Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: jujube

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 8 chapters

Published: 12-06-03

Last update: 28-03-04

 

Comments: 10 reviews

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Romance

 

Disclaimer: Les personnages de "Midnight Rain" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Midnight Rain

 

Chapter 2 :: Coma

Published: 13-06-03 - Last update: 13-06-03

Comments: Hello! Merci pour les reviews et petits messages encourageants. Voici la suite...

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8


 

Une autre matinée ensoleillée… Miki se fit cette réflexion en ouvrant les volets de la chambre. Vu la situation, un tel beau temps ça semblait irréel et presque indécent. La jeune femme soupira et retourna s’asseoir sur la chaise qu’elle n’avait pas quittée depuis plusieurs heures. Délicatement, elle tendit la main vers la forme couchée dans le lit qu’elle veillait depuis un moment déjà.  

Miki commençait à s’inquiéter. Depuis 48 heures, Kaori n’avait pas montré le moindre signe de vie si ce n’est la respiration régulière et à peine perceptible soulevant sa poitrine. Si elle ne se réveillait pas d’ici 24 heures, on pouvait commencer à envisager le pire. Enfin au moins sa température avait baissé…  

Et Ryô, où est –il ? Il n’a pas rendu une seule visite à Kaori depuis qu’il l’a ramenée ici. Mais comment considère t-il sa partenaire ! !  

Miki se leva soudainement. Elle allait trouver cet idiot de Ryô et le traîner ici dut-elle user de son arme.  

Elle ne tarda pas à trouver l’intéressé dans le salon. Vautré nonchalamment dans le canapé, il lisait consciencieusement une revue porno !  

« RYÔ ! »  

L’interpellé leva les yeux vers la jeune femme.  

« Ha ! ! Miki ! !Tu viens enfin me retrouver pour qu’on prenne un peu de bon temps tous les deux ! » Et Ryô de voler littéralement vers la jeune femme en affichant son air le plus lubrique. Evidemment il n’alla pas loin, stoppé net par un vigoureux coup de poing.  

« Ryô ! Je ne te comprends vraiment pas ! Kaori est là dans un semi-coma et toi tu te comporte comme tous les jours et tu ne vas même pas la voir ! ! »  

Miki soupira.  

« Je suis fatiguée, je vais me reposer quelques heures, alors va veiller Kaori. Et si jamais tu te faufiles dehors pour aller draguer, j’envoie Falcon te traquer. »  

Non sans jeter un dernier regard glacial en direction de Ryô, Miki quitta la pièce. Ryô la suivit du regard. Il fit une petite moue puis esquissa un léger sourire. Miki était vraiment furieuse. Elle tenait vraiment à Kaori, c’était sa meilleure amie.  

Lentement, il se leva du canapé et se dirigea vers la chambre où se trouvait Kaori. Il ouvrit doucement la porte et la referma derrière lui. S’approchant du lit, il s’arrêta soudainement. Kaori lui apparut encore plus pâle que dans ses souvenirs. Elle ressemblait à un ange frappé en plein vol. Elle semblait si fragile, si vulnérable. Ryô en fut bouleversé .  

Pardonne moi, Kaori, je n’ai pas réussi à te protéger.  

Ryô s’assit sur la chaise prés du lit et, un peu tremblant, il posa sa main sur le front de Kaori. Sa peau était tiède et douce. Il repoussa les quelques mèches rebelles qui jaillissaient du bandage qui entourait le crâne de sa partenaire et fit glisser sa main le long de sa joue esquissant une douce caresse. Il ferma les yeux et repensa aux évènements de ces derniers 72 heures, évènements qu’il n’avait cessé de ressasser depuis.  

Il se souvenait parfaitement de l’attente dans l’appartement vide, du coup de téléphone des ravisseurs. Il n’avait même pas été surpris de découvrir les auteurs du kidnapping : un petit groupe armé resté fidèle à son chef pourtant déchu désormais, le général Kreutz, celui là même qui avait faillit transformer le mariage de Miki et Falcon en tragédie. Ils voulaient un règlement de compte, une sorte de vengeance édictée par leur code d’honneur. Les crapules sont comme les cafards, on en élimine un et dix prennent la relève, avait pensé amèrement Ryô.  

Il était resté impassible et avait noté le lieu de rendez vous, un entrepôt sur les quais aux premières heures du matin. Il n’avait pas été surpris non plus de voir débarquer chez lui l’éléph’ et Miki, accompagnés de Mick. Les nouvelles vont vite dans le milieu et l’élèph’ dispose d’indicateurs très efficaces. Ryô ne le montra pas mais il était heureux de les avoir auprès de lui. Ensemble ils formaient une équipe redoutable et rien de leur résistait comme ils l’avaient prouvé quand Ryô avait du affronter Kaibara. L’élèph’ était une force de la nature, pro de la pose de pièges et de la manipulation d’armes imposantes comme les lances roquettes, sulfateuses et autres joyeusetés. Miki, ancienne mercenaire, était intelligente et efficace. Quand à Mick même s’il avait quitté le milieu et avait perdu beaucoup de sa dextérité d’autrefois il restait un allié précieux.  

Ryô revoyait Falcon prendre un air détaché en lui disant : « Tu crois que je vais te laisser y aller tout seul et te faire tuer alors qu’on a toujours pas réglé notre différend ! ! ». Et Mick : « Oui, je vais t’accompagner et sauver Kaori comme ça je serai son héros et elle me tombera dans les bras. J’aurai peut être même droit à un coup ! ! ».  

Ils y étaient allés et la bataille avait été brève. Une fois le ménage fait façon Falcon à coup de bazooka, ils n’avaient pas eu trop de mal à gagner l’intérieur de l’entrepôt où Kaori se trouvait vraisemblablement. Ryô se rappelait vaguement les visages de l’ennemi, tirant sans se soucier d’autre chose que d’avancer et trouver sa partenaire. Il avait retrouvé en ces instants son instinct de tueur froid qui était son lot quotidien avant de travailler avec Hideyuki et surtout avant de rencontrer sa sœur au cœur si pur. Il se souvenait d’un rapide face à face avec le chef de la troupe qui avait tenu à mourir en soldat en faisant face au nettoyeur alors même que la quasi totalité de ses hommes se trouvait hors de nuire. Ryô avait eu le dessus. En achevant son ennemi, il avait ressenti une impression de nausée.  

C’était à ce moment là que Ryô avait entendu l’appel de Miki disant qu’elle avait trouvé Kaori. Son cœur s’était mis à battre plus rapidement et il lui avait semblé qu’il sortait d’une espèce de torpeur. Il s’était rapidement dirigé vers l’endroit d’où lui parvenait la voix de la jeune femme. Il était entré dans cette pièce comme dans un rêve avec l’ impression bizarre de marcher au ralenti . Et il l’avait vu. Son cœur avait manqué de s’arrêter devant ce qu’il voyait et il avait cru une seconde devenir fou. Ce qui le frappa c’était le sang qui tranchait sur le visage blême de Kaori et sur le blanc de son T-shirt. Il lui sembla qu’il y en avait partout. Tandis qu’il s’approchait, il pu voir que Kaori était assise sur une chaise attachée fermement à cette dernière, sa tête penchait en avant et du sang coulait d’une blessure invisible. Ryô constata encore une fois que son affection pour Kaori lui jouait de vilains tours, mettant à mal son instinct de professionnel comme ça lui était déjà arrivé lors de l’histoire avec le renard d’argent. Il avait d’abord cru Kaori morte. En fait il se rendait compte seulement maintenant qu’elle était sans connaissance.  

Tout était allé très vite ensuite. Ils avaient amené d’urgence Kaori toujours évanouie chez le professeur. Kazue les y attendait déjà, inquiète depuis le départ précipité de Mick. Le professeur avait examiné Kaori et avait diagnostiqué un état semi-comateux du à un coup porté à la tête.  

Sûrement pour la faire taire, avait pensé Ryô en serrant les poings de colère.  

La blessure en elle même n’était pas grave même si une blessure à la tête est toujours impressionnante car elle saigne beaucoup. Seulement, si Kaori ne se réveillait pas d’ici trois jours, son cerveau pourrait être endommagé. Pire elle pouvait ne jamais se réveiller bien que, à priori, le professeur ne croyait pas trop en cette hypothèse.  

Depuis, tous leurs amis étaient venus en soutien : Saeko, Reika, Kasumi… Ryô sourit intérieurement. Tous le monde aimait Kaori. Comment ne pas l’aimer ? C’est la gentillesse incarnée malgré son caractère à l’emporte pièces.  

Ryô poussa un soupir et mit fin à tous les flash-back qui ne cessaient de l’assaillir depuis quelques temps. Il rouvrit les yeux et son regard se posa une nouvelle fois sur le visage pâle et pourtant apaisé de sa partenaire. Il sentit son estomac se nouer. Et si jamais elle ne se réveillait pas…qu’allait-il faire ? Jamais il ne le supporterait.  

Dans une brusque impulsion, il se leva et saisit la main de Kaori. La voix rauque, il formula une prière à voix basse : « Je t’en prie Kaori réveille toi…je t’en prie… »  

Il sentit alors très nettement la main de Kaori se refermer sur la sienne.  

Ryô sentit son cœur s’arrêter puis s’emballer. Il n’osait plus bouger de peur d’avoir rêvé et de se réveiller. Mais dès qu’il sentit de nouveau la légère pression de la main de Kaori dans la sienne, il s’anima de nouveau, envahi d’un grand espoir et d’une joie immense.  

« Kaori ! !…ouvre les yeux ! »  

Kaori gémit doucement et tenta de porter sa main à la tête mais devant l’effort trop grand, elle capitula et laissa retomber mollement son bras sur le lit.  

Ryô reprit ses esprits : il fallait aller chercher le professeur.  

« Kaori…je reviens… »  

Après avoir lancé un regard vaguement inquiet sur sa partenaire qui reprenait conscience, il se précipita hors de la pièce et courut jusqu’au bureau du professeur.  

« Kaori ! ! elle se réveille ! »  

Son cri – inconsciemment il avait presque hurlé cette phrase – ameuta aussitôt tous ses amis qui étaient restés dans les parages. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent tous dans la chambre de Kaori, un peu en retrait pour ne pas perturber le réveil de la jeune femme.  

Kaori ouvrit péniblement les yeux. Un visage était penché sur le sien. Un vieil homme…mais avec un drôle de regard malicieux…se dit-elle. Il lui parlait mais les sons lui parvenaient déformés et elle n’en saisissait pas le sens. Son cerveau était comme embrumé. Puis elle vit le visage d’un homme. Elle le trouva beau. Comme un éclair, une pensée traversa son esprit. Elle crut qu’elle allait se souvenir de ce visage qui lui paraissait curieusement familier. Mais cette pensée disparut aussi vite qu’elle s’était imposée et se fut de nouveau le trou noir.  

Kaori luttait contre l’envie de se rendormir. Elle ferma les yeux puis les rouvrit. Sa vision devenait plus claire et elle distinguait maintenant des visages qu’elle n’avait pas remarqués jusqu’alors. Des hommes et des femmes qui la regardaient l’air inquiet mais bienveillant. Des visages cependant inconnus…sauf un.  

« C’est drôle…on dirait Eriko… »  

Peu à peu, elle recouvrait ses esprits. Elle comprit enfin les paroles du vieil homme qui, au vu de sa blouse blanche et de son stéthoscope, semblait être un docteur.  

« Kaori…comment vous sentez vous ? Avez vous mal quelque part ? »  

Kaori lui sourit :  

« J’ai un peu mal à la tête mais sinon je me sens bien. »  

De grands soupirs de soulagement se firent entendre dans la pièce, d’un seul coup la tension sembla retomber.  

Miki s’avança vers Kaori les yeux brillants et un grand sourire aux lèvres.  

« Je savais bien que tu ne nous laisserais pas tomber…tu vas aller mieux maintenant »  

« C’est un roc cette Kaori ! » lança Mick tout en croisant ses bras derrière la tête et s’adossant au mur. Il avait l’air vraiment soulagé.  

Une voix s’éleva, ironique : « Encore une fois, tu as voulu te faire remarquer. Tu as vraiment eu de la chance cette fois ci. Vraiment , les gangsters n’ont aucun goût, enlever un garçon manqué comme toi ». Ryô n’avait pas pu s’en empêcher. Devant l’émotion qui commençait à le gagner après cette tension des derniers jours, il se dissimulait encore une fois derrière son humour bancal. Déjà, des regards réprobateurs se tournaient vers lui.  

Devant ces paroles, Kaori sentit brusquement une envie absurde de saisir la chaise qui se trouvait prés de son lit et de la jeter à la tête de l’homme qui venait de tenir ces propos. Mais cette envie s’estompa aussitôt et Kaori, se tournant vers toutes ces personnes qui se pressaient autour d’elle, se décida à poser timidement la question qui lui brûlait les lèvres depuis une bonne dizaine de minutes :  

« Euh…je suis désolée…mais qui êtes vous ? et pourquoi suis-je ici ?  

Je voudrais voir mon frère Hideyuki… »  

 

 

 

 

 


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