Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: chibiusa

Beta-reader(s): Lexine, Nanou

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 17 chapters

Published: 12-05-05

Last update: 30-09-06

 

Comments: 107 reviews

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General

 

Summary: Reflexions, prises de consciences et révélations...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au delà des apparences" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au delà des apparences...

 

Chapter 16 :: Les squatters (dixit Ryo)

Published: 12-07-06 - Last update: 12-07-06

Comments: Salut tout le monde ^_____^ - voilà enfin une nouvelle MAJ ^^ ! j'espère qu'elle vous plaira :) j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire ^^ ! Un gros bisou à ma béta pour son travail ! à très bientôt mina san ^^

 


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Chapitre 16 – Les squatters (dixit Ryo)  

 

Arrivés chez le Doc, ils ne purent que constater qu’une partie de la maison avait eut quelques déboires avec la réplique du tremblement de terre.  

 

Mick courut dans la maison et retrouva son infirmière adorée inconsciente au sol, il la réveilla et cette dernière lui sauta au cou. Heureusement, elle avait juste été assommée par une boite de dossier ; en effet au moment de la première secousse elle tentait de récupérer des dossiers pour la mairie.  

 

Voyant l’état des blessés, l’infirmière invita rapidement les différents protagonistes à passer quelques examens. Miki eut droit à un beau plâtre au bras et Kaori un à sa cheville, avec interdiction pour toutes les deux de corvées ménagères. Ryo s’était évidemment insurgé en demanda qui lui ferait son repas.  

Mais une massue de Kazue le ramena à de meilleurs hospices.  

 

- Où est le doc ?  

- Je suis là ! déclara le vieux médecin en rentrant dans la salle. J’étais allé voir l’état de mes appartements mais je crois que c’est fichu. Il va falloir que tu m’héberges baby face !  

- Quoi ? il en est hors de question !  

 

 

Après qu’ils aient récupéré Mick au passage, Ryo voulait s’assurer que son immeuble était encore là. Il fut rassuré de le voir miraculeusement intact ; la seule chose qui montrait qu’il a eut des problèmes, c’était les pots de fleurs des balcons fracassés en bas.  

Cependant, Ryo ne reconnut pas son immeuble, il avait été assailli par une vingtaine de familles. Et ce fut avec une libellule sur le front que le nettoyeur en tant que gardien d’immeuble accueillit ses nouveaux colocataires.  

Son regard était sans équivoque : ils n’avaient pas intérêt à l’embêter. Il s’assura que la salle de tir était bien fermée à clé, avec tous les mouflets qu’il y avait, cela aurait été dangereux.  

 

De même que son appartement fut squatté par le Doc, Thomas, Keiko, leur fille et sans oublier Umibozu et Miki.  

La chambre d’ami fut donnée à Keiko et Thomas tandis que leur fille dormirait sur le sofa de cette dernière ; Miki et Umibozu auraient la chambre de Kaori. La femme du barman lui chuchota un truc concernant de l’exercice, sommier et calme. Le résultat fut immédiat, le géant devint une écrevisse et de la fumée sortait de ses oreilles.  

Kaori bien que gênée avait dû se décider à partager la chambre du nettoyeur. Ce dernier par contre était ravi et il eut un sourire amusé quand il la vit se présenter devant lui dans un pyjama informe dont on ignorait s’il était pour homme ou pour femme.  

 

- Tu viens ?  

- Euh oui…  

 

Elle s’approcha timidement et se glissa sous les couvertures mais elle se tenait à l’opposé de lui. Elle voulut changer de position mais son pied plâtré la fit gémir.  

Ryo vint se mettre au-dessus elle et lui demanda d’un air inquiet si elle avait mal quelque part. Timidement, elle le rassura.  

Voyant qu’elle se replaçait encore une fois à l’opposé de lui, il lui dit :  

 

- Je vais pas te manger, Kaori…  

- Je sais.  

- Alors viens contre moi… murmura-t-il d’une voix suave à son oreille.  

- Euh…c’est…que…  

 

Une fois ne fut pas coutume Kaori se défila et sortit du lit à la hâte. Elle récupéra ses béquilles et descendit les marches, ignorant les appels de son partenaire.  

Quelques minutes plus tard, une ombre vint se glisser dans les draps.  

 

- Où étais-tu ?  

- Hum…  

- Allez viens contre moi… n’aie pas peur…  

- Je veux bien venir babyface mais je suis pas de ce bord là….  

- Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !  

 

Le nettoyeur se dégagea du lit à la vitesse grand V. et sortit de sa chambre en courant ; il descendit voir le canapé du salon et découvrit allongé dessus sa partenaire ; elle le regarda interdite et lui demanda ce qu’il faisait ici. Il lui dit que le vieux dégoûtant qu’elle lui avait envoyé avait essayé de le violer et qu’il venait réclamer sa protection.  

Elle rigola, ça faisait des heures qu’il ne l’avait pas entendu rire, après tout c’était pour ça qu’il faisait le clown, pour la faire rire.  

 

- Pourquoi tu es venue dormir ici ? demanda-t-il.  

- Je… c’est que, tu vas trop vite, ça me fait un peu peur, murmura-t-elle.  

- Désolé, sugar, je voulais juste te prendre dans mes bras, je n’avais pas l’intention de te faire monter au rideau.  

 

Le rire délicat de la jeune femme remplit à nouveau les oreilles du nettoyeur.  

 

- Je te remonte ? après promis, je me tiens tranquille…  

- D’accord…  

 

Ryo la porta délicatement et la monta dans sa chambre. Il la déposa sur le sofa et prit sous le bras le vieux docteur qui s’était endormi en ronflant bruyamment. Il le posa sur le sofa du rez-de-chaussée, le couvrit vaguement d’une couverture et remonta rejoindre sa partenaire.  

Une fois dans la chambre, force lui était de constater qu’elle s’était endormie.  

Il sourit au spectacle éclairé par la lampe de chevet et se glissa dans le drap ; délicatement il l’attira à lui et elle vint se caler en grognant un petit coup.  

 

* * * * * * *  

 

- Mais qu’est ce qu’ils font, grogna le géant en entendant Ryo hurler à la mort.  

- Je ne sais pas… laisse tomber chéri. Faisons dodo, étant donné qu’on a pas le droit au sport…  

 

Le géant fut tout à coup mal à l’aise, comment pouvait-elle parler de ces choses là de manière si décontractée ?  

 

- Bah oui avec mon bras cassé, à moins que tu veuilles que ce soit moi qui me mette en haut…fit-elle taquine.  

- Miki…grogna-t-il.  

- Je rigole.  

 

* * * * * *  

 

- Papa ?  

- Oui ma chérie ?  

- C’était quoi ce bruit ?  

- Sans doute Ryo qui fait des bêtises, déclara Keiko.  

 

Elle commençait un peu à le connaître le loustic, le zigoto de bas étages…  

 

- Quel genre de bêtise maman ?  

- Du genre qui font qu’on se fait disputer mon cœur. Et si tu dormais chérie ?  

- Je peux venir entre vous deux ? on est mal installé sur le canapé…  

 

Les deux parents se fixèrent malgré la pénombre et finir par dire « oui » tout en lui faisant promettre que ce serait la dernière fois. Toute contente, la petite fille vint se glisser au milieu et s’endormit rapidement.  

 

- Bonne nuit mon amour, murmura Thomas à sa femme.  

- Bonne nuit chéri…  

 

* * * * * * *  

 

- Maaaaaaaaaaamaaaaaaaaaaaaan ! J’ai faim ! cria une voix enfantine.  

 

Dans la chambre de Ryo, ce dernier mit son oreiller sur sa tête et grogna :  

 

- Je hais les mioches…  

 

Kaori sourit à cette petite phrase, elle était persuadée qu’il n’était pas vraiment sérieux. Elle avait très bien dormi mais la position dans laquelle elle se trouvait la laissait dubitative, elle était collée à Ryo…  

« Probablement que le poids de Ryo m’aura fait glisser… »  

 

Elle se dégagea pour se tourner dans l’autre sens, mais l’homme l’en empêcha.  

 

- Reste, tu n’es pas bien comme ça ?  

- Si mais… c’est gênant fit-elle dans un murmure.  

 

Ryo sourit, elle était si timide avec lui, lui par contre avait une réputation à tenir, celle de l’étalon de Shinjuku…  

L’homme était censé coucher avec toutes les femmes qui le croisaient mais en réalité elles ne risquaient pas grand chose. Son secret, il ne fallait pas qu’il oublie de lui avouer, il espérait quand même qu’elle n’éclaterait pas de rire…  

 

- Kaori…  

- Oui ?  

- J’ai un truc à te dire…  

 

La porte s’ouvrit en grand et une petite fille déclara :  

 

- C’est l’heure de se lever ! Debout les amoureux !!!!!! Le petit déj’ est prêt !  

 

Aussi vite qu’elle avait déboulé, elle repartit, évidemment sans fermer la porte…  

Ryo resta figé le bras autour des épaules de sa partenaire, la bouche grande ouverte pour avouer son secret, et cette gosse avait tout gâché…  

 

- Ryo ? tu disais ?  

- Rien… on verra quand on sera au calme…  

- Comme tu veux…  

- Tu sais quoi Kaori ?  

- Dis voir…  

- Je hais les gosses…  

 

Sa partenaire se redressa sur ses coudes pour voir ses yeux… C’était pas chose facile avec son plâtre. Elle lui dit en sondant son regard sombre :  

 

- C’est vrai ce mensonge ?  

- Oui, c’est chiant les gosses ça déboule sans demander l’autorisation… bougonna-t-il.  

- C’est vrai que c’est un peu spontané mais bon, tu sais Ryo…  

- Oui ?  

- Un gosse ou toi c’est la même chose…  

 

Ryo se redressa faussement indigné, plaqua sa partenaire contre le matelas et lui dit  

 

- Quoi ! Tu oses me comparer à un mouflet qui braille et qui a le nez qui coule ?  

- Non, je te compare pas je signale juste que tu es pire qu’eux !  

- Ah mais moi je t’apporte plus qu’un morveux, braillard dont il faut changer la couche…  

- Ah bon ? quoi ? fit-elle joueuse.  

- Oui, moi je peux faire ça…  

 

Il l’embrassa tendrement, sentant que sa partenaire se laissait aller, il laissa sa main s’égarer sous son haut de pyjama quand…  

 

- Hé !!!!!! j’ai dis debout ! hurla la petite fille. J’ai faim ! et maman a dit que je devais attendre que tout le monde soit à table ! alors debout ! sinon je viens vous chercher !  

 

Ryo renifla déçu, et se releva de sa partenaire encore un peu chamboulée et il lui dit :  

 

- Je hais les gosses…  

 

Mais Kaori vit qu’il plaisantait, il assumait la présence de ses squatters imprévus. Il se releva enfila un pantalon et son t-shirt et dit à sa partenaire :  

 

- Allons prendre notre petit déjeuner…  

- Oui…  

 

Ryo allait sortir quand sa partenaire le rappela et elle lui dit :  

 

- Tu peux me ramener mes béquilles avant ?  

- Où elles sont ?  

- En bas normalement…  

- C’est vrai que je t’ai porté hier soir… allez viens Sugar…  

 

Il s’approcha du lit et la prit dans ses bras ; il descendit lentement les marches tandis que sa partenaire se tenait à son cou, Miki, Falcon, Keïko et Thomas observaient la scène…  

 

Ryo déposa doucement sa partenaire sur le sol où elle put récupérer ses béquilles.  

Tout à coup ils sentirent le regard de leurs amis qui les fixaient étrangement, ils fixaient Kaori comme pour vérifier que quelque chose avait changé. Ryo comprit et vit sa partenaire faire le même cheminement sur la conclusion hâtive qu’ils avaient tirée…  

Alors le nettoyeur se sentit obligé de faire une diversion. Alors qu’il se préparait à sauter sur Keïko, Kaori le retint et lui dit quelque chose à l’oreille. Mais cela eut l’effet escompté car il arrêta net son ambition. Et ignorant les observateurs, alla nonchalamment s’asseoir à table suivi de près par Kaori.  

 

 


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