Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: chibiusa

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 55 chapters

Published: 14-03-05

Last update: 09-05-06

 

Comments: 272 reviews

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GeneralDrame

 

Summary: Suite à un coup de massue, l'armoire de la chambre d'ami a volé en éclat. En déblayant Kaori découvre derrière une porte. Ryo lui interdit formélement d'entrer dans la pièce. Pourquoi ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Destins Forcés" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Kerry et Mélina et Aline m'appartiennent ^^'

 

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   Fanfiction :: Destins forcés

 

Chapter 6 :: Solitude et travail

Published: 27-04-05 - Last update: 27-04-05

Comments: Voilà enfin mon nouveau chapitre ! désolée du temps mais c'est parce que j'étais en vacance j'ai donc pas eu le temps d'écrire (surtout que j'avais ni d'ordi ni de net) et en rentrant j'ai eu plein de travail sur mes sites ^^ ! j'espère que ce chapitre va vous plaire ! a très bientôt. Merci à tous ceux qui ont mis des reviews ^^ et a ceux qui vont m'en mettre encore et toujours ^^ sur ce bonne lecture.

 


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Qui aurait pu croire que Ryo Saeba que le pervers n°1 de Shinjuku se sentirait aussi mal depuis le départ de sa petite protégée ?  

 

Même si rien ne transparaît et qu’il ne montre rien à son entourage, intérieurement il a l’impression d’avoir fait une énorme erreur. Selon lui, il est impossible de concilier sa vie de nettoyeur avec une vie « normale » pourtant il a un mauvais pressentiment concernant cette enfant. Après tout, elle ne parle pas et a subit de terribles traumatismes, le Doc n’a même pas réussi à estimer la plus vieille trace de coup ! Quelqu’un pourrait très bien pouvoir s’en prendre à elle ! D’un geste brusque de la tête il chasse cette pensée de sa tête « officiellement » elle est morte, elle ne risque rien. Son entaille au poignet datait de plusieurs heures, c’est déjà miraculeux qu’elle ait pu survivre.  

Ryo soupire et se décide à sortir faire le tour des cabarets pour se saouler et oublier. Il sait très bien que l’oublie n’est jamais que temporaire, que tôt ou tard la réalité revient devant les yeux tel un boomerang. Cependant même un tout petit laps de temps, ne plus y penser permettra de soulager sa conscience et de chasser les impressions étranges qu’il a. Il arrive devant le cabaret « Miranda », mécaniquement il reprend son visage libidineux quand il croise les serveuses légèrement vêtues. L’une d’elle s’approche et lui dit :  

 

- Et bien Ryo chou çà fait plusieurs jours qu’on ne t’a pas vu. Tu nous as manqué !  

- J’avais du travail. Tu m’as manqué ma belle ! viens faire un câlin à l’étalon !  

 

Il lui saute dessus mais cette dernière s’écarte au dernier moment, l’étalon s’écrase lourdement sur le sol.  

 

- Méchanteeeeeeeeee Yumiii dit-il en faisant sa moue boudeuse.  

 

Cette dernière s’approche et lui fait un bisou sur la joue et lui dit :  

 

- Allons Ryo Chou, j’ai du travail, mais après…  

 

Elle ne finit pas sa phrase pleine de sous-entendus, l’étalon de Shinjuku, car tel est son surnom dans les cabarets est debout la bave devant le spectacle de danseuses. Il délaisse la serveuse en lui disant qu’il accepte sa proposition. Il va s’asseoir à une table ou on lui sert un verre et regarde le scène mais ses pensées sont malgré tout centrées sur cette petite fille. Voilà qui est surprenant le meilleur nettoyeur du Japon qui ne peut se détacher émotionnellement d’une enfant. Si au début il a eu pitié d’elle, pauvre gamine aveugle qui a subit de terrible sévices effrayée et apeurée par la présence d’un seul individu dans une pièce. Il s’est étonné de la voir par moment spontanée et souriante. Même rare ses moments étaient là. Les questions qu’ils se posaient à noël, redoublent encore aujourd’hui, comment une gamine ayant vécue dans les ténèbres sourit si facilement ? Alors que lui qui est un adulte ne sait pas sourire sincèrement sans utiliser sa façade d’homme enjoué. Au bout de six verres, il perd enfin le fil de ses pensées et se laisser aller à l’ivresse, l’oisiveté et la luxure.  

 

* * *  

 

Les jours qui suivent Ryo agit comme un automate, se forçant à reprendre ses activités de City Hunter avec son partenaire Hideyuki Makimura. Il commence son boulot de garde du corps prévu le 15 janvier, mission qui le ramène à la réalité…  

 

Certes il a été engagé comme garde du corps d’une jolie jeune femme mais ce que ne lui a pas dit son ami c’est qu’il doit surtout protéger la jeune sœur de cette dernière.  

Le jour du rendez-vous Ryo entre dans le café du lieu de rendez-vous près de la gare de Shinjuku et le serveur lui indique une table ou une jeune femme est installée avec le cocktail devant elle. Il voulait faire une entrée en obsédé notoire mais s’en abstient à la dernière seconde quand une petite fille revient s’asseoir près de la femme. Il soupire d’agacement en se disant qu’il s’est fait piéger et que son partenaire allait le regretter amèrement. Hideyuki n’a pas pu venir lui-même une obligation de « grand-frère », mais il avait déjà prit les renseignements nécessaire et accepté l’affaire. Il arrive près de la table et alors que sa libido commence à refaire surface grâce à la vue plongeant dans le décolleté de la jeune femme, l’enfant se redresse et lui adresse un regard emprunt de tristesse. A ce visage se superpose celui de Kerry au moment de la séparation. Il a l’impression d’étouffer. Il s’assoit à la table et leur dit :  

 

- Vous avez commandé un cocktail XYZ, je suis Ryo Saeba, City Hunter.  

- Bonjour monsieur dit la jeune femme, je m’appelle Maya Saka et cette demoiselle est ma petite sœur Himeno. Monsieur Makimura m’a dit que ce n’était pas sur que vous accepteriez ce travail…  

 

Voyant le regard triste et inquiet de l’enfant, il se dit qu’il ne peut pas refuser ce travail. Ce regard est presque le même que celui de Kerry.  

 

- Vous voulez une protection c’est çà ?  

- Oui, enfin c’est plutôt pour ma petite sœur…  

- Pourquoi elle ?  

- Comment dire… - elle se tourne vers sa jeune sœur et dit – ma puce tu veux bien aller jouer au flipper un peu ? – devant le regard inquiet de l’enfant elle ajoute – ne t’inquiète pas je te surveille.  

 

L’enfant acquiesce, la jeune femme se lève pour la laisser passer. La jeune femme pose un regard attendrit et peiné sur sa petite sœur. Au bout de deux minutes le nettoyeur l’invite à se lancer :  

 

- J’ai 24 ans, et ma sœur en a 8. C’est une énorme différence d’age je sais. En fait elle est ma demi-sœur. Enfant, ma mère ne m’aimait pas, aussi après son divorce d’avec Papa, ce dernier m’a pris avec lui. Il a divorcé pour me protéger de ma mère. Elle ne me maltraitait pas physiquement, mais psychologiquement…. Himeno est né du remariage de ma mère avec le père d’Himeno. Ma mère n’a pas d’avantage mieux traité Himeno que moi, mais elle l’a protégé contre la violence de son père…  

- Quel rapport avec vous ?  

- Et bien, suite à la demande ma mère nous avons pris mon père et moi-même la charge Himeno, elle devait divorcer. Seulement elle est morte peu de temps après dans un accident…c’était il y a deux mois. Ensuite le père de ma sœur a voulu la prendre mais le juge à refusé. Nous recevions des coups de téléphones anonymes et menaçant, alors nous avons déménagement. Il y a trois semaines de cela, quelqu’un est entré chez nous, mon père la surprit et il s’est fait tuer sous les yeux d’Himeno. Il n’a pas vu que la petite l’a vu enfin je suppose. Seulement cette dernière ne veut plus parler depuis ce moment là. Il faut que vous sachiez que ma petite sœur, lit sur les lèvres, elle est sourde et muette. Quand je dis parler je dis avec le langage des signes ou même en écrivant elle refuse de communiquer sur le sujet.  

- Que voulez-vous de moi ?  

- Que vous nous protégiez, les menaces ont reprises. Je voudrais savoir de qui il s’agit, qui a tué mon père…, j’ai peur de connaître la réponse…  

- Qui selon vous ?  

 

La jeune femme tourne la tête en direction de sa petite sœur, cette dernière est dos au flipper et regarde dans leur direction. Maya tourne la tête dans l’autre sens et dit du bout des lèvres :  

 

- Le père de ma sœur… çà expliquerait pourquoi elle ne veut pas parler.  

- Hum je vois, pour l’accident de votre mère…  

- Les freins ont lâchés, mon père était au téléphone avec elle à ce moment là, elle a dit qu’il n’y avait plus de freins. Pourtant la veille il n’y avait eu aucun problèmes…  

 

Elle hésite puis ajoute :  

 

- De plus, mon ami a été blessé dans un accident de voiture il y a deux jours, les freins ont lâchés également. Heureusement il n’est pas mort… je ne sais pas si j’aurais supporté un troisième enterrement…  

 

Le nettoyeur fronce les sourcils et dit :  

- Un sabotage.  

- C’est ce que pense mon ami…, et vu ce qui s’est passé.  

- Votre ami ?  

- Oui il est flic. Il a fait une enquête parallèle sur la mort de mon père…  

 

Le nettoyeur se lève le regard froid comme l’acier et dit :  

 

- Adressez-vous à la police. Je ne suis pas le genre de personne qu’il vous faut.  

 

Ryo quitte la table.  

 

- Attendez monsieur, dit la jeune femme. Je vous en pris, écoutez jusqu’au bout avant de prendre votre décision. Quelle qu’elle soit je vous en tirerais aucune rancune…  

 

Le nettoyeur croise l’espace d’un instant le regard de l’enfant qui les observe depuis le début, un regard emprunt de peur et de détermination. Quelle estime cette enfant aura de son père si c’est lui qui est à l’origine de la mort de sa mère et du père de sa sœur ? pourtant dans son regard cette détermination, ses yeux lui disent qu’ils veulent la vérité. Puis ses questions vont à Kerry. Qui l’a abandonné comme morte ? son père ? quelqu’un de sa famille ? si c’est le cas, le nettoyeur qu’il est aura du ménage à faire. Puis il soupire, il a bien essayer de trouver trace de ses monstres, mais aucune piste ne s’est ouverte. De plus, Kerry est à présent à l’orphelinat elle aura une enfance « heureuse ». Il revient à la réalité et se rassoit.  

 

- Je vous écoute. Mais je doute que cela me fasse changer d’avis. Vous ignorez qui je suis ?  

- Non je sais ce que vous êtes. Mais nous avons vraiment besoin d’aide. Il y a un détail que vous devez savoir, le père de ma sœur est flic. – Ryo fronce les sourcils - Mon père était un ancien de l’armé et mon petit ami étant flic… A mes yeux il y a trop de coïncidence pour que cela en soit une ! à tout les coups, il y a quelque chose de plus… peut-être suis-je parano. C’est pas impossible. Mon père aimait ma mère même après leur séparation, il a fait le choix de me protéger. Pendant toutes ses années il n’a cessé de penser à elle. Aussi je crois qu’il a voulu mener son enquête.  

- Vous pensez que le meurtrier de votre père et le responsable de ses « accidents » sont la même personne ? demande le nettoyeur.  

- Je le crois. En si peu de temps ! tant de choses…  

 

Un voile de tristesse s’abat sur Maya, elle qui a toujours su cacher ce qu’elle pensait et ses émotions se trouve submerger par ses sentiments : trop de pressions, trop raisons de craquer. Elle éclate en sanglot devant le nettoyeur qui est étonné. Une petite main vient se poser sur le bras de la jeune femme, cette dernière regarde en direction de sa sœur qui est là comme pour la consoler, la soulager et la réconforter.  

 

- Viens me faire un câlin Hime tu veux ?  

 

La petite fille acquiesce et monte sur les genoux de sa sœur, elles se serrent l’une contre l’autre. Qui console qui ? Le nettoyeur n’en a aucune idée. Il regarde le tableau qui s’offre à lui. Mais face à lui c’est le visage de Kerry qui se superpose à celui d’Himeno. Il fait un geste brusque de la tête pour la chasser de ses pensées. Il regarde la petite fille dans les yeux et lui dit :  

 

- Et toi Kerry, tu veux que celui qui a fait du mal soit puni… ?  

 

Il a prononcé ses paroles sans s’en rendre compte, quand il se rend compte du nom qu’il a utilisé il dit :  

 

- Désolé, je veux dire Himeno.  

 

La petite fille fuit son regard et regarde par la fenêtre et semble réfléchir. Finalement elle finit par retourner la tête vers l’homme, le regard d’Himeno se fait plus sombre et elle acquiesce. Cette mimique de petite fille sérieuse déstabilise Ryo, tant de maturité chez cette enfant…  

 

- Avant d’accepter l’affaire, j’aurais voulu savoir comment vous avez entendu parlé de City Hunter.  

- Je ne sais pas si c’est à moi de vous le dire, enfin, c’est Seishiro, mon ami qui m’a parlé de City Hunter.  

- Un flic qui connaît City Hunter et comment le contacter…  

- C’est parce qu’il connaît bien votre partenaire.  

- Hideyuki ?  

- Oui. Je ne sais pas grand chose si ce n’est qu’ils étaient amis quand ils étaient petits. C’est le père d’Hideyuki qui a inspiré Seishiro sa profession actuelle. D’après ce que je sais, Seishi avait voulu savoir ce que son ami faisait comme boulot après avoir quitté la police…  

- Il a dut être horrifié quand il a découvert…  

- Je ne sais pas, je suppose. Je sais qu’ils ont longtemps discuté et je sais que mon ami a défaut peut-être d’approuver sa nouvelle profession, a respecté son choix. Il n’en a jamais parlé à personne.  

- Sauf à vous…  

- En fait, c’est Seishi qui m’en a parlé à l’hôpital. Il avait d’ors et déjà pris rendez-vous avec vous auprès de votre partenaire.  

- Il m’a dit que c’était une femme qui était ma cliente à Noël…  

- Oui parce qu’en finalité c’était moi votre cliente…  

- Comment va votre ami ?  

- Il n’est pas en très grande forme, mais les médecins sont optimistes.  

- Bon j’accepte le travail…  

- Que fait-on maintenant demande la jeune femme.  

- Je vais vous accompagner chez vous, et rester là-bas le temps de l’affaire.  

- Bien.  

 

Il les accompagne jusqu’à leur maison. Mais quand ils arrivent une fois la voiture garée, ils croisent un type étrange le regard injecté de sang. Ryo fronce les sourcils, cette aura ne peut-être que celle d’un tueur.  

Ryo s’attend à tout, mais l’homme change de visages, mais le regard reste froid et distant.  

 

- Himeno ma chérie…  

 

La personne concernée se crispe contre la jambe de sa sœur. L’homme reprend et dit :  

 

- Allons mon cœur, viens on rentre à la maison.  

 

Ryo reste concentré, ce type n’est pas un ange c’est sur, il n’a pas l’aura d’un flic, mais d’un tueur. La même profession que lui avant, les mains de cet homme sont sans nul doute pleine de sang. Ne voulant pas s’attarder ici, Ryo dit :  

 

- Allez viens Hime, donne moi la main.  

 

Il lui fait un sourire enjôleur comme il sait le faire quand il veut dédramatiser la situation. Il s’adresse à l’homme et lui dit  

 

- Bonjour monsieur. Je suis le tuteur de cette petite fille, vous êtes ?  

 

L’homme en face déglutit, il veut sa fille et il l’aura coûte que coûte. Son regard se fait noir et perçant comme l’acier. Il se reprend et dit :  

 

- Je suis HITORI Kenta son papa, allons je ne comprends, sa mère est décédée pourquoi je ne pourrais pas reprendre ma fille ?  

- Pour la bonne raison que le juge a dit que non, lance Maya. – la jeune femme commençant à comprendre ou veut en venir le nettoyeur dit – c’est moi qui ai demandé au juge de le désigner comme tuteur. Légalement vous n’êtes plus rien pour elle.  

- Je vois. – retrouvant son visage souriant le père d’Himeno ajoute – ne t’inquiète pas ma chérie bientôt tu pourras revenir vivre avec moi.  

 

Sur ce Kenta, dépasse les trois personnes et fait un petit signe à la petite fille. Ryo reste perplexe, cet homme déteste sa fille…, c’est certainement pas pour ses beaux yeux qu’il veut la reprendre.  

 

Sur ce ils font quelques courses puis reprennent la voiture pour arriver devant la maison assez impressionnante de la famille SAKA. Ils entrent dans la propriété. Ryo demande :  

 

- Euh Maya – il a prit la liberté de l’appeler par son prénom – votre famille c’est la famille SAKA la grande famille importatrice de meubles occidentaux ?  

- Vous avez vu juste monsieur Saeba. Mon père s’est reconvertit après avoir finit sa carrière militaire.  

- Appelez-moi Ryo dit-il avec son sourire le plus bizarre, qui se transforme en rictus de douleur.  

 

Himeno ayant perçut les intentions plus que douteuse de son « supposé tuteur » lui a pincé la main gauche alors que la droite avait pris la direction du fessier de la jeune femme. Il tourne la tête vers la petite fille et constate que cette dernière le regarde avec des yeux rieurs. Il lui demande :  

 

- C’est une impression ou tu te sens en sécurité ici ?  

 

Elle hoche vigoureusement la tête en signe d’assentiment. Elle lui prend la même main qu’elle a maltraité a peine quelques minutes auparavant et le tire dans les couloirs. Le nettoyeur déstabilisé par le changement de l’attitude d’Himeno croise le regard de Maya qui lui dit :  

 

- il semblerait qu’elle vous ai adoptée. Elle va vous montrer la maison. Suivez-là, moi je dois téléphoner à l’hôpital. Nous sommes que tous les trois dans cette maison. Je ferais ensuite à manger.  

 

Voilà donc le plus grand pervers du Japon obligé de suivre la petite fille dans sa progression à travers la maison. « Ils ont beau être riches, ils n’affichent que très peu leur argent, en temps normal toute personne ayant des facilités l’expose en engageant moult serviteurs et autres ».  

 

Tout à coup, le nettoyeur se tient sur ses gardes, il arrête la petite fille dans son avancée et fronce les sourcils. Himeno le regarde étonné. Il la soulève dans ses bras et met un doit devant sa bouche avant de dire :  

 

- Chut.  

 

La petite acquiesce. Elle se positionne contre le torse de cet homme fort et protecteur. Elle se dit, que lui et le papa de Maya sont un peu pareils, grands fort et protecteurs. Son papa à elle est méchant, toujours saoul une fois qu’il rentrait à la maison et il avait tendance à frapper avec sa ceinture si tout ne se faisait pas comme il voulait. Très tôt, elle avait apprit à le caresser dans le sens du poil, mais çà n’avait pas servit à grand chose. Avec le temps un rien l’énervait et sa violence se faisait de plus en plus forte. Quand à sa maman, Himeno ne l’aimait pas trop non plus, elle disait toujours des choses froides insensibles et méchantes. A aucun moment elle n’a été prise dans les bras pour être câlinée. En revanche, elle doit admettre que sa maman ne l’a jamais frappé comme son papa et qu’elle se mettait toujours devant elle quand son papa devenait méchant.  

Plus que de la tristesse, Himeno se sent méchante car elle n’est pas aussi malheureuse qu’elle aurait dut de la mort de sa maman. Bien sure elle est triste mais rien de plus. sa maman n’était pas très gentille, elle la faisait dormir sur le canapé, elle n’avait pas de chambre à elle ni rien d’autres d’ailleurs. Mais elle doit admettre qu’elle doit remercier sa maman pour l’avoir confier à sa grande sœur et au papa de cette dernière. Himeno n’est pas bête loin de là, elle n’entend pas et ne parle pas, mais a un très grand esprit d’analyse. Çà fait longtemps déjà qu’elle sait s’exprimé en langage de signes grâce à sa grand-mère qui l’a inscrite dans une école spécialisée (sa maman n’avait pas voulu dépenser de l’argent la dedans, un investissement inutile selon elle). Sa pauvre grand-maman qui était morte, il y a déjà un an. Très vite elle avait appris à lire sur les lèvres des gens et parfois ce qu’elle y lisait la paralysait. Pensant qu’elle ne comprenait rien, ils avaient prit l’habitude de parler devant elle comme si de rien n’était. Son papa notamment avec ses amis de la police, « police » à ses yeux ce n’est pas un terme très gentils, jusqu'à présent elle a rencontré que des gens pas très gentil dans la police.  

Tout à coup ses yeux s’illuminent quand elle pense au copain de Maya ! Seishiro est policier et il est très gentils avec elle. Il la prend dans ses bras, lui fait des cadeaux.  

 

Pendant, qu’elle est perdu dans ses pensées Ryo se concentre pour savoir ou est la source menaçante. Il entre dans la pièce qu’il croit être la source mais quand il ouvre la porte et qu’il voit le spectacle qui s’offre à lui, il faillit tomber à la renverse. C’est à ce moment-là qu’Himeno sort de ses pensées et quand elle voit les yeux exorbités de son protecteur, elle sourit et ses yeux rient. Elle secoue les jambes pour inviter son porteur à la faire descendre. Ryo s’exécute après deux minutes de mur réflexions. La petite fille s’approche de la ménagerie en face d’elle et prend le chat acculé sur le bord de la fenêtre.  

 

En effet, voilà ce qui se déroule devant les yeux étonnés du nettoyeur quand il entre dans la salle arme à la main (il avait sortit son arme sans qu’Himeno ne s’en rende compte comme elle était perdue dans ses pensées). Un chien (un Saint-Bernard) avec sa partie inférieur en pleine forme en train de faire des avances à une chatte au pelage gris est plus qu’outrée par les intentions du chien.  

Ryo avait juste senti les envie de meurtre de la chatte envers le chien et ses intentions plus que douteuses. La petite fille va à la porte et ouvre cette dernière pour laisser filer la chatte plus qu’heureuse d’avoir échapper au chien. Ryo finit par se ressaisir et observe Himeno. Cette dernière après avoir refermé la porte se met à genoux devant le chien et commence à faire des signes à ce dernier, comme pour le disputer et arbore un regard sévère face au chien, qui semble étrangement comprendre les remontrances de la petite fille, il se fait tout petit jusqu’à regarder sa maîtresse avec des yeux plein de tristesse (des yeux de cocker comme on dit ^^’). Ce dernier se met en position de soumission, c’est à dire sur le dos. Implorant par la même occasion quelques caresses. Devant l’attitude du chien, Himeno fond de tendresse et commence à caresser le ventre du chien, qui de satisfaction bouge la queue dans tous les sens.  

Ryo finit par ranger son arme, il a remarqué que le petite fille n’avait à aucun été effrayé par son arme. « probablement parce que son père est flic ». il faut qu’il téléphone à Saeko, son inspectrice de charme et de choc pour qu’elle le renseigne sur le père de cette petite Kenta HITORI. C’est le moment que choisit Maya pour entrer dans la pièce. elle regarde le spectacle qui s’offre devant elle et elle dit :  

 

- j’ai vu ma chatte venir dans la cuisine pour se planquer, je suppose que Putsi doit y être pour quelque chose.  

 

- Putsi ?  

- Oui c’est le chien d’Himeno. Il est un brin dérangé je trouve mais c’est tellement mignon de les voir tous les deux comme çà. En fait depuis que ma sœur est venue s’installer avec nous, elle a prit son chien avec elle que grand-mère lui avait offert. Et il se trouve que ce dernier a jeté son dévolue sur Milly ma chatte. Cela donne des représentation plutôt caustiques Seishi est mort de rire à chaque fois.  

 

Ils restent un peu songeurs.  

- Je crois que je viens de voir une de ses altercations déclare le nettoyeur. Votre chatte avait des envies de meurtre sur le chien et j’ai cru que j’avais affaire à un tueur. Je suis resté perplexe je dois avouer que c’était la première fois que je voyais çà.  

 

Soudain, un ventre se fait entendre, il s’agit de celui d’Himeno qui ne s’est rendue compte de rien. Cette dernière baille. Maya sort de ses pensées et s’approche d’Himeno, lui touche l’épaule pour attirer son attention et elle lui dit très lentement :  

 

- Tu viens ? on va manger.  

 

Le repas se passe dans un calme olympien, Putsi est allongé au pied de sa maîtresse et semble vouloir la protéger.  

 

- Comment va votre ami ? demande tout à coup Ryo.  

 

L’intéressée la regarde perplexe puis elle finit par lui dire :  

 

- Monsieur Saeba, je suis étonnée, votre réputation de professionnel n’est plus à faire, mais je suis étonnée de votre comportement si sérieux envers moi. Comment cela se fait-il que le séducteur que vous êtes me laisse tranquille ?  

 

Il la regarde les yeux exorbités. Comment peut-il expliquer à cette jeune femme que le fait qu’elle soit prise ne le dérangerait pas en tant normal mais que le fait que cette enfant ait le même regard que Kerry le déstabilise un maximum. Il choisit de s’échapper qui pourrait paraître très juste :  

 

- C’est simple, votre ami est flic et je ne tiens pas à ce que vous tombiez dans mes bras car si non il risquerait de me dénoncer à la police… et cela ne ferait pas très bien mon affaire.  

 

Visiblement sa performance a réussit à convaincre Maya.  

 

Une fois tous couchés, Ryo s’endort difficilement.  

 

* * *  

 

Quelqu’un avance dans un couloir et voit une porte entrouverte, il s’agit d’un escalier qui s’enfonce dans les entrailles de la terre. Prudent, il se glisse dans l’ouverture. L’homme se dirige comme un félin toujours en alerte. Il arrive dans une sorte de cave et là, sur le sol il voit une forme sur le sol. En s’approchant, il marche dans une flaque d’eau…, çà colle au chaussure. Non c’est autre chose que de l’eau, il se baisse et touche du bout des doigts le liquide c’est poisseux et cette odeur : du sang. Il s’approche de la forme il s’agit d’un corps, il le retourne et là. Son visage devient livide et il hurle :  

 

- NOOOOOOOOOOOOOOOOOON !  

 

Fin du chapitre  

 

chibiusa : oui, oui, je sais... allez ! Plein de review et promis je vous poste rapidement la suite 

 


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