Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur(s): Mojca

Traducteur(s): Engel

Status: En cours

Série: City Hunter

Histoire d'origine:

A pinch of fate

 

Total: 4 chapitres

Publiée: 30-06-05

Mise à jour: 18-02-06

 

Commentaires: 60 reviews

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RomanceDrame

 

Résumé: Mick s'eprend d'une belle et mysterieuse illustratrice... Mais leur histoire d' amour est interrompu lorsqu'il part pour le Japon. Il a ete commissione pour tuer son meilleur ami.

 

Disclaimer: Les personnages de City Hunter appartiennent exclusivement a Tsukasa Hojo. Les autres sont de mon invention (J' espere^^)

 

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   Traduction :: Un pincement du destin

 

Chapitre 4 :: chapitre 4

Publiée: 18-02-06 - Mise à jour: 18-02-06

 


Chapitre: 1 2 3 4


 

« Mick ! »  

« Ryô ! »  

La jeune femme se tenait là immobile, bouche bée, tandis que les deux hommes disparaissaient sur le balcon, puis elle se leva, les coups de feu assourdissant se déplaçaient en direction du toît.  

 

Elle les trouva sur le toît, rigolant comme des idoits.  

« Mais que se passe-t-il donc ici ? »  

Ryô la regarda. « Reika-chan, voici mon ami venu des Etats-Unis. »  

Mick se leva, lui jetant un coup d’oeil scrutateur. Taille moyenne, cheveux longs brun, charmante, visage arrondi et yeux amicals. Une beauté, mais rien comparée à sa Cory.  

« Salut, » il tendit lui sa main. « Mick Angel à votre service. »  

« Tu parles, » ricana Ryô sous cape.  

« Tais-toi ! »  

« Salut, » souria-t-elle. « Je suis Nogami Reika. Détective privé et l’assistante à mi-temps de Ryô. »  

« A mi-temps ? » Mick écarquilla les yeux. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? »  

« La question serait plutôt QUI est-ce qui lui est arrivé, » ronronna une voix féminine derrière eux.  

Ryô lâcha un grognement. « Qu’est-ce que tu fais là Saeko ? »  

La beauté haussa les épaules. « Les voisins ont appelé le poste. Apparemment deux timbrés étaient en train d’escalader la façade de l’immeuble, essayant de s’ entretuer. »  

« Ça se passe quasiment tout les jours, frangine, » dit Reika tout en riant.  

Saeko se rapprocha tout doucement, évaluant Mick du regard. « D’habitude, les tires restent à l’intérieur. »  

« Un point pour toi. »  

« Vous êtes toute les deux soeurs ? » Dit Mick, balançant son regard de l’une à l’autre. Elles ne se ressemblaient pas.  

« Oui, » dit Saeko en souriant gentillement. « Je suis Nogami Saeko, de la police métroplolitaine. »  

« Ooh, une graine de nana, » dit Mick d’un ton sarcastique... puis se tue lorsqu’une dague pointue siffla à une vitesse fulgurante assez haut entre ses jambes. »  

« Wow, bon tire ! »  

« De quoi parlez-vous ? » Saeko battit des paupières innocemment. « J’ai manqué la cible. »  

Ryô fronça les sourcils. « Pourquoi est-ce que tu essayes toujours de castrer mes amis Saeko ? »  

« Elle le devrait, s’ils sont tous comme toi, Saeba. Une grande femme aux cheveux noir de jais apparut sur le toît.  

Ryô, la langue pendante, pris son envole vers elle. « Miki-chaaaaaaaaan ! Part ici, mon amour ! »  

Son visage entra en collision avec un énorme poing.  

« Arrière, espèce de pervert », gronda un géant à la tête chauve.  

« Merci de m’avoir sauvé, Falcon. » lui dit Miki rayonnante.  

Les oreilles d’umibozu se mirent aussitôt à fumer.  

« Je préfèrais les coups de massues. » murmura Ryô, se tenant le nez.  

Toutes les têtes se tournèrent vers lui.  

« Qu’est-ce que tu viens juste de dire ? » les yeux de Saeko étincellaient.  

« Rien. »  

« Il a dit qu’il préfèrait les massues. » un vieux type sortit sa tête de derrière Umibozu.  

« Aha ! » cria Saeko, arborant un sourire triomphale. « Je le savais ! »  

« Reika-chan, « le vieil homme n’était plus aux cotés d’Umibozu. Il était en train de se procurer des sensations. « Tes jambes sont si fermes. Je paris que tu as un coup de pieds extraordianire. »  

« Professeur ! » Sa gifle l’envoya valser sur la rambarde.  

« Po juste, »chouina-t-il. « Quand Kaori m’assommait, elle avait au moins la décence de me ranimer... Ah, elle avait un sacré corps. Miam ! »  

Mick, qui n’avait à aucun moment quitté son ami des yeux, remarqua la tristesse et la douleur miroiter dans ses yeux à la mention de ce nom. Intéressant.  

« Qui est Kaori ? » demanda-t-il.  

La machoir de Ryô se crispa. « Personne. » Il dispararut au bas des escaliers.  

 

***  

« Salut ma puce, » ronronna Mick.  

« Salut. » La voix de Cory trembla légèrement.  

Mick fronça les sourcils. « Qu’est-ce qui ne va pas ? »  

« Ri-rien. » On aurait dit qu’elle était à bout de souffle et… il trouvait ca sexy.  

Un large sourire se dessina sur ses lèvres. « Amour, ne soit pas embarrassée à propos de ce qu’il s’est passé. C’était la plus belle nuit de ma vie, je te le jure. »  

« Mon dieu non, ne dit pas ça s’il te plaît. » geigna-t-elle.  

Mick secoua la tête face à cette timidité. « Ma chérie, je t’aime. »  

« Je t’aime aussi. »  

« Y a intérêts, »dit- il en souriant. « Ne soit pas timide avec moi. Ne le soit jamais. Tu n’as pas idée combien je te suis reconnaissant de ce cadeau que tu m’as accordé.  

« Mick... » grogna-t-elle.  

« Ca va, ca va, je serais sage. »  

« Merci. » Il y eut un soupir. « Comment s’est passé ton vol ? »  

« Sans incidents. » Il se laissa tomber sur le lit. « Je suis content d’être venu par contre. On peut apprendre toute sortes de choses à l’étranger.  

« Ça t’ennuirait d’être un peu plus précis ? »  

« Tu te souviens quand je t’ai dit que mon meilleur pote n’était jamais tombé amoureux ? »  

« Qui le serait, après ce qu’il a enduré. Toujours vivre avec la crainte que celle que tu aimes puisse mourir et t’abandonner. Il a été tout seul toute sa vie, Mick. C’est tout ce qu’il connaît. »  

Mick fronça les sourcils. Il n’aimait pas l’ardeur avec laquelle elle parlait de Ryô et de ses ‘sentiments’. Il était jaloux et pourtant ces deux-là ne s’étaient jamais rencontrés. Je suis vraiment un loser.  

« Mick ? T’es toujours là ? »  

« Ouais, je suis ici. » Mick se secoua la tête. « Enfin, tout ça pour dire que je pense qu’il a pu succomber a quelqu’un. »  

« C’est vraiment bien. N’es-tu pas content pour lui ? »  

« Pas vraiment. »  

« Trouble-fêtes. » Il y avait des reproches dans sa voix.  

« Ce n’est pas ce que je voulais dire, Cor, Je suis biensûr content pour lui, mais apparemment elle l’a quitté ou quelque chose dans cet esprit là. »  

« Oh... »  

« C’est très mystèrieux tout ça, vraiment. Il prend cet étrange regard lorsque quelqu’un mentione son nom et quitte la pièce. Je vais devoir demander à ses amis. Je suis assez intrigué par cette femme qui pu a l’amener a se mettre à genou. »  

« Peut-être qu’elle ne l’aimait pas en retour. » Il y eu un long silence. « Je sais ce que ca fait... »  

Mick était silencieux. Tu le sais, n’est-ce pas ? pourquoi est-ce que tu ne m’en parles pas, amour ? C’est avec plaisir que je tuerai le salop qui t’as brisé le coeur. « Sinon, comment est-ce que tu vas ? »  

Il y eu un ronchonnement douloureux. « La date limite du rendu arrive et je suis bloquée. »  

Il eut un sourire malicieux. « Tu veux que je t’aide à te relaxer ? »  

« je ne sais pas... Qu’est ce que tu as en tête ? »  

« Est-ce que tu es installée confortablement ? »  

« Sur le sofa. » Sa voix était rieuse. « Mick... »  

« Shhh. Fermes les yeux... »  

« Ça y est »  

« Excellent. » Il lécha ses lèvres, sa main descandant le long de son torse. « Maintenant... Qu’est-ce que tu portes ? »...  

 

***  

 

« Salut Reika, » salua Mick en entrant dans le Cat’s Eyes. « Je suis vraiment content d’être tombé sur toi. »  

« Ah bon. » La détective privé haussa un sourcil. « Pourquoi ? »  

« Eh bien, » il s’assit avec un bruit sourd sur le tabouret à côté d’elle. « J’ai besoin de te poser une question. »  

« Vas-y. »  

« Qui est Kaori ? »  

Reika poussa un soupir. « Je n’en sais pas beaucoup sur elle. Elle est partie avant que je ne rencontre Ryô et ses amis. Tout ce que je sais, c’est qu’elle était la petite soeur de l’ami de Ryô. Makimura Hideyuki. Maki a quitté la police et s’est joint à Ryô, travaillant avec lui comme partenaire et intermédiaire. Il a été tué par un cartel de drogue... le jour de l’anniversaire des vingts ans de sa soeur. »  

« Mon dieu. » Murmura Mick.  

« Ryô a pris Kaori sous son aile, la faisant son assistante à la place de son frère... »  

« ... et a fini par tomber amoureux d’elle. » termina Mick à sa place.  

Reika acquiesca doucement. Makimura Kaori était une ombre enveloppée en permanence autour de Ryô., autour de son coeur. Elle le barricadait de tout les autres. Parfois, elle détestait cette femme, la femme qu’elle n’avait jamais connu.  

« Que s’est-il passé ? Pourquoi est- elle partie ? » Mick ne pouvait pas le croire. Ryô aimait réellement cette femme.  

Reika haussa les épaules. « Je ne sais pas. Il ne parle jamais d’elle... comme tu l’as probablement remarqué hier. De plus, s’il savait que j’étais ici en train de te parler de Kaori, il ne m’adressarait plus jamais la parole. »  

« Je vois. » Les choses devenaient plus intéressantes au fur et à mesure.  

« Il l’a fait s’en aller. » Murmura une voix grave. Umibozu était en train de les regarder tout les deux avec une expression indéchiffrable.  

Mick releva brusquement la tête, croisant ainsi le regard du géant. « Pourquoi ? »  

« Elle était sa faiblesse, « répondit Saeko depuis l’entrée. « Ses ennemis l’utilisaient contre lui... et il ne pouvait pas supporter l’idée de la perdre. »  

Doc apparut derrière elle. « Le Renard d’Argent lui lança un défi. Ryô avait trois jours pour l’empêcher de tuer Kaori... »  

Mick était sidéré. Ryô.  

« Ryô voulait la protéger à tout prix, alors il l’a licensié et me l’a confié... et pourtant, il n’arrivait toujours pas s’en éloigner... « parla Doc avec tristesse.  

« Elle est venu me voir pour que je lui apprenne à se défendre, » continua Umibozu. « Je lui ait appris tout ce que je savais sur les mines-pièges et les explosifs... »  

« Elle provoqua le Renard d’Argent en duel, » soupira Saeko. « Et a gagné... »  

« Mais Ryô la fit tout meme s’en aller, disant que c’était mieux pour eux deux. » Le Doc se gratta la tête. « Ils étaient dans mon jardin et je pouvais tout entendre. Les choses qu’il a dit... j’aurais voulu le frapper pour ça... je pouvais voir que ça lui brisait le coeur lentement, mais elle ne pleura pas. » Ses yeux se voilèrent comme s’il portait son regard sur le passé. « Je n’ai jamais vu de femme plus fière. La tête haute, elle le regarda directement dans les yeux, encaissant tout ce qu’il lui balançait avec dignité... Kaori était unique... »  

La porte en verre s’ouvrit avec une telle force, que la clochette se retrouva par terre.  

« Salut, mec, » Mick leva une main en signe de salue.  

Le visage de Ryô n’était qu’un masque sombre de fureur lorsqu’il attrapa le col de son meilleur ami, le tirant ainsi de son tabouret. « Ne t’avise plus jamais de poser des questions sur elle, tu m’entends ? Elle n’a rien à voir avec toi. Elle est partie et j’espère qu’il en restera ainsi ! » dit-il d’une voix sifflante.  

« Hé, mec, je suis désolé... »  

« La ferme, » Il relâcha Mick, lançant un regard noir aux autres. « Tout comme pour vous, à partir de maintenant essayez de garder vos bouches fermées. Elle est hors de notre vie. Elle est oubliée. »  

La voix de Saeko le stoppa à l’entrée. « Si elle est oubliée, pourquoi refuses-tu alors de dire son nom, Ryô ? »  

Il sortit, sans dire un mot.  

...  

Mick le rattrappa au parc. « Je suis désolé, mon vieux. Je n’aurait pas dû mettre mon nez là-dedans. »  

« Juste…, ne recommence pas, » murmura Ryô sombrement.  

« Désolé, » il souria avec un air penaud. « Je voulais juste en savoir plus sur elle. » Sur la femme qui l’a obligée à se mettre à genou. « Elle doit être belle. Même son nom à la consonnance d’ un poème... Kaori. »  

Entendre son nom des lèvres de son ami brisa quelque chose en Ryô. Se balançant, il envoya son poing en plein milieu de la figure de Mick, l’envoyant voltiger. « Ne mentione plus jamais son nom. » cracha-t-il. « Tu n’est pas digne de dire son nom. » et partit violemment.  

Mick caressa sa machoir douloureuse, fixant le dos de Ryô de manière pensif. Ça allait être du gâteau. Il n’y avait rien de plus facile que de tuer un homme qui n’avait rien à perdre...  

Le visage sombre et indéchiffrable, il se tenait debout, époustant d’une main son pantalon. Il ne voulait pas tuer son meilleur ami. Il voulait tout simplement retourner chez lui. Cory.  

 

 


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