Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 16-11-04

Last update: 12-09-10

 

Comments: 39 reviews

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HumourAction

 

Summary: Au delà des mots, certains gestes du quotidien peuvent dire beaucoup de choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "La parole du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La parole du coeur

 

Chapter 4 :: Une affaire sérieuse

Published: 02-06-09 - Last update: 13-09-09

Comments: Nyaao à tous. "Tiens le chat pointe ses vibrisses" me direz-vous. et oui après une grosse traversée du désert je reviens après 4 ans d'absence: punaise, 4 ans déjà et béh ça nous rajeunit pas ma bonn' dam'. Il s'est passé pas mal de choses en 4 ans, des rencontres aussi, de celles qui nous redonnent confiance en nous, en ce que nous sommes, en ce que nous croyons, en ce que nous faisons. Bref, j'ai eu à nouveau envie d'écrire. Voici donc la suite des aventures de notre couple de nettoyeurs. Pour vous remémorer l'histoire, je vous invite à relire les chapitres précédents ( promis, c'est pas long) sinon, bah je vais vous faire un rapide résumé. Encore merci à mon indéfectible béta qui malgré son emploi du temps chargé comme un sherpa avant l'ascension de l'Evrest a su consacrer quelques minutes à ma fic et qui me suit toujours dans mes délires. ( Tu me manques , ma So) . Sur ce , bonne lecture à tous.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

Rapide résumé:  

City Hunter a été contacté par une jeune Chef française, fraîchement débarquée à Tokyo pour un concours international de cuisine. Celle-ci serait menacée.  

 

 

Chapitre 4 : Une affaire sérieuse  

 

Nos héros et leur jeune (et jolie, mais faut-il le rappeler) cliente française venaient de sortir du Cat’s Eye et se dirigeaient maintenant vers l’hôtel. Ce départ fût un grand soulagement de la part des tenanciers qui préféraient savoir leurs amis occupés à une nouvelle affaire plutôt qu’à se chamailler au détriment de leur vaisselle et de leur locaux.  

 

Vu le sérieux des menaces pesant sur la jeune femme, il avait été convenu que celle-ci serait désormais hébergée chez City Hunter pour des raisons évidentes de sécurité… Du moins, c’est ce qu’avait immédiatement soutenu Ryo. Kaori n’avait pas été dupe car elle savait d’instinct que la protection n’était pas la seule intention de son partenaire mais elle ne l’avait pas contredit : Françoise était réellement menacée. Et puis la française avait prouvé par son superbe lancé de rouleau à pâtisserie qu’elle pouvait très bien se défendre et donc, a fortiori, d’une probable visite nocturne.  

Mais d’ailleurs, si elle savait se défendre, pourquoi donc avait-elle si peur ? Pourquoi donc avait-elle besoin de leur protection ? Cette situation était plutôt curieuse. Kaori se promit d’élucider ce mystère sitôt la française mise en sécurité.  

 

Mais il n’avait pas été facile de convaincre cette dernière de quitter son hébergement.  

En effet, celle-ci avançait le fait qu’elle avait déjà pris des dispositions avec un restaurant voisin pour s’entraîner en cuisine en vue du concours. Mais cela était totalement incompatible avec sa sécurité.  

Kaori avait dû déployé des trésors de diplomatie pour la convaincre qu’elle lui laisserait sa cuisine à son entière disposition et même qu’elle lui servirait de « marmiton » (NDA : en français dans le texte) et lui prodiguerait tous les conseils nécessaires en matière de gastronomie nippone. Ce à quoi, Ryô avait répliqué que la dernière proposition était une très mauvaise idée : si la jeune Chef voulait une protection efficace, elle se devait d’assurer elle-même une nourriture saine à son garde du corps et en aucun cas laisser sa partenaire, gratifiée au passage du doux sobriquet de « Marie Besnard* du Soleil Levant », intervenir de la moindre façon dans les réalisations culinaires.  

 

" – Je vous en prie, Monsieur Saeba, la cuisine de Mademoiselle Makimura ne peut pas être aussi mauvaise que vous le prétendez.  

– « Mauvaise ? » Le mot est faible ; ça serait un véritable génocide que de la laisser approcher des fourneaux de la moindre gargote !  

– Dis donc, mais qui est le goinfre qui s’empiffre tous les jours jusqu’à la dernière miette de ma cuisine soi-disant infecte ???? Tu mériterais que je ne m’occupe plus de toi, tiens !"  

 

Alors que la japonaise sentait le wasabi commencer à lui monter au nez, Ryo attrapa les deux mains de Françoise et se prosterna à genoux devant elle en glissant une œillade complice à sa partenaire.  

" Je vous en prie, pitié pour un pauvre cobaye de laboratoire culinaire de Frankenstein, apprenez-lui au moins les rudiments de la cuisine, ce genre de choses que toute femme sait faire d’instinct mais comme Kaori n’est pas une femme…"  

 

Il ne put terminer sa phrase qu’un « rice-cooker » venait de s’abattre. La jeune femme avait bien compris le message du nettoyeur, décidé à amadouer leur cliente mais son orgueil féminin n’avait pas pu laisser passer la dernière remarque.  

L’homme prit à part sa partenaire en la tirant vivement par le bras toute en se frottant l’arrière du crâne pour faire passer la douleur :  

" – Dis donc, je te ferai remarquer que je t’avais fait un clin d’œil pour te prévenir qu’il s’agissait juste d’un argument.  

– J’avais bien saisi mais tu aurais pu te passer de cette allusion sur ma féminité" rétorqua-t-elle les poings sur les hanches et le nez collé à celui de son partenaire un signe de défi.  

 

Françoise pouffa de rire, ils étaient comiques ces deux-là, dans leur manière de faire.  

" – Mademoiselle Makimura, Monsieur Saeba, je vous en prie, ne vous disputez pas pour moi ! J’accepte, je viens m’installer chez vous le temps nécessaire. Mais sachez que je ne suis pas dupe, Monsieur Saeba, quant aux prétendues tentatives d’empoisonnement de la part de Mademoiselle Makimura sur votre personne. Je dirais même que vous profitez de sa générosité.  

– Ah ! Tu vois, ça ne prend pas !" fit Kaori, trop heureuse d’avoir une alliée.  

Ryo tenta de se défendre :  

"– Mais, qu’est-ce qui vous faire dire ça ?  

– Ca !"  

La jeune femme venait de pointer du doigt le léger embonpoint presque imperceptible au dessus de la ceinture du nettoyeur. (NDA : bin oui, quoi, Ryo avec du bide, c’est même pas imaginable !)  

Kaori éclata de rire devant la mine déconfite d’un Ryo pris à son propre jeu.  

 

Et c’est accompagnées d’un homme grommelant, traînard et la tête basse que les deux jeunes femmes reprirent leur marche .  

 

L’hôtel de la jeune française se situait non loin du bar tenu par Miki et Umibozu, aussi furent-ils rendus à destination au bout d’une quinzaine de minutes sans que la moindre présence menaçante ne se fasse ressentir.  

La jeune femme se serait-elle trompée ? Cèderait-elle à la paranoïa face à cette accumulation d’incidents autour d’elle ? La simple présence mais bien visible (et sonore) de nos deux acolytes suffisait-elle à prévenir tout animosité à son égard ?  

Il était vraisemblablement trop tôt pour le couple de nettoyeur puisse en juger. De plus, Saeko n’avait pas pour habitude d’intervenir s’il n’y avait pas lieu d’être.  

 

L’établissement dans lequel ils entrèrent était modeste mais propre et soigné ; sans grand intérêt pour que nos deux professionnels s’y attardent. Et puis d’ailleurs pourquoi s’y attarder puisqu’ils n’y resteraient que quelques minutes, juste le temps pour notre jeune Chef de prendre ses effets personnels.  

Lorsque Françoise demanda les clefs de sa chambre à la réception, l’employé lui remit également un pli auquel elle ne prêta aucune attention. Il devait probablement s’agir de quelque publicité, recommandation ou tout autre sondage d’opinion sur la qualité de l’accueil.  

D’un geste rapide, léger mais volontaire, à la manière dont on ramasse un émincé sur une planche à découper, elle se saisit donc de l’enveloppe et du trousseau. Tout en argumentant sur le fait qu’il ne faut jamais perdre une occasion de faire un peu d’exercice, la jolie française entraîna ses deux compagnons en direction de l'escalier.  

 

"- Ryo, passe devant." intima Kaori  

"- Hein ? Mais…  

- Allez, un peu de courtoisie, quoi et puis qui sait si Françoise n’est pas attendue là-haut.  

- Mais…"  

 

La japonaise tira son compagnon à part :  

« Tu crois peut-être que je n’ai pas vu ton regard baveux et ton sourire lubrique illuminer ton faciès ? Pas question que tu profites de la situation pour la reluquer lorsqu’elle montera les marches ! »  

 

En effet, la charmante brunette avait gardé au bras son long manteau depuis leur sortie du café et Kaori avait immédiatement anticipé l’opportunité qu’une telle ascension offrirait aux yeux perçants et néanmoins pervers de son partenaire. Le ton qu’elle avait employé était ferme et ne souffrait aucune contestation.  

Ryo tenta de protester pour le principe mais il devait bien reconnaître que Miss Massue Chatouilleuse l’avait bluffé sur sa rapidité à prévoir son comportement. Ce n’était pas tant qu’elle ait pu prévoir ses habitudes de voyeur mais bien sa capacité d’analyse et d’anticipation des évènements potentiels d’une telle situation qui l’avait étonné.  

Tu fais des progrès de jour en jour, Partenaire… pensa-t-il tout en précédant ses dames dans les escaliers.  

 

Arrivés au troisième étage, Françoise indiqua :  

" C’est sur la droite, chambre 36"  

 

Ils empruntèrent donc le couloir feutré recouvert d’une épaisse moquette pour s’arrêter devant la porte mentionnée.  

Françoise prit alors sa clef et l’inséra dans la serrure.  

A cet instant précis, le regard de Ryo se glaça. Il s’élança aussitôt sur la jeune femme pour la plaquer au sol en s’écriant « A terre ! »  

Dans la même fraction de seconde, Kaori, toujours attentive à la moindre réaction de son partenaire, s’était jetée au sol de son coté et, dans un réflexe conditionné, avait positionné ses deux mains sur sa tête pour se protéger.  

A la seconde même où Ryo avait bondi, alerté par l’infime cliquetis anormal qu’avait fait la clef en touchant les garnitures, une violente déflagration se produisit, dégondant dans son souffle la porte et projetant des morceaux de l’huisserie et du chambranle jusque dans le couloir.  

 

 


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