Chapter 13 :: Rira bien ! qui rira le dernier…

Published: 26-06-05 - Last update: 26-06-05

Comments: Ah je vous entends déjà cher lecteur ! ENFIN elle maje Destins forcés ! n'est ce pas Tiffany ? tu l'as attendue cette maje je sais ! toi aussi Sabi ! Et bien vous avez gagnées ! le voilà ^^ je l'ai écris d'une traite ! très facilement alors que je bloquais dessus depuis plus d'une semaine mdr ! enfin voila merci aux reviewer et surtout continuez ça me motive ! bisous aussi à Myriam ^^ :) Shan, Nanou et les autres. Bonne lecture et à bientôt !

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Soudain, les deux hommes regardent Kerry. Le nettoyeur fronce les sourcils. En effet la petite fille a le regard absent, sa peau est transparente. Son corps se fait lourd, elle n’arrive plus à laisser ses yeux ouverts et elle sombre dans l’inconscience, sans les réflexe de Ryo elle aurait percuté méchamment le sol de la chambre.  

Il la prend dans ses bras et l’allonge sur son lit, il s’assoit à côté d’elle et lui touche le front. Mais elle n’a visiblement aucune fièvre.  

- Kerry… Kerry tu m’entends ?  

Peu à peu l’enfant sort de sa léthargie et ouvre les yeux. Que s’est-il passé ? elle l’ignore. Elle sait juste que ses images qui l’assaillent lui font faire des cauchemars encore et encore. Elle tremble un peu ainsi que ses lèvres. Son regard se fait inquiet, inquisiteur. Pourquoi ne se sent-elle pas plus en sécurité que ça ? pourtant Ryo est là… et ça n’a rien avoir avec la présence d’Hideyuki. Mais alors c’est quoi ?  

- Comment te sens-tu Kerry ? demande Hideyuki. Ça va ?  

Elle acquiesce. Il continue.  

- Tu nous as fait une belle frayeur, tu es devenue pâle comme un linge et tu t’es évanouie…  

Kerry le regarde perplexe, ravie de la sollicitude dont il fait preuve. Ryo ne fait rien, immobile, ce genre de démonstration dont il serait capable en étant seul, il est incapable de les faire devant son meilleur ami.  

« Je suis un imbécile, et j’y peux rien » songe-t-il.  

Même si Kerry est un peu déçue par le comportement de son protecteur, elle n’en montre rien. Probablement dans le but unique de protéger ? ou peut-être a-t-elle réussi à percer ses sentiments si profondément encrés dans l’âme de cet homme ?  

Un petit sourire apparaît sur son visage quand Hideyuki lui demande si elle veut aller se promener. Tant de gentillesse elle qui est habituée à ne recevoir que des coups, des insultes et autres brimades, voilà qu’elle se trouve projeter face à des gens qui sont gentils.  

Ryo se lève et se dirige vers la table, il retire d’un des sacs un pain au chocolat et l’amène avec une serviette à sa petite protégée.  

- Tiens mange-le tu n’as rien avalé encore.  

Il lui donne le pain aux chocolats et Kerry lui adresse un merveilleux sourire, intimidé par la présence de son partenaire détourne le regard. Le nettoyeur va se poster devant la fenêtre, impassible, insondable.  

Hideyuki n’est pas aveugle (nda : désolée pour le jeu de mot ^^’’’) il voit bien que Ryo est attaché à cette petite d’ailleurs ça fait un moment qu’il le sait.  

« Il pourrait montrer ses sentiments pour cette gamine au moins devant moi… on est ami » Il sourit « Mais le voir comme ça c’est trop mignon »  

En temps normal Hideyuki ne se serait pas gêné pour le taquiner mais il ne voudrait pas être le déclencheur de paroles blessantes dont le nettoyeur a tant l’habitude. Cependant, il serait capable de faire de les faire à Kerry sans même s’en rendre compte. Et cette enfant ne mérite certainement pas d’être celle qui prend les coups, surtout de la part de son protecteur.  

Puis il tourne la tête vers la petite demoiselle, et Hideyuki est surpris qu’elle l’observe ou tout du moins elle fixe son regard sur lui.  

« Que fait-elle ? on dirait qu’elle me sonde, et c’est une sensation étrange… »  

Tout à coup, elle blêmie, elle récupère son nounours et pousse son sac sous le lit sous le regard surpris du partenaire de City Hunter. Ryo semble toujours perdu dans ses pensées, en réalité lui aussi à repéré quelque chose.  

Kerry va se réfugier dans la salle de bain, elle s’assoit par terre sous le lavabo.  

Ryo sort enfin de son immobilisme et s’approche de la salle de bain. Et entend alors la petite murmurer :  

- Je veux pas y retourner, je veux pas y retourner…  

C’est à peine un murmure, et elle répète cette complainte en anglais et en japonais inlassablement.  

Surpris le nettoyeur sourit légèrement et il lui dit :  

- Ne t’inquiète pas Kerry…  

Elle tourne la tête brusquement vers lui, hésite un instant et lui octroie un magnifique sourire. Un sourire qui reflète toute la confiance qu’elle a en lui. D’abord déstabilisé il répond en se grattant bêtement la tête, tout en se demandant comment répondre à ce genre de démonstrations.  

Il ferme la porte de la salle de bain et vérifie que le sac de Kerry n’est pas visible de l’extérieur. Il débarrasse un couvert pour paraître qu’ils ne sont que deux. Et il s’adresse à Hideyuki  

- Viens ma poule. Ils ne vont pas tarder à arriver.  

- Qui ?  

- Les flics, j’ai senti leur présence. Bon je vais me changer, je te préviens, il est interdit de se perdre dans un fou rire compris ?  

Hide ne comprend pas c que mijote Ryo.  

- Mets la pancarte ne pas déranger d’accord ?  

Le partenaire de City Hunter s’exécute toujours un peu perdu, pendant ce temps-là Ryo se déshabille et entre dans la salle de bain pour ajuster son déguisement, il observe Kerry qui a les yeux exorbités.  

- Hey mademoiselle ! vous êtes sensée être aveugle et donc incapable de voir dans quelle situation comique je suis – il avait prononcé ça sans colère mais plutôt avec de l’amusement, il est capable de tout lorsque cela en vaut la peine et cette petite demoiselle en vaut plus que la peine, il ajoute – ne suis-je pas mignonne à croquer comme ça ?  

Revenant sérieux il appelle Hideyuki pour qu’il le rejoigne vers la salle de bain. Ce dernier quand il arrive tombe à la renverse en voyant Ryo déguisé ainsi, un troupeau de libellules autour de la tête. Ignorant sa réaction Ryo dit :  

- Ecoutez-vous deux. On va pas avoir beaucoup de temps on va faire une diversion dans un premier temps et dès qu’ils seront partis un peu plus loin, Hideyuki et toi Kerry vous partirez vers la voiture tous les deux. Moi j’en profiterais pour me changer. Hideyuki prépare tout de suite le sac avec nos victuailles…  

- Bien.  

Hideyuki s’en va dans la salle et commence à rentrer ce qui reste des pan cake, pain aux chocolats et croissants etc. Il prépare tout ça sur le balcon et ouvre la porte fenêtre de sa chambre. Logiquement, ils devraient commencer par la chambre de Ryo. Il préfère pas penser à ce que le nettoyeur va trouver. Mais c’est vrai que la situation est délicate, ils n’auraient jamais dut rester si longtemps dans ce motel, voir ils n’auraient pas dut y mettre les pieds tout court et repartir sur les routes. Seulement l’état de Kerry, les avait obligés à intervenir sans vraiment de plan, et la laisser à l’orphelinat un jour de plus le temps de préparer quelque chose aurait été inconcevable pour Ryo. Hideyuki le sait. Il le connaît mieux que Ryo ne se connaît lui-même. C’est un homme au grand cœur qui par manque de repère avait mal tourné mais une fois un appui présent dans la lumière, il devient quelqu’un de très humains.  

C’est son enfance et cet absence d’amour qui avaient fait de lui un tueur à gage, il avait été brisé par le seul homme qu’il considérait comme son père.  

Une fois Hideyuki sorti de la salle de bain, Ryo s’approche de sa protégée et s’agenouille devant elle :  

- Alors ma puce va falloir, que tu prennes un peu sur toi car il va falloir que tu sortes d’ici avec Hide ça va aller ?  

Au bout d’une petite minute elle acquiesce.  

- Bien, tu es une petite fille très courageuse.  

Elle le regarde étonnée.  

* * * *  

Dans les couloirs, la directrice de l’orphelinat et un agent de police visitent les lieux.  

- Petite sœur, tu es sure qu’il y a une petite fille qui a disparut ? demande l’inspecteur.  

- Bien sure que j’en suis sure !  

- Aucun dossier attestant de sa présence.  

- …  

- en plus tu ne m’as pas montré sa chambre ! « Qu’est ce que tu me caches ? »  

- … « comment aurais-je pu montrer sa chambre, je n’étais même pas au courante de la liberté qu’avait prise la surveillante supérieur »  

- Mashiko, tu m’écoutes ?  

- Oui, oui.  

- Qui est la personne qui l’avait amené ?  

- Je ne sais pas, comme tu le sais quand quelqu’un abandonne un enfant nous nous préoccupons de l’enfant et les personnes qui nous les confient ne font pas parti de dossier.  

- … Heureusement que c’est un ami qui tient cet hôtel sans quoi nous n’aurions pas le droit de faire ça.  

Mashiko tourne la tête vers son frère d’un air d’incompréhension.  

- Oui, nous n’avons aucune preuve de l’existence de cet enfant. De plus, rien ne montre qu’il y a eu effraction à proprement parler. L’alarme était toujours là ce matin.  

- Oui c’est vrai.  

Ils approchent soudain d’une porte. Ils frappent à cette dernière malgré la présence du panneau ne pas déranger. Au bout de trois martèlement de la porte les individus ouvrent.  

Une femme ouvre, non, c’est un travestit habillé d’une mini jupe et de bas en résille, badigeonné de maquillage exagéré. Une perruque blonde sur la tête.  

Mashiko pousse un petit cri en reculant, alors que la femme/homme demande d’une voix sensuelle :  

- C’est pour quoi mes chéris ? je vous préviens… j’ai déjà mon morceau de choix et l’échangisme ne m’intéresse pas.  

Les deux individus devant la porte tombent à la renverse devant la remarque… L’homme se redresse et il dit :  

- Nous ne sommes pas ça pour ça dit-il tout en ayant un mal de chien à cacher son mépris face à cette femme/homme qui se tient devant lui. – Vous êtes seul ?  

- Non, non…  

- Pouvez-vous appeler la personne qui vous accompagne.  

- Bien sure.  

Il/Elle se retourne vers l’intérieur et dit :  

- Yu-yu ! mon poulet vient donc me voir y’a un flic qui souhaite te voir.  

L’homme qui les rejoint est blond aux yeux bleus.  

- Ne sois pas si timiiide mon amouuuuuuuuuur dit la femme/homme  

Et il agrippe son blondinet et commence à l’embrasser passionnément devant les deux individus choqués…  

- Désolés de vous avoir déranger déclare Mashiko en tirant son frère. Viens, ça peut pas être eux….  

- Tu as raison. Là je suis dégoutté à vie.  

- Que devrais-je dire !  

* * * *  

Le nettoyeur referme la porte et colle l’oreille à la porte pour discerner quand ils sont partis.  

- On s’en est pas mal tiré – il regarde vers Hideyuki qui a filé vers la salle de bain. – Bah qu’est ce qui t’arrive ?  

Entre deux mouvements de brosses à dents.  

- Tu me demandes ce qui y’a ! ! TU M’AS EMBRASSé A PLEINE BOUCHE ! c’est DéGUEULASSE !  

Ryo feignant l’indignation et les larmes aux yeux.  

- Tu n’as pas aimé ?  

Kerry qui écoute ce qui se joue devant elle est entourée de libellule, qu’elle essaie vainement de faire partir en agitant les bras. Finalement elle abandonne et éclate de rire.  

Les deux nettoyeurs se figent et tournent la tête vers elle, alors qu’ils sont en plein démaquillage pour Ryo et lavage de dents.  

- Kerry ?  

Mais la petite fille ne peut s’empêcher de rire, un rire franc et libérateur. Jamais elle n’avait eu envie de rire. Il faut dire que sa situation n’a jamais été très amusante. Mais là devant ces deux adultes qui se chamaillent comme des enfants. Et elle déclare d’une petite voix cristalline, discrète et douce.  

- Comme on dit si bien…commence-t-elle doucement. Si vous n’existiez pas faudrait vous inventer.  

Et Kerry recommence à rire, les deux nettoyeurs finissent par se joindre à elle.  

Fin du chapitre  

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