Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur(s): Mojca

Traducteur(s): Engel

Status: En cours

Série: City Hunter

Histoire d'origine:

A pinch of fate

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 30-06-05

Mise à jour: 18-02-06

 

Commentaires: 60 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Mick s'eprend d'une belle et mysterieuse illustratrice... Mais leur histoire d' amour est interrompu lorsqu'il part pour le Japon. Il a ete commissione pour tuer son meilleur ami.

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter appartiennent exclusivement a Tsukasa Hojo. Les autres sont de mon invention (J' espere^^)

 

Astuces & Conseils

Qu’est-ce qu’une traduction offline?

 

C’est la traduction d’une fanfiction qui ne se trouve pas sur HFC.

 

 

   Traduction :: Un pincement du destin

 

Chapitre 3 :: chapitre 3

Publiée: 18-02-06 - Mise à jour: 18-02-06

Commentaires: Pour ceux qui se demandent où se trouve Ryô, Kaori et le reste de la bande… Leur heure sur scène arrive. ^^ Je voulais juste que Mick soit seul quelque temps. Ne devenez pas furieux. Bisou, M. NDT: Je suis vraiment désolée pour ce si gros retard mais entre temps je me suis trouvée une béta qui a bien voulu corrigé les chapitres précédents donc ça à prit un peu plus de temps que prévus pour la MAJ et en plus c’était les vacances ( euh… Engel qui cherche déspérément des excuses pour son impardonnable retard :p !!!).

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

La sonnerie insistante du téléphone sur sa table de nuit le tira du plus beau rêve érotique de sa vie. Il impliquait Cory, son delectable corps – il ne l’a jamais vue sans ses habits, mais il avait une imagination débordante – et ses merveilleuses lèvres. Elle pouvait faire des miracles avec ses lèvres.  

Le téléphone sonna à nouveau.  

“Ca va, ca va, j’tentends.” Marmonna Mick tout en ammenant le combinet à son oreille. “Quoi?!”  

“Mick Angel?” S’informa une voix amicale.  

“Ça depend. Qui me demande?”  

“Kaibara Shin.”  

Mick était complètement éveillé. Kaibara. Qu’est-ce que ce seigneur de la drogue lui voulait? Mick avait peur de déjà connaître la réponse.  

“Qu’y a-t-il, Angel?” Rit tout bas Kaibara. “Le chat a mangé votre langue?”  

“Qu’est-ce que vous voulez, Kaibara?”  

“J’ai un boulot pour vous.”  

C’était donc cela. “Quel genre de boulot?”  

“Un coup.”  

Mick se leva, marchant vers la fenêtre. “Qui est la cible?”  

“Saeba Ryô.” Il y eu une légère pause. “Votre ami, si je ne m’abuse.”  

Mick regarda fixement à travers la fenêtre. “Alors, qu’est-ce qu‎’y vous fait penser que je le ferais?”  

“Je vous paierai assez généreusement.” Kaibara parlait comme s’il était en train d’acheter un chiot.  

“J’en ai rien à foutre de l’argent!”  

“Pense à ta charmante petite amie, Angel.” Une pointe de menace se glissa dans la voix de cet aliéné.  

“Laissez Cory hors de ça,” Gronda Mick, la crainte lui étreignant le coeur.  

“Miss Cory est bien ravissante. Charmante et douce.” Dit kaibara avec sarcasme. “Talentueuse aussi. Une vraie prise. Ce serait dommage si elle se faisaient ‘ balayer’, vous ne croyez pas?”  

“Touchez-la et vous êtes un homme mort.”  

“Pas besoin de menaces, Angel. Tuez Saeba et vous pourrez vivre heureux jusqu’à la fin des temps avec votre belle illustratrice.”  

“Mais si je ne le fais pas, vous la tuerrez.”  

Kaibara fit un bruit désapprobateur. “Je n’ai jamais dit ça. Je ne tue pas les jeunes femmes innocentes.”  

“Non, vous ruinez juste la vie des jeunes hommes.’  

“Faites attention à ce que vous dites, Angel!” Kaibara s’éclaircit la gorge, tout amical à nouveau. “Alors, quel est votre réponse, Angel? Tuer votre ami, ou bien perdre la femme que vous aimez?”  

La machoire de Mick se crispa. “Laissez une valise noire avec vingt-millions de dollars et toutes les informations à la tombe JFK. “  

“Considerez cela comme fait… Cela est juste le prépaiement, bien sure. Ne me laissez pas tomber, Angel.”  

La ligne coupa.  

Avec un juron féroce, Mick jetta le combiné contre le mur.  

 

***  

La Maison Blanche était belle de nuit. La pelouse et la façade étaient illuminées, les rayons des projecteurs perçant le sombre ciel parsemé d’étoiles. La Colline du Capitole s’élevait au-dessus de Washington dans toute sa force et beauté.  

Mick et Cory adoraient marcher le long de Pennsylvenia Avenue. Les nuits d’été étaient charmantes quand les étoiles brillaient et que la lune projetait sa lueur sur la ville.  

Ce soir, pourtant, Cory sentait que quelque chose n’allait pas du tout. Mick était pensif et avait les traits tirés et elle commença à s’inquieter.  

“Tu veux parler?” Elle pressa doucement ses doigts.  

“De quoi?” Murmura-t-il d’un air sombre.  

Elle soupira. “De ce qui t’inquiète.”  

"Il n’y a rien.”  

Cory roula des yeux. “S’te plait, Mick. Epargne-moi ça.”  

“Qu’est-ce que tu veux que je te dise, Cory?” Que je dois tuer mon meilleur ami? Que je suis un tueur? Que mes mains sont souillées de sang et que je ne pourrais jamais m’en laver?  

“Et pourquoi pas la vérité?”  

Il s’arrêta, lui lançant un regard furieux dans les ténèbres. “La vérité? Voyez-vous qui parle de dire la vérité, Mademoiselle Mystère. Pourquoi ne me dis-tu pas la vérité sur toi… Cory McGuire?”  

Son visage resta impassible, ses yeux froidement fixes. “Va en enfer.” Elle s’en alla, ses talons cliquetant sur le trottoir.  

“Merde…” Mick secoua la tête. Il était tellement con. Ce n’était pas de sa faute à elle s’il était énervé. “Cory, attend.” Attrapant son poigné, il l’ammena à une halte. “Je suis désolé.”  

Il y avait de la peine dans sa voix. “Ce n’est pas parce que tu es énervé que les autres doivent en pâtir.  

“Je suis désolé.” Répéta-t-il doucement, l’attirant dans son étreinte. “Je suis un idiot. Je ne voulais pas dire ça.”  

Il embrassa son front. “Je suis désolé.”  

Elle entoura sa taille, cachant son visage dans son épaule. “Je désolée aussi. Je ne veux pas que tu ailles en enfer.”  

J’atterirai sûrement là-bas de toute manière. “ Est-ce que tu me pardonnerai plus vite si je t’invitai à prendre une glace?”  

“Tu es déjà pardonné.” Elle lui sourit. “Mais cette glace tombe juste à pic.” Elle enroula son bras autour du sien. “Je connais justement un bon endroit...”  

 

…  

Une demi heure plus tard, Mick baissa son regard de manière incrédule sur le plus gros sundae qu’il ait jamais vu. Il y en avait un aussi en face de Cory, quoique grandement diminué.  

Elle l’avait emmené dans son ‘endroit secret’ comme elle l’appellait.Cela faisait apparament quatre ans qu’elle venait ici, depuis qu’elle avait emménagé à Washington.  

Le charmant café avait quelque chose de Victorien, chaleureux et émanant un sentiment de “chez-soi”. Les fauteuils et sofas en feutrine peluchée étaient fait pour se détendre. L’arôme du café fraîchement moulu s’insinuait dans l’air et la vue de la femme devant lui, se gavant de sundae, lui fit esquisser un large sourire. Elle lui rappelait Ryô. Il fronça à nouveau.  

Cory tapota son ventre, claquant joyeusement de la langue. “Miam! Je me sens déjà mieux.” Voyant le sundae non-entamer devant son petit-ami, elle le lorgna avec envie. “Est-ce que tu vas le manger? Il ne servait à rien de …” Elle remarqua son air lugubre. Oh, et nous y revoici. “Qu’est-ce qu’il y a Mick?”  

“Je dois m’en aller pendant quelque temps.”  

Elle avait été sûre qu’il ne répondrait pas; elle resta sans voix pendant quelques instants. Puis elle sourit.  

“C’est tout? Je pensais que tu me trompait ou quelque chose dans le genre.”  

Ses yeux bleu ciel s’ancrèrent dans les siens. “Je suis sérieux, Cory.”  

“Quand?”  

“Demain matin.”  

Elle hocha la tête. “Puis-je te demander où tu vas?”  

“Tokyo.”  

Est-ce qu’il avait trouvé à propos d’elle? “Pourquoi?” demanda-t-elle d’une voix tremblante.  

Les yeux de Mick se plissèrent. De quoi as-tu peur? “Pas grand chose. Je dois… rendre visite… à mon meilleur ami.”  

“Celui dont tu m’as parler?”  

“Ouais.” Ce qu’il lui avait prit de lui parler de Ryô… il ne le savait toujours pas.  

 

…  

 

Voilà un mois qu’ils étaient ensemble et elle le taquinait sur le fait qu’il n’avait pas de véritables amis. Ils étaient enlacés sur son sofa, en train de regarder une rediffusion de ‘MacGyver’.  

“Mick,” Cory se tourna vers lui pendant la pub.  

“Hmm?”  

Elle lui sourit, lui faisant un clin d’oeil. “Ok, donc tu as des amis, mais as-tu un meilleur ami?”  

Mick acquiesca, sans pour autant lever les yeux du poste télé.  

“Ouiiiiii?” Elle le secoua d’un coup de genou.  

“On travaillait ensemble à New York.”  

Elle souffla, laissant paraitre son scepticisme. “Un autre ‘expert en sécurité’.”  

Un de ses sourcils se souleva lorsqu’il l’a regarda. “Qu’est-ce que c’est supposé vouloir dire?”  

Cory haussa des épaules. “Eh bien, je pensais que ce serait quelqu’un d’excitant… Ne me regarde pas comme ça. Il n’y a pas de mal à être expert en sécurité, peu importe ce que c’est sensé être, mais ça doit être incroyablement ennuyeux. Je veux dire, regardes toi. Tu n’as pas de bureau, tu travailles à la maison, et depuis qu’on s’est rencontré, je ne t’ais jamais vu occuper… et pourtant tu es chargé de boulot.”  

C’était au tour de Mick de hausser des épaules. “Les gens payent cher pour se sentir protéger.”  

“Peu importe.” Elle serra un coussin contre elle, MacGyver complètement oublié. “Parle-moi de lui.”  

“Qu’est-ce que tu aimerais savoir?”  

“Bah, rien de spécial.” Elle prit une gorgée de thé. “Qu’est-ce qui t’as attiré à lui? Pourquoi c’est ton meilleur ami?”  

“Nous avons beaucoup en commun.”  

Cory était silencieuse, attendant qu’il élabore un peu plus.  

“Nous sommes tous deux des solitaires. Ne faisons pas confiance au gens facilement.” Mick soupira. Il lui avait déjà dit tout ça, pourquoi ne pas continuer? “Nous sommes tous deux orphelins.”  

Le coeur de Cory saignait pour lui. Pour eux deux. Elle savait ce que ça faisait de perdre ses parents à un âge tendre. Au moins, elle avait un frère.  

“Mais j’ai été plus chanceux que lui, je suppose.”  

“Pourquoi?” demanda-t-elle doucement.  

“Il ne se souvient plus du tout de ses parents. Il ne se souvient de rien avant l’accident.”  

“L’accident?” Elle éteignit la télé. C’était difficile de parler avec MacGyver en train de traffiquer une bombe avec un couteau de poche en bruit de fond.  

Mick soupira à nouveau. “Quand il était petit, son avion s’est crashé au beau milieu de la jungle sud américaine. Il était le seul survivant.”  

Cory hoqueta. “Oh mon Dieu.”  

“Il rejoignit la guérilla dans la guerre civile. Il devait tuer pour pouvoir vivre. Il apprit tout ce qu’il y a à savoir sur les armes, les explosifs, le combat au corp à corp…”  

La chair de poule se dressa sur la peau de Cory. Un petit garçon avec aucune trace de son passé grandissant dans une jungle, apprenant à tuer, apprenant à survivre par tout les moyens possibles…  

“… Trahi par l’homme qu’il appelait son père…”  

De tièdes larmes coulèrent le long des joues de Cory.  

…  

“…Puis il partit pour le Japon et je n’ai plus entendu parler de lui depuis.”  

Cory reniffla, ses yeux rouges et bouffis. “Je ne peux même pas imaginer par quoi il a du passer… Un héros tragique des temps modernes.”  

“Hé,” Mick fit une légère moue. “Ne t’éprend pas de lui.”  

Elle tapota sa poitrine. “Idiot. Je ne l’ai jamais connu… à part ça, c’est quoi son nom?”  

“Je ne sais pas.”  

Cory fit rouler ses yeux. “Il doit bien te l’avoir dit. Vous travailliez ensemble.”  

“Il ne sait pas, Cory. Il a tout oublié.”  

…  

 

“Eh bien,” Cory lui vola une cuillérée de son sundae. “Tu vas le revoir après toutes ces années. Ça devrait être un joyeux moment. Laisse tomber ce visage sombre.”  

Mick fit un effort et ses lèvres s’étendirent en un large sourire un peu idiot.  

“Bien mieux,” rit-t-elle. “maintenant t’as l’air con, mais c’est quand même mieux.”  

“Ha-ha.” Il tapota les jointures de ses doigts de manière joueuse avec sa cuillère. “Arrête de voler mon dessert!”  

Cory fit la moue. “C’est en train de fondre.”  

“Plus maintenant.” Tout riant, il creusa dedans.  

 

* * *  

 

Mick la raccompagna jusqu’à sa porte, résigné à passer cette nuit encore – et bien d’autres à venir – dans l’agonie. Il avait desespérément besoin de la sentir se contorsionner nue sous lui, mais hélas, cela devrait rester seulement un rêve jusqu’à son retour. Ensuite, il l’aurait… s’il revenait.  

“Cory, je ne suis pas très doué pour les au revoirs. J’aimerais que tu ne viennes pas demain à l’aéroport. Je ne pense pas que je pourrais le supporter sinon.”  

“Okay,” murmura-t-elle. Étant arriver au seuil de sa porte, Cory serra ses doigts entre les siens fermement. “Combien de temps seras-tu absent?”  

Le coeur de Mick râta un battement à ce qu’il vit fleurir dans ses yeux. Est-ce possible? “Je ne le sais pas encore… dans deux semaines probablement.”  

“Oh.” Un étau était en train de se resserrer autour de son coeur. Un sentiment d’apprehension commença à s’insinuer dans ses veines. Elle resserra son étreinte autour de ses doigts. “Promet-moi que tu reviendras.”  

Ses yeux se plissèrent. Qu’est-ce qui n’allait pas? “Je te le promet.”  

Cory se mordit violemment la lèvre inférieur. Elle était tellement confuse. Oh, et puis zut! Tu ne vis qu’une seul fois.  

Mick pencha sa tête. “Cory?”  

Plaçant une main sur sa nuque, elle attira sa tête vers la sienne; l’embrassant avec toute la passion qu’elle avait accumulé depuis la puberté.  

Sentant sa langue se glisser sensuellement au côté et sur la sienne, Mick se sentis pousser des ailes. La vache, elle savait embrasser. La repoussant gentillement, il la regarda dans les yeux. “C’était pour quoi ça?” haleta-t-il.  

“Je m’assure juste que tu reviennes vite.” Elle esquissa un sourir du coin des lèvres. “Voyons si je peux faire mieux.” Prenant sa main, elle l’attira à l’intérieur, enlaçant son cou de ses bras, claquant la porte derrière eux…  

…  

Le soleil matinal brillait sur les draps blancs froissés.  

La jambe fuselé qui en dépassait légèrement se mit à bouger.  

Le corps souple toujours recouvert s’étira comme un chat, un miaulement de satisfaction émergeant de dessous le drap.  

Une crinière auburn toute ébouriffée apparut, suivie d’un visage ensommeillé. Cory grimaça face aux ardents rayons du soleil, tout en cherchant son amant.  

Elle était seule, une rose rose sur sa table de nuit.  

Souriante, elle la prit entre ses mains et en huma son parfum, remarquant un petit mot plié.  

Je reviendrai, tendrement Mick.  

Cory retomba sur le lit, serrant contre elle l’oreillé qui portait encore le parfum de Mick.  

“Au revoir,” chuchota-t-elle avec un sourire.  

 

 


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