Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Eden

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 5 chapitres

Publiée: 03-09-20

Mise à jour: 27-04-24

 

Commentaires: 17 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Fic alternative. Que se passerait-il si Kaori tueuse à gage avait pour cible City Hunter ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un ange en enfer..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établies pour empêcher les gens de poster des chapitres trop courts ou des commentaires, coups de gueule, mises au point, règlements de compte. La moyenne est de 1500 mots par ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Un ange en enfer...

 

Chapitre 2 :: Au bout des doigts...

Publiée: 18-12-20 - Mise à jour: 18-12-20

Commentaires: Bonjour à tous ! Oui cela fait longtemps je suis effarée moi-même de voir à quelle vitesse les mois défilent. Bref pour fêter cette fin d’année bien compliquée un petit chapitre tout frais. Bonne lecture, passez de très belles fêtes malgré le contexte et bizzzz à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Sans perdre plus de temps, Kaori décida de se mettre au travail. Pour vaincre sa cible, elle avait besoin de connaître sa proie. De savoir qui elle était, ce qu'elle faisait, où elle allait. Kaori devait se mettre dans la tête de sa victime, pensait comme elle, respirait comme elle. Pour cela elle se mit en mode filature. Elle commença par repérer les lieux dans lesquels Ryo Saeba avait élu domicile, à savoir, Shinjuku, et plus précisément le quartier de Kabukicho.  

 

Voilà comment elle se retrouva un soir assise à un tabouret de bar, sirotant un Blue Lagoon dans le cabaret où le grand City Hunter se déchainait avec les serveuses très peu vêtues dans leur costume de bunnies, et qui ne dissimulaient pas leur plaisir d’avoir un client qu’elles pouvaient plumer jusqu’au sang.  

Le regardant du coin de l'oeil, la jeune femme fut atterrée face à sa lubricité et au spectacle désolant qu’il donnait à voir.  

 

« Tous les mêmes..., pensa-t-elle presque écoeurée du spectacle qui s'y jouait. Nous ne sommes bonnes qu'à être des marionnettes entre leurs mains... »  

 

Considérant qu'elle en avait assez vu pour ce soir, elle vida son verre sans s'attarder. Faisant signe au barmaid, elle lui tendit un billet pour payer sa consommation. Mais au moment où elle voulut se lever pour partir, un homme qui sentait déjà bien l'alcool l'accosta.  

 

- Salut ma belle, ça te dirait un autre verre en ma compagnie ?  

- Désolée, répondit Kaori, mais j'en avais terminé.  

- Allez quoi, on sait très bien pourquoi tu es ici ? Reprit son interlocuteur l'empoignant par le bras d’un air conspirateur.  

 

Le cœur de Kaori venait de faire un bond dans sa poitrine. Cela ne pouvait être vrai, elle n'avait pas pu être démasquée de la sorte. Rien dans son attitude n'avait pu la trahir. Avec soulagement, elle l'entendit continuer.  

 

- Tu cherches un peu de compagnie à mettre dans ton lit. T'as de la chance ma beauté, je suis tout disposé.  

- Il y a malentendu, j'en ai peur, le reprit Kaori le forçant à lâcher son bras. Et qu'en bien même cela aurait été le cas, ça ne serait certainement pas toi.  

 

Ne supportant pas cet affront, l'homme se mit immédiatement en colère, et levant la main, il hurla prêt à lui asséner un coup dont elle se souviendrait.  

 

- Répète ça, petite garce !  

- Ta maman ne t'a jamais appris qu'il ne fallait pas frapper une femme, fit une voix masculine qui fit frémir Kaori.  

 

Tournant la tête, elle rencontra les mêmes yeux qui avaient fait palpiter son cœur sur simple photo. Ryo... Sa cible, sa proie, sa liberté se tenait devant elle, tenant le bras de son interlocuteur dans sa main, avec un tel charisme qui semblait pouvoir écraser l’intrus sans effort.  

 

- T'es qui toi ? Vociféra l'homme tentant de se dégager de la poigne de Ryo. Elle est avec moi j'te signale !  

 

Se tournant vers Kaori il l'interrogea du regard, avant de déclarer ;  

 

- Il me semblait pourtant que cette jolie demoiselle buvait tranquillement son cocktail seule.  

- C'est exact, déclara-t-elle enfin. Merci pour votre aide. Termina-t-elle enfin en se levant de son tabouret pour franchir la sortie sans s'attarder davantage. Mieux valait pour Kaori se faire le plus discrète possible. Elle ne savait que trop bien que ce n’était pas bon dans son milieu de se souvenir trop nettement d’un visage.  

- Tout le plaisir était pour moi, répondit Ryo la suivant des yeux jusqu'à ce qu'elle ait disparu. Puis se tournant vers l'homme qu'il tenait toujours, il siffla tel un avertissement ; quant à toi si je te vois remettre les pieds ici, je ferai en sorte que tu ne puisses plus approcher aucune femme pour le restant de tes jours. Maintenant file !  

 

Eructant sa rage, l'homme déguerpit aussi vite que les effluves de l'alcool le lui permettaient.  

 

 

Arrivant chez elle, Kaori tenta de se dire que les battements de son cœur n'étaient dûs qu'à sa marche rapide dans les rues de Shinjuku. Le son de la voix de Ryo résonnait encore à ses oreilles, et la puissance de son regard, la troublait encore au plus haut point.  

 

« - Tu perds la boule ma vieille... C'est l'issue de ce contrat qui te met dans cet état. Reste concentrée. Encore quelques jours, quelques semaines. Tu vas pas flancher maintenant ! », se murmura-t-elle.  

Non il était hors de question que pour ce dernier coup, elle fiche tout parterre. Vingt ans qu'elle attendait la sortie du tunnel. Vingt ans qu'elle se jurait jour après jour de quitter cet enfer. Il était sa sortie de secours. Rien, absolument rien ne la ferait dévier de son but ultime.  

Se changeant rapidement, elle fonça dans le stand de tir que possédait le clan Hisaishi, et tira balle après balle plus d'une heure durant. Lorsqu'elle commença à sentir des fourmis dans les bras, elle réalisa qu'il était pratiquement deux heures du matin. Regardant les douilles qui jonchaient ses pieds et les cibles en papier criblées d'impacts, elle se sentait enfin apaisée. Les tumultes de son cœur semblaient bien loin, et enterrés à présent.  

 

- C'est pour ta sortie finale qui tu te prépares ainsi ! Déclara Soichiro qui l'attendait à la porte.  

 

Sursautant légèrement au son de sa voix, Kaori rangea son arme, et passa devant lui sans se fatiguer à répondre. Oui c'était pour sa liberté qu'elle se préparait ainsi, mais aussi pour lui échapper à jamais.  

 

- Fuis mon petit lapin... ricana Soichiro, le chasseur n'est pas loin...  

 

Un frisson parcourut son échine. Elle savait qu'il avait raison. Il n'attendait que le bon moment pour lui sauter dessus.  

De retour chez elle, elle alla se coucher sans se donner la peine de se changer. Malgré la fatigue qui l’avait enfin gagnée, elle n’avait qu’un seul nom en tête revenant en boucle dans son esprit. Avant de fermer les yeux, elle murmura se posant l'éternelle question qui la taraudait depuis des jours ;  

« Qui es-tu Ryo Saeba ? »  

 

 

Quelques jours plus tard l'excitation de Kaori était à son comble. Elle savait que ce serait pour cette nuit. Elle avait récolté suffisamment d'éléments pour connaître au mieux ses habitudes, les lieux qu'il fréquentait le plus assidûment. Oui, elle n'aurait que le temps d'une balle pour réussir son dernier contrat.  

Dans la pénombre de son appartement, dont les volets avaient été délibérément tiré, Kaori tentait de faire le vide dans son esprit. Elle aimait ces quelques heures avant qu’elle ne tue sa cible, plongée dans la pénombre qu’elle se créait pour ne penser à rien. Juste écouter le silence, ressentir l’absence de lumière. Comme si les ténèbres dont elle s’entourait anesthésiaient son cœur et la souffrance de son âme. Assise à sa table, une petite lumière posée dans le coin, elle vérifiait chaque détail de son fusil, nettoyant la lunette méticuleusement. Jamais elle n'avait été aussi près du but. Aussi près d'avoir la chance de vivre une vie dont elle ne faisait que rêver les contours jusqu’à aujourd’hui.  

Après un repas plus que frugal, elle enfila sa tenue de jogging et partit courir dans le parc non loin de chez elle. Lorsqu'elle revint à son appartement l'après-midi était déjà bien entamé. Prenant un bain chaud, elle se prélassa dedans repassant le film de ce qui l'attendrait dans quelques heures.  

Et lorsque la nuit fut tombée, elle enfila un legging noir qui moulait parfaitement ses longues jambes galbées, un pull à manche longues fin, s'attacha les cheveux en une queue de cheval haute, et termina son look par une casquette noire. Comme d'habitude elle camoufla son arme dans sa boîte à dessin et sortit de chez elle.  

 

Dans les rues de Shinjuku, elle se dirigea vers l'immeuble qu'elle avait mis plusieurs jours à repérer. Le toit lui offrait le point de vue idéal pour abattre sa cible. Pile dans la ligne de mire du cabaret que Ryo fréquentait soir après soir. Crochetant rapidement la serrure, elle monta sur le toit par les escaliers de secours. Arrivée sur le toit, ses longues séances de course à pied firent qu'elle n'était même pas essoufflée.  

Observant le ciel étoilée, toutes les conditions étaient réunies pour la réussite de son contrat. Aucune brise, pas un souffle de vent pour faire dévier la trajectoire de sa balle. Et ce ciel brillait de tellement d’éclats qu’il semblait lui offrir un feu d’artifice pour le débit d’une nouvelle vie. Sa liberté lui ouvrait enfin les bras. Sortant son arme, elle déplia le petit trépied qui lui permettrait d'avoir le maximum de stabilité, pour poser son fusil dessus. Déposant la balle dans la chambre à air, elle arma le chien, et attendit patiemment que son homme se montre.  

De là où elle était allongée, rien ne pouvait trahir sa présence.  

 

Quand enfin Ryo apparut en contre bas de la rue, guilleret d'avoir bien fêté, le cœur de Kaori se mit à battre plus vite. Il était là, au bout du viseur de son fusil, son billet gagnant pour un nouveau voyage.  

Expulsant lentement l'air qu'elle retenait dans ses poumons, elle se coupa du monde extérieur, et se plaça dans sa bulle. Comme toujours, elle se mit à compter dans sa tête 1 2 3, 1 2 3...  

 

Au moment d'appuyer sur la détente, lorsque le coup partit, en une fraction de seconde, Ryo disparut du viseur de la jeune femme. Sentant son sang se glacer dans ses veines, Kaori tenta de repérer sa cible, balayant la rue de son viseur, la peur lui vrillant les entrailles. Que s'était-il passé ? Où avait-il disparut ? Se ressaisissant très vite, et ne pouvant perdre davantage de temps, face à ce fiasco, Kaori se releva d'un bond, toujours le regard pointant dans cette petite rue, ne comprenant pas pourquoi le corps de Ryo Saeba n'y était pas étendu. Elle se repasserait le film des évènements plus tard, pour l'heure la seule chose à faire été de débarrasser le plancher le plus vite possible. Même si la détonation de la balle ne semblait pas avoir troublé l'euphorie de la nuit, mieux valait ne pas attirer plus l'attention. Pour la première fois depuis des années, Kaori sentait son cœur tambourinait à ses tempes. La pression était si forte, qu'elle s'étonna de ne pas voir sa tête exploser sur le béton.  

Au moment d'attraper son arme pour la ranger dans son étui de fortune, elle sentit, à ce moment le canon d'une arme qui n'était pas la sienne posée sur l'arrière de sa tête. Trop bouleversée de la tournure inattendue des évènements, elle n'avait même pas entendu que quelqu'un venait de pénétrer sur le toit où elle se trouvait.  

La voix de l'homme qui aurait dû se trouver mort plusieurs étages plus bas, retentit dans le calme de la nuit ;  

 

- Je te conseille de ne pas faire le moindre geste brusque, si tu ne veux pas sentir un courant d'air traverser ta tête.  

 

Déglutissant avec peine, Kaori leva lentement les mains en l'air afin de lui montrer qu'elle n'était plus armée. Faisant appel à ses années de pratique de méditation, elle tenta de calmer sa respiration. Règle numéro un qu'elle avait très vite appris à maîtriser dans ce milieu, ne jamais dévoiler sa peur, se montrer forte face à l'ennemi. Mais pourquoi Ô pourquoi avait-il fallu qu'elle échoue ainsi ? Pourquoi maintenant ? Quitte à perdre la vie, la mort n'aurait-elle pas pu la prendre il y avait des années de cela. Bien avant qu'elle-même ne prenne toutes ces vies aussi répugnantes fussent-elles ?  

Se retournant lentement, comptant dans sa tête les secondes qu'il lui restait à vivre, elle redressa la tête et plongea enfin son regard dans celui qui la tenait en joue. Elle vit un éclair de surprise traverser les prunelles de Ryo.  

 

- Tu es... commença-t-il tentant de cacher sa surprise.  

 

Mais il ne put finir sa phrase. D'un mouvement leste du bras, Kaori dévia le canon de l'arme de son adversaire, et lui décochant un coup de pied dans le bas ventre, elle profita de l'effet de surprise pour s'enfuir à toute jambe.  

Mais à peine avait elle atteint la porte du toit pour s'échapper du lieu de son forfait, que le corps de Ryo la stoppa nette dans son élan. L'attrapant par derrière, Kaori en eut le souffle coupé lorsque son dos heurta sans ménagement le torse musclé de Ryo. Serrant les lèvres elle se refusait à laisser échapper un cri de douleur.  

 

- Doucement ma jolie, ce serait dommage de se quitter comme ça, murmura-t-il contre son oreille, son bras puissant lui enserrant la taille alors qu'elle battait l'air de ses bras.  

 

Se débattant de plus belle pour tenter une ultime fois de lui échapper, elle sentit alors une légère piqûre au niveau de sa nuque, elle eut juste assez de présence d'esprit pour hurler intérieurement « Non pas ça !... » qu'elle sombra quasi instantanément dans l'inconscience, son corps mou reposant dans les bras de celui qui détenait à présent sa vie...  

 

 

À suivre... 

 


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