Bien ».  

Son dernier contrat remontait à une semaine, pas bien passionnant il devait l’avouer, jouer le chauffeur n’était pas sa grande spécialité mais bon c’était le résultat qui comptait non ? Le VIP est reparti dans son pays en vie, lui avait récolté un mal de fesses pas possible et la douleur était encore là. Heureusement qu’il y avait quand même eue un peu d’action sinon il aurait pété un fusible c’était certain. Le nettoyeur regarda sa montre et constata qu’il était déjà l’heure, Mince, ce fit il à lui-même.  

« Bon, les filles je vais vous laisser.  

- Fait attention à toi, lança Kaori jouant son rôle de femme inquiète.  

- T’inquiètes, je bosse dans un bureau pas dans les quartiers chauds. » (Hoooo, que c’est pas beau de mentir tous les deux et devant votre fille en plus.)Il l’embrassa et se dirigea vers Akiko :  

« - Toi jeune fille, grilles pas tout ton fric et pour le piercing … tu vois avec ta mère, moi ce genre de trucs ça me dépasse.  

- D’ac papa. »Il l’embrassa également et quitta la cuisine, prenant l’aire d’un homme pressait qui ne voulait pas être en retard.  

Soudain, il se souvint d’un détaille et fit machine arrière, il réapparut dans l’encadrement de la porte, seule sa tête et une de ses épaules étaient visibles :  

« Ha j’oubliais, tu n’amènes pas Don Juan ici, compris ?  

Akiko lâchât un soupir et répondit :  

- Ok p’pa.  

- Bien »  

Une fois arrivait à la porte Ryo mit ses chaussures en cuir noires et enfila sa veste de la même couleur, c’est alors que sa femme arriva pour lui dire un dernier mot avant de partir :  

« Quel est le programme, monsieur le criminologue ?dit elle d’une voie douce.  

- Petite visite au tableau des messages et ensuite direction le Cat’s Eyes pour voir si tête de poulpe à des infos intéressantes.  

- Ok, mais ce n’est pas avec un nœud de cravate aussi mal fait que tu pourras te faire passer pour un fonctionnaire monsieur Saeba. »Elle défila la cravate de Ryo et lui refit un nœud impeccable (Qu’est ce qu’elle est forte) et lissa sa cravate.  

« - ça te donne des idées ?  

La jeune femme pouffa de rire  

- Arrête tes bêtises, dit-elle en riant, sinon je t’accroche au lit.  

- J’ai jamais fait l’expérience alors … pourquoi pas ? Ajouta Ryo avec un sourire.  

- On verra, allez vas-y !  

- Bien m’dam ! »Il se pencha se nouveau vers elle et l’embrassa.  

« - Diner 19 heures ?  

- Diner 19 heures. »Il lui sourit de nouveau et sortit de l’appartement.  

Il ignorait le fait qu’Alec avait entendu toute leur conversations et qu’il était en ce moment même entrain de sourire de toute ses dents face à ce cadeau qui ce présentait à lui. Le nettoyeur entra dans sa Mini Austin et sortie de l’immeuble en direction d’abord de la Préfecture de Police mais dés qu’il eu tourné à la première intersection, il changea de cap et se dirigea vers la gare de Shinjuku.  

Il avait eu un mal fou a garer sa voiture mais donnait l’illusion de la normalité à sa fille était primordiale et valait bien quelque sacrifices, il entra dans la gare et se dirigea vers la sortie où se trouvait le tableau des messages, la seul chose qui n’avait pas changeait ici, mais il devait d’abord régler un détaille. Il remonta ses manches de vestes, Ha, là au moins je suis à l’aise, il avait toujours eu horreur que ses avant bras soient serraient et puis cela gênait quelque peu ses mouvements.  

Devant le tableau des messages, son attention fut rivait sur le « XYZ » inscrit.Ryo lâchât un soupir et sortit un petit calepin relié de cuir et un stylo, il nota l’adresse et le numéro du client, s’approchât un peu plus du tableau vert et examina l’écriture, moui, il s’agissait bien d’une femme et puis ce parfum … seul une femme pouvait le porter. Il reprit son stylo en mains et écrivit un grand « F » à coté des coordonnées de la cliente.  

Il sentit soudain quelque chose d’étrange derrière lui, se retournât, mais ne vit personne de suspect, bizarre.  

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