Chapter 2 :: La révélation

Published: 22-10-07 - Last update: 22-10-07

Comments: Je vous remercie énormément pour ces reviews. Elle m'ont faites énormément plaisir ! A un point ! Donc voilà le chapitre tant attendu !! J'espère qu'il vous plaira !

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Chapitre 3 : La Révelation.  

Kaori porta un regard doux sur la personne allongé sur le lit. Il s’agissait de Ryo Saeba, nettoyeur professionnel, le meilleur du Japon d’ailleurs, garde du corps, ancien mercenaire… Mais bien sûr ça elle ne le savait pas, pour elle, Ryo était un homme charmant quand il le voulait, le meilleur ami de son frère, ainsi qu’un pervers doublé d‘un crétin, surnommé étalon de Shinjuku dans le quartier.  

Pourtant, au fond d’elle, elle savait que Ryo n’était pas qu’un simple homme. A le voir elle avait tout de suite deviné qu’il avait du souffrir dans le passé… mais elle s’est bien gardé de le dire…  

Bizarrement, elle avait l’impression que les autres savaient, elle avait l’ impression d’être mise à part, en dehors… ça l’attristait mais elle ne disait jamais rien.  

Elle regarda sa chambre. Neutre. Très neutre. Pas même une photo de quelqu‘ un de cher, comme si il ne voulait pas avoir d’attache. Un lit double, une télé et une mini radio. À coté du lit, une petite table de chevet, avec un tiroir et une lampe. Elle se demandait souvent que pouvait cacher ce tiroir. Quand elle voulait faire le ménage, Ryo lui interdisait formellement d’ouvrir ce tiroir. Cela devait être un trésor immense à ses yeux.  

Elle reposa son regard sur l’homme. Un drap blanc le recouvrait, ne laissant entrevoir que le bout de ses pieds en bas ainsi que ses bras et sa tête en haut. Elle ne pouvait pas voir son visage, celui-ci étant tourné vers la fenêtre, donc à l’opposé d’elle. Quand elle regardait sa chevelure d’un noir profond, elle avait envie d’y passer sa main.  

Mais que racontait-elle ? Pourquoi s’imaginait-elle auprès de Ryo ? Ryo est le meilleur ami de son frère, elle ne peut pas faire cela, de peur de mettre son frère en colère ! Et puis de toute façon, Ryo n’accepterai jamais d’être avec elle. Il l’a traite toujours de laideron, garçon manqué, planche à repasser… On peut pas dire qu’il lui fait des compliment ! Elle se demande même s’il lui a déjà fait un compliment depuis qu’elle le connaît. À y réfléchir, eh bien … non.  

Mais qu disait-elle vraiment ? Ces temps-ci elle se prenait à imaginer le meilleur ami de son frère lui offri un magnifique sourire, passer sa main dans ses cheveux, l’embrasser… ça la rendait folle !  

Bon, elle rêvasse elle rêvasse, mais le but de cette visite était au départ de le réveiller !  

Elle se rapprocha du lit… Bientôt elle verrait son visage… Alors qu’elle s’apprêtait à le réveiller, elle le vit se retourner doucement et lui lancer d’un regard fatigué et avec la voix ensommeillé un :  

- « Booooonjouuuuur… »  

Kaori surprise de le voir réveiller fit un bond. Elle sauta tellement haut qu’elle se cogna la tête au plafond pour ensuite se retrouvé sur les fesses complètement abasourdi.  

- « AAAAAAH ! »  

Il avait vraiment une tête de … taré. C’était pire que d’habitude, il ferait fuir n’importe qui avec ça ! C’était un mélange de pervers, avec un psychopathe, et d’un gars qui a pas bien dormi cette nuit.  

Il lui aurait fait ça la nuit avec une lampe torche sur le visage qu’elle aurait fait une crise cardiaque à coup sûr ! Un papy lui serait déjà mort…  

Kaori se mit à penser que c’était une manie chez les pervers de la maison de vouloir faire peur aux gens ! Surtout à elle on dirait ! Comme si elle était l‘atraction préféré des deux hommes.  

- « Non mais t’a vu la tête que tu as ?! Vraiment tu devrais aller te cacher !!! Si t’as envie de draguer aujourd’hui laisse tomber mon pauvre, ça va pas te rapporter grand-chose ! Et puis fallait pas me faire peur comme ça ! Tu vas le regretter !!!! »  

Ça y est. Trop tard. En disant un simple bonjour il avait réussi à s’attirer la colère de Kaori. Et il savait, pour en avoir déjà eu maintes fois l’expérience, qu’il ne fallait jamais la mettre en colère. Sinon…  

- « PUNITION DIVIIIIIINE !!! » ( nda : imaginez Kaori avec la voix grave qu’elle a dans Nicky Larson quand elle est en colère Mdr ça le fait, non ? )  

BADA BADA BADA BOUM ……..  

On se demande vraiment comment elle a fait pour la cacher sa massue ! Surtout de cette taille !  

Puis elle lui cria que le petit déjeuner était prêt, avant de s’en aller sans oublier de faire claquer la porte tellement fort qu’elle pourrait se décrocher du mur.  

Ryo n’avait pas tellement compris ce qu’il s’était passé. Quand il avait entendue Kaori rentrer dans la chambre, il avait eu envie d’être gentil aujourd’hui. Il ne voulait pas de massue aujourd’hui, pas de remarques méchantes, rien.  

Cette nuit il n’avait pas beaucoup dormi. Il était rentré à 4 heures du matin, non parce qu’il était parti au Kabuki-Cho pour aller voir ses hôtesses préférées ou ses indics, mais parce qu’il avait eu une dure mission. Un trafic de PCP se faisait sur le port et il se devait d’arrêter ça. Il ne voulait pas que des gens souffrent comme il avait souffert de cette drogue meurtrière.  

L’ Union Teope. Alors, elle était de retour… Makimura avait voulu venir avec lui, mais le nettoyeur avait catégoriquement refusé. Il lui avait di :  

- « Et si tu ne reviens pas ? Tu as pensé à ta sœur ? Que dirait-elle ? Elle se retrouverait toute seule, elle ne pourrait pas le supporter… »  

- « Il ne m’arrivera rien puisque tu seras là. Et je sais que si un jour cela devrait arriver, elle comprendrait… et je te ferais confiance pour que tu t’occupe d’elle. J’ai bien remarqué que tu tenais à elle, ne serait-ce qu’ un peu… »  

- « Ta sœur ? Tenir à elle ? Qui pourrait tenir à une folle ? T’as vu comment elle me maltraite avec sa massue ? Nan mais ça va pas la tête ou quoi ? »  

- « Ne change pas de sujet… »  

- « Non Maki je suis désolé. Cette fois-ci tu ne viendras pas, c’est beaucoup trop dangereux.. »  

- « Mais.. »  

- « Il n’y a pas de mais qui tienne, je ne veux pas voir mourir quelqu‘un de cher à mes yeux encore une fois. »  

- « Bon… »  

Ryo lui sourit. Il aimait beaucoup Makimura, toujours là quand il fallait… Une raison de plus pour lui éviter une mort certaine.  

Les balles avaient fusées, mais il était sorti indemne une fois de plus. Saeko était venu quelques minutes après et avait arrêté toute les personnes présentes lors de la livraison de drogue. Ce n’était pas fini, mais au moins une partie de l’Union avait été anéanti.  

Il était rentré, puis sans même prendre une douche, pour enlever toute la sueur du combat, s’était déshabillé, laissant traîner ses vêtements sur le sol, puis s’était laissé tomber dans son lit. Quelques secondes plus tard, il dormait à moitié, les sens en alerte pour une éventuelle attaque nocturne, comme d‘habitude. D’ailleurs c’est une des choses qu’il n’appréciait as tellement dans cette cohabitation : de mettre la vie des autres en danger à cause de lui.  

Sa nuit n’avait pas été très bonne, étant donné que ses rêves, ou plutôt cauchemars le hantaient, lui montrant des souvenirs passés d’Amérique latine. Des souvenirs que n’importe qui ne voudrait pas se souvenir, que seul quelqu‘un de fort comme lui pouvait supporter, sans tenter un quelconque suicide…  

Du coup ce matin il ne s’était pas rendu compte de la tête qu’il avait. Il se rendit dans la salle de bain pour voir ce que ça donné, et à peine posa-t-il son regard sur le miroir qu’il cru à un alien. Ovni serait peut-être le terme le plus approprié. Ces cernes étaient tellement grosses qu’elles donnaient l’impression du couleur violâtre, des coups de poings qu’un coriace avait réussi à lui donner avaient laissé leurs traces. Les cheveux en bataille, le nez qui coule… Bref la totale !  

Il comprenait mieux maintenant pourquoi la sœur de Maki avait eu peur ! Même lui aurait eu un coup de cafard !  

Il prit vite fait une douche avant de se diriger dans la cuisine.  

Kaori, après sa sortie ( de la chambre ), était encore un peu sous la colère.  

- « C’est pour ça que je dis tout le temps qu’on sait jamais comment il sera le matin ! Pour avoir une tête pareil il a du faire la java toute la nuit… »  

Cette pensée l’attrista. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait fini par s’attacher à Ryo… Alors le savoir dans les bras d’une femme l’énervait énormément. Serait-ce de la jalousie ? Elle ne le savait pas elle-même…  

La jeune infirmière arriva dans la cuisine, et quand elle vit que tous étaient là pour prendre leur petit déjeuner, cela la calma un peu. Elle alla alors dans le salon pour baisser la radio et en profiter pour mettre une chanson plus mélodieuse. Elle regarda par la fenêtre, ce soleil printanier lui enleva alors définitivement sa mauvaise humeur.  

Avec le sourire, elle partit retrouver ses colocataires dans la cuisine.  

La table était immense. D’un côté Mick, puis deux autres places, aujourd’hui destinées à Ryo et à elle, puis de l’autre côté Umibôzu et Miki. D’ailleurs ce banc là commençait légèrement à se fissurer, mais chut, la moindre remarque vexerait Falcon.  

Elle prit place à côté de Mick, qui était soit disant passant en train d’ingurgiter tout ce qu’elle avait préparer, puis commença elle aussi à manger.  

Et là, Ryo arriva. Elle se leva d’un bon, puis lui courra dessus, et quand arriva le moment où elle se retrouva face à lui, elle lui fit une magnifique prise de karaté. Pour elle c’était une sorte de vengeance pour lui avoir fait peur tout à l’heure, et aussi en guise de bonjour.  

Voyant la tête Ryo, tout le monde pouffa de rire. Même Falcon, avec sa voix grave qui aurait pu faire fuir n’importe qui et son sourire à pleine dents, mais comme les autres le connaissaient bien, s’en fut encore plus hilarant.  

La jeune femme repartit s’asseoir près de Mick, quand elle vit une main s’approcher de son fessier :  

- « Mick, juste par précaution, je ne te conseille pas de faire ça, tu risque de subir bien pire que Ryo, tu vois ce que je veux dire ? »  

L’intéressé déglutit difficilement. Il savait, par expérience lui aussi, que quand Kaori disait quelque chose, ce n’était pas des paroles en l’air…  

Il retira donc sa main.  

- « Bon choix Mick. »  

Ryo avait observait la scène tout en allant s’installer près de Kaori. Ce qui faisait que le jeune femme était encerclé par les deux hommes. À sa droite Mick, et à sa gauche Ryo.  

Ryo avait senti la colère naître en lui quand il avait vu les intentions de Mick. Il était près à lui foutre une bonne raclée mais Kaori l’avait devancé avec de simple paroles. Comme quoi la violence de résout rien. Le brun faisait à présent des grimaces au blond, ce qui énerva celui-ci. Il se leva et bondit sur le nettoyeur, et le rua de coup. Enfin des coups, à vue d’œil on dirait plutôt des grimaces, tirer les cheveux, les doigts dans la bouche pour l’écarter, pincer le nez, tirer l’oreille… Bref ce que n’importe quel enfant ferait pour se battre.  

La jeune femme était désespérée. Il fallait toujours qu’ils se chamaillent ces deux-là !  

Sur cette pensée elle se leva, et déclara :  

- « Il faut que j’y aille, Eriko m’attends pour une sortie, je rentrerais plus tard dans la journée. »  

Elle s’apprêtait à quitter l’immeuble quand elle eut une idée, et retourna sur ces pas.  

- « Tu ne voudrais pas venir Miki ? Ça serait tellement bien entre nous trois ! »  

La concernée lui sourit. Elle aimait beaucoup Kaori, c’était une vraie amie… Ce qu’elle n’avait pas connu auparavant. Elle se leva puis déposa un baiser sur la joue de son mari.  

- « Ça ne te dérange pas si je te laisses tout seul ? »  

- « Humpf » Lança-t-il à sa femme, rouge cramoisi. »  

Se tournant vers Kaori, elle lui dit :  

- « Tu as deux secondes, le temps que je prennes mon sac ? »  

- « Aucun problème, je t’attends. » Lui répondit-elle avec un sourire.  

Les deux pervers du Japon avaient suivi la conversation, et en étaient venus au même résonnement.  

Pour Mick : Eriko… Miki… KAORI !!! JE DOIS LES SUIVRE !! MA KAORI D’AMOUR, ATTENDS MOI !  

Pour Ryo : Miki… ERIKO ! Oh ma belle attends moi ! L’étalon de Shinjuku vient te rejoindre !  

( NDA : N’oubliez pas que même dans ses pensées, Ryo a du mal à s’avouer qu’il trouve Kaori belle. Mais ça ne va pas tarder, ne vous inquiétez pas… // Mick lui c’est tout le contraire, il est raide dingue de Kaori… Et de ses belles jambes fuselées )  

Kaori avait vu la tête des deux hommes changer. Et vu leur expression, c’était mauvais signe.  

Le regard noir qu’elle leur lança leur fit vite comprendre qu’il ne fallait mieux rien faire. Ils baissèrent la tête de déception. ( NDA : avec bien sûr une libellule pour chacun ^^ Comme dans l’anime ! )  

Miki arriva aussitôt après et elle purent donc partir tranquillement, discutant de tout et de rien.  

Après leut départ, Mammouth engagea la conversation :  

- « Ça fait du bien à Miki de se retrouver avec Kaori… Elle a l’impression d’être quelqu‘un de normal, loin de toute la souffrance qu’elle a du endurer plus jeune. »  

- «  Nous avons tous besoin d’elle pour nous sentir humain, tu ne crois pas ? » Déclara Mick. «  J’ai l’impression que si jamais il lui arriverai malheur, notre groupe ne serait plus ce qu’il est. Si elle venait à disparaître, nous ne serions plus que l’ombre de nous même. J’en suis certain. »  

- « Peut-être … » Dit Ryo avant de partir pour quitter l’immeuble.  

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- «  Itadakimasu ! » ( NDA : J’ai lu quelque part que les Japonais disaient ça avant de manger. ^^ )  

La nuit était tombé et tous se retrouvaient réunis autour de la table.  

Ryo, Mick et Falcon ingurgitaient toute leur nourriture tandis qu’à l’opposé Kaori, Miki, Saeko, Reika et Hideyuki mangeaient…correctement.  

Cette fois-ci les places étaient choisi différemment. Kaori et Hideyuki chacun à leur bout de table, Ryo, Mick et Reika à droite de Kaori, Saeko, Miki et Falcon à sa gauche.  

- «  Est-ce que c’est bon ? » Demanda Kaori timidement?  

Mick : Excellent ! Y’en a d’autre ?  

Hideyuki : Tu cuisine toujours aussi bien !  

Miki : Tu voudrais bien m’apprendre cette recette ?  

Falcon : Humpf !  

Saeko : C’est remarquable Kaori !  

Ryo : Infecte ! Mentit-il.  

Reika : J’ose même pas y goûter !  

Aux deux dernière remarques elle lança un regard noir à Ryo qui s’empressa de modifié sa phrase par un « Euh … tu cuisine comme un vrai petit cordon bleu ! », et à Reika elle lui dit :  

- « Ça m’ étonnerai que tu saches faire mieux mais bon la prochaine fois commande chez le traiteur ! »  

- « Je n’y manquerai pas ! » Répondit-elle un grain vexée dans la voix.  

Le silence revint à table, avant que Hideyuki se décide à le rompre :  

- « Dis moi Kaori, est-ce que tes études te plaisent ? »  

À cette question, Kaori posa ses baguettes sur la table, pour y répondre :  

- « J’y pense depuis un moment… » Elle le regarda droit dans les yeux. «  En fait, je voudrais arrêter mes études. »  

NDA : Voilà voilà le chapitre tant attendu ! Je tiens à tous vous remercier pour vos reviews, elles m’ont vraiment fait chaud au cœur. J’espère que ce chapitre est à la hauteur de vos attentes, la suite promet ! N’ hésitez pas à me donner encore une fois votre avis, ça me fait toujours plaisir !  

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