Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Cat

Beta-reader(s): Sophie

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 6 chapters

Published: 16-11-04

Last update: 12-09-10

 

Comments: 39 reviews

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HumourAction

 

Summary: Au delà des mots, certains gestes du quotidien peuvent dire beaucoup de choses...

 

Disclaimer: Les personnages de "La parole du coeur" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: La parole du coeur

 

Chapter 5 :: Où il est question d’une mystérieuse mallette

Published: 24-09-09 - Last update: 25-08-11

Comments: Alors voici un cinquième chapitre de ma fanfiction; 2 en moins d'un an, je vous gâte... Hihihi. Non, sérieusement, disons que les évènements me poussent à faire des choix plus en accord avec moi même... Moralité, je reprends mes fictions. Merci à mes fidèles lecteurs ( même si la grande majorité sont des lectrices). Je ne vais pas vous faire de résumé, y a pas assez long d'histoire. Je vous encourage par contre à lire les chapitres précédents surtout les dernière lignes du précédant. Encore merci à So qui reste ma béta-reader quoi qu'il advienne malgré son emploi du temps de ministre. J'espère juste que vous arrivez à me suivre et provoquer chez vous un rire par chapitre. Bonne lecture à tous.

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6


 

«- Une bombe ?!? » lâcha Kaori en se relevant et en se débarrassant des débris qui lui étaient retombés dessus.  

«- Françoise ? Est-ce que ça va ? » S’enquit Ryo après avoir vérifié du regard ce qu’il en était pour sa partenaire  

« … »  

 

En l’absence de réponse, il se releva et tendit sa main pour aider la jeune femme à se redresser, visiblement très choquée.  

«- Françoise ? » répéta-t-il ?  

Sans un mot, livide, la brunette glissa sa main de celle qui lui était tendue et se remit debout mécaniquement.  

«- Est-ce que tout va bien ? » insista-il, légèrement inquiet du mutisme de sa protégée.  

«- Euh… Je… oui… Je crois que oui… » Fit-elle en tentant de reprendre ses esprits.  

 

Rassurée à son sujet, le nettoyeur examina du regard la chambre d’où était partie la déflagration et, contemplant les décombres, annonça :  

«- Petite bombe artisanale. Pas conçue pour tuer mais suffisante pour faire peur ou blesser. »  

La Chef fut surprise par la capacité et la rapidité d’analyse de son garde du corps ; la policière qui le lui avait recommandé ne s’était pas trompée : il s’agissait là d’un grand professionnel, elle serait en sécurité avec lui.  

 

Pour Ryo, la petite affaire de garde du corps venait de prendre une nouvelle tournure.  

De telles méthodes étaient l’apanage des Yakuza. Mais quel Clan pouvait donc bien en vouloir à une Chef et surtout pour un simple concours de cuisine.  

Quels mobiles pouvaient bien motiver ses adversaires pour justifier l’emploi de tels procédés ? L’argent ? Possible. Quoi qu’il doutait que la prime d’un tel concours puisse satisfaire un Yakuza au vu des risques encourus.  

 

«- Françoise, à combien se porte la prime attribuée au vainqueur du concours ?  

- Environ 4570 €… Euh… Cela doit faire environ 600.000 Yen, je crois. Pourquoi ? Vous pensez que l’on cherche à me dissuader pour une question d’argent ? Je doute que mes compétences se portent aussi haut. Non, je compte seulement sur les retombées médiatiques pour me faire un peu de publicité dans le milieu. Je suis lucide, vous savez. »  

 

Le nettoyeur ne répondit rien mais il venait de constater une chose curieuse en examinant la pièce : la chambre avait été minutieusement fouillée et on avait compté sur les dégâts provoqués par la bombe pour le masquer.  

Françoise aurait-elle omis de lui parler d’autre chose ?  

Il allait lui poser la question lorsque le réceptionniste et d’autres employés de l’hôtel arrivèrent en courant, alertés par le fracas.  

 

« - Que s’est-il passé ? Une explosion ? Qu’est-ce… »  

Avant que le réceptionniste ne pût poser davantage de question, Ryo l’interrompit en lui tendant une carte de visite siglée de la préfecture de police.  

« - Il n’y a pas de blessé. Appelez la police, l’inspecteur Nogami, elle travaille sur l’affaire. Que personne n’approche afin de préserver tous les indices pour l’enquête, retournez à vos occupations.»  

Le ton employé et le regard avaient été suffisamment fermes pour qu’aucun des employés ne cherchent à en savoir plus ou à le contredire et ils repartirent aussi vite qu’ils étaient venus, laissant les deux nettoyeurs et leur cliente examiner tranquillement les lieux.  

 

Ryo jubilait intérieurement. Gnégnégné, ma petite Saeko, tu m’as refilé une affaire sans me laisser tirer le moindre petit coup en échange. Bin tu vas faire le ménage à ma place, niark.  

« - Ryo ??? Puis-je savoir pourquoi tu as donné une carte de Saeko Et pourquoi en as-tu une sur toi ?» Gronda Kaori .  

« - Quoi ? C’est bien Saeko qui nous a refilé l’affaire, non ? Alors, c’est normal qu’elle assume sa part ! » tenta-t-il de se justifier.  

Kaori n’y trouva rien à répondre et afficha une moue dubitative.  

Mais la vraie raison était qu’il sentait que cette affaire d’intimidation cachait quelque chose de beaucoup plus gros qu’il n’y paraissait. Tôt ou tard, il devrait en faire part à la jolie inspectrice alors autant qu’elle suive l’histoire depuis le début.  

 

Il se tourna à nouveau vers la française :  

« - Votre chambre a été fouillée ; regardez s’il ne vous manque rien. »  

« - Hein ? Comment ça ? Euh, oui, tout de suite. Oh bon sang ! Ne me dites pas que … »  

Dans un éclair de lucidité et avant même d’avoir fini sa phrase, Françoise tomba à genoux au pied du lit et, écartant les débris rapidement, elle regarda en dessous.  

Rien.  

Il n’y avait rien. Il n’y avait plus rien !  

« C’est pas vrai ! C’est pas possible » reprit-elle en farfouillant frénétiquement tout autour d’elle.  

 

« - Que vous manque-t-il ? » demanda Kaori  

« - Ma mallette ! Il me manque ma mallette ! C’est horrible ! »  

Françoise, toujours à genoux, retournait tous les débris de la chambre à la manière d’un chien qui cherche son os.  

« - Bon sang mais où est-elle ! Ma mallette ! Ma mallette ! »  

« - Qu’y avait-il dedans ? C’était important ? Quelque chose de valeur ? »  

« - Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Tout ce que j’ai fait de ma vie ces cinq dernières annéééééééééééééées » répondit-elle submergée par les larmes. « Oh non, pas ma mallette. »  

Et elle reprit sa traque éperdue dans les décombres.  

"Ma mallette, Ma mallette" :’Harpagon, va !pensa alors Ryo. La vison de la jeune femme se métamorphosant soudainement en Avare en jupon surprit le nettoyeur ; une femme vénale trouvant forcément moins de grâce à ces yeux.  

 

« - Attendez, ce n’est pas si grave, ce n’est que de l’argent. » fit la japonaise qui se méprenait également quant au contenu de la précieuse valise. Mais la française était effondrée.  

Ryo ne pouvait tout de même pas laisser une si jolie jeune femme en proie à de tels torrents de larmes, aussi vénale soit-elle, et puis il y allait un peu aussi de sa réputation d’étalon. Il ne serait pas dit que le Loup de Shinjuku laissait pleurer une femme.  

 

« - Oui, nous trouverons bien un arrangement pour le paiement de mes honoraires… » Assura-t-il avec un regard et une protubérance dans le pantalon qui ne laissaient aucun doute sur "l’arrangement" en question. « … en nature… » Continua-t-il.  

 

Avant qu’il n’aille plus loin dans son détail, une massue « paiement en nature » s’abattît sur le crâne du malheureux homme.  

« - Mais, c’est pas vrai ! Tu ne penses donc qu’à ça ! » Kaori était hors d’elle. La cliente était en larmes et lui ne pensait qu’à satisfaire ses besoins hormonaux !  

« - Maiiiiiis euh, je parlais de cuisine… Françoise pourrait nous faire tous les repas en compensation, car malgré toute sa compétence, je doute qu’elle arrive à t’inculquer le moindre rudiment culinaire.  

« - Et ça y est, tu remets ça ! Tu vas voir quels rudiments, je vais t’inculquer, moi !!! Grrrrr ! »  

Les deux partenaires entamèrent une furieuse course-poursuite à travers la chambre, ponctuée de grands moulinets de massue autour de Ryo.  

« - Pervers !  

- Virago !  

- Obsédé !  

- Empoisonneuse !... »  

 

Devant l’incongruité d’une telle sarabande, la Chef ne pût que cesser de pleurer et commença même à pouffer de rire. Décidemment, ils n’étaient pas communs ces deux-là !  

 

En entendant les gloussements de la jeune femme, Ryo stoppa net sa course et adressa un imperceptible clin d’œil à sa partenaire. Elle avait comprit le message et son arme favorite disparût aussitôt.  

 

Sur ces entre-faits, le réceptionniste réapparu et toussotant pour prévenir de sa présence. Par chance, il n’avait rien vu du manège pathétique de nos deux amis.  

 

« - Mademoiselle ? Tout à l’heure, la femme de ménage a trouvé ceci sous votre lit et voyant qu’elle était fermée par une serrure à code, elle a préféré la descendre au coffre dans un souci de sécurité. »  

Il tendit la fameuse valisette de cuir noir à sa propriétaire.  

 

« - Oh ! Ma mallette ! Ma mallette chérie ! Tu es là ! Oh ma mallette, ma mie ».  

Françoise sauta au cou du préposé, lui adressant un rapide bisou et enserra contre elle l’objet de son bonheur.  

 

Ryo en fut jaloux.Et bin moi ? Pas de bisou, alors ? Je lui ai pourtant sauvé la vie.  

« - Pffff, tout ce cinéma pour de l’argent… »fit-il.  

« - De l’argent ? Ah mais pas du tout, vous n’y êtes pas ! »  

« - Mais de quoi s’agit-il alors ? »  

« - C’est tout simplement… »  

 

La jeune femme composa le code et ouvrit la mallette.  

 

 


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