Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Author: fred

Status: To be continued

Series: City Hunter

 

Total: 3 chapters

Published: 16-04-07

Last update: 17-04-07

 

Comments: 15 reviews

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General

 

Summary: Il y a certaines choses que l'on ne peut s'expliquer, que l'on a pas choisi et que l'on voudrait éviter. Néanmoins, une fois qu'elle sont là, plutôt que de subir passivement, autant leurs donner un sens...

 

Disclaimer: Les personnages de "Vendetta" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vendetta

 

Chapter 3 :: Chair fraîche

Published: 17-04-07 - Last update: 17-04-07

Comments: toujours pas de Ryo, nan... bientôt, bientôt! promis! lol je suppose que ça doit être dur de reconnaître notre kaori... mais avec un peu d'honnêteté, pensez- vous, après ce qu'il lui est arrivé, qu'il aurait pu en être autrement? See... (hope you enjoy it! )

 


Chapter: 1 2 3


 

Kaori préféra marcher pour atteindre sa destination. Son parcours était sensiblement le même qu’elle avait effectué lorsqu’elle était venue, la dernière fois... Et cette fois-ci encore, la nuit était bien plus qu’entamée lorsqu’elle arriva à destination.  

Montre en main, il était 22h24et 12 secondes. Un nouveau vendredi.  

A peine la jeune femme était-elle arrivée devant le bon entrepôt, qu’elle constata sa désertion. Plus de pleurs, de sanglots ou de cris. Il était vide. Seules quelques brides de conversations venant du haut du bâtiment et s’échappant d’une fenêtre lui indiquaient une présence humaine, l’absence de polyphonie précisant une conversation au téléphone. « Il pourrait beugler encore plus fort ! On n’a pas idée de gueuler comme ça au téléphone ! » se dit Kaori.  

Aux étages inférieurs, un silence de mort. Même les différentes caisses et conteneur que devaient normalement contenir un entrepôt avaient disparus.  

Elle entra.  

Un frisson la parcourut alors que ses pas la conduisaient inexorablement vers la cage d’escalier obscure. Plus elle montait les étages, plus son cœur s’emballait. C’est fou comme maintenant, le chemin lui semblait bien plus court et plus facile... le fait qu’elle le prenait en sens inverse n’avait, bien sûr, rien à voir là dedans.  

Il lui restait un étage à monter.  

 

 

 

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Calme- toi ma fille... c’est juste un mauvais moment à passer.  

Je montais de plus en plus doucement les marches, pour arriver à cette plateforme intermédiaire d’où IL était sortit. Je ...je voyais la plateforme devant moi, je n’y étais pas encore mais je l’avais juste devant me yeux... je n’arrivais pas à avancer, je ... ne voulais pas avancer. Une vraie loque humaine.  

Puis je ressentis un vertige et m’accrochai à la rampe pour ne pas tomber. Le temps d’un clignement de paupière les images de revenaient, dans leur violence extrême : la porte qui s’ouvre brusquement derrière moi, le canon qui s’aligne sur mon front alors que je me retourne, la détonation assourdissante...  

Je n’arrivais plus à respirer et tout se brouillait ; et c’est alors qu’incapable de résister plus longtemps, je tombai à genoux par terre, tremblante.  

Le contact de l’acier froid et humide de l’escalier me redonna cependant suffisamment de clarté pour que je recouvre enfin mes esprits.  

J’avais en tête que ce serait dur, mais je n’avais pas imaginé que cela le serait autant.  

Tout en m’agrippant à la rambarde, je réussis à me remettre debout sur mes deux jambes.  

Je pris une grande respiration et, déterminée, je me dirigeais droit vers cette porte d’où mon assassin était sortit, sans jeter un seul regard vers les trois marches à droite, juste un peu plus hautes, celles où je suis morte...  

La porte fermée, je me trouvais face à un long corridor, sombre, en pente, qui se terminait par une seule ouverture où l’on pouvait lire sur la porte en bois qui la fermait : « sécurité »  

Mue pas un instinct que je n’avais jamais réussi à développer de mon vivant, je sortis mon flingue. Il était hors de question que je me fasse avoir une deuxième fois, même si je savais qu’il y avait très peu de chance qu’IL soit là.  

 

Non, celui que je venais voir, c’était l’espèce de rat qui avait déclanché l’alarme, en beuglant dans la radio « Chair fraîche !!! Chair fraîche !!! », tout en éclatant de rire avec son pote. Non, je n’oublierais jamais la voix de ce connard qui a cru que c’était un jeu vidéo, et qui a sûrement tout filmé avec les caméras de sécurité. Il a avait sûrement vu toute la scène... mais a en jugé par toutes les caméras de sécurité que j’ai dû éviter pour rentrer ici, il a sûrement dû voir toute la scène, mais il a dû aussi suivre toute ma progression depuis le toit... pas étonnant que j’avais aucune chance !  

J’étais morte au moment où j’avais posé le pied dans l’entrepôt. « Chair fraîche !!! Chair fraîche !!! »... qu’il a crié ce connard.  

Ce connard là, qui ne devait pas avoir plus de 25 ou 27 ans à en juger par sa voix et sa blague morbide. Presque aussi vieux que moi en fait... Et c’était sa voix, sa voix qui beuglait depuis tout à l’heure au téléphone. Il était derrière la porte « sécurité ».  

Dommage pour lui.  

 

Je frappai un coup à sa porte…puis un deuxième. Il coupa court son appel d’un « rappelle moi quand tu termine le jeu, j’te passerais les codes que j’ai trouvé »  

Encore un mordu de jeux vidéo. Tss-tss... vas comprendre ce phénomène de mouches à merde entre les jeunes et leurs consoles !  

En tout cas, j’espère pour lui que les consoles existes là où je vais l’envoyer.  

J’entendis des pas traînants derrière la porte, et le bruit d’une canette que l’on ouvre.  

« Qui est-ce ? » demanda t-il une voix peu rassurée.  

C’était bien lui. Le connard à la voix de gamin.  

Je frappai une nouvelle fois contre sa porte et puis encore, jusqu’à ce qu’il ouvre entièrement celle-ci avec colère.  

« Ce n’est pas bientôt fini ? » hurla-t-il  

Mais les mots moururent dans sa gorge lorsqu’il se retrouva en tête à tête avec le canon de mon arme. Ses yeux étaient rivés dessus jusqu’à ce qu’il ose enfin les lever vers mon visage.  

« Non… c’est…  

« Impossible ? C’est ce que tu veux dire ?  

« Je vous ai vu… » Il se tu.  

Du bout de mon arme, je lui indiquai de sortir de là.  

« Avance »  

Je l’emmenais à l’endroit exact où j’avais été abattue.  

Mon cœur rata une pulsation lorsque je vis aux murs et sur les marches que je n’avais pas osé regarder tout à l’heure, les traces de sang, indélébiles. Mon sang. Le mien. Celui qui coulait actuellement dans mes veines.  

« Tourne toi »  

Lentement, il obéit à mon ordre. Il tremblait comme une feuille et une odeur d’urine me parvint jusqu’au nez. Ce con s’était pissé dessus. Quelle larve.  

« Vous êtes morte… je l’ai vu… » Il bafouillait de terreur.  

« Me tuer ? Qu’est-ce que cela te fait de te retrouver là, à l’endroit précis où on a tué une femme, l’endroit précis où est morte la moitié de City Hunter ? A quoi penses-tu lorsque tu passes devant chaque jour ? »  

Ses yeux parcoururent les traces de sang et il déglutit. Son visage était livide.  

« City Hunter...je, je ne voulais pas. Ca n’aurait jamais du arriver, je....  

« Bien sûr que tu ne voulais pas, c’est pour ça que tu a déclenché l’alarme et a suivit ma progression jusqu’a ce traquenard... un peu comme un piège à rat. Toi Et ton pote, vous vous amusiez à voir jusqu’où rait la souris. »  

Je m’arrêtai un court instant, de nouveau des souvenirs affluaient. Toujours plus violents, plus vrais, plus...  

« Tu savais pertinemment ce qui allait arriver. Dis-je froidement.  

« Non, ce n’est pas vrai ! »  

Ses pleurnicheries m’exaspérèrent et je lui assénai un coup de crosse sur sa tempe. Il s’écroula sur les marches en sanglotant lamentablement.  

 

Jamais de toute ma vie je ne me saurais cru capable d’une telle froideur, et d’une telle maîtrise de moi-même, de la haine que j’avais pour cet homme. Je n’avais plus cette rage de tout casser, qui aurait été tout à fait légitime... Non, je préférais jouer avec lui, le voir avoir peur, le voir me supplier, être attentif à mes moindres mots, au moindre changement de ton ou d’humeur chez moi... C’était un jouet à modeler entre mes mains. Ryo en serait devenu malade...  

Décidément, Makimura Kaori avait bien disparue : pas de culpabilité ni de restriction. Juste un châtiment pour ceux qui l’on mérité.  

« Tu te sens moins fier maintenant, n’est-ce pas ?  

« Ne me tuez pas, je veux pas mourir. »  

Je le toisai de haut. Il avait presque le même âge que moi, juste un peu plus jeune.  

« Moi non plus, je ne voulais pas mourir. »  

« Mais, vous êtes là. Vous ne pouvez pas être morte puisque vous me parlez !  

« Et pourtant… »  

Je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur. C’est d’une voix douce, presque tendre, maternelle, que je poursuivis :  

« Je le suis. Ton copain m’a abattue sans pitié dans ce couloir, à l’endroit même où tu te trouves. Je sais pertinemment que tu l’y a aidé, et que ça t’as fait tripper, comme pas possible .Je suis juste revenue pour infliger mon châtiment. Mais tu ne m’intéresses pas vraiment. Tu n’es qu’une larve, je suis sûre que tu ne sais pas grand-chose. Tu es trop lâche pour qu’on te fasse confiance. En plus, ma foi, tu es bien trop jeune pour t’y intéresser... on dirait que tu ne vis que pas les jeux vidéos. »  

Je remarquai une lueur d’espoir dans son regard.  

« Vous n’allez pas me tuer ?  

« Seulement si tu me dis ce que je veux savoir… Tout dépend de toi, en quelque sorte.  

« Mais si je vous dis ce que je sais, On va me tuer, j’en suis sûr... on va...  

« A toi de voir. Soit tu parles, je te laisse la vie sauve et tu as une chance, certes maigre, de t’en sortir, soit je te tue... maintenant. »  

Je me relevai et brandissais mon arme devant ses yeux.  

« A toi de choisir. »  

Il soupesa les choix qui se présentaient à lui, et finit par pousser un soupir de résignation.  

« D’accord. »  

 

A cet instant, je me demandais si j’étais vraiment Kaori Akane Makimura, ou juste une âme avec son enveloppe... je ne me reconnaissais pas.  

Mais honnêtement... je n’en avais plus rien à foutre. Il était trop tard pour revenir en arrière.  

 

 


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