Chapitre 7 :: Jour 0 - Mise en execution 3/

Publiée: 22-02-09 - Mise à jour: 29-03-11

Commentaires: Voilà, voilà, j'ai enfin réussi a faire un nouveau chapitre de cette fic.Je suis content que sa plaise et c'est vrai, 1grisou tu as raison, ce passage est un peu court mais j'ai fait exprés de couper l'action au moment crucial pour faire monter le suspens et faire travailler votre imagination de passionnés de City Hunter.@+ et bonne lecture

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Où est-elle bon sang !! Ryo était inquiet pour sa fille, les visages défilaient devant lui mais il ne voyait pas celui de sa fille ni même celui d’une de ses amies ou encore celui d’un agresseur potentiel. Appel la sur son portable, lui dit sa voie intérieure, oui, Akiko avait constamment son mobile sur elle, a croire qu’elle dormait même avec. Il sortit son portable et appuya sur la touche mémoire qui correspondait au numéro d’Akiko, il entendit sonner une fois puis deux et trois, bon sang faite quelle décroche allez ! La colère commençait à s’éveiller en lui et en plus cette putain de technologie se retournait contre lui maintenant,  

« Allo ? Papa ?  

- Akiko - sa voix était paniquée – tu vas bien ? Où es-tu ?  

- Au centre commercial, pourquoi ?  

- Je le sais mais dans quel coin ! Quelqu’un est avec toi ?  

- Yumi est avec moi, mais pourquoi ? Dis-moi ce qu’il y a ?  

- Yumi ? C’est la petite avec ses cheveux orange c’est ça ?  

- Oui mais….  

- Ecoute, il est arrivé quelque chose à ta mère, je ne peux pas te le dire au téléphone, dis moi où tu es et on ira la rejoindre. Mensonges, que des mensonges, ça le dégoutait mais il y avait urgence, elle courrait un risque trop énorme pour perdre du temps en explication, il n’osait imaginer sa réaction si il lui disait :  

« Ne t’inquiètes pas Akiko, ta mère c’est fait enlever pour la énième fois et cette fois j’ignore totalement où elle peut bien être, mais t’inquiètes pas ça va aller »  

- Papa ?  

- Oui ma chérie ?  

- Es-ce que c’est grave ?  

Le ton de sa voix rappelait à Ryo les jeunes années d’Akiko et aujourd’hui encore elle était trop jeune et trop innocente pour être mêler à tout ça.  

- Non, t’inquiètes pas, maman va bien. Où êtes-vous ?  

- Prés d’une bijouterie au deuxième étage.  

-Bien, reste avec Yumi, j’arrive et si quelqu’un vous embêtes cris, je saurai que c’est toi.  

Sur ces mots Ryo coupa la communication laissant sa fille dans un brouillard complet. Elle avait dit une bijouterie au second étage du centre, OK. Ryo se faufila à travers la masse humaine qui l’entourait pour atteindre le plan du centre commerciale. Il avisa rapidement le schéma dessinait sur le panneau mural. Deuxième étages… Un coup de chance, il n’y avait qu’une seule bijouterie au deuxième mais le commerce était quasiment au bout de la galerie, Merde ! Sa fille localisée le nettoyeur, se dirigea rapidement vers la série d’escalator menant aux étages supérieurs. Ceux ci n’étaient gère bien rapide et Ryo due monter les marches quatre à quatre ce qui aux yeux d’un pro pouvait le faire repérer. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il crue apercevoir la silhouette d’un grand homme au teint occidental s’avancer dans la direction indiquée par sa fille, mais il n’en était rien, la situation le faisait paniquer ? Impossible, City Hunter paniqué ? Arrête avec tes conneries et trouves la ! lui ordonna une petite voie dans sa tête.  

Son visages se détendit lorsqu’il aperçue une masse de cheveux ... de cheveux oranges ! Akiko j’arrive ma puce. Le nettoyeur, tellement soulagé à la vue de sa fille et de son amie, ne remarqua pas qu’il avait baissé sa garde et se ne fut qu’au moment où, à quelque mètre de sa chère fille et que le mince sourire sur le visage de celle-ci disparu pour laisser place à une expression de terreur qu’elle n’avait jamais esquissé de sa vie, qu’il remarqua l’homme à la veste de cuir, arme au point et qui visait Akiko. Ryo ne réfléchissait plus, son instinct avait pris le dessus sur sa raison, il dégaina son revolver et appuya sur la détente au moment précis où le pointeur laser du tueur s’était fixé sur le front de sa cible, la détonation du .357 ne résonna pas à ses oreilles et son instinct lui ordonnait de tirer une nouvelle fois puis encore une au fur et à mesure qu’il avançait vers le corps secouait de soubresauts de son ennemi. Son ouïe ne sembla revenir qu’au moment où il perçut les cris suraigües que poussaient une Akiko terrifiée, agrippant le bras armé de son père et il découvrit lui-même avec horreur ce qu’il avait fait.  

Ryo n’eut pas le temps de sortir sa fausse carte de police qu’un autre cri, masculin cette fois, se fit entendre :  

« Ordure !!! » Hurlait la voie.  

Ryo se retourna et vit s’écarter la foule en proie à la terreur, il réalisa se qui aller se passer avant qu’il n’identifia précisément la menace, tellement les tensions meurtrières étaient proches. Il eut tout juste le temps de sauter sur sa fille pour la protéger de la rafale d’AK-47 qui s’abattait avec rage sur eux, fauchant une dizaine d’innocents du même coup. Puis se fut neuf autres fusils d’assaut qui se firent entendre.  

Ryo roula sur le sol, tenant sa fille dans ses bras, jusqu’à ce son dos percute une vitrine, là restant toujours au sol il brandi son .357 et tira sur l’assassin qui avait ouvert le feu en premier. La balle le toucha en plein cœur. Poussant sur ses jambes, Ryo entraina sa fille dans une boutique, espérant trouver un bref instant de répit. Une fois à l’abri des balles, Ryo demanda :  

« Akiko, sa va ?  

Sa fille ne répondit pas. Ryo la secoua légèrement, Akiko était livide, en état de choc.  

« Sa va, ma puce ?  

-Je crois que oui.  

-Tu n’es pas touchée ? Tu saignes ?  

-Non, c’est bon »  

Elle répondait certe mais semblait totalement déconnectée.  

Ryo vérifia son arme, il lui restait une cartouche dans le barillet, d’un geste souple, il les éjecta et rechargea son arme. Sa fille observa le manège du coin de l’œil. Puis son pére se tourna vers elle et lui posa les mains sur les épaules  

« Ecoutes, ma grande. Restes prés de moi, fais ce que je te dis et tous ce passera bien. D’accord ? »  

Akiko avait le regard paniqué, elle avait l’impression d’être une spectatrice impuissante, d’être littéralement hors de son corps, finalement elle inclina la tête.  

Ok, la situation était mal barrée, se dit Ryo, l’ennemi était supérieur en nombre et disposait d’une plus grande puissance de feu. Ils ne pourraient pas sortir par l’allée centrale au risque de se faire allumer, seul il aurait pu tenter le coup et surprendre l’ennemi mais pas avec sa fille. Il ne restait plus que la fuite, qui aller à l’encontre de lui-même. Il se leva et prit sa fille par le bras pour l’aider a se lever. Il tendit l’oreille, des pas, l’ennemi approchait.  

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