Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Beta-reader(s): Lexine, Nanou

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 17 chapters

Published: 12-05-05

Last update: 30-09-06

 

Comments: 107 reviews

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General

 

Summary: Reflexions, prises de consciences et révélations...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au delà des apparences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au delà des apparences...

 

Chapter 13 :: Vraiment rancunière

Published: 01-05-06 - Last update: 19-12-06

Comments: Et voilà comme j'ai bientôt fini d'écrire le chapitre 14 je vous donne à lire le 13 que ma star à corriger ^^! je remercie les reviewers ^_______^ça fait tellemnet plaisir de lire vos commentaires :)

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17


 

Kaori finit par se décider à redescendre, elle arriva à l’appartement quand Ryo y pénétra avec le petit.  

Elle lui prit des bras et sans un mot alla le coucher dans son lit. Ensuite elle se changea et alla comme convenue se coucher sur le canapé de sa chambre.  

 

Pendant ce temps là, Ryo monta sur le toit dans l’espoir que sa partenaire viendrait vers lui pour crever l’abcès, cependant il renonça à rester dehors au bout d’une heure. Visiblement sa partenaire lui faisait la tête mais il n’était pas sûr de la raison. En fait si, il avait une petite idée, mais il ne comprenait pas son comportement, il n’avait pas pensé à mal si ce n’est qu’à la protéger. Une femme et un enfant étaient déjà en danger, il n’avait tout simplement pas voulu la mettre en danger. Il se décida donc à redescendre. Au moment où Ryo entra dans la chambre de sa partenaire, il sut qu’elle dormait, c’est donc le cœur lourd qu’il alla se coucher.  

 

Le lendemain matin, Kaori se leva de bonne heure et après avoir préparé son petit invité et elle-même, ils allèrent à l’hôpital. Le papa de Toshio venait de se réveiller et fut ravi du sourire de son petit garçon.  

Il lui caressa doucement la joue avant de le serrer contre lui.  

 

Kaori et leur client discutèrent un moment. Le docteur entra et annonça qu’il pourrait sortir de l’hôpital dans deux jours.  

 

Les deux jours à l’appartement se passèrent dans une ambiance lourde pour le couple City Hunter, Kaori n’adressant la parole à Ryo qu’en cas d’extrême nécessité.  

Elle n’allait plus le réveiller et emmenait Toshio se promener très souvent. Ryo, lui, avait élu domicile au Cat’s Eye, où il apprit l’histoire de Keïko. En fait ce fut Thomas qui la raconta succinctement pendant que Miki avait entraîné Keïko et sa fille pour des courses folles.  

 

Le lendemain, Falcon avait fait des recherches et découvert que ce tueur était reparti aux Etats-Unis pour un moment. En fait, il avait été arrêté pour trafic de drogue à l’aéroport du Texas.  

 

- Qui l’a piégé ? demanda Keïko.  

 

Tout le monde la regarda. Comment pouvait-elle affirmer une chose pareille ? Elle expliqua que sinon Serviak aurait certainement prit d’autres précautions pour aller aux Etats-Unis ou aurait fait appel à des mules. Pour de l’argent ou des papiers en règle, ces gens n’hésitaient pas à transporter des poches remplies de drogue à l’intérieur de leur corps. Et de plus selon elle, il n’aurait jamais choisi Austin comme destination finale car ils utilisaient des systèmes de radios pour identifier les mules.  

Ryo eut un sourire énigmatique, cette jeune femme lui plaisait bien. Il ne doutait pas du fait qu’elle avait dû être une partenaire hors pair avant. Keïko croisa son sourire l’espace d’une seconde et cela lui suffit pour comprendre, aussi demanda-t-elle :  

 

- C’est vous monsieur Saeba n’est ce pas ?  

- Oui, mais à ce moment là j’ignorais qu’il avait tué vos parents, sans quoi, ça aurait été une balle entre les yeux !  

 

Le regard noir qu’il adressait, signifiait bien qu’il était très sérieux, qu’il n’avait aucune pitié.  

 

- Mais ne vous inquiétez pas, si un jour il revient chez moi, il l’aura. Ce n’est que partie remise.  

 

Ce fut le moment que choisit Kaori pour entrer dans l’établissement, accompagnée du petit garçon assis sur les genoux de son père en fauteuil roulant.  

Le nettoyeur s’approcha et lui serra la main, il regarda un instant sa partenaire mais cette dernière l’ignora totalement et alla s’asseoir tranquillement au bar.  

Keiko alla embrasser Ryo sur la joue ; ce dernier fut surprit par ce geste.  

 

- Grâce à vous on va être tranquille quelques années, car le Texas est l’un des Etats les plus durs.  

 

Leur client s’adressa au nettoyeur :  

 

- Je vous remercie Monsieur Saeba pour vous être occupé de mon fils.  

- C’est surtout l’œuvre de ma partenaire.  

- Mon fils m’a dit que grâce à votre intervention il avait pu éviter de voir une partie de son anatomie disparaître !  

 

Ryo cligna des yeux, et Kaori devint rouge pivoine de gêne. Leur ancien client les remercia encore une fois et ressortit aussi vite qu’il était rentré ; ils le virent aller vers une voiture. Le petit garçon monta à l’arrière où son père l’attacha avec une facilité déconcertante.  

L’adulte se hissa à sa place, plia son fauteuil et le fit passer sur le siège d’à côté.  

Il s’installa bien, attacha sa ceinture et à l’aide des deux disques, commença ses manœuvres pour sortir de sa place.  

 

Au fil des jours, il apparut, que Kaori et Keïko s’entendaient à merveille et sortaient au gré des jours de beau temps, promener Jenny dans les parcs.  

Elles passèrent des heures à discuter de tout et de rien, sans jamais aborder le sujet « tabou » : Ryo Saeba.  

 

Ce petit manège dura encore une semaine, jusqu’au jour où Kaori sortit faire un tour dans le parc. Elle s’assit sur un banc et se prit la tête entre les mains. Quelques larmes s’échappèrent de ses yeux tristes. Elle sentit alors sa présence, elle savait qu’il était là devant elle, immobile, à la regarder.  

Ryo était bien devant elle, sa main droite dans la poche de son pantalon noir faisant plisser sa veste bleue. Il la regardait avec un regard un peu triste, et il entendit ses mots :  

 

- Ryo dis-moi ce qu’il faut que je fasse pour que tu me considères comme ta partenaire ?  

 

Elle se redressa et posa son dos contre le bois et elle essuya d’un geste rageur ses dernières larmes orphelines. Le nettoyeur ne répondit pas, subjugué par le jeu divin du soleil dans ses cheveux.  

Mais pour Kaori, ce silence signifiait bien d’autres choses comme le fait qu’elle ne serait jamais sa partenaire à part entière, qu’elle ne serait jamais assez bien du terme.  

Avant que Ryo n’ait pu prononcer un seul mot, la jeune femme s’était levée et lui lança :  

 

- C’est bon j’ai compris.  

 

Et elle partit comme ça, ses mains se balançant au rythme de sa marche et le regard perdu dans le vague. Elle n’avait pas fait plus d’une cinquantaine de mètres qu’une main ferme lui encercla le poignet et qu’une deuxième vint se positionner contre sa bouche pour l’empêcher de crier.  

L’individu l’entraîna derrière des buissons mais Kaori ne se laissa pas faire, elle écrasa le pied de cet homme avec son talon, ce qui fit échapper un cri de surprise à son agresseur, ensuite elle lui donna de toutes les forces possibles un coup de coude dans le ventre et elle lui fit une prise de catch de telle sorte que son agresseur se retrouva face à elle. Elle était à deux doigts de lui envoyer un bon coup de genoux dans les parties quand, une voix qu’elle ne connaissait que trop bien lui dit :  

 

- Attention Kaori ! ne va pas plus loin sinon tu vas mettre à mal l’objet que tu devrais vénérer plus que tout !  

 

Surprise, la jeune femme releva la tête et croisa le regard sombre de son partenaire. Puis comprenant le sens de ses paroles, balbutia des mots incompréhensibles. Elle recula d’un pas, puis elle vira au rouge colère et lui asséna plusieurs massues à la fois, et sur chacune d’elle il y avait un bout de phrase.  

 

Elle partit, furibonde de ce genre de laisser-aller et de sous-entendus de la part de son partenaire et arriva au Cat’s Eye. Elle ouvrit la porte avec toute la délicatesse qui la caractérisait dans ce genre de situation.  

La porte claqua contre le mur et la vitre vola en éclats, elle pénétra dans l’antre et passa à côté des quelques clients qui prirent leurs jambes à leur coup en voyant cette furie. Elle finit par s’asseoir au bar.  

Il se passa bien vingt minutes avant que Ryo n’entre dans le café. Il alla volontairement vers sa partenaire et encercla de ses bras sa taille fine et posa sa tête sur son épaule.  

Elle se dégagea brusquement pour lui faire face :  

 

- Fiche-moi la paix !  

 

Elle tenta une nouvelle fois de lui fausser compagnie mais Ryo en avait marre, cela faisait presque dix jours qu’elle le fuyait et ça l’agaçait. Il la retint par le poignet et le serra plus que voulu puis la tira vers la réserve.  

 

Arrivés dans la petite pièce, il la colla contre le mur et l’embrassa passionnément, avec peut-être un peu de violence car elle ne voulait pas se laisser faire. Elle posa ses mains à plat sur le torse de son partenaire, mais d’un geste expert, ce dernier tint fermement ses deux mains et c’est les yeux dans les yeux, dans la simple intimité de la lumière diffuse de l’ampoule crasseuse qu’il lui dit :  

 

- Je suis désolé Kaori, mais tu as très mal interprété mon acte.  

- Et qui vient de m’embrasser de force ? Lâcha t-elle dans un murmure plein de rancune.  

- Je suis coupable de ça mais je ne m’excuserais pas parce que j’en avais envie. Je disais que tu avais mal analysé mon action, si je t’ai dis de rester au Cat’s c’était … enfin c’était pas pour ça !  

- Je sais, parce que je suis indigne d’être ta partenaire.  

- C’est faux, je te l’ai dit que je te considérais comme ma partenaire à part entière, quand tu as défié Mick notamment… Tu m’as déjà montré que tu étais capable de beaucoup de choses…  

- Pourquoi as-tu fait ça alors ??  

- Pour te protéger ! Idiote ! fit-il en relâchant sa prise.  

- Et pourquoi ? Pourquoi as-tu voulu me protéger ?  

- Tu le fais exprès Kaori ? Demanda-t-il soupçonneux.  

- Réponds ! Demanda-t-elle d’une voix plus autoritaire.  

- Parce que je tiens à toi, tout simplement parce que tu es ma femme.  

 

Kaori cligna des yeux, elle n’avait pas rêvé elle répéta :  

 

- Ta femme ?  

 

Ryo eut tout à coup une bouffée de chaleur, c’était sorti tout seul comme lors de leur soirée dix jours plus tôt quand il lui avait dit « je t’aime ». Il lui dit avec sincérité :  

 

- Je reconnais que je n’aurais pas dû te dire de rester au Cat’s, tu aurais dû pouvoir venir, mais je ne voulais pas qu’il t’arrive quoi que ce soit maintenant, c’est certainement égoïste mais c’est pour ça que j’ai agi comme ça.  

- Alors tu trouves que je suis une bonne partenaire ? demanda-t-elle soudainement gênée par leur proximité.  

 

Effectivement, s’agissant d’une réserve ils étaient entourés d’étagères de part et d’autre, et Ryo l’avait coincée contre le mur du fond.  

 

- Tu as failli me castrer tout à l’heure ! dit-il dans un sourire.  

- Tu ne l’as pas fait exprès ? demanda-t-elle en levant un sourcil soupçonneux.  

- Non mam’zelle, je n’avais certes pas mis toute la force que j’aurais pu sinon je t’aurais fait mal, mais tu m’as terriblement surprise. Alors je te réaffirme le fait que tu es la meilleure partenaire que je pouvais souhaiter avoir.  

 

Oubliant sa rancœur, elle lui sauta au cou et sa tête se cala sur son épaule, le nettoyeur ne put que resserrer son étreinte. Kaori s’écarta un peu, les yeux brillants qu’elle lui montrait n’étaient qu’une trop grande tentation alors il l’embrassa, d’abord délicatement puis avec davantage de fièvre et d’exigence.  

La jeune femme se retrouva à nouveau plaquée contre le mur, le nettoyeur appuya davantage sa bouche contre la sienne pour pouvoir sonder l’intérieur avec délectation.  

A cet instant précis, ils étaient coupés du monde, mais tout se mit à trembler.  

 

 

 

 


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