Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: Eden

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 5 chapitres

Publiée: 03-09-20

Mise à jour: 27-04-24

 

Commentaires: 17 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Fic alternative. Que se passerait-il si Kaori tueuse à gage avait pour cible City Hunter ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Un ange en enfer..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un ange en enfer...

 

Chapitre 3 :: Un mystère nommé Kaori...

Publiée: 27-02-21 - Mise à jour: 27-02-21

Commentaires: Bonjour à tous ! Me revoilà avec un petit chapitre tout frais tout chaud. J’espère que vous allez l’apprécier, j’avoue aimer écrire cette histoire même si je ne m’y attèle pas aussi régulièrement que je le voudrais. Merci pour vos commentaires. Bonne lecture et bizzzz à tous !

 


Chapitre: 1 2 3 4 5


 

Ouvrant avec difficulté les yeux, Kaori mit plusieurs minutes à reconnecter son esprit avec l'environnement inconnu qui l'entourait. Elle était allongée sur un lit, les mains menottées à la tête de ce dernier. Tirant sans ménagement dessus espérant que ses poignets passeraient à travers le cercle métallique, la voix de Ryo retentit sur le côté de la pièce non éclairée.  

 

- Ca ne servira à rien de vouloir t'acharner sur ces menottes, si ce n'est à te blesser inutilement.  

- Que me voulez-vous ?! Répliqua sans douceur Kaori.  

- Et bien pour commencer, savoir pourquoi tu as cherché à m'éliminer ? Pourquoi me filais-tu depuis plusieurs semaines, et qui es-tu ?  

- Si vous vous imaginez que je vais gentiment répondre à vos question, allez vous faire voir !  

 

Ryo esquissa un petit sourire. Le moins qu'il ne pouvait dire était qu'elle avait un caractère bien trempé. Ceci dit, cela n'aurait pas dû le surprendre puisqu'elle avait cherché sans le craindre à l'éliminer. Il en éprouvait presque une certaine admiration pour cette force de caractère.  

 

- OK, fit-il enfin se levant de la chaise qu'il avait enfourché à l'envers. Je ne suis pas pressé de toute manière. Quand tu seras prête à parler, tu n'auras qu'à m'appeler.  

 

Et il quitta la pièce la laissant seule dans la pénombre.  

Tirant une nouvelle fois sur ses menottes, elle poussa cette fois bel et bien un cri de rage. Elle aurait préféré mille fois la mort qu'être retenue ainsi prisonnière à la merci d'un homme, qui elle le savait très bien, était parmi les plus redouté dans son milieu.  

Après des minutes d'acharnement, elle relâcha la pression de ses bras. Ryo avait raison, il était de toute évidence inutile qu'elle continua à s'acharner de la sorte. S’exhortant au calme, elle tenta d’analyser la situation pour trouver, elle l’espérait une solution rapide. Lorsqu'aux premières lueurs du jour, il pénétra à nouveau dans la pièce il avait les bras chargé d'un plateau où une douce odeur de café s'échappait.  

Le déposant sur la table de chevet à côté du lit, il s'assit aux côtés de Kaori et approcha la tasse fumante de ses lèvres.  

Le regardant avec méfiance, Kaori rétorqua ;  

 

- Vous croyez peut-être me tromper avec votre service d'hôtel !  

- Oh ne t'inquiète pas, je ne cherche pas à te tromper, tu es bien trop intelligente pour tomber dans ce panneau. Non... C'est juste que je n'aime pas martyriser les femmes, encore moins quand elles sont aussi jolies que toi.  

- Pffff, répondit Kaori, tournant la tête lui faisant comprendre qu'elle refusait ce qu'il lui apportait.  

- Très bien, pas de café dans ce cas, fit-il en reposant la tasse sur le plateau.  

- J'ai besoin d'aller me soulager, à moins de devoir souiller vos draps.  

 

Hochant la tête il se pencha sur la jeune femme pour la détacher des barreaux. Mais ayant prévu l'attaque, il n'eut aucun mal à immobiliser ses jambes en s’asseyant à califourchon sur elle. Lui tenant les mains par-dessus la tête, il approcha dangereusement son visage du sien plongeant son regard dans celui de sa prisonnière.  

 

- Qu'on soit bien clair ma belle, tu arrêtes de vouloir viser mon attribut le plus précieux et je te promets que tu pourras aller faire pipi quand tu veux. Je me suis bien fait comprendre ?  

 

Hochant la tête, Kaori détourna les yeux, gênée de sentir la force impressionnante du fameux attribut en question.  

 

- Bien, c'est mieux. Allez debout, reprit-il la tirant sans ménagement pour la mettre sur ses deux pieds.  

 

Et avant qu'elle n'ait pu rajouter ou faire quoique ce fut, il attacha l'autre bout de sa menotte droite à son propre poignet gauche. Levant leurs deux mains prisonnières il sourit à la jeune femme en ajoutant ;  

 

- Tu ne risques pas de m'échapper comme ça.  

 

Encaissant malgré elle ce nouvel échec, Kaori le suivit au petit coin. Restant tant bien que mal à l'extérieur des toilettes, Ryo tirait autant qu'il le pouvait son bras vers l'arrière pour lui permettre de se mouvoir, malgré l'entrave des menottes. Face à cette situation pour le moins cocasse, Kaori se sentit rougir de honte. Jamais elle n'avait été dans une situation aussi gênante que celle-ci, surtout en étant face à son propre échec.  

Descendant avec peine de son bras gauche plus ou moins libre, son legging et son sous-vêtement, elle s'assit sur la cuvette en se raclant la gorge.  

 

- Pourriez-vous au moins vous boucher les oreilles !, demanda-t-elle luttant contre la honte.  

- Je peux siffler le chant du rossignol si tu souhaites, répondit Ryo masquant à grand peine son sourire, pour la faire enrager davantage.  

- Faites ce que vous voulez mais évitez d'écouter ! Hurla Kaori rouge de confusion.  

 

Laissant échapper un petit rire, Ryo se mit à siffler comme promis. Comment une tueuse de sa trempe ne tremblant même pas face à lui, pouvait être aussi gênée face au bruit d'un petit pipi ?  

Quelques minutes plus tard, Kaori sortit des toilettes. Tournant son visage vers la jeune femme qui levait fièrement le menton à ses côtés, Ryo lui demanda ;  

 

- Et maintenant es-tu prête pour une tasse de café ?  

 

Timidement, Kaori accepta la proposition, et se laissa guider vers la cuisine. Suivant Ryo comme son ombre, elle posa son regard sur la musculature impressionnante de son dos, et se demanda pour quelle raison il la gardait ainsi en vie. Un frisson la parcourut quand elle se souvint qu'il aimait s'amuser avec les jolies filles de cabaret. Oui, voilà ce qu'il lui réservait. Que pouvait-il attendre d'autre de sa part que de profiter de son corps ?  

 

- Es-tu encore en train de planifier la meilleure façon de m'éliminer ? Demanda Ryo la tirant de ses pensées.  

 

Sursautant, Kaori éloigna au loin ses craintes les plus sombres, et esquissant un petit sourire en coin rétorqua ;  

 

- Si vous vous imaginez que je vais vous révéler mes secrets, je préfère encore me couper la langue plutôt que de vous parler.  

- Ce serait bien dommage, je préfère découvrir d'une autre façon de quoi cette langue est capable, la taquina Ryo.  

 

Face à cette allusion, Kaori ne put s'empêcher de rougir légèrement. Comment cet homme qui tenait sa vie entre ses mains pouvait la troubler à ce point ? Elle devait se ressaisir. Elle n'allait pas moisir ici à attendre qu'il décide du châtiment qui lui infligerait. Non, elle devait fermer son cœur à toute fausse marque d'affection extérieure.  

S'installant sur le banc à table à ses côtés, elle but malgré elle avec délice le café qu'il lui avait préparé, et dévora avec appétit le petit déjeuner qu'il avait préparé. Ce ne fut qu'en terminant la dernière bouchée, qu'elle constata à quel point elle avait été affamé.  

L'observant d'un air satisfait, Ryo tira sur leurs mains menottées pour lui intimer de se lever.  

L'amenant dans la salle de bain, il humidifia un gant de toilette et le lui tendit pour qu'elle fasse un brin de toilette. Acceptant bon gré mal gré le gant, elle apprécia bien plus qu'elle ne l'aurait souhaité l'humidité sur sa peau.  

Regagnant la chambre, il lui fit signe de sa main libre de reprendre place sur le lit. Poussant un soupir résigné, elle s'installa dessus et attendit qu'il l'attacha aux barreaux. Lorsqu'il se redressa, elle ne put s'empêcher de lui demander ;  

 

- Combien de temps encore comptez-vous me garder ainsi ?  

- Le temps qu'il te faudra pour me dire qui tu es et pourquoi tu me visais.  

 

Pinçant les lèvres pour les garder fermées, Ryo sourit face à cette jeune femme qui ne manquait pas de courage. Elle était décidément très forte, mais il saurait briser cette carapace. Même si pour cela il devait la garder pour une durée indéterminée près de lui.  

Au pas de la porte, il se retourna une dernière fois et reprit ;  

 

- Appelle-moi si tu te décides enfin à parler, ou si une envie pressante se fait sentir.  

 

Sortant sans attendre de réponse il laissa là Kaori, qui observa la chambre. Rien de bien excitant en soit. Un lit, un placard, une table de chevet et quelques altères qui trainaient dans un coin.  

Parler... Tout serait-il plus simple si elle révélait qui elle était ? Elle en doutait fort. Depuis ses quatre ans, elle n'avait plus eu droit à la parole. Juste obéir aux ordres. Obéir, et servir.  

Sans se rendre compte, elle dut s'assoupir. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Ryo était en train de la détacher du lit pour se remenotter à son bras.  

 

- Tu dois avoir faim, fit-il attendant qu'elle émerge totalement. Hide est allé nous ravitailler.  

- Hide ? Questionna Kaori.  

 

Mais Ryo n'en dit pas plus.  

Dans la cuisine une bonne odeur de plat réchauffé chatouillait ses narines. Et sans se faire prier cette fois, elle accepta les mets qu'il lui proposait. Autant ne pas perdre de force si elle voulait avoir une chance de lui échapper.  

Après le repas, il l’emmena à nouveau dans la salle de bain, non pas pour se débarbouiller, mais pour lui tendre une brosse à dent toute neuve.  

 

- Peut-être qu'avec une haleine fraiche tu seras plus disposer à me parler, lui expliqua-t-il en la lui tendant.  

- Si mon haleine pouvait vous rendre raide mort, c'est avec joie que je vous soufflerais dessus, répliqua Kaori acceptant néanmoins la brosse à dent.  

- Belle et peste ! Rit Ryo.  

 

Lorsqu'il eut finit de la rattacher à sa prison de fortune, il plongea ses yeux dans les siens.  

 

- Pourrais-tu au moins me dire quel est ton nom ? Non pas que je n'aime pas t'appeler ma belle, tu l'es vraiment, mais je préfèrerais garder les petits mots doux pour une relation plus intime.  

 

Face au silence de la jeune femme, Ryo crut qu'elle n'allait pas lui répondre. Lorsqu'il se leva du lit, il l'entendit murmurer ;  

 

- Kaori... Je m'appelle Kaori.  

- Kaori, répéta Ryo faisant glisser la douceur de son prénom sur sa langue. C'est joli... Enchanté Kaori, je suis...  

- Ryo Saeba, le coupa-t-elle.  

 

La regardant une ultime fois, il hocha alors la tête avant de sortir.  

Regardant la porte close, Kaori se demanda pourquoi elle venait de lui révéler son prénom. Ne devait-elle pas garder son identité secrète si elle voulait espérer survivre dans ce milieu ?  

 

Au salon Ryo retrouva son acolyte assis à sa table une tasse de café devant lui.  

 

- Alors du nouveau avec la petite ? Demanda l'ancien inspecteur de police.  

- Mhm, répondit Ryo en s'installant en face de son coéquipier. Elle est coriace il faut le lui laisser. Je n'ai réussi à avoir que son prénom. Kaori. Pourrais-tu essayer de te renseigner si tu as quelque chose ?  

- Un prénom c'est bien maigre comme info, répondit Hideyuki le notant néanmoins dans son petit calepin. Besoin d'autre chose ? Du gel douche pour femme ? Le taquina-t-il.  

- N'exagère pas, je n'en suis pas là à ce point. Répliqua Ryo.  

- Mhm, fit pensivement Hideyuki. Pourtant c'est bien la première fois que je te vois aussi clément avec quelqu'un qui souhaite ta mort.  

- Ses yeux, répondit le nettoyeur. Tu verrais ses yeux, elle a ce regard que j'avais... expliqua-t-il à son partenaire.  

 

Acquiesçant de la tête, Hideyuki se leva pour quitter son ami, non sans ajouter le mettant légèrement en garde.  

 

- Tu es grand mon frère, j'ose espérer que tu sais ce que tu fais. Je te tiens au courant si une mystérieuse Kaori apparaît dans mes recherches.  

- Merci, sois prudent, on ne sait quand même pas d'où elle sort.  

 

Le saluant de deux doigts sur la tempe faisant un léger salut militaire, Hideyuki laissa l'autre moitié de City Hunter à ses réflexions.  

Le regard dans le vide, Ryo s'entendit encore répondre à Hideyuki. Oui ce regard, il n'en connaissait que trop la signification. On avait fait d'elle une machine à tuer. Mais pourquoi ? Pour qui ? Il était bien décidé à le découvrir coûte que coûte.  

Lorsque la nuit eut recouvert l'horizon, Ryo pénétra dans sa chambre où l'attendait sa charmante prisonnière. Même si elle semblait dormir, il savait que ce n'était pas le cas. Posant son arme 357 Magnum sur la table de chevet, il s'allongea dans le lit à côté de Kaori. Immédiatement il la sentit se raidir.  

 

- Du calme ma belle, je ne vais pas te sauter dessus. Il est tard, dors. Fit-il se couchant sur le côté lui tournant le dos.  

- Je croyais que les mots doux étaient pour une plus grande intimité ! Répliqua-t-elle piquée au vif de s'être laissée surprendre.  

- Tu es dans mon lit, non ? Ca mérite bien un peu d'intimité.  

 

N’alimentant pas plus la conversation, Ryo murmura simplement à son intention.  

 

- Bonne nuit Kaori...  

 

La sentant souffler comme si elle rejetait sa marque de politesse, il esquissa un petit sourire, et ferma les yeux.  

 

 

À suivre... 

 


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