Chapitre 5 :: Jour 0 - Mise en execution 1/

Publiée: 05-10-08 - Mise à jour: 25-10-08

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« Allez Umi !!  

- Non c’est non, Ryo.  

- Mais t’as pas envie de prendre ta revanche ? Où est donc passé ta combativité ??  

- T’oublis que je suis aveugle.  

- C’est quoi cette excuse bidon ! Cela ne t’a pas empêché de m’envoyer valdinguer à travers du café quand j’ai voulus sauté sur ta petite femme, mon gros nounours à la guimauve. »Le colosse se mit à rougir et écrasa son plateau sur le visage de Ryo qui tomba à terre à l’autre bout du café, son visage était moulé dans le plateau du barman.  

« Snif, t’es violent.  

- Ryo, laisse Falcon tranquille. Il s’en fout complètement de ton jeu vidéo débile.  

- Boooouuuh même Miki ne m’aime pas, snif. (mais non, on t’aime tous mon petit Ryo)  

- Quelle gamin. » Ryo se releva et se gratta la tête, son cou craquait énormément et le remit enfin en place au bout de quelque minute, ce qui dégouta Miki.  

« Bon a part ça, comment va Akiko ?demanda Miki  

- Hein ? Ho, elle va bien, ce matin elle essayait de convaincre Kaori de se faire mettre un piercing. C’est pas gagné, dit Ryo avec un petit rire.  

- C’est vrai ta fille à beaucoup hérité de sa mère, ajouta Umibozu.  

- Moui, mais j’espère que le m’animent de la massue n’est pas héréditaire dans la famille. Sinon je plein le type qui essayera de la toucher sans sa permission. » Miki émit un petit rire.  

« - Heureusement, elle n’est pas aussi fouineuse que Kaori.  

Ryo sourit  

- Ouai, t’as surement raison Umi. »Il but une gorgé de café et regarda l’horloge au dessus du bar.  

« Miki, tu pourras m’appeler quand Kaori sera arrivée ?  

- Sans problème, tu a un client ?  

- Une cliente.  

- Aïe, je vois. »Ryo se leva et se dirigea vers la porte quand la voix d’Umibozu se fit entendre :  

« Ryo ?  

- Hum ?  

- Est-ce que je t’ai fait par de mon pressentiment ?  

- Non, tu ne m’as rien dit.  

- He bien fait attention, j’ai une drôle de … sensation.  

- Genre ?  

- Je ne sais pas mais prend garde à toi et ta famille.  

- Ben merci, là tu me rassures vachement. Allez à tout à l’heure Umi-chou, Miki. »  

C’était la première fois que tête de poulpe était aussi bizarre, songeait Ryo en montant dans sa Mini.  

Ryo gara sa voiture dans une rue proche du lieu de rendez vous. Il fit le tour du bâtiment et s’en éloigna un peu pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Ses yeux scrutaient de nouveaux la foule et les buildings tout autour de lui, une attention plus particulière fut appliquée au Shinjuku Monolith, l’emplacement idéal pour un tireur d’élite. Mais non cette fois encore il n’y avait rien de suspect. Il était 9H55 à l’horloge de son portable, la cliente n’allait pas tardée à arriver. Pendant ce temps son attention était concentrée sur les buiseness men qui l’entouraient et les fenêtres du Shinjuku Monolith.  

A 9H59, la cliente arriva, une femme blonde aux cheveux courts, environ un mètre soixante huit à l’allure très athlétique.  

Elle était vêtue d’un long manteau noir qui masquait le reste de son corps. Après cinq minutes Ryo s’avança lentement vers elle, prenant une allure décontractée mais qui restait professionnelle. Il arriva sur sa droite et d’une voix calme il lui dit :  

« - Vous attendez quelqu’un mademoiselle ? La femme tourna la tête et considéra Ryo.  

- Oui mais il va arriver, alors laissez moi s’il vous plait.  

- Faut pas vous inquiéter pour ça, je suis marié.  

- Tant mieux pour vous. Elle se détourna.  

- XYZ.  

- Comment ?  

- C’est vous qui avez écrit XYZ sur le tableau des messages de la sortie Est ?  

- Oui, c-comment savez vous ?  

- Je suis Ryo Saeba, pour vous servir. »  

Parfait, Elena était en contact avec la cible.Dmitri ferma doucement le volet noir de la vitre et l’ouvrit juste assez pour que la lunette ne soit pas gênée. Il glissa un tiers du canon au travers de la fenêtre et colla son œil à la lunette, il voyait parfaitement Saeba et Elena, la petite allemande était douée pour la comédie, certes, mais était elle aussi forte pour le reste de la manœuvre ? Il se força à maitriser sa respiration, manquer son tir lui était interdit et le conduirait purement et simplement à la mort, il ajusta la dérive et se prépara à faire feu au signal de sa complice.  

« - Je vous imaginais plus petit.  

- Qui ça ? Moi ou lui ?  

- Lui ? »Soudain elle senti quelque chose de chaud se coller à sa jambe, elle baissa les yeux et découvrit avec stupeur le Mokkori de Ryo. « Ha la vache !!!  

- Je sais, je sais. C’est souvent l’effet que je fais aux femmes. »Ryo était visiblement très fier de pouvoir de nouveau exhiber ses « talents » à la jeune femme. Celle- ce en profita pour sortir les mains de ses poches de manteau.  

C’est le signal, Dmitri inspira lentement et expira, à la moitié il reteint sa respiration et se concentra sur sa cible, son doigt appuya doucement sur la gâchette et …  

…. Ryo eu tout juste le temps de sauter sur sa cliente, un coup de feu retenti dans le ciel et tout le monde fut prit de panique, courant à la recherche d’un abri, piétinant ses semblables. Ils se réceptionnèrent et roulèrent vers une jardinière de fleurs devant l’entré du bâtiment. Cela venait du Monolith songea Ryo, il sorti son Python mais c’était inutile le tireur était beau coup trop loin, il risquerait plutôt de blesser les civils autour de lui. Il se tourna vers la jeune femme qui semblait parfaitement détendue, Hein ? Etrangement la balle était beaucoup trop éloignée de sa dernière position, ce pourrait il que le tireur ait tiré à coté ?« Vous savez mettre de l’ambiance vous.  

- Vous ne pouvez pas dire mieux, la jeune femme avait ouvert son manteau noir et avait sortie un pistolet mitrailleur MP5K. Elle leva le canon de l’arme en direction du nettoyeur, celui-ci entendit le mécanisme d’armement et réagit au quart de tour.  

Il bondit en avant et roula sous les pluies de balles venant de tout sens, à l’abri du sniper il s’arrêta, s’agenouilla et mit en joue la jeune femme, elle était quasiment à la fin de son chargeur de trente cartouches, Ryo appuya lui aussi sur la détente.  

Blam ! La puissante détonation du .357 Magnum fit taire le crépitement infernal du MP5 qui tomba à terre ainsi que la femme qui se recroquevilla sur elle-même l’épaule en sang. Un de moins. Le nettoyeur avait déjà repéré la cache du tireur et évalua la zone, bien. Il prit une grande inspiration et bondit de nouveau de sa cachette, courant vers l’origine des tirs qui s’abattaient sur lui. Il zigzagua sur presque cent mètres et entra dans le bâtiment, il courut vers la cage d’escalier et monta les marches quatre à quatre à toute vitesses. Arrivé au sixième étage, il ouvrit doucement la porte et brandit son revolver à droite puis à gauche, personne. De mémoire il se dirigea vers le bureau d’où provenaient les tirs, une fois devant la porte il tendit l’oreille, rien, ce ne fut que lorsqu’il mit la main sur la poignet de porte que la des éclats de bois volèrent autours de Ryo qui sauta à droite. 12, 13, 14, 15 puis plus rien, son chargeur était vide, Ryo saisit l’occasion pour entrer, d’un coup de pied la porte vola en éclats en il pénétra dans le bureau, vide. Merde ! Il s’avança lentement vers la fenêtre, des fois que le gars -ou la femme une nouvelle fois- l’attendait en bas pour le descendre. En regardant en bas il ne vit personne ni le tireur ni la femme qui l’avait canardé.  

« Putain, mais c’est quoi ce cirque ! »  

La police n’allait pas tarder à débarquer, si Ryo voulait trouver un indice il devait faire vite, il pouvait toujours faire appel à Saeko mais l’indice en question aurait perdu son essence car il était hors de son contexte et surtout parce que c’était devenu personnel, jamais personne ne l’avait approché d’aussi prés pour le tuer si tant est si bien que c’était bel et bien leur but.Ryo constata que le tireur avait laissé un souvenir, son arme, Glock 19 l’arme secondaire par excellence pour un tireur embusquait, il s’abaissa et sorti un mouchoir de sa poche de veste et il enveloppa l’automatique puis le mit dans sa poche.  

Il fallait se barrer, City Hunter fit machine arrière et sorti du bureau ravageait par les balles, tourna dans la direction de la sortie de secours et dévala les marches jusqu’au rez de chaussée. La sortie de sortie de secours de l’immeuble se situait à gauche tout au fond du hall d’entrée, une fois à l’extérieur Ryo se méla à la foule, jetant des regards furtifs en direction des flics comme un citoyen curieux. Une fois devant sa voiture, Ryo regarda autour de lui pour vérifier que personne ne l’observer et il ne ressentait aucune tension meurtrière, à plat ventre sur le trottoir il regardait sous sa Mini si il ni avait pas une bombe, fausse alerte, puis il donna une attention particulière à la poignet de porte, normalement il ne devrait trouver aucune empreinte digitale dessus puisqu’il avait pris soins de la nettoyer avant de joindre le point de rendez vous, il souffla sur la poignet, la condensation fit apparaître une couche de buée sur le métal chromé, une buée sans aucune marque donc personne n’avait touché à sa voiture. Il monta à l’intérieur et s’en alla, qu’est ce que cela voulait dire ? Qui voulait le tuer et pourquoi ?  

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