Chapter 3 :: La raison de ce voeux et ... Flash back ?

Published: 11-11-07 - Last update: 11-11-07

Comments: Coucou tout le monde ! Après 3 semaines voici le chap. 3 des ' colocataires ' ! Comme je le précise à la fin du chap., j'ai réécri 3 fois une des scènes, et je suis satisfaite du résultat. Merci de me donner votre avis ! Biz et bonne lecture P.S. : Les titres de chap. c'est pas mon truc ! dsl ^^

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Chapitre 4 : La raison de ce vœux et flash back  

- « J’y pense depuis un moment… » Elle le regarda droit dans les yeux. «  En fait, je voudrais arrêter mes études. »  

Face à cette révélation, Hideyuki faillit s’étouffer.  

- « QUOIIIIII ??! Mais tu te fous de moi ?! »  

- « Surtout ne te fâches pas, Hide… » Dit-elle mal à l’aise face à tant de colère. « Le problème, en fait… C’est que je m’ennuie là-bas... »  

- « COMMENT CA TU T’ENNUIE ?! »  

- « Arrête de crier comme ça ! » Réagit-elle se levant de table frappant de ses poings celle-ci « Laisse-moi au moins t’expliquer ! »  

Essayant de reprendre son calme, Hideyuki déclara :  

- « Bon, d’accord… Je t’écoute. Mais avant, rassis-toi s’il te plait…( Elle se rassit ) Bien. »  

- « En fait, tu connais la raison pour laquelle je voulais faire des études de médecine avant ? »  

- « Bien sûr, c’est parce que tu en avais envie… »  

- « Non, pas du tout. Ça c’est ce que tu crois. Mais en es-tu si sur ? »  

- « Eh bien … »  

- « Tu vois ! J’ai raison, en réalité, tu ne t’es jamais vraiment posé la question, n’est-ce pas ? »  

- « … »  

Le regard de Kaori s’assombrit. Elle tourna le visage, regardant vers un point imaginaire.  

- « Si j’ai voulu faire des études de médecine, c’était dans l’unique cas de te soigner. Quand on vivait que tout les deux, tu rentrais tard le soir et recouvert de bleus. Je te soignais tout le temps… Tu t’en souviens ?«   

Le regard d’ Hideyuki devint vitreux. Comme s’il était ailleurs… En réalité, il se remémorait cette époque.. Douloureuse pour lui mais surtout pour Kaori qui ne comprenait pas tellement.  

- « Mais maintenant, les choses ont changer, tu n’as plus besoin d’être soigné, comme si… »  

Le regard de la jeune femme s’illumina quelques instants, elle l’avait redirigé vers son frère.  

- « Comme si, sans que je le sache, quelqu‘un te protégeait… »  

Hideyuki ouvrit grand les yeux. Avait-elle compris ? Non… pourtant, c’est comme si, sans savoir, elle le savait déjà…  

Les autres regards présent dans la salle se baissèrent. Chacun était plongé dans ses réflexions et chacun évitait le regard de Kaori, comme s‘ils avaient peurs que celle-ci découvre le secret par un simple regard.  

Ils pensaient tous à Ryo, le « protecteur » d’Hideyuki.  

- « Alors maintenant que j’ai appris suffisamment de choses pour pouvoir te soigner, et que en plus tu n’en a plus tellement besoin, j’ai décidé de changer de branche. »  

- « Quoi ? » Lui demanda son frère.  

- « Je ne suis pas comme les autres, Hide ! J’ai besoin d’action, tu comprends ? » Lui répondit-elle un pied sur sa chaise et le poing levé.  

- « Non, pas du tout. »  

- « Mais si, réfléchis bien ! » Dit-elle pointant le doigt vers le haut à la place de son poing, « Métier d‘action veut dire métier dangereux ! Métier dangereux veut dire… Oh et puis, non laisse tomber ! Tu le sauras bien tôt ou tard ! De toute façon mon choix est fait, j‘arrête l‘ Université, et tu ne peux pas t’y opposer ! »  

Elle se leva, prononçant un « Goshisou-sama-deshita »( NDA : Comme pour Itadakimasu mais après manger [ Clin d’œil à Grifter ] ^^ ) le sourire aux lèvres, avant de filer dans sa chambre.  

Quelques secondes plus tard, la tête de l’ex-jeune étudiante apparut dans l’entrebâillure de la porte de la chambre, pour prononcer un :  

- « Surtout ne vous inquiétez pas pour le rangement, je ferais tout demain matin ! Ah, oui, et bonne nuit tout le monde ! Même toi Reika ! »  

Elle referma la porte aussi vite qu’elle l’avait ouverte, un léger sifflement suivant créé par le vent.  

Hideyuki n’avait pas eu le temps de tout enregistrer. Ce n’est que quelques minutes plus tard le temps de tout enregistrer ( Nda : Faut dire qu’ Hide est un peu long à la détente, on l’a vu déjà le matin quand il a du mal à se réveiller ^^ ) qu’il partit, paniqué et en colère frapper à la porte de sa petite sœur. En vain, Kaori ne voulait pas ouvrir, faisant semblant de déjà dormir. Il n’insista pas d’avantage, voulant réfléchir un peu aux conséquences que cela apporterait dans sa vie, dans sa routine de tous les jours…  

Les autres étaient un peu perdus, enfin pas tous mais la plupart, puisque la discussion frère et sœur avait été plutôt… mouvementée vers la fin.  

« Ils m’étonneront toujours ! » pensèrent les personnes présentes autour de la table en même temps.  

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *  

La chambre de Kaori avait une fenêtre. Celle-ci approchait quelque peu du toit, mais avant était juste au dessous de la fenêtre de Ryo. Kaori avait pris l’habitude de grimper à la corde, le soir, soit pour s’entraîner, s’exercer, soit pour se réfugier sur le toit, quand elle avait besoin de calme et de repos.  

Et ce soir là elle en avait besoin.  

Son frère avait tenté de la sortir de sa chambre, en vain. Quand elle entendit celui-ci abandonner, elle se rendit sur la pointe des pieds à sa fenêtre, et tout doucement elle l’ouvra, lui permettant de sortir. Tel un chat elle grimpa jusqu’au toit de l’immeuble, le seul endroit où elle se sentait apaisée.  

Kaori n‘avait pas le vertige. Profitant de ce fait, elle s’assit sur la rambarde, prenant bien soin de se tenir en sorte de ne pas tomber. Et là, la ville de nuit se matérialisa devant ses yeux.  

Des fois elle aurait aimé connaître un autre payse. Par exemple un paye exotique, montagnard… Tout sauf la ville et les grattes ciel à perdre de vue.  

Pourtant… Ce paysage si familier aurait du mal à se faire remplacer. Ces lumières, qu’elles soit au Nord, Sud, Est ou Ouest, il y en avait de partout… et elles étaient uniques.. Si un jour le bruit de la ville active n’arrivait plus jusqu‘à ses oreilles, elle ne se sentirait plus… vivre…  

C’est ainsi, le regard perdu dans cette immensité, qu’elle quitta le monde de la réalité…  

Ses pensées vagabondèrent vers de vieux souvenirs … enfin… peut-être pas si vieux.  

Flash Back :  

C’était un jour comme les autres, Kaori se promenait dans le parc de l’Université.  

Le temps était magnifique, comme d’habitude depuis quelques jours…  

Kaori était majeure, avec ses 18 ans, et vivait dans un petit studio avec son frère.  

N’étant qu’au début de sa carrière, Hideyuki avait un peu de mal pour payer l’appartement. Il lui disait qu’il aurait bientôt sa paie à la fin du mois.  

En réalité, il travaillait déjà avec Ryo, et cela faisait un bon bout de temps qu’il n’avait pas eu de clients. Ryo ne faisait rien pour en trouver, tandis qu’au contraire Makimura se démerdait comme un fou pour trouver ne serait-ce qu’un petit boulot.  

Les affaires étaient dures.  

Kaori savait qu’il lui cacher quelque chose, mais ne disait rien.  

Donc en dehors de ses études, elle faisait un petit travail la nuit, serveuse dans un resto. Pas de yakusa, juste des clients normaux. Elle était payée correctement, ce qui lui permettait d’aider son frère. Il avait refusé mais elle ne l’écoutait pas.  

Kaori se promenait donc, perdu dans ses pensées, elle ne vit pas le danger arriver.  

- « Aie ! »  

La jeune femme venait de se prendre quelque chose, ou plutôt quelqu’un, ce qui la fit tomber.  

Elle releva la tête pour voir l’abruti qui avait pu la faire tomber. Elle se promit de lui flanquer un bon poing dans la figure ! Mais quand elle le vit, ses résolutions fondèrent comme neige au soleil.  

Il était beau, très beau. Un corps très musclé, des cheveux noirs en bataille, des yeux sombre… il était l’homme incarné. Viril…  

Un sourire en coin, il pourrait faire ravager n’importe quelle femme.  

Elle le vit lui tendre une main, qu’elle hésita quelques secondes avant de prendre.  

- « Excusez-moi, je ne vous avez pas vu. » Lui dit l’homme en l’aidant à la relever.  

- « Ce n’est rien. » Lui répondit gentiment Kaori.  

Elle était à souffler le coup ( Nda : Nan je rigole, c‘est « couper le souffle » MDR !!! ) . Des cheveux courts aux reflets roux, une peau douce et des yeux marrons rempli d’innocence, voilà ce que Ryo avait vu en premier chez elle. De l’innocence…  

Il l’aida donc à la relever, elle était grande avec de longues jambes. Il aimait bien les grandes et belles femmes…  

Une fois debout, Kaori s’épousseta. Ça va, elle n’était pas trop sale !  

Elle portait aujourd’hui une minijupe en cuire marron, et t-shirt et la veste assorti à sa jupe. Des bottes et un sac à main. Bref une tenue habituelle pour elle, si elle ne mettait pas ça elle avait tendance à ne mettre qu’un jeans et un pull trop large.  

Bref aujourd’hui elle avait voulu se mettre sur un beau jour, comme si elle avait ressenti que quelque chose de différent l’attendait aujourd’hui.  

- « Bonjour moi c’est Ryo Saeba, pour vous servir. » Lui dit-il un sourire charmeur sur les lèvres.  

- « Et moi, Kaori. » Fit-elle alors un clin d’œil en sa direction.  

Kaori…ce prénom lui disait quelque chose mais il ne savait pas quoi. Bon, c’est pas grave, il verrait plus tard.  

Observant le paysage autour de lui, Ryo aperçu le bâtiment.  

- « Vous travaillez ici ? » Demanda-t-il à Kaori.  

- « Oui, je fais des études de médecine. Et vous ? Que faites-vous dans le coin, je ne vous avais jamais vu auparavant ? »  

Qu’était-il venu faire encore ? Ah oui, il était venu …  

- « Je suis venu chercher quelqu’un…la sœur d’un ami. »  

- « Ah bon ? Et vous connaissez son nom, je pourrais peut-être vous aider ? »  

- « Le problème c’est que je viens tout juste de l’oublier ! Que diriez-vous de faire un tour avec moi le temps que ma mémoire revienne ? »  

Elle observa dans les yeux, soupçonneuse au cas où si ce ne serait pas un coup pour l’emmener dans un love hôtel.  

Satisfaite de ce qu’elle avait vu, elle répondit donc à sa proposition.  

- « D’accord, j’accepte. »  

Nda : Voilà le chapitre 3, celui dont vous rêviez jour et nuit lol j’espère qu’il vous a plu. Je tiens à préciser que j’ai recommencé 3 FOIS la scène au dîner. Je savais ce que je voulais écrire, mais je ne savais pas comment. Alors donnez m’en un avis du résultat.  

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