Chapter 8 :: Après la vengeance, l'espoir

Published: 21-10-03 - Last update: 21-10-03

Comments: Je continue sur ma lancée Here we go!

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Dans l’appartement, Jun était assise sur son lit et elle se balançait d’avant en arrière comme si elle était devenue folle.  

Ryô entra avec fracas et la sorti de sa léthargie.  

J_ Ryô, comment va votre amie?  

R_ Elle va mal. Elle est dans le coma.  

J_ Mon dieu, si je peux vous aider.  

R_ oui, vous pouvez, cette balle était pour vous et elle était même signée par Hironobu.  

J_ Hironobu! Je suis désolée, tout ça c’est ma faute.  

R_ C’est votre ex-petit ami, n’est-ce pas?  

J_ Oui.  

R_ Donnez-moi son ancienne adresse ou son ancien numéro de téléphone, quelque chose.  

J_ Oui, tout de suite.  

Après plusieurs jours de recherches, il retrouva Hironobu dans un vieux hangar, où il faisait fondre une nouvelle balle.  

Ryô le surprit en lui collant son python sur la tête.  

R_ Bonjour, moi c’est Ryô Saeba, plus connu sous le nom de City hunter, tu dois me connaître mais je si pas si tu te rappelles que t’as tiré une balle dans le dos de ma partenaire et là il s’agit de pas m’énerver. Tu comprends?  

Hironobu fit oui de la tête.  

R_ Bien, alors je vais te laisser le choix, ou tu laisse Jun tranquille et tu pars très très mais très loin ou alors ta cervelle repeindra les murs de ce hangar, tu comprends?  

Hironobu refit oui de la tête.  

R_ Bien, alors tu choisis quel numéro, le un ou le deux, permet-moi de te dire que la solution numéro 2 me plairait beaucoup plus, alors? Hein ?  

Hironobu, leva son pouce pour montrer à Ryô qu’il préférait s’en aller.  

R_ Dommage.  

Il enleva son python de sa tête et s’en alla.  

R_ Et en plus j’me suis fait avoir par un blanc-bec. Super City Hunter, Super. (Là, c’est un trip sur le mot super, enfin bref laissez tomber J J J)  

A l’hôpital , Ryô était dans la chambre de Kaori, il avait prit sa main, elle était tellement belle, on aurait dit un ange, il restait la regarder. Une larme coula sur sa joue, il abaissa sa tête sur sa main.  

Plusieurs heures après, Miki entra, Ryô s’était endormi au près d’elle, elle le réveilla tout doucement.  

M_ Ryô, réveilles-toi.  

R_ Humm, Miki, qu’est-ce que tu fais là?  

M_ Tu devrais allez prendre l’air, un café ou quelque chose.  

R_ Non, pas tant qu’elle ne se sera pas réveillée.  

M_ Mais ça peut durer une semaine, tu vas rester une semaine sans manger?  

R_ Puisque tu me prends par les sentiments.  

Miki sourit.  

R_ Tu prends soin d’elle.  

M_ T’inquiètes pas.  

Ryô ouvrit la porte.  

M_ Au fait Ryô, il y a quelqu’un qui t’attends dans la salle d’attente.  

Ryô se dirigea lentement vers la salle et aperçu Jun qui l’attendait.  

J_ Vous voilà, je voulais vous remercier pour tout, votre aide, votre amitié. Je vous en suis très reconnaissante.  

R_ Et maintenant?  

J_ maintenant, je vais aller de l’avant, c’est tout ce qu’il me reste à faire, et vous devriez en faire autant.  

R_ Comment ça?  

J_ Vous devriez lui dire que vous l’aimez.  

R_ Qui? Kaori.  

J_ Oui.  

R_ Ca se voit à ce point?  

J_ Comme le nez au milieu de la figure.  

R_ Vous savez, j’essaye mais c’est dur.  

J_ Quoi!!, Le plus grand tireur du Japon n’a pas le courage d’avouer son amour à une femme.  

Il sourit et mit ses mains dans ses poches, tout gêné.  

R_ Que voulez-vous, je suis un grand timide.  

Jun sourit à son tour, elle l’embrassa sur la joue, lui dit au revoir et s’en alla.  

Il prit un café au distributeur de boissons et s’assit sur un des sièges inconfortables de la salle d’attente et soupira, Kazue s’installa discrètement à ses côtés.  

K_ Alors, rien de neuf?  

R_ Non, elle est toujours stable mais les médecins ne savent pas s’il est possible qu’elle se réveille bientôt.  

K_ Et toi, ça va? Tu tiens le coup?  

R_ Bien sûr, j’ai l’habitude. Dit-il sur un ton évident  

K_ Excuse-moi, c’est vrai tu es le meilleur et tu supportes tout mieux que les autres.  

Ryô avait détaché son regard du sol pour la regarder dans les yeux.  

K_ Sauf que là, il n’y a pas de lumière au bout du tunnel, je sais que tu es terrifié de la perdre parce que c’est la personne que tu aimes le plus au monde. Tu fais semblant d’être fort mais en fait tu as besoin d’être réconforté comme n’importe qui.  

Alors si tu as besoin de parler, saches que je suis là.  

Ryô lui sourit, lui prit la main et la lui embrassa.  

R_ Merci, tu es un ange. Mais Kaori ne va pas mourir et je t’assure que je n’ai pas besoin d’en parler.  

Il se leva et se retourna vers elle.  

R_ Excuse moi, mais je vais retourner la voir.  

K_ Vas-y, s’il y a du changement tu m’appelle, d’accord?  

R_ Bien sur.  

Il se dirigea vers la chambre de Kaori et après que Miki ai prit congé de lui, il s’installa à son chevet. Il prit sa main dans la sienne, et se mit à lui parler.  

R_ Kaori, tu sais que tu n’as pas le choix, tu dois te réveiller, c’est un ordre, … Qui viendra me réveiller moi le matin si tu n’es pas là, qui m’empêchera de draguer les filles si tu n’es pas là, c’est pour la survie des femmes japonaises que tu dois te réveiller. J’ai besoin de toi comme j’ai besoin d’air pour respirer, sans toi je vais mourir.  

Il reprit sa respiration, et se pencha vers son oreille.  

R_ Tu comprends, c’est pour tout ça que tu dois te réveiller.  

La main de Kaori se mit à serrer celle de Ryô, elle commençait doucement à ouvrir les yeux. Ryô couru appeler un médecin.  

à suivre  

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