Chapter 3 :: Retournement de situation

Published: 23-08-03 - Last update: 23-08-03

Comments: Voilà une autre chapitre, il finit un peu tôt, mais je vais très vite à me mettre à écrire la suite. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Bonne lecture.

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Dans la grande avenue bordée d’arbres, il n’y a aucun trafic, aucune voiture ne croise la jeep de Falcon. Par contre dans la rue les gens sont nombreux à profiter de la fraîcheur nocturne. Arrêté à un feu rouge, il regarde à sa droite et remarque un couple en train de se parler, mais le jeune homme est de dos. Falcon pensa en souriant : « C’est marrant de voir des jeunes dans la fleur de l’âge, mais c’est bizarre ça, d’habitude les filles ne balancent pas leur sac à main dans la tête des garçons en s’en allant, mais j’ai l’impression de connaître ce garçon… » Il gara alors sa voiture et s’approcha du jeune homme qui venait de se relever, celui-ci se retourna. Falcon fut pris de stupeur et éclata de rire : « Non ? Toi ici ? C’est pas ton quartier, mais je vois que peu importe le quartier tu te prends toujours autant de coups ! Dit-il en continuant à rire.  

-Oh la ferme l’éléph! Moi au moins j’essaie de sortir avec une fille pour tirer un coup, dit-il, remarque si moi j’arrive à approcher les filles, c’est parce que je n’ai pas une tête de poulpe à lunettes comme la tienne !  

-Quoi ? Mais j’ai pas besoin de ressembler à un dragueur minable comme toi qui se prend plus de coup qu’il n’en tire ! Bon c’est bien beau ces retrouvailles mais il faut que je rentre, tu veux que je te raccompagne ?  

-C’est pas de refus ! Mes chances de tirer un coup ce soir ont descendu en flèche, dit-il. »  

Ils arrivèrent en vue du café, alors qu’il arrêtait le moteur Falcon vit qu’il n’y avait aucune lumière, ce qui est anormal car Miki devrait être là, mais sentit tout de même une présence, il sortit alors son revolver et fit un signe à Ryo, lui indiquant d’entrer par derrière. Falcon ouvrit la porte et la stupeur le laissa immobile. En effet le café était jonché de trous semblables aux trous dût aux tirs de roquettes, le café ressemblait à un vrai champ de bataille avec ses tables soufflées et les chaises cassées qu’à un café. Puis Ryo arriva de derrière le comptoir : « Houlà ! Qu’est ce qui a bien pût se passer ? Pour une fois ce n’est pas moi en tout cas ! Mais qu’est ce que ? » Il se mit à humer l’air, et se mit à se déplacer à quatre pattes, comme le ferait une araignée, sur le sol du café tout en reniflant, puis soudain il s’immobilisa non loin de la seule banquette intacte, puis il se redressa et dit : « Détecteur de beauté activé. Cible localisée. » Et sur ces mots la partie spongieuse de son corps se mit à enfler, puis sauta sur la banquette en criant : « Saeko, un coup ! » Mais il resta figé dans les airs la tête écrasée. Falcon activa l’interrupteur qui inonda la pièce de lumière. Ryo apparut la tête encastrée dans une massue de 100 kg, Saeko était assise dans son siège et tenait fermement son maillet. « Falcon, je t’attendais j’ai une mauvaise nouvelle pour toi…  

-Où est Miki ? Qu’est ce qui c’est passé ?  

-Attends une seule question à la fois. Miki va très bien, elle revenait de courses lorsqu’elle a aperçu ce spectacle. Elle m’a appelé, et je suis venue tout de suite. A propos j’ai trouvé une lettre sur le comptoir. Falcon s’approcha d’elle et prit la feuille qu’il lut : « Si tu ve récupéré la petite Akané, vien demin soir à 18h à l’ancien parc d’atraction Walibang, vien sel ! Signé le Votour »  

Falcon regarda alors Saeko, et sourit en se retenant de ne pas éclater de rire : »Saeko tu ne serais en train de me faire une farce ? Cette lettre est bourrée de faute, un chef de gang sait au moins écrire normalement…  

-Non non je suis sérieuse je l’ai trouvée telle quelle. Je suis désolé mais il faut que j’y aille j’ai du travail.  

-D’accord, merci, tu viens Ryo je te raccompagne chez toi, il faut que je parle à Miki en même temps. »  

Quelques instants plus tard dans le salon de Ryo et de Kaori.  

« Miki, il faut que tu restes ici avec Kaori, je ne pex pas te laisser seule au café, s ils revenaient ils pourraient s’en prendre à toi et on ne sait pas de quoi ils seraient capables.  

-Mais, je sais me défendre !  

-J’en doute pas une seule seconde, mais comme je l’ai dit on ne sait pas de quoi ils sont capables… Kaori, acceptes-tu de l’héberger quelques temps ?  

-Oui bien sûr aucun problème, enfin si un et de taille ! C’est Ryo et ses visites nocturnes..  

-Ne t’inquiète pas pour ça, dit-il en regardant Ryo et en souriant, il n’aura pas l’occasion de venir la déranger la nuit ! »  

Quelques heures plus tard, lorsque tout le monde fut endormit, et Falcon partit, dans sa chambre Ryo parlait seul : « Je vais rendre visite à Miki pour l’aider à bien dormir, niark niark niark » Il gagna la porte de sa chambre, l’ouvrit, mais devant ce qui l’attendait dehors, il la referma aussi sec. En effet devant sa porte, suspendu à une très grosse corde un missile était pointé sur lui, blanc avec des ailettes rouges, et sur le côté du missile était écrit « AirFalcon » avec en dessous la tête d’Umibozu, avec un dispositif de mise à feu automatique si quelqu’un passait dans le couloir. Ryo essaya alors la trappe sous son lit, il l’ouvrit et lut alors une petite feuille dans la trappe : « Reste sage jusque demain matin ! » « Mais je ne vais pas me laisser faire par ce maudit poulpe à lunette s’écria Ryo » Il arracha la feuille et dans le seconde qui suivit un pilier sorti du trou lui percuta le visage, si bien que son menton et sa gorge étaient parfaitement alignés. Ryo se releva et maugréa quelques insultes à l’encontre de Falcon, il s’égosilla comme ceci jusqu'au petit matin où il parvint finalement à s’endormir.  

Falcon se réveilla il n’avait que très peu dormi cette nuit, cette histoire de rendez-vos pour un duel lui taraudait l’esprit. Dans l’après midi il se mit en route largement avant l’heure du rendez-vous. Dans sa jeep il roulait dans une rue puis s’arrêta à l’entrée d’une ruelle, il sortit de sa voiture, et pénétra dans la sombre ruelle. Sur le sol des poubelles renversées et quelques cartons. Vers le milieu de la rue, les poubelles formaient comme un mur, avec un petit espace pour passer. Derrière ce mur de poubelle on pouvait entrevoir la silhouette d’un homme. Falcon s’approcha de lui puis dit : « Je comprendrai jamais pourquoi tu préfères vivre dans la rue plutôt que dans un appart comme tout le monde…  

-Salut Falcon, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. Pourquoi je reste là, écoute et vois par toi même… »  

Le silence se fit et on entendait la conversation entre 2 hommes sur le casse s’une banque demain dans la matinée.  

« Tu vois Umibozu, dit l’homme, dans la rue on récolte des choses que l’on ne pourrait savoir autrement… Mais tu n’es pas venu me voir pour me rendre visite non ?  

-T’a raison, j’ai besoin de renseignement sur un gars dénommé « le Vautour »  

-Ah, le chef des Möbius ? Il est comme toi il n’a pas eu de jeunesse, toi c’était en Amérique, lui en Russie. C’est le fils d’un Américain communiste qui s’est exilé en URSS avec son fils. Le vautour, alias Nicoleï Walter, est le fils de cet homme. Il est peu après partit pour le Japon où ses contact étaient établit. De là il a formé le clan Möbius qui compte assez peu d’hommes, une vingtaine mais tous plus dangereux les uns que les autres.  

-Merci, je te revaudrai ça, répondit Falcon  

-Oh mais j’y compte bien , dit l’homme en rigolant. »  

Falcon arriva aux grilles de l’ancien parc « Walibang », il poussa la grille et entra. Devant lui des guichets délabrés, quelques bancs cassés en 2, sur un ancien panneau d’affichage était peint en rouge un anneau tordu, le symbole des Möbius. Falcon continua, et déboucha sur une sorte de place où 2 chemins étaient bordés d’arbustes séchés avec quelques feuilles vertes. Devant lui un carrousel s’élevait. Lorsque d’un coup 6 hommes venaient d’apparaître, devant lui armés d’Uzi, à la lumière des projecteurs lumineux qui venaient de s’allumer. D’autres spot s’allumèrent alors sur une cabine téléphonique en forme d’arbre où le vautour était en train d’attendre : « Te voilà enfin l’éléphant, je commençais à m’impatienter !  

-Tu ose encore te montrer après la honte que tu t’es faite ? Quand on ne sait pas écrire sans fautes on écrit pas une lettre !  

-Silence ! Je suis un gangster moi ! Pas un littéraire ! On va jouer à un petit jeu tous les 2. Tu as 10 minutes pour nous trouvé moi, et la fille, sinon après tout saut ça te va ? » Et sur ces mots les projecteurs s’éteignirent et les 6 hommes armèrent leurs Uzi et commencèrent à tirer sur Falcon. Voyant que ses adversaires commençaient à armer leurs armes, il courut vers le carrousel, où il se cacha derrière un camion de pompier. Le manège se mit soudain en marche, la musique se fit entendre et le carrousel commençait sa longue rotation. Un homme passa devant Falcon, il l’aperçut mais n’eut pas le temps de tirer car Falcon l’avait déjà fait.  

Falcon se releva, e descendit du carrousel, il sentait bien qu’il n’y avait plus de présence agressive. Il se mit en route vers un première salle, une salle de jeux vidéo où se tenaient 2 hommes au milieu de la pièce, Falcon en tua un mais le second se cacha derrière une machine, comme son adversaire il se cacha lui aussi derrière une console. Le membre du clan Möbius, tira une rafale, mais les balles ne trouvèrent que la machine derrière laquelle Falcon se cachait. Pendant que le mercenaire rechargeait, Falcon se leva, arriva près de la machine derrière laquelle l’homme était embusqué, il lui ajusta un uppercut si fort que l’homme se retrouva contre le mur, y laissant une trace, puis il tomba sur le sol évanoui.  

Avant de sortir Falcon ramassa l’arme son adversaire et sortit de la salle. Arrivé dans l’embrasure de la porte il aperçut Ryo qui tenait un filet dans lequel 3 hommes gesticulaient.  

« La pêche a été bonne aujourd’hui on dirait, fit Ryo.  

-Qu’est ce que tu fiches ici ? Je croyais que tu avais pas mal d’affaires en ce moment ?  

-Oh oui, c’est vrai, mais ça m’ennuie, c’est que des demandes d’hommes… Puis je pouvais pas rester dans l’appart car dès que je m’approche à moins de 5 mètres de Miki, j’ai droit à un coup de Kaori,, à et puis aussi j’ai adoré ton skud devant ma porte ça fait toujours plaisir, dit-il ironiquement. J’ai cuisiné ces lascars aussi, je crois que ça risque d’être marrant si tu vas du côté du labyrinthe des miroirs  

-T’en fait pas, des skud je t’en donnerai d’autres, dit Falcon en guise de remerciement à son ami. »  

Il laissa Ryo avec son filet, et se dirigea vers le labyrinthe des miroirs, il jeta un coup d’œil à sa montre 8 minutes, « Ca devrait aller » pensa t-il.  

Il arriva en vue du labyrinthe des miroirs, construit à l’instar des palais des glaces. Il entra dans la pièce, 3 chemins s’ouvraient à lui, il choisit le 1er, mais dû vite rebrousser chemin car c’était une impasse, idem pour le second chemin, le 3e paraît donc être le bon, il s’y engagea, puis déboucha après quelques carrefours sur un grand couloir au fond duquel un soldat allumait sa cigarette, lorsqu’il vit Falcon, il tira, Falcon d’abrita dans le couloir et une fois la rafale passée, il riposta, sa machine de mort crachant du plomb et du feu.  

Il continua dans le couloir et déboucha sur une salle hexagonale remplie de miroirs sur chacun de ces côtés. Dedans se reflétaient l’image du vautour tenant Akané d’un bras, et de l’autre lui fixait son pistolet sur sa tempe. « A ton avis, où suis-je, dit le vautour, Je te laisse 5 secondes pour me trouver, car un seul de ces miroirs et en réalité une porte »  

Ne pouvant pas voir de détails pouvant l’aider à cause de ses yeux il se concentra alors, mis son Uzi à l’épaule et dégaina son revolver.  

1…  

Il ferma les yeux.  

2…  

Il sentait la présence du vautour, mais de manière non précise.  

3…  

Il pense avoir trouvé le bon reflet.  

4…  

Il ouvrit les yeux et choisit le miroir de droite, il tira alors, et la vitre s’effondra, le reflet du vautour s’effondra sur tous les miroirs, il était à terre à l’agonie. Akané courut vers Falcon, qui s’approchait du Vautour, il se baissa, et écouta ce que disait l’agonisant : « On t’a bien eu, je n’ai pas la bombe sur moi, elle est dans la régie centrale… avec le Vautour, c’était pas moi, je ne suis qu’un simple soldat… » puis il poussa son dernier soupir et sa tête retomba sur le côté.  

Il ne restait que 4 minutes au compte à rebours, et le vautour n’est pas celui que l’on croyait, mais qui pouvait il être ? L’issue du combat demeurait incertaine d’autant plus que le temps dans sa perpétuelle fuite ne facilitait pas les choses à Falcon.  

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