Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: fred

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 3 chapters

Published: 16-04-07

Last update: 17-04-07

 

Comments: 15 reviews

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General

 

Summary: Il y a certaines choses que l'on ne peut s'expliquer, que l'on a pas choisi et que l'on voudrait éviter. Néanmoins, une fois qu'elle sont là, plutôt que de subir passivement, autant leurs donner un sens...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vendetta" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vendetta

 

Chapter 2 :: Embrassons-nous follement et vive la paix

Published: 16-04-07 - Last update: 16-04-07

Comments: ce n'est pas encore l'entrée en scène de Ryo... mais ça ne saurait tardé. C'est cool de voir que des gens lisent mon travail sans y mettre une note! MERCI! Mon rêve maintenant serait que mes profs voient mon travail aussi positivement que vous! lol

 


Chapter: 1 2 3


 

Il fallait tout d’abord que je me trouve une piaule. J’avais beau être morte, je n’en étais pas moins sensible à la pluie, et ces trombes d’eau dans mes vêtements étaient en train de me frigorifier.  

En tout cas... pas question de retourner à l’appartement. Il était indéniable que quelle que soit la raison pour laquelle on m’a renvoyé sur terre, je ne devais jamais reprendre contact avec mes anciennes connaissances.  

Pour eux j’étais bel et bien morte il y a 7 jours, et je devais le rester.  

Quelle serait votre réaction, si un jour vous rencontriez une amie qui était sensée être morte depuis belle lurette... ?  

 

Et puis je me suis arrêtée devant une ruelle étroite et sombre mais qui me semblait étonnement familière.... La planque de Ryo ! Je ne me suis même pas rendu compte, en déambulant au hasard dans Shinjuku, que j’étais passée devant tous les endroits qui m’étaient familier. J’avais dépassé le Cat’s Eyes, longé la boutique d’Eriko, et j’ai entraperçu l’immeuble où j’habitais avec Ryo... Je crois que je n’avais pas arrêté de marché depuis près de 3 heures.  

Je me retrouvais maintenant au cœur des quartiers chaud de Shinjuku, devant une rue presque complètement délabrée, et qui abritait la planque de Ryo, celle qu’il gardait « en cas de coups durs » selon ses propres termes...  

Normalement, personne ne devait s’y trouver. Il n’y avait que 5 personnes qui connaissaient l’existence de cette planque : Mick, Ryo, Doc, Umibozu et moi-même. Mais il n’y a aucune raison valable pour que l’un d’entre eux s’y trouve actuellement.  

Après 1 heure à faire le guet pour surveiller les allées et venues dans le secteur, je jugeais que l’endroit était vide, et que je pouvais y entrer sans craindre de rencontrer qui que ce soit de ma connaissance. Je grimpai rapidement au dernier étage et pris la clef sous le paillasson, ravie de ne pas avoir à défoncer la porte, ce qui aurait ameuté du monde.  

Je me souviens des quelques fois où j’avais dit aux garçons (si on peut appeler ainsi des nettoyeurs en plein dans la trentaine !) que leurs planque n’était pas sûre et que de toute façon elle ne servait à rien... Dieu merci, ils m’ont toujours rembarré !  

Je m’engouffrai rapidement dans le petit appartement fermai la porte, soulagée.  

J’étais au sec et à l’abri.  

 

Je ne rêvais que d’une douche bien chaude, suivie d’un bain brûlant. Ça relèverait du ridicule si je ressuscitais d’une balle en pleine tête pour mourir de la crève ensuite !  

J’enlevais prestement mes vêtement, et me regardant, nue, dans le miroirs de la douche, je me disais « Kaori Makimura, 28 ans, célibataire, vierge ...morte et enterrée». Dommage ! J’aurais au moins voulu savoir ce que « s’envoyer en l’air » voulait dire. Maintenant, je n’ai plus le temps. Je me jetai carrément sous le jet d’eau chaude pour me réchauffer.  

Une fois dans mon bain, je me décidai finalement à réfléchir posément sur la situation et pour savoir comment donner suite aux évènements.  

Un tas de question se bousculaient dans ma tête ; et la première n’était pas moindre : qu’est- ce que je foutais là ? J’étais morte et enterrée. Paix à mon âme.  

Alors quoi ? Pourquoi étais- je actuellement assise dans cette baignoire, à prendre un bain relaxant ? La seule réponse que j’avais dans ma tête se résumait à un mot : vengeance.  

... Pourtant, si Dieu est Bon, alors cette mission n’est pas du tout bienfaitrice ! Ne dit-on pas que si ton voisin te frappe une joue, tends lui l’autre joue ? Je devrais me faire buter une seconde fois alors ?... Pas question !  

Dieu a aussi lancé les 7 plaies d’Egypte sur un peuple innocent et travailleur, moi je vais tout simplement faire pas mal de plaies à celui qui m’a tué.  

C’est donnant, donnant. Dieu est hors du contrat.  

 

 

 

 

Kaori ferma les yeux et se renversa sur le dossier de la baignoire. Les souvenirs affluèrent en masse.  

Elle se rappela cette fameuse soirée, cette dispute aussi inutile que puérile qu’elle avait entamée avec son partenaire. Non... en fait il n’y a même pas eu de dispute. Elle l’avait seulement en grief à cause de Saeko qui avait encore réussi à lui refourgué une mission, dans son dos, contre quelques coups ; et quand il lui a demandé « est- ce que le dîner est prêt ? », avec son habituelle tête de con et son magasine porno dans les mains, elle a craqué...  

... juste pour voir s’il la suivrait, qu’il lui demanderait pardon pour son idiotie (et toutes celles qu’il a commises depuis leur première rencontre), qu’il lui prendrais la main en la regardant droit dans les yeux, et qu’il l’embrasserai à la lueur de la lune.  

Mais rien. La lueur de la lune était bien au rendez-vous, mais elle était bien la seule.  

En sortant, elle avait claqué la porte d’entrée en criant « N’essaies pas de me suivre !!! », un ton qu’elle voulaient haineux, mais qui ne valait rien fasse au « J’en avais même pas eu l’idée dis donc ! », indifférent et blasé de son partenaire. Du couloir, elle avait même pu l’entendre crier « Mais ne reviens pas trop tard quand même, le dîner n’est toujours pas servi ». Incrédule et choquée, elle aurait pu en rire, mais honnêtement, son état d’esprit ne s’y prêtait pas.  

-« Je me demande si tu es venu à mon enterrement Ryo... ou si tu attend toujours ton dîner dans le canapé » se dit Kaori dans un sourire amer.  

 

Puis elle se revit, sur le port, toujours avec cette fichu lueur de la lune, qui était seul témoin des cris d’enfants dans cet entrepôt. Elle avait réussi à monter sur le toit, et descendait lentement mais sûrement vers l’étage d’où provenaient les pleurs. Au centre du bâtiment : des hommes armés. Elle... elle avait oublié son arme.  

-« Pfff... city hunter, tu parles ! » fit-elle ironiquement en souriant... « Ryo avait raison, je n’était pas faite pour ce boulot ».  

Puis, devant elle, sur une caisse, elle le vit : La lettre U et la lettre T en écriture gothique et entrelacée par un serpent ayant une rose dans sa gueule. Ce sigle, c’était le même que celui qu’il y avait sur la mallette que Ryo avait ramené lorsqu’il venait de venger son frère. D’ailleurs l’inscription calligraphiée en dessous du dessin ne laissait aucun doute ; on pouvait y lire « Union Teope ».  

C’est alors que l’alarme retentie, et qu’elle se mit bêtement en tête de courir désespérément vers les enfants, de les délivrer, et de s’enfuir avec eux. Tout ça, bien sûr, sans se faire tuer, sans aucun blessé, sans coup de feux, et peut-être même avec un arc en ciel en sortant et des paillettes d’argents qui tomberaient sur la ville pour aider les plus pauvres.  

-« C’est ça... avec des p’tits cœurs partout, des éléphants roses, embrassons-nous follement et vive la paix ! Ma pau’v fille, ta connerie t’a coûté la vie on dirait !!! »  

 

Elle se rappellerait toujours cet escalier sombre, qui lui paraissait sans fin, mais qu’elle dévalait avec acharnement en fixant cette porte qui lui semblait tellement loin, mais qui enfermait des enfants. Des enfants qui dans le meilleur des cas allaient devenir esclaves sinon seulement cadavres..., si elle ne faisait rien.  

Elle se rappellerait toujours sa peur, qui grandissait de seconde en seconde, et qui accélérait dangereusement son cœur. Et puis ce bruit de porte. Cette porte qu’elle venait de dépasser, il y a 2 secondes, et qui venait de s’ouvrir brutalement.  

Elle n’oublierait jamais ce mouvement qu’elle a eu... elle s’est retourné et a croisé un regard, son regard : celui de son assassin. Il n’avait même pas encore vraiment sa tête en ligne de mire qu’elle compris que son heure était venue. Etrangement, un sentiment de sérénité l’envahit et la peur la quitta.  

 

Elle avait sa montre dans son champ de vision.  

 

22h52 et 15 secondes.  

 

Fin du passage sur terre de Kaori Akane Makimura.  

 

 

 

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Kaori finit par sortir de son bain, et réussi à dénicher quelques vêtements dans une malle au fond de la pièce. Ces vêtements, la plupart appartenaient à Hideyuki, les autres étaient à Ryo. Kaori en éclata de rire :  

-« Alors c’était ça... moi qui croyais que vous étiez à fond dans l’humanitaire ! Nan mais c’est vrai, vos habits disparaissaient parfois bizarrement. » Dit-elle doucement en serrant ces vêtements sur son cœur « Idiots... ! »  

Elle opta pour un simple jean, bien sûr trop large pour elle, et un pull qui appartinrent autrefois à son frère. Puis elle se redressa brusquement.  

Et si... et si on l’avait fait revenir pour empêcher ce trafic de continuer. Et si on l’avait fait revenir pour en finir définitivement avec l’Union Teope ? Après, elle avait déjà une affaire en route avec eux, puisque Ryo n’a apparemment pas réussi à tous les exterminer.  

Ça devait forcément être ça, on l’avait fait revenir pour l’extermination de l’Union Teope. On attendait sûrement d’elle quelque chose et ça ne pouvait pas, ça ne devait pas être autre chose.  

 

 

 

 

Pourquoi pas après tout ? Non seulement je vais pouvoir libérer les gosses et en finir avec cette organisation, mais plus je vais pouvoir m’occuper de celui qui m’a troué la peau.  

Bien.  

Mais question fondamentale : Combien de temps je dispose devant moi ?  

Car je sentais bien que mon deuxième passage sur terre allait être encore plus bref que le précédent, et que celui là s’achèverait avec la fin de ma mission. Ce qui était une raison de plus pour ne pas reprendre contact avec mes anciens amis. Le temps m’était compté.  

Place à l’action.  

 

 

 

 

Kaori attrapa une casquette, pour dissimuler son visage, et un anorak, pour le froid.  

Elle sortit en direction du port...  

 

 


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