Chapter 2 :: La cohabitation

Published: 19-08-06 - Last update: 19-08-06

Comments: Bonjour !! Bonne lecture... Et un énorme merci pour toutes vos reviews !!!

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Telle une sentence qui venait de tomber, Kaori devait, pour raison de sécurité, s’installer chez son ex-partenaire, c’est-à-dire dans son ancien chez eux…  

Comment allait-elle pouvoir vivre dans cet appartement où les murs étaient chargés de leur histoire, imprégnés de bons souvenirs mais aussi parfois mauvais, de son passé à elle, à eux …à City Hunter.  

Alors elle regarda Miki puis Ryo tour à tour et enfin acquiesça de la tête. Le nettoyeur et l’ex-mercenaire se sentaient enfin rassurés sur le futur séjour à Shinjuku de la jeune femme et principalement sur sa sécurité.  

Miki : Tout ceci étant réglé, il faut maintenant que je termine le repas de ce soir.  

Kaori : Je vais t’aider.  

Miki : Non, je te remercie… Vous deux vous allaient finir votre café, pendant que Falcon et moi terminons un petit dîner maison pour fêter ton retour parmi nous.  

Kaori : Mais… Miki !!!  

Miki : Il n’y a pas de Miki qui tienne, allez file je te dis… De toute façon Mick et Kazue ne vont pas tarder à arriver, je les ai conviés au souper de ce soir.  

Kaori : C’est vrai… Formidable !!!  

Ryo et Kaori regagnèrent le bar afin de terminer leur café, de nouveau l’atmosphère était lourde autour des ex-partenaires. Kaori se décida enfin à lui parler.  

Kaori : Ryo, je… je voudrais te remercier de… d’être là aujourd’hui et de me protéger… encore une fois.  

Ryo la regardant dans les yeux : C’est naturel…  

Kaori : Toujours cette vieille promesse qui te domine… Hein !!!  

Celui-ci n’eut même pas le temps de répondre, que la porte d’entrée s’ouvrit brusquement sur Kazue et Mick, Kaori le sourire aux lèvres et trop heureuse de les retrouver, se leva instantanément afin de les accueillir et surtout les saluer.  

Seul le nettoyeur resta sur son tabouret à fixer cette femme qu’il venait à peine de retrouver, et qu’il faisait déjà souffrir par son attitude distante qu’il regrettait déjà.  

Elle lui avait drôlement manqué durant toutes ces années. Il faut dire qu’elle était son équilibre, et même s’il avait besoin de sa présence, de s’enivrer d’elle, il ne pouvait lui demander à nouveau de rester auprès de lui… étant donné qu’à ses yeux la vie de son ange était sacrée… Quel dilemme pour un homme !  

Kaori un sourire éclatant : Bonjour vous deux !  

Le couple : Kaori bonjour !  

Mick : Toujours aussi mignonne !!!  

Kaori : Et toi tu restes un éternel charmeur !  

Kazue attrapant son homme par la veste avant qu’il ne saute sur Kaori : Et ce voyage pas trop fatigant ?  

Kaori : Non ça va ! Merci !  

Ryo ne perdait pas une miette de cette discussion entre les trois amis, mais surtout il se gavait de son ange, il voulait l’imprimer en lui, pour l’avoir encore dans la tête lorsqu’elle repartirait à New-York auprès de sa sœur, et ce soir elle était vraiment jolie. Décidément la vie ne l’épargnerait donc jamais !!!  

La soirée se déroula magnifiquement bien entre fous rires et anecdotes du passé… sans oublier les éternelles tentatives de dragues de notre Etalon numéro 2, puis tard dans la nuit, vain l’heure de se quitter.  

Notre couple regagna la mini afin de rentrer à l’appartement. Durant le trajet le silence régnait dans l’auto ; nos deux ex-partenaires restaient stoïques sur leur siége, mais chacun se demandait comment se déroulerait cette prochaine cohabitation.  

En arrivant devant l’immeuble, le cœur de Kaori se serra. Cinq ans. Cinq ans quelle n’avait pas remis les pieds ici, une douce nostalgie emplie son cœur et quelques larmes envahirent ces yeux.  

Ryo s’apercevant du trouble de la jeune femme : Ca va Kaori ?  

Kaori : Heu… oui, oui ça va,… je suis juste vannée.  

Ryo : Tu vas pouvoir enfin te reposer, on est arrivé.  

Ryo gara la voiture dans le parking sous-terrain, puis descendit les bagages de Kaori et le couple monta enfin vers l’appartement.  

Une fois arrivés, Ryo essaya d’agir naturellement, alors que Kaori déroutée n’osait bouger de l’entrée.  

Ryo un pincement au cœur : Vas-y entre… fais… fais comme chez toi !  

Kaori troublée de se retrouver dans ce lieu : Heu… oui… enfin… merci.  

Ryo les yeux brillants : Tu peux t’installer… dans ton ancienne chambre.  

Kaori rêveuse : Très… Très bien.  

Ryo : Avant d’aller te reposer, désires-tu une tasse de thé ?  

Kaori : Oui, merci… Je crois que cela me fera le plus grand bien.  

Pendant que son ex-partenaire était dans la cuisine à faire bouillir l’eau pour le thé, la jeune femme regardait avec nostalgie les murs de cet appartement, chaque objet… Que de souvenirs, songea-t-elle quelque peu mélancolique.  

Le nettoyeur arriva chargé des deux tasses, ses yeux se posèrent sur son ange, il se rendait bien compte qu’elle était ailleurs, et devait certainement rêvasser à leur passé en commun dans cet appartement, dans ce quartier, dans cette ville…  

Ryo déposant les tasses sur la table basse du salon : Attention c’est très chaud !  

Kaori s’asseyant dans le canapé : D’accord… Merci.  

Ryo : Pas trop dur ce décalage horaire ?  

Kaori : Ca peut aller.  

Ryo : Et… ça va aussi… en Amérique ?  

Kaori le regardant : Oui tout va bien pour moi là-bas !  

Les deux jeunes gens discutèrent encore un petit moment de tout et de rien, mais en évitant pour l’instant certains sujets, puis chacun décida qu’il était temps d’aller rejoindre les bras de Morphée, une bonne nuit de sommeil et demain serait un autre jour.  

Le lendemain matin, l’odeur du café vint chatouiller les narines de notre ex-nettoyeuse, qui se réveilla aux alentours des onze heures. Elle se leva à toute hâte et descendit afin de préparer un solide déjeuner. Seulement, le maître de maison était déjà aux fourneaux ! La nuit pour lui avait était pénible, dans le sens où son ange était revenu près de lui.  

En effet, il avait pénétré dans sa chambre comme autrefois, juste pour écouter sa respiration, sentir son odeur, la regarder dormir paisiblement.  

Kaori pénétrant dans la cuisine : Bonjour Ryo… Déjà levé !!!  

Ryo : Ah ! Bonjour… Bien dormie ?  

Kaori joyeusement : Excellent, merci.  

Ryo : Installe-toi, le petit déjeuner est prêt.  

Kaori : Ca sent drôlement bon.  

Ryo fier de lui : Ca va te requinquer et te faire oublier ce décalage horaire.  

Kaori le sourire aux lèvres : C’est gentil… Merci Ryo !  

Ryo tout en se goinfrant : Bon, c’est quoi notre programme aujourd’hui ?  

Kaori : NOTRE programme ?  

Ryo : Tu as oublié que j’étais ton garde du corps.  

Kaori : Bien sûre que NON, mais tu ne vas pas me suivre comme un petit chien toute la journée ?  

Ryo : Kaori, je dois te protéger, donc je ne te quitte pas !  

Kaori se levant fâchée : Je vais me doucher… là aussi peut-être veux-tu m’accompagner ?  

Ryo totalement déstabilisé : Ka… Kao… Kaori… Enfin ne le prends pas comme ça c’est pour ton bien.  

Kaori : Tu me traites comme une de tes clientes Ryo, mais je ne suis pas l’une d’entre elles, je suis KAORI MAKKIMURA, tu sais ton ex-partenaire, la femme qui a partagé pendant cinq ans ton quotidien, enfin partagé, c’est un euphémisme !!!  

Ryo énervé : MAIS QUE VEUX-TU KAORI ET QU’ATTENDS-TU DE MOI A LA FIN ?  

Kaori : Que tu me protéges d’accord, mais alors de loin… Ryo nous ne nous connaissons plus, on ne peut pas dire non plus que nous soyons restés amis, alors s’il te plait ne viens pas tout gâcher.  

Ryo profondément blessé : Très bien… je saurais me faire discret. Mais tu sais, malgré ce que tu peux penser de moi, ton retour ici me fait plaisir !  

Ryo descendit à la salle de tir décharger sa colère sur les cibles.  

Pendant ce temps la jeune femme était à l’étage dans la salle de bain, mais surtout entrain de méditer à cette rixe verbale qui venait de se jouer dans la cuisine. Elle repensait également à la dernière phrase qu’il avait prononcée concernant son retour ici. Elle se sentait coupable et injuste de la façon dont elle avait traité Ryo.  

Seulement dans le passé, elle avait tellement souffert à cause de lui, qu’aujourd’hui c’était de l’autoprotection instinctive, de plus elle ne lui avait jamais pardonné de l’avoir poussée à quitter le Japon, à le quitter lui !  

Une fois prête, elle sortit la salle de bain et descendit rejoindre le nettoyeur afin de s’excuser mais aussi pour repartir du bon pied.  

Kaori : Je suis prête… On y va ?  

Ryo froid : Part devant, je te suis !  

Kaori : Attends Ryo ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, en fait…  

Ryo toujours en colère : Tu as été très claire… C’est parfait !  

Kaori : Ryo, je ne voulais pas dire ça, je voulais simplement te faire comprendre, que nous avons changé et du jour au lendemain je me retrouve sous le même toi que toi. Il va falloir réapprendre à vivre ensemble pour un petit moment.  

Ryo s’amadouant : C’est bon Kaori… laisse tomber.  

Kaori : Pardon Ryo… Je ne voulais pas te faire de mal, je me suis emportée et mes paroles ont dépassé mes pensées, et puis tu me connais, je suis impulsive, ça tu vois ça n’a pas changé !!  

Ryo souriant légèrement : …Bien oublions tout ça.  

Kaori lui prenant le bras : Je voudrais commencer la journée en allant au cimetière voir mon frère.  

Ryo lui souriant : Alors… Allons-y.  

Le couple quitta l’appartement et prit la direction du cimetière de Shinjuku.  

Cependant La jeune femme voulait retrouver les bruits, les odeurs, la foule de son ancienne vie, aussi décida-t-elle qu’ils s’y rendraient à pieds. Le nettoyeur essaya de l’en dissuader, mais ce fut peine perdue.  

Il restait sur ses gardes, alors que Kaori était complètement insouciante face à cette situation, à cette épée de Damoclès qu’elle avait au-dessus de la tête, au danger qui la menaçait. Après tout, depuis le peu de temps qu’elle se trouvait sur le sol japonais, rien ni personne ne lui avait semblé bizarre et la jeune femme ne se sentait aucunement menacée.  

Le trajet fut silencieux et lui sembla une éternité. Comme elle avait hâte, après cinq ans d’absence, de pouvoir enfin se recueillir sur la tombe de son cher frère ; elle avait tant de choses à lui confier.  

Une fois au cimetière, la jeune femme se rendit compte que la tombe était toujours bien entretenue et cela lui fit chaud au cœur Ils restèrent un long moment face à la tombe d’Hideyuki et discutèrent silencieusement avec le défunt. Il faut dire que Kaori avait cinq ans de vie à relater à son frère.  

De son côté Ryo toujours sur ses gardes, avait un sentiment de mal-être : se retrouver dans son appartement avec elle, le perturbait au plus haut point. C’est simple, il ne savait plus où il en était, et demanda à son défunt ami de lui donner la force de la protéger, mais aussi de résister face à cette magnifique femme qu’était devenue sa sœur.  

Kaori : On peut y aller Ryo… j’ai terminé.  

Ryo : Très bien Kaori et où veux-tu aller maintenant ?  

Kaori : J’aimerais marcher dans le parc de Shinjuku.  

Ryo : Tu sais ce n’est pas raisonnable, ce parc est très fréquenté et…  

Kaori : Ryo, pour l’instant à aucun moment je ne me suis sentie menacée. Est-ce que c’est parce que tu es avec moi et que je sais que tu me protèges ? Je ne sais pas, mais je me sens bien et j’ai pas envie de rentrer tout de suite. Et puis ce type a peut-être laissé tomber cette idée stupide de me descendre, tu ne crois pas ?  

Ryo : Je ne pense pas que celui qui t’en veut autant t’oubliera aussi facilement … mais bon, vu que tu tiens absolument à aller te balader dans ce parc, et comme je n’arriverais pas à te faire changer d’avis, je propose donc que nous nous mettions en route.  

Kaori acquiesça d’un magnifique sourire, ce qui ne rendit vraisemblablement pas indifférent notre nettoyeur. Nos deux compères prirent donc le chemin du parc.  

Dès qu’ils arrivèrent dans celui-ci, Kaori ressentit une béatitude en elle, elle avait besoin de se retrouver, de se ressourcer et ce parc était l’endroit idéal pour ça, de plus elle était accompagnée de l’homme quelle aimait le plus au monde, ce qui rendait cette balade plutôt magique malgré les circonstances.  

Ryo : Alors… heureuse ???  

Kaori troublée : Heu… ou… oui, merci d’avoir exaucé mon souhait.  

Ryo sentimental : Je sais que tu as toujours aimé ce lieu… comment aurais-je pu te refuser ça !  

Ils se baladèrent dans les allées bordées de somptueuses fleurs, en parlant de tout et de rien, quand leurs regards furent attirés par un jeune couple assis sur un banc à l’ombre des arbres et qui s’embrassait passionnément.  

Ryo avec son sourire de pervers : Et bin… y’en a qui se gêne pas ici !!!  

Kaori les regardant tendrement : Ca s’appelle l’amour… Ryo !  

Ryo interloqué par sa réplique : Parce que toi, tu sais ce qu’est l’amour peut-être ?  

Kaori les yeux embués : Oui, Ryo… je sais ce que ce mot signifie.  

Ryo : …  

Kaori : Mais toi Ryo, n’as-tu donc jamais rencontré l’amour, le véritable amour ?  

Ryo gêné : Heu … bin… Enfin… Mais toi ton amour, ton véritable amour, il habite en Amérique ?  

Kaori : Ne restons pas là, on va finir par prendre racine !  

Ryo se rendait bien compte que Kaori avait été troublée et qu’elle ne voulait pas répondre à sa question, que pouvait-elle bien cacher ? Ils reprirent leur promenade quand soudain Ryo tomba nez à nez, avec une de ses fameuses conquêtes nocturnes.  

La femme : Hé ! Salut Ryo-Chou, alors on ne te voit plus beaucoup ces temps ci !  

Ryo : Heu… bin… c’est que… vois-tu… Enfin faut admettre que je suis pas mal occupé en ce moment.  

La femme : Ah ! Ok… Mais tu sais que tu es toujours le bienvenu, alors viens quand tu veux mon bel Apollon !  

Ryo : Heu… Oui… Heu… D’accord. Je dois te laisser mon amie et moi sommes pressés.  

Kaori faisant un clin d’œil à cette femme : Pas de problème la prochaine fois qu’il en ressentira le besoin, c’est moi qui vous l’amène !!  

La femme se mit à rire, le couple la salua et reprit sa petite balade parmi la nature. Décidément cette randonnée devenait pour lui une véritable torture mentale ! Pourquoi avait-il fallu qu’ils rencontrent un couple d’amoureux et maintenant une de ces femmes avec laquelle il avait juste passé un bon moment, histoire de se sentir homme un soir ! En plus il avait déjà oublié comment elle s’appelait.  

Ryo : Pourquoi lui as-tu dis ça ?  

Kaori un sourire aux lèvres : Oh ! Ne te fâche pas c’était juste pour rire !  

Ryo : Mouais…  

Kaori : En tout cas je constate que tu mènes toujours une vie de débauche.  

Ryo : C’est ma vie…  

Kaori : Tu pourrais trouver une femme et avoir une relation solide, tu ne crois pas ?  

Ryo : KAORI !!!  

Kaori : Quoi Kaori !!! Tu sais parfaitement que tu as le droit toi aussi d’être heureux, enfin si tu le voulais. Mais tu préfères mettre des barrières autour de toi et te cloîtrer dans ton monde sombre et morne !!!  

Ryo les yeux froids et durs : Ma vie est dangereuse, elle n’est pas faite pour une femme et tu le sais mieux que quiconque !!!  

Kaori en colère : C’est ça retranche-toi dans tes phrases toutes faites, mais moi Ryo j’appelle ça de la lâcheté ; tu as simplement peur d’aimer. Mais tu sais la peur n’évite pas le danger !  

Ryo énervé : Mais c’est pas vrai ça, il faut toujours que tu te mêles de la vie d’autrui !!!  

Elle venait de marquer un point et ça il le savait pertinemment, mais il ne le lui avouerait pas.  

Kaori reprenant son calme : Restons-en là… J’ai l’impression d’être il y a cinq ans lorsqu’on s’engueulait sans arrêt, finalement tu n’as pas changé… enfin si un peu quand même… Tu sais préparer le petit déjeuner maintenant !!!  

Ryo un petit sourire en coin : Je ne suis donc pas totalement irrécupérable ?  

Kaori le fixant dans les yeux, un doux sourire aux lèvres : Oui, je pense que l’on fera quelque chose de toi !!!  

A ce moment-là Ryo sentit une aura meurtrière. En se retournant très discrètement, il aperçut une ombre derrière un arbre, cela ne présageait rien de bon et d’un seul coup il entendit le bruit d’un chien que l’on arme, puis une déflagration se fit entendre, la balle venait de les frôler.  

Ni une ni deux, notre nettoyeur dégaina du holster son python prêt à répondre à son assaillant, tout en bondissant brutalement sur Kaori, il l’a plaqua au sol afin de la mettre à l’abri des tirs, celle-ci terrorisée tremblait sous le poids de l’homme.  

Ryo inquiet : Tout va bien, tu n’es pas blessée ?  

Kaori angoissée : Heu… Je crois que ça va… Et non je n’ai rien !  

Il fallait vite quitter les lieux, la vie de la jeune femme était réellement menacée.  

Ryo regardant à gauche et à droite : Ok ! Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer, fais-moi confiance, mais nous devons quitter cet endroit immédiatement, je sens quelque chose qui ne me plaît pas du tout, prends ma main et ne me lâche sous aucun prétexte.  

Kaori légèrement apeurée : D’acc… D’accord !  

Ryo : Le Cat’s est plus prêt que l’appartement, allons-y !  

Kaori saisit sa main violemment et la serra fortement. D’un pas rapide ils prirent la destination du café de leurs amis, là-bas le nettoyeur savait que Kaori serait en parfaite sécurité et lui pourrait alors mieux agir en conséquences, et surtout réfléchir afin de resserrer davantage la protection autour de son ange…  

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