Chapter 2 :: Premier face à face

Published: 16-08-03 - Last update: 16-08-03

Comments: Salut, merci de lirema fic, c'est ma première et le 2e chapitre, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!

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" Pendant que je mène mon enquête, ça serait bien que vous ne rentriez pas chez vous, car d’après ce que je viens de voir, ils sont très décidés à vous tuer, dit Falcon.  

-A part chez moi je ne sais pas où aller… nous n’avions pas d’amis, et pas de famille…  

-Bah, sinon vous pouvez toujours rester ici, comme ça vous serez en sécurité et vous pourrez aller l’aider au café pendant que je ne suis pas là, dit-il.  

-Mais Falcon ça ne se fait pas d’imposer comme ça ! dit Miki  

-Non laissez, Miki, je vous dois bien ça.. répondit Akané.  

-Bon c’est entendu, venez je vais vous montrer, vous n’avez pas encore tout vu de notre café ! dit Falcon"  

Ils entrent alors dans le café 2 maçons étaient en train de colmater le trou dans le mur dû au lance-roquettes, puis Falcon passa derrière le comptoir, s’accroupit et sortit une boîte en bois. Puis il s’adressa à Akané :  

"Ceci est une arme, mais pas n’importe laquelle ! En effet c’est mon lance-roquettes personnel, enfin mes 2 lance-roquettes personnels. Puis il ouvrit cette boîte et en sortit 2 tubes immenses de couleur grise. Puis il rajouta : "Mais ce n’est qu’en cas d’urgence, il n’y a généralement personne ayant de mauvaises intentions qui ose s’aventurer ici.  

-La dernière fois que quelqu’un est venu avec de mauvais desseins, il est parti d’ici quand il a vu les 2 lance-roquettes pointés sur lui et il s’est enfui sans demander son reste… dit Miki en rigolant.  

-J’ai aussi une autre arme à vous montrer, repris Falcon, enfin plutôt 2. Il y a une personne qui fréquente mon café et qui peut vous être particulièrement nuisible… In ne fait que draguer les jeunes femmes. Si un jour il se montre trop embêtant, vous sortez ceci » dit-il en pointant du doigt une autre caisse sous le comptoir. Il s’en approcha, la tira vers lui et ajouta : « C’est une arme expérimentale, elle n'a jamais servie, je l’ai fabriquée en collaboration avec Kaori : C’est le Lance Marron ! Ca ressemble à un lance-roquettes, mais ce n’en est pas un. Au lieu de lancer des têtes explosives, ça lance des boules d’acier avec des piques, ça ressemble à s’y méprendre aux anciennes mines maritimes, c’est la seule arme (qui n’est pas utilisée par Kaori) qui dissipe les envies de Ryo, vous verrez essayer c’est l’adopter, dit-il en souriant.  

La deuxième arme, est encore plus puissante que la première !" Il sortit une autre boîte très petite, il l’ouvrit et en sorti le contenu qu’il brandit fièrement." Ceci est un téléphone portable, mais pas n’importe lequel, le téléphone anti-Saeba. Si toutes les armes anti-Ryo ont échouées il reste celle-ci. Elle est simple d’utilisation, maintenez enfoncé la touche 1 et criez "Au secours un satyre ! ",à ce moment vous pouvez être certaine que le comité de répression des désirs charnel va arriver. 10 fois plus puissante que la bombe atomique, c’est Kaori ! Dès que vous l’aurez appelé plus de soucis, vos problèmes sont réglés. Je crois que c’est tout !  

-Mais, demanda Akané en souriant, ce n’est pas un café, c’est plutôt une armurerie !  

-On ne sait jamais ce qu’il peut se passer vous savez. Au sujet du dossier que vous m’avez donné, j’ai tout lu, mais tout est extrêmement vague, il manque des précisions , en tout cas ce qu’il ressort clairement c’est que l’entreprise Electovit est mêlée à tout ça, et votre mari pense que c’est un homme politique qui tire les ficelle, mais ce n’est qu’une idée .Je vais aller au siège de cette société, ils pourront peut être m’aider.  

-A tout à l’heure, et sois prudent mon chéri! Dit Miki.  

Puis Falcon sortit, sa tête est rouge cramoisie, mais pas à cause des 43° de l’air ambiant.  

Dans sa jeep, il roulait à vive allure, devant lui des immeubles de sociétés, mais là n’étaient pas les bureau d’Electrovit corporation, d’après ses renseignements, c’était du côté des quais qu’ils étaient implantés.  

« Les docks, pensa Falcon, c’est bizarre de mettre ses bureaux là dedans, j’aurai plutôt pensé à un atelier ou quelque chose d’autre…, de toutes façons j’ai jamais entendu parlé de cette entreprise."  

Il arriva devant un hangar, il arrêta sa jeep quelques bâtiments avant. Au dessus de la porte de l’entrepôt, une pancarte affiche l’enseigne de l’entreprise qu’il recherchait. Il faisait encore jour, mais le soleil commençait à décliner. Les quais s’étendaient encore loin, et les hangars étaient alignés avec une uniformité effrayante. L’eau n’était même pas de couleur bleue, mais oscillait entre le brun et le vert. Le trafic était inexistant sur la rivière, à cause de la sécheresse, le niveau de l’eau a chuté rendant toute navigation interdire. Falcon entra dans l’entrepôt ,transpirant à gosses gouttes, il avança. Devant lui, une vingtaine de postes de montages étaient alignés en rangées. Au fond de la pièce une échelle menait à une passerelle où une cloison faisait office de mur pour abriter ce qui est probablement les bureaux. Il avança vers un poste de travail où une jeune fille montait des mixeurs. Il lui demanda où il pouvait rencontrer le patron, et elle lui répondit dans un japonais très hésitant qu’il était peut être dans son bureau en haut. Tout en se dirigeant vers l’escalier, il remarqua une petite porte métallique, en dessous de la passerelle, encastrée dans la cloison de bois de l’entrepôt. Il arriva au sommet de l’escalier et entra dans les bureaux, il dû se baisser car il était trop grand et la porte trop petite. Dans le bureau une jeune femme rousse était assise derrière son bureau à taper à l’ordinateur, il lui demanda alors : " Bonjour mademoiselle, je voudrai voir votre patron.  

-Monsieur Fujanima est absent pour le moment, dit elle sans le regarder, vous voulez que je lui laisse un message ?" Mais Falcon ne l’écoutait pas, il avait entendu une voix dans le bureau, celui qui est censé être celui du directeur. Il essaya d’ouvrir la porte, mais elle est verrouillée, c’est alors que la secrétaire leva les yeux et lui dit « Monsieur vous ne pouvez pas entrer » mais Falcon enfonce la porte d’un coup d’épaule, et aperçoit derrière un bureau un petit homme qui est penché sur le combiné de son téléphone. En voyant Falcon il hurla :" le voilà dépêchez vous !" puis il raccrocha. Falcon se rua alors sur lui, l’empoigna et le souleva du sol pour le coller contre le mur : "A qui téléphonais tu ? dit-il très fort  

-A personne, dit-il, c’était un faux numéro.  

-Un faux numéro ? tu ne te moquerai pas de moi là ? cria t-il, je déteste qu’on se fiche de moi, dit-il moins fort et en approchant son visage de celui du directeur.  

-J’ai appelé Möbius, ils vont venir !  

-Pour qui travailles tu ? lui demanda Falcon  

-Je sais pas !  

-Pour qui ? répéta t-il en le secouant contre le mur.  

-C’est la vérité ! Je ne sais pas du tout !Il ne m’a jamais dit son nom, je sais que c’est une homme politique c’est tout ce que je sais, je travaille avec lui via le clan Möbius. Ce sont eux, qui me prennent la drogue pour la distribuer eux-même aux dillers! Moi, là dedans je ne fais que sortir la drogue des cartons sans que les employés la voie. Si tu veux en savoir plus faut que tu ailles voir… "  

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase car une détonation se fit entendre et la vitre de son bureau et celle du bureau de sa secrétaire volèrent en éclats, Falcon plaqua alors le directeur à terre tandis qu’une seconde détonation retentit dans le hangar. Falcon sortit alors son revolver. "Ca va ? dit-il à l’adresse de Fujanima » Mais celui ci ne répondit pas. Il était toujours face contre terre, et Falcon le retourna, lorsqu’il vit qu’une balle était logée dans sa tête. Puis il remit l’homme face contre terre et regarda dans le bureau de la secrétaire. Il vit la jeune femme allongée par terre, mais elle était seulement évanouie, la balle l’ayant manqué.  

Puis la lumière de l’entrepôt s’éteignit, Falcon ayant la vue faible, ne voit pas si il n’y a pas de lumière. Il rampa jusqu’au bureau de la secrétaire, où il resta immobile et écouta, il entendit des bruites de pas en bas, 4 peut être 5 hommes. Il rampa jusqu'à l’embrasure de la porte qui communiquait avec le palier. Alors qu’il allait enclencher l’interrupteur actionnant la mise en marche de la lumière. Lorsqu’il entendit un bruit familier, celui de la recharge d’une arme, et ce bruit était en dessous de lui, vers la fin de l’escalier. Il visa l’endroit où il pensait que l’homme soit, puis alluma la lumière. Le membre du gang Möbius apparut alors, sans hésiter Falcon fit feu, l’homme tomba à terre. Des bruits de pas, et un autre homme apparaît au bas de l’escalier, mais celui ci fait feu de suite, son arme crachant du feu, Falcon, pour éviter la pluie de balle s’abrita derrière le mur du bureau, puis lorsque la rafale est finie il sortit de sa cachette et fit feu a 2 reprise sur l’homme qui maintenant montait l’escalier. L’homme chuta alors dans l’escalier et atterrit en bas. Alors doucement Falcon descendit les escalier, enjamba le corps des 2 hommes morts, et s’accroupit derrière une paillasse, quand il s’aperçut 2 hommes venant à sa droite, armés de Uzi, ils tirèrent sur Falcon, mis ce dernier était passé au dessus de la paillasse se jetant sur un troisième homme qui était de dos. Ils roulèrent au sol et se firent face, Falcon tira sur lui, son adversaire s’écroula. Les 2 autres hommes s’approchaient de Falconet se mirent de chaque côté de l’allée qui était formée par les établis alignés. Ils firent feu mais se tuèrent eux même, ils ne touchèrent que du vent car Falcon était déjà dans une autre rangée. Tout à coup un nouveau bruit se fit entendre, quelqu’un applaudissait, puis une silhouette apparut dans l’embrasure de la porte du hangar, puis la silhouette dit :" Mes félicitations, c’était du beau spectacle ! Pour une démonstration s’en était une !  

-Qui es tu ? dit Falcon  

-Qui je suis ? Ce dont tu te doutes c’est que je suis le chef du clan Möbius ! On me nomme le vautour, retiens bien mon nom, quoi que tu n’en aura pas besoin là où tu vas aller ! Eh oui, dans 20 secondes tu vas te retrouver en enfer ! Profites en pour faire ta prière ! Adios amigo ! "  

Puis il s’en alla en fermant la porte." Inutile de prendre la porte principale pensa Falcon, elle doit être verrouillée ou bien gardée. "  

Falcon regarda autours de lui, cherchant une issue, puis il se rappela de la petite porte sous le bureau. Il courut alors jusqu'à cette porte, il essaya de l’ouvrir mais sans succès, il chargea la porte qu’il fit sauter d’un coup d’épaule. La porte s’ouvrait sur un passage entre les hangars, il courut alors pour en sortir, lorsque le bâtiment explosa. Le souffle projeta Falcon dans la rivière, où une sensation de fraîcheur légère l’envahit, malgré le peu de différence avec l’air ambiant ça le rafraîchissait. Il gagna une échelle et remonta sur le quai, où sa jeep l’attendait quelques hangars plus haut.  

Il entra dans la voiture démarra et pris la route pour rentrer chez lui.  

Le seul témoin qui aurait pût parler est mort, mais l’enquête ne faisait que commencer, et la clé de cette affaire est le clan Möbius.  

Le soleil éclairait encore la ville de ses quelques rayons, qui bientôt allaient se noyer dans l’obscurité de la nuit.  

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