Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: paty

Beta-reader(s): Tennad

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 07-04-09

Mise à jour: 10-09-09

 

Commentaires: 45 reviews

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Résumé: Et si on commençait au commencement pour une fois!...

 

Disclaimer: Les personnages de "Une rencontre qui changea ma vie." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une rencontre qui changea ma vie.

 

Chapitre 3 :: Flirt avec son opposé.

Publiée: 25-04-09 - Mise à jour: 25-04-09

Commentaires: Bonjour à tous! Voici le chap 3 de cette fic! j'espère que cela vous plaira... On garde la même ambiance polar et on commence à voir se profiler un avenir commun... Je ne vous en dis pas plus. Merci ma Stella pour ta correction éclair. Merci pour vos reviews, ça fait toujours autant plaisir d'avoir vos avis. Merci de me suivre dans cette nouvelle aventure. Bonne lecture.

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

Nous passâmes toute la nuit à courir après mes informateurs et ceux de mon nouvel acolyte. La pêche fut très fructueuse car nos indics respectifs se complétaient quant aux infos qu'ils nous livraient.  

Il en découla que notre flic ripoux allait servir de relai entre une société écran et un gros revendeur de drogue qui cherchait une façade pour revendre son butin. Ce salaud me dégoûtait rien qu'à l'idée qu'il puisse mettre en péril des milliers de gens avec la circulation d'une substance qui ressemblait plus à une sucrerie qu'à un hallucinogène dévastateur. Rien que d'imaginer ma petite sœur de 14 ans avaler une de ses cochonneries, me donne des envies de meurtre.  

Nous avions pu savoir que la transaction se ferait dans le parking d'un hôtel chic de la ville à 8h00 ce samedi même! Nous n'avions donc pas dormi et avions dû improviser pour régler cette affaire.  

 

 

Nous avions attendu sagement dans un coin que nos cibles arrivent comme convenu. Notre flic ripoux, Jinzo Kangoro, vint accompagner du revendeur. Je n'arrivais pas à voir d'où j'étais le visage du revendeur en question. Nous étions trop bien planqués pour nous faire repérer et l’obscurité du parking souterrain n’aidait pas à une identification certaine des protagonistes. Bientôt entra dans le parking une grosse cylindrée noire aux vitres teintées avec en son bord une personne que j'aurai reconnue entre mille: le patron de la grande firme publicitaire de Shibuya, Daijiro Eiko.  

Je ne pouvais croire qu'il soit impliqué dans cette affaire. Mon nouveau partenaire m'avait-il caché volontairement cette partie de l'affaire? Le savait-il? C'était un démantèlement de grande envergure. Un de ces coups de filets qui vous réconforte avec votre métier de policier. C'était comme un cadeau tombé du ciel bien que cette mission soit délicate à traiter. Mon cœur battait comme un fou dans ma poitrine en m'imaginant revenir avec une telle enquête au commissariat. Mes collègues assommés seraient vite oubliés face au travail de cette organisation tentaculaire que mon super type venait de mettre à jour. C'était vraiment énorme!  

 

Daijiro Eiko, connu à travers tout le Japon pour ses publicités chocs, attirait irrémédiablement votre regard et votre curiosité. Vous étiez obligatoirement tentés d'acheter le produit dont il vantait les mérites dans ses spots télévisés et ses affiches. Il était comme on disait, une personne incontournable du monde des médias. C’était le second fils Du grand Eiko, ponte du Show biz japonais, connu pour son grand travail d’acteur et réalisateur de films. Son fils avait hérité de son charisme, tout comme de sa fortune. Il s'agissait de ne pas se planter car avec une telle personnalité dans une telle affaire, les remous suivant la tempête allaient être de grandes tailles. Des têtes risquaient de tomber. Une pensée me vint alors à l'esprit: j'allais encore gratter beaucoup de papier pour clôturer cette enquête!  

En même temps, en y réfléchissant bien, cela ne m'étonnait guère car la publicité lui permettait d'avoir une excellente couverture quant à ses agissements secrets de grand passeur de drogue. Il pouvait ainsi beaucoup voyager et pactiser directement avec les fabricants en Colombie, en Chine ou même en Afrique. Il garantissait les contrats avec les fabricants, le soin de propager ses friandises remplies de drogue par le biais de publicités et il ne lui restait plus qu'à trouver les bonnes personnes pour qu'elles arrivent dans les mains de leurs futures clients, comme ce revendeur, pour commencer à la faire goûter à tous ces jeunes de quartiers.  

 

 

Il sortit de la voiture, accompagné de deux hommes de mains, et déclara:  

 

-Alors voilà sur qui je peux compter pour étendre ma marchandise Monsieur Kangoro?  

-Oui, c'est bien lui..., répondit le flic. Je te garantie qu'il est bon et que tu ne le regretteras pas.  

-On verra..., répondit le publiciste d'un air méfiant.  

 

Le revendeur se présenta. A l'écoute de son nom mes yeux s'écarquillèrent. Ce nom, je le connaissais parfaitement puisque cette personne venait d'être inculper pour trafic de stups justement. Nous avions passé des mois à essayer de le coincer. Il attendait son jugement.  

Kangoro devait monnayer ainsi ces petites affaires en offrant une peine minimale contre un travail de revendeur pour ses patrons comme notre publiciste. Il était aux commandes de la brigade des stup donc il lui était aisé de falsifier les preuves ramassées par les collègues avant l'envoi vers les tribunaux. Résultat: il ressortait seulement avec une petite condamnation de quelques mois, ou même simplement d'une amende et il pouvait recommencer. Kangoro était vraiment pourri jusqu'à la moelle.  

 

Daijiro Eiko claqua des doigts et un de ses sbires apporta une mallette au flic qui l'ouvrit. Il esquissa un sourire satisfait tandis qu'il la refermait. Nul doute qu'elle devait contenir de l'argent: son pot de vin pour son travail de recrutement. Le revendeur fut alors invité à entrer dans la voiture du notable de Shibuya tandis que notre ripou s'écarta pour les laisser passer. La voiture démarra et se mit à avancer lentement. Un sourire apparut sur mon visage. Le plan se déroulait à merveille, comme nous l'avions prévu. J'ignorai où il s'était caché mais la réponse de sa présence sur les lieux ne se fit pas attendre.  

 

Soudain, une balle alla percuter le pare-brise de la voiture, tuant en pleine tête son chauffeur. Il avait utilisé un silencieux pour éviter l'écho du parking. Je soupirai car il n'avait pu s'empêcher de m'en mettre un à la morgue. Il devait le blesser uniquement. Mais pour l'heure, c'était l'affaire qui importait et non notre compromis. La voiture alla s'encastrer dans un des piliers du parking, laissant le capot écrasé et fumant.  

Le tir eut l'effet escompté. Cela ouvrit un vent de panique au sein de leur entrevue. Chacun suspectait l'autre du coup monté. Oser tuer un des hommes de Eiko, oser l'attaquer relevait de l'affront. Aussi, l'un des hommes de mains sortit du véhicule tandis que l'autre réglait son compte au revendeur. Kangoro comprit que cela sentait le roussi en entendant un coup de feu à l'intérieur de la voiture aux vitres teintées et en voyant l'autre homme d’Eiko qui lui avait remis la mallette sortir un flingue de son veston. Cela allait être son tour. Il dégaina alors son arme, prêt à sauver sa vie.  

 

 

Il fallait que j'intervienne pour éviter une nouvelle tuerie. Il me fallait des témoins pour inculper le publiciste. C'était finalement lui le plus inquiétant.  

Daijiro Eiko sortit une nouvelle fois de la voiture avec l'autre homme de main, en criant avec rage et haine:  

 

-Salaud! C'est toi qui nous as vendu!  

-Pas du tout!, tenta de se justifier le flic véreux afin de calmer les ardeurs et cherchant l'origine du tir. Il y a une fuite quelque part!  

-Menteur!, vociféra le publiciste. Je savais que je ne pouvais croire en la police! Tuez-le!, ordonna-t-il à son garde du corps.  

 

 

Je fis un signe de la main à deux policiers que j'avais enrôlés pour l'occasion. Des projecteurs éclairèrent le parking et nos lascars surpris en pleine conversation. Je sortis de l'ombre et cria:  

 

-Jetez vos armes! Vous êtes cernés.  

 

Ce n’était pas trop le cas, vu que nous étions que trois, plus mon protecteur de la nuit mais il fallait que je garde l'ascendant sur eux. Je devais les forcer à se rendre coût que coût. Et cela marcha car les hommes de mains posèrent leurs flingues au sol et levèrent leurs mains.  

Lorsque le flic reconnut mon identité, éblouie par les projecteurs, sa mâchoire se crispa et il dit d'un ton grave:  

 

-Toi?!!! Tu vas me le payer!  

 

Il braqua son arme vers moi mais un second tir vint lui ôter son arme des mains. La réaction de Kangoro me surprit au point de ne pas avoir vu venir son attaque sur moi. Mon partenaire incertain venait de me sauver la vie.  

Le flic ripoux se couvrit les doigts légèrement en sang de son autre main, cherchant du regard la personne qui avait encore osé tirer. L'écho du parking ne put l'aider.  

 

-Qui a osé? Qui?! Montre-toi, raclure! Je te buterai!, dit-il les yeux exorbités par la haine.  

-Il ne vaut mieux pas que tu saches qui a tiré!, lui dis-je de manière intransigeante. Tout ce que tu dois savoir, c'est que tu as de la chance d'être toujours en vie. D'ordinaire, il ne laisse aucun témoin. Et puis, de vous deux, ce sera toi qui perdra le duel…  

 

Je me tournai vers mes collègues et dit:  

 

-Embarquez-les!  

 

Eiko se mit alors à réellement paniquer et décida de fuir. Il se mit à courir vers la sortie du parking mais un troisième tir alla toucher sa boucle de ceinture et il se retrouva, le pantalon au niveau des genoux, ce qui le fit trébucher. Je n'avais pas bougé d'un pouce pendant toute la mission. Je savais qu'il serait là, qu'il ferait le nécessaire. Et j'avais eu raison. Bizarrement j'avais une confiance quasi aveugle en lui. Nous avions le même but, et notre objectif fut atteint. L'arrestation eut lieu et notre mission se termina bien et même avec une touche d’humour. Dommage que je n’aie pas eu d’appareil photo car Eiko en caleçon et mort de peur, m’aurait permis de vivre financièrement jusqu’à mes 80 ans ! Les médias se la seraient arrachés !  

 

Je restai jusqu'à ce qu'ils soient tous mis en cellule le temps de leur audition. Je sortis du commissariat pour souffler un peu après 24 heures de boulot intensif. Saeko me rejoignit sur le perron.  

 

-Félicitation collègue! Tu nous as fait un coup d'éclat! Tu voulais garder cela pour toi?  

-Saeko ne dit pas ça! C'est arrivé très vite et je n'ai pas pu faire autrement.  

-Ne te fous pas de moi! Ça fait des mois que tu me caches des choses et tu vas me dire que c'est récent.  

-Euh .. et bien... c'est que...  

-Mademoiselle Nogami! Mademoiselle Nogami!  

 

Un flic vint alors la trouver, la respiration difficile dû à son empressement.  

 

-Que se passe-t-il?, demanda Saeko avec son flegme de femme dur légendaire.  

-Un cambriolage à la troisième avenue!  

 

Elle soupira.  

 

-Je suppose que tu vas aller te coucher maintenant…, me dit-elle comme si elle était déçue de ne pas être aussi chère à mes yeux.  

-Euh oui!, lui fis-je tout en riant de façon confuse.  

 

Elle s'éloigna alors avec le policier tout en me disant:  

 

-Ne crois pas que j'en ai fini avec notre discussion, partenaire! Tu as intérêt à tout me dire sinon ça va chauffer pour votre matricule monsieur je-la-joue-solo!  

 

Je souris. Elle était si jolie dans son tailleur. Saeko était une femme exceptionnelle. Cela me chagrina un peu de la voir si triste à cause de mon manque de franchise, mais je n’avais pas le choix.  

Une ombre attira mon attention sous un porche jouxtant le bâtiment. Je vins à lui, essayant de ne pas attirer l'attention. Il fallait toujours qu’il se cache dans l’ombre de quelque chose, même en pleine journée.  

 

-Et bien voilà une belle affaire de résolue. Je pourrais presque dire que l'on forme une bonne équipe!, lui dis-je le sourire aux lèvres.  

-Je suis un solitaire..., me dit-il posément, fumant sa cigarette. Les partenariats n'amènent jamais rien de bon.  

-Tu parles de ça en connaissance de cause?  

-Non, je dis ça parce qu'avoir un homme comme partenaire, c'est pas mon genre.... par contre, une femme comme Saeko... oulala!  

 

Il se baissa pour tenter de mieux reluquer les jambes de ma partenaire qui était en train de monter dans une voiture de police. Je lui collai mon pied dans la figure pour lui faire calmer ses ardeurs. Il me répondit:  

 

-Et après il va me dire qu'il n'est pas amoureux... Tant pis! Reste encore la frangine à rencontrer!  

 

Il me taquinait et je le savais, mais ma fatigue me rendait bizarrement plus susceptible. Je lui pris les poignets et lui passai mes menottes.  

 

-Je t'arrête pour voyeurisme et violation de ma vie privée!, lui dis-je le plus sérieux du monde.  

-Quoi ! C’est quoi ce titre d’inculpation ?, me dit-il ahuri. C'est comme ça que tu me remercies de t'avoir sauvé la vie?, me dit-il tout en examinant le mécanisme des menottes, l'air concentré.  

 

Je me figeai et lui répondit:  

 

-Je te dois la vie, c'est vrai. Je te rendrai ce service en temps voulu.  

-Moi j'ai la solution!, me dit-il en me fixant du regard pour donner plus de contenance à son idée. Tu m'arranges une entrevue dans ma cellule avec ta Saeko. Une miss mokkori comme ça, dans un lieu aussi insolite que fantasmatique, ça vous revigore un homme!  

 

Il leva ses avant-bras menottés, une lueur conquérante dans les yeux, mais la bave lui coulant de la bouche. Il continua son délire :  

 

-Tu n'as qu'à me présenter à elle comme un pauvre innocent victime d'une bavure, ou mieux encore, comme un flic d'un autre district! Tu me laisseras ton bureau pendant une heure, s'il te plait! Ça fera l'affaire! Les femmes adorent les flics en uniforme à ce qu'il parait!  

 

Je lui donnai une petite tape derrière la tête pour le faire redescendre de son nuage.  

 

-Rêve pas. T'as rien d'un flic d'une part, et elle est bien plus affûtée que ça d'autre part. Saeko n'est pas du genre à se faire duper par un homme.... En fait, c'est plutôt l'inverse!  

 

Une goutte de sueur apparut sur ma tempe en me remémorant ses techniques de drague infaillible dont j'avais eu la chance d’assister avec des types louches lors de nos missions.  

 

-J'adore les femmes pleines de ruse. Le défi de les séduire est encore plus grisant!  

-T'es désespérant!  

 

Je réalisai soudain que l'admiration que je lui portais se transformait en désolation en le voyant avoir un comportement aussi lubrique. La gueule d'amour devenait un monstre de perversité. Et finalement, le côté de cet homme dont il fallait le plus se méfier était son côté obsédé plus que son talent de tireur d'élite.  

 

-Je veux un rencard avec elle demain soir sinon je m'attaquerai à ta petite sœur! Au fait, j'espère qu'elle est plus mignonne que toi car quand je te vois, je crains le résultat!  

-Ma sœur est la plus belle au monde et si tu t'en approches, je te tue. Quant à Saeko, si je te vois avec elle, je te tue aussi. Pourquoi faut-il que tu insistes ainsi? Trouve-toi d'autres femmes à combler! Tu n'es pas leur genre d'hommes de toute façon?  

-Tu rigoles! Je suis l'exemple même de virilité et de charme! Entre toi et moi, Saeko va vite faire son choix!  

-C'est cela! L'espoir fait vivre!  

-Parle pour toi mon pote! Hé hé!  

-Non non, pour toi! Elle a en horreur les hommes versatiles comme toi, qui ne pense qu'à.. voilà!  

-A tirer un coup, c'est ça?!, me dit-il en louchant sur mon visage, l'air sérieux et accusateur.  

-Exactement!, lui dis-je, relevant mes lunettes sur mon nez.  

-Je ne suis pas versatile! Je suis généreux! C'est tout! J'en donne pour tout le monde! Les hommes, je les tue, et les femmes, je les fais vibrer!  

 

Je le dévisageai sous mes lunettes, pas dupe.  

 

-Aaahhh, les flics... on ne peut jamais discuter avec eux. C'est ou tout blanc ou tout noir! Il n'y a jamais de gris!  

 

Il me sourit face à ce qui ressemblait être notre proverbe! Il me fit un tour de passe-passe et prit le départ, me laissant ma paire de menottes dans les mains. Je restai là, comme un con, à le regarder partir, ses mains dans les poches.  

 

-J'ignore ton nom!, lui criai-je comme si c'était ma vie qui en dépendait.  

 

En y réfléchissant, je venais de lui prouver que notre rencontre m'avait plu. Je me rendis compte que je flirtais déjà avec le mal en voulant sympathiser avec un tueur à gages. C'était me jeter sous ses griffes. Son nom montrait l'importance que je lui accordais. C'était idiot mais je devais le savoir.  

Il s'arrêta et me dit:  

 

-Pourquoi tu veux le savoir? T'es flic! Chacun son boulot! Chacun son monde.  

-On ne sait jamais... Nos chemins risquent de se recroiser.  

-Saeba.... Ryô Saeba. Mais dans le milieu on me connaît plus sous le pseudo de City Hunter  

 

Mes yeux s'ouvrirent en grand en entendant ce nom. City Hunter. J'en avais vaguement entendu parler. C'était une légende qui courrait, mais delà à ce que ce soit bien une réalité... Cela me surprit.  

 

-City Hunter! Toi?!  

 

Il se retourna vers moi et me dit:  

 

-Je devrais te tuer maintenant que tu le sais. Mais j'ai tes deux femmes à combler, alors j'attendrai que tu me paies ta dette avant de te tuer.  

-City Hunter... Incroyable! Un type aussi pervers que toi est City Hunter!  

 

Il tomba à la renverse, presque vexé.  

 

-Je ne suis pas pervers! J'aime juste les femmes!  

 

Je souris et lui tendis ma main.  

 

-Ryô Saeba, enchanté de faire ta connaissance!  

 

Il regarda ma main d'un air suspicieux et déclara:  

 

-Je ne serre jamais la main d'une personne, sauf pour la tuer. (En plus t'es un flic, c'est contre mon code déontologique!)  

-Et bien apprends à serrer la main, juste pour saluer un homme, ça changera!  

 

Il me sourit et dit:  

 

-Tu veux que je serre la main de celui qui veut me coffrer! Ne rêve pas! Je ne suis pas idiot! Je me ferai ne pas avoir deux fois par tes menottes!  

 

Il tourna les talons et s'éloigna.  

Je restai là longtemps, à méditer sur notre collaboration bien particulière. Il me tardait qu'une chose: notre prochaine entrevue!  

 

 

 


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