Chapter 2 :: Qui ou quoi?

Published: 09-08-05 - Last update: 09-08-05

Comments: Bonjour tout le monde^^ Je profite que ma connection tienne plus de 3 min pour vous majer ce chapitre en vitesse. Que dire? Sinon, déjà un grand merci à vous tous pour vos reviews. C'est très agréable de voir son travail soumis à la critique des autres (quelle soit bonne ou mauvaise, j'apprécie toujours la critique). Merci à vous. Un grans merci et bizou à la beta Lexine^^ Que dire de la suite de l'histoire? Qu'elle n'a pas été facile à écrire. On se demande parfois si la description d'un évènement qu'on a vécu est crédible, reflettant bien la réalité...mais qd il s'agit de quelque chose dont personne ( autours de moi en tout cas) n'a jamais eu l'occasion de vivre...Enfin, j'aime vraiment cette histoire, j'espère que vous le ressentirez dans mes mots. Bonne lectures à vous tous. Knocus

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Le lendemain matin.  

Il faisait déjà très chaud en cette matinée de juillet, quand Kaori se décida enfin à entrouvrir une demi paupière. Encore ensommeillée, elle se redressa sur son sommier et s’étira longuement, savourant encore un peu sa léthargie.  

« Humm j’ai dormi comme un bébé ». Elle tourna machinalement son regard vers le cadran de son réveil.  

-Quoi ??? 11h57 !! C’est pas possible ! Comment j’ai fait pour dormir aussi profondément ? Et toi, pourquoi t’as pas sonné? ajouta-t-elle à l’encontre de son réveil.  

Elle agrippa, sans regarder, une poignée de vêtements, les enfila et descendit comme une fusée les marches de l’escalier.  

« Ryô va se réveiller d’une minute à l’autre et le petit déjeuner ne sera pas près, je vais en encore devoir subir ses sarcasmes sur mon incapacité à satisfaire un homme ».  

Arrivée dans la cuisine, elle empoigna les ustensiles à grandes poignées et y jeta un flot de divers aliments. « Avec un peu de chance, il dormira suffisamment longtemps pour que je puisse tout terminer ni vu ni connu. Je...... ». Une feuille blanche, négligemment déposée sur la table, attira ses pensées.  

« Puisque que tu préfères dormir au lieu de t’occuper de moi, je suis parti chercher du réconfort dans les bras de plantureuses demoiselles moins farouches que toi. Ryô »  

-Ah, c’est comme ça qu’il le prend ! Et ben Môssieur Saeba n’a cas trouver une autre cuisinière pour toute la journée, moi je jette l’éponge. Après tout, moi aussi j’ai bien le droit d’aller batifoler en ville ! Qu’il se débrouille tout seul. Folle de rage, Kaori empoigna son sac et sortit de l’appartement en claquant violemment la porte, détachant de larges pans de plâtre du mur et arrachant une charnière.  

Au même moment - Parc de Shinjuku.  

-Mademoiselle un petit bisouuuuus !!!  

-NAN ! Mais laissez-moi ! Lâchez donc mon sac à main !  

-Allez, juste un petit bisouuuuuuuuus, reprit l’homme la bouche en cœur, près à bondir sur sa proie.  

« STACMMMM !!! »  

-C’est tout ce que vous méritez, espèce de pervers ! rugit la jeune femme en écrabouillant la face de Ryô avec son talon aiguille. Elle récupéra son sac des mains baladeuses de l’homme et partit en trombe, en maudissant tous les mâles de la terre.  

Ryô atteignit difficilement le rebord d’une fontaine, en rampant telle une limace à travers les graviers, dans l’espoir d’ôter la crasse qui subsistait sur son visage. En chemin, il croisa plusieurs jeunes filles à qui il tenta de décocher son sourire le plus ravageur, mais les morceaux de terres entres ses dents n’eurent pas l’effet escompté par le professionnel de la drague.  

-Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes ?? Je suis jeune, en bonne santé et le meilleur coup qu’il existe. Les femmes sont trop compliquées ! jura-t-il en plongeant la tête entière sous l’eau.  

Une main posée sur son épaule droite lui fit brusquement relevé le visage, alors qu’il s’amusait déjà à faire des bulles avec sa bouche. Une charmante jeune femme brune se tenait derrière lui avec un large sourire, grande et fine, elle faisait penser à une princesse de contes de fée.  

-Vous m’avez l’air mal en point ! Je peux peut-être vous venir en aide monsieur ? dit-elle d’une douce voix mielleuse et l’air mutin.  

« Ouiiiiiiiiiiiii UN COUP !!! UN !!!Ryô, mon garçon, ne la rate pas celle-là, c’est du tout cuit ! » Il se redressa en un éclair, et fut totalement sec, comme par magie ! Ses traits prirent l’expression la plus sérieuse qu’il fut possible, le rendant méconnaissable, presque normale.  

-Enchanté, Ryô Saeba. Et, oui, vous avez toutes les qualités requises pour tirer un C...euh, je veux dire pour me venir en aide. Renchérit ce dernier en replaçant sa coiffure.  

-Hi hi hi hi hi que vous êtes drôle, vous ! Vous me faites penser à un clown. Pouffa la future victime.  

« Un clown ! J’aurai vraiment tout eu aujourd’hui ! », ce maudit en lui-même Ryô.  

-Bon, trêve de bavardage, passons à la partie « active » de votre aide ! Je vous propose de.....  

Dans les buissons : une présence. Un homme. Oui, un homme c’est sûr. Cette aura ne trompe aucun professionnel. Mais où est-il ? Impossible de cerner précisément sa position, il semble se déplacer. Il est à gauche, non, à droite ! Un geste brusque, peut-être s’apprête t-il à sortir une arme de sa veste. Si tant soit peut porte t-il une veste, impossible de le déterminer avec certitude, la forme de son corps se brouille toutes les secondes. Sa silhouette parait instable, changeant continuellement de forme. Est-ce une ruse pour tromper l’ennemi ? Un nouveau procédé mis au point pour troubler l’adversaire et le faire douter ? Ryô dégaina son Python, pointant son canon par-dessus l’épaule de son interlocutrice. Cette dernière se pétrifia d’effroi en voyant le regard glacial qu’affichait désormais l’homme en face d’elle. Prise de tremblements, elle tomba à genoux et s’enfuit tant bien que mal à quatre pattes. Ryô n’y avait prêté aucunement attention, impassible, il était resté stoïque, l’arme braquée sur une cible imaginaire.  

« Ce n’est pas possible, il devrait être dans ma ligne de mire ! »  

La silhouette semblait s’être stoppée tout près du tronc d’un cerisier, au bord d’un petit chemin de terre. Qui était-il ? Ou plutôt qu’était-il ? Il paraissait être à un endroit précis et partout en même temps, pareil que l’air, englobant la totalité de l’espace autours du nettoyeur. S’insérant dans le moindre petit interstice, il avait pris possession des lieux, faisant prisonnier toute forme de vie se situant dans cet espace. Ryô était paralysé, incapable de prendre une décision. La menace était réelle, palpable, son instinct ne pouvait l’induire en erreur sur ce point. Ou du moins le pensait-il. Mais ses sens interprétaient la situation tout autrement, apportant le calme à l’intérieur de sa chair, le réconfortant. Cette dualité entre son instinct et ses sens l’empêchait de choisir clairement une décision quant à son action face à cette forme humaine.  

Oui, cette personne est un professionnel, connaissant l’odeur de la poudre. Il la transpire par chacun de ses pores, la transporte dans son sillage. Mais non, ce n’est pas un ennemi, non. Un ami ? C’est trop confus pour en être sûr, il faut rester méfiant et ne pas baisser sa garde une seule seconde, ou sinon il pourrait en profiter, gagnant la partie directement. En un seul et unique coup.  

« Près du buisson ! Il est là, j’en suis sûr, je le sens ! Mais pourquoi est-ce que je ne le vois toujours pas ! ».  

Une masse. L’aura venait de se rassembler en une unique masse, juste en face de Ryô qui conservait toujours son arme braquée. Soudainement, l’homme se mit en mouvement, fonçant tout droit sur le nettoyeur, impuissant de toute réaction en retours. Le canon pointé, prêt à cracher la poudre était inerte dans les mains si expertes de Ryô. Il se retrouvait nu, sans défense fasse à son assaillant, plus faible qu’un tigre les pattes liées. Il avance, encore, encore....Un pas de plus et il sera nez à nez avec lui. « Réagir, il faut que je réagisse ! ». Il va s’arrêter, c’est sûr.....NON ! Il continue ! Il va entrer en contact..... « Je.... »  

FLASH  

Un homme avec un imperméable, un sourire, des lunettes, une cérémonie et la mort.  

FLASH  

-Ryô ! Et camarade tout va bien ?  

Mick accourut au près de son ami, inquiet par la position que celui-ci adoptait : droit comme un « I » et le Python pointé sur une cible n’existant manifestement pas.  

-Je....Mick ? Tu as vu ça ? répondit le nettoyeurs en rangeant son pistolet dans son holster.  

-Vu quoi ? Il y avait quelqu’un ?  

-Oui.....enfin je crois....  

-Tu crois ??? Toi, tu t’es fais jeté dehors par ta partenaire et t’arrive pas à t’en remettre ! Attend ! Je sais, tu l’as retrouvé au lit avec un homme !  

-Arrête tes conneries Mick. Ryô s’avança jusqu’au buisson où devait se tenir la forme humaine. Il retourna toutes les feuilles mais dû s’avouer vaincu, rien ne prouvait que quelqu’un se soit caché là.  

-Tu traques une fourmi ???  

Ryô ne prêta nullement attention à la remarque et se rendit au pied du cerisier, toujours en quête de preuve de la venue de l’inconnu.  

-Mais qu’est-ce que tu cherches à la fin ! s’exaspéra Mick. Tu pourrais au moins m’expliquer ! Je te retrouve dans un état plus que bizarre et l’arme à la main de surcroît, et là tu te mets à fouiller tout le parc ???Il s’approcha de son compagnon et lui mit une main sur l’épaule. Ecoute, tu n’as plus vingt ans et tu dois te limiter à un verre de Whisky par jour.  

-Tu m’énerves avec tes conneries ! Merde, Mick, il y avait quelqu’un ici et......et il m’a traversé. Avoua honteusement Ryô.  

-Traversé ??? Comment ça « traversé » ???? Répondit ce dernier les yeux ronds comme des billes.  

-Tu connais plusieurs façons d’être traversé toi ? Mais ce n’est pas le plus étrange....  

-Ah, parce qu’il y a pire que ça ???  

-......je ....j’ai eu l’impression de connaître cette personne.....cet imperméable et puis.....non c’est impossible ça ne peut pas être lui......non....ça ne peut pas....  

-Bon, écoute je comprends vraiment rien à ce que tu me racontes. On ferait mieux de bouger d’ici, parce que tu commences à me faire peur avec toutes tes histoires ! Allez je vais me montrer beau joueur pour cette fois, viens je t’offre une bouteille, tu en as bien besoin.  

Mick traîna Ryô dans le bar le plus proche, bien décidé à tirer toute l’histoire au clair.  

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