Chapter 6 :: Kaori en danger !

Published: 08-11-08 - Last update: 08-11-08

Comments: Coucou !! Merci à Xyzkaori, Eli, Kaori62, Kelele, Marie24, Kitty80, Indiana, Saoria, RKever, Tennad, Grifter, Yuna et Zoe, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma béta Paty pour son travail. Un petit coucou à tous les lecteurs !!! La fin est proche ( de la fic et de l'auteur !!!). Bonne lecture à tous !!

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Sous la menace d'une arme, Kaori n'eut pas d'autre alternative que de suivre l'homme qui la menaçait. Ils rejoignirent le complice de l'homme qui les attendaient dans la voiture, qui démarra une fois qu'ils furent installés dans le véhicule. Ils roulèrent un long moment, Kaori voyait la route défiler devant ses yeux. Durant tout le trajet, elle essaya de trouver un moyen de s'enfuir, mais l'homme ne la lâcha pas des yeux. Une fois arrivés à destination, ils descendirent du véhicule. Kaori voulut en profiter pour s'enfuir, mais l'un des kidnappeurs l'assomma et elle se retrouva inconsciente.  

Une heure s'était écoulée, et Miki n'avait toujours pas appelé. Finalement Ryo était resté très peu de temps au sous-sol de peur de manquer l'appel de la jeune femme. Il n'arrêtait pas de tourner sans but dans le salon. En temps ordinaire, il se serait servit un whisky pour patienter, mais sa mésaventure de la veille faisait qu'il ne voulait pas boire. S'il n'avait pas forcé sur la boisson la veille, Kaori ne serait jamais partie et ils auraient continué leur routine habituelle. Car il savait que quelque soit la décision de Kaori, rien ne serait jamais plus comme avant entre eux deux.  

Le téléphone sonna, il décrocha et hurla dans l'appareil :  

- Miki, enfin, alors ?  

- Je ne sais pas qui est Miki, Saeba, mais par contre ce que je sais c'est que j'ai ta petite amie avec moi.  

- Je ne vois pas de qui vous parlez, des copines, j'en ai à tous les coins de rue.  

- Tu veux que je rafraîchisse ta mémoire ? Une très jolie jeune femme, les cheveux courts et roux. Ça te dit quelque chose ?  

- Oui, la personne que vous me décrivez semble être mon associée.  

- Bien tu vois de qui je parle. Alors si tu veux la revoir vivante, viens me rejoindre à l'ancienne usine de chaussures au nord de la ville.  

- J'arrive tout de suite.  

Voyant que l'homme venait de raccrocher, Ryo en fit autant. Il ne comprenait pas, Kaori devait être chez Eriko, l'homme était sûrement en train de bluffer. Alors il prit son courage à deux mains et téléphona à la jeune femme. Il ne patienta pas très longtemps, il ne s'écoula que deux sonneries avant que Ryo n'ai son interlocutrice au bout du fil.  

- Oui, j'écoute.  

- Eriko, c'est Ryo dis-moi que Kaori est avec toi ?  

- Non, elle est partie il y a une heure environ, elle a dit qu'elle venait te voir. Qu'est ce que tu lui as encore fait...  

Eriko s'interrompit, voyant que le nettoyeur lui avait raccroché au nez. Elle s'empressa de téléphoner à Miki, qui s'étonna du comportement de Ryo, vu qu'elle lui avait dit que Kaori était chez Eriko ! Pourquoi lui avait-il téléphoné pour savoir si Kaori était chez elle. A peine eut-elle terminée sa conversation avec Eriko, Miki téléphona à Mick pour savoir s'il était au courant de quelque chose. Mick trouva cette histoire louche et Miki et lui décidèrent de se rendre chez Ryo pour savoir ce qui se passait exactement.  

Mick arriva le premier à l'appartement mais il constata rapidement qu'il était vide.  

Kaori reprit doucement connaissance. Elle réalisa qu'elle était enfermée dans une pièce sans fenêtre. Elle ne savait pas pourquoi elle était là, mais elle se doutait qu'elle allait bien vite le savoir. Elle ne savait pas combien de temps s'était écoulé depuis sa disparition et si l'un de ses amis était au courant de son enlèvement. La porte de la pièce s'ouvrit sur l'un des deux hommes qui l'avait enlevé. Ce dernier attrapa Kaori par le bras sans aucun ménagement.  

Il la fit descendre des escaliers et ils se retrouvèrent dans la pièce principale du bâtiment. Kaori se débattait, mais elle était impuissante face à la poigne de fer de son kidnappeur. L'homme s'amusait de la voir essayer de se libérer.  

- Je me demande ce que fait une pointure comme Saeba, avec une femme telle que toi !! Incapable de te défendre, tu dois être un véritable poids mort pour lui. Enfin quand il sera là, il me le dira lui-même !!  

- Ryo ne viendra pas !!  

- Et qu'est ce que tu en sais, quand mon pote l'a appelé, il a dit qu'il arrivait, alors il ne devrait plus tarder. En un sens je comprends Saeba, j'aurais une femme aussi bien foutue que toi, je ne voudrais pas la laisser trop longtemps entre les mains d'autres hommes. S'il te garde avec lui, malgré ton incompétence dans le travail, c'est que tu dois être bonne au pieu !  

Kaori se débattit encore plus, elle voyait où l'homme voulait en venir et la situation ne lui plaisait pas du tout. Mais au lieu de calmer l'homme, Kaori vit qu'il était encore plus excité. D'un mouvement rapide, il la plaqua au sol et se coucha sur elle. Kaori essayait de se soustraire de son étreinte, mais la voir se débattre amusa encore plus le sinistre individu, qui se mit à la caresser tout en lui disant :  

- Vas-y, montres-moi ce que tu vaux !!  

L'homme posa ses lèvres sur celles de Kaori, la jeune femme ne supporta pas de sentir la bouche de l'homme sur la sienne. Alors elle se servit de ses dents pour manifester son mécontentement, et mordit fortement la lèvre inférieure de son bourreau. L'homme se redressa et s'apprêtait à la frapper, quand une voix l'interrompit :  

- Lâches-la !!  

L'homme fut surpris de voir que c'était son complice qui lui demandait d'arrêter, et il le lui fit savoir :  

- De quoi tu te mêles, j'ai quand même le droit de m'amuser !!  

- Violenter une femme, je n'appelle pas cela s'amuser. Saeba ne va plus tarder, alors attaches-la à la chaise et vas te cacher.  

- Bien, mais quand tu auras fait sa fête à Saeba, je veux m'occuper personnellement de la fille !!  

- Si tu touches à un de ses cheveux, je te tue ! La fille n'est qu'un appât, alors quand j'aurais ce que je voudrais elle sera libre !! Je te l'avais dit quand nous nous sommes associés.  

Kaori voulut profiter que les deux hommes étaient en pleine discussion pour s'enfuir, mais celui qui la maintenait s'en aperçut et d'un coup porté à la nuque il l'assomma, puis l'attacha à la chaise.  

Ryo était arrivé au lieu du rendez vous. Il entra dans le hangar. Et il la vit au milieu ligotée à une chaise, elle ne semblait pas consciente. Ne sentant aucune présence, il se précipita vers elle, et la libéra rapidement de ses liens, l'allongea au sol et doucement lui donna de petites gifles afin qu'elle se réveille. Elle ouvrit les yeux et le vit, une lueur inquiète au fond de ses yeux.  

- Kaori tu vas bien ? Allez.... lèves-toi, on part d'ici.  

- Vas t'en Ryo ! Tu es en danger.  

- Je ne partirai pas sans toi Kaori ! Alors debout !  

La jeune femme voulut se lever, mais ses jambes ne voulaient plus la porter. Alors elle s'effondra, mais avant qu'elle n'eut touché le sol, Ryo l'avait rattrapé et il la serrait contre lui.  

Kaori était dans les bras de l'homme qu'elle aimait, heureuse qu'il soit venu la chercher. Soudain, elle se rappela ce qui s'était passé le matin même, et elle se détacha brusquement du corps de Ryo.  

- Ryo, il faut que je sache, tu pensais vraiment ce que tu m'as dit ce matin ?  

Il la reprit dans ses bras, ses yeux se plongèrent dans les siens. Bien que ce ne soit pas le moment le plus opportun, il lui dit tout ce qu'il avait sur le coeur.  

- Non ma chérie, je ne pense pas un mot de ce que je t'ai dit ce matin. Kaori, pardonnes-moi, j'ai été ignoble avec toi. Comment ai-je pu te dire des choses pareilles, après la nuit que nous avons passés...  

- Tu te souviens ?  

- Oui, je me rappelle de tout mon ange. J'espère qu'un jour tu me pardonneras ! Je....  

- Oh comme c'est touchant !  

Ryo n'avait pas entendu l'homme arriver. Il protégea Kaori en la mettant à l'abri derrière lui, et la cachant de la ligne de tir de l'homme qui se trouvait face à eux. Ryo regarda l'homme, une lueur assassine au fond des yeux.  

- Je suis là, laisses-la partir !  

- Je n'ai rien contre elle, elle peut y aller.  

- Vas-t-en Kaori.  

Mais la jeune femme, ne l'entendait pas comme cela et elle le fit savoir à son partenaire.  

- Non !! Je reste avec toi Ryo !!  

- Kaori !  

- City Hunter c'est nous deux, alors ne comptes pas sur moi pour partir !  

L'homme semblait perdre patience, et il le fit savoir :  

- Bon quand vous aurez fini, vous me le direz.  

Sans plus que cela faire attention à l'homme qui leur faisait face, Ryo se tourna en direction de Kaori, la regarda tendrement et lui dit :  

- Bien, tu peux rester. Mais vas te mettre à l'abri.  

Kaori vit qu'elle n'avait pas d'autres solutions que de faire ce qu'il lui disait. Voyant que Kaori lui obéissait, Ryo détourna le regard de sa partenaire et se concentra sur l'homme qui lui faisait face.  

- Maintenant à nous deux, je suppose que tu veux un duel, vu que tu ne m'as pas encore tué.  

- Exact Saeba, je veux être celui qui a réussi à tuer le grand Ryo Saeba. Je n'aurais aucune gloire à t'abbatre dans le dos, comme un lâche. Je vais donc lancer cette pièce et quand elle touchera le sol, on tira.  

- Bien... tu m'as l'air de quelqu'un de réglo. Je ne te demanderai qu'une seule faveur. Si tu me tues, je veux que tu laisses ma partenaire partir.  

- Tu as ma parole Saeba. Je ne toucherais pas à ton amie, et d'ailleurs je n'ai jamais eu l'intention de lui faire du mal. Maintenant allons-y !  

L'homme lança la pièce et elle frôla à peine le sol que Ryo sortit son arme de son holster et tira. L'homme se retrouva mort au sol, et Ryo n'avait pas bougé d'un centimètre. Kaori voyant que le combat était fini se précipita vers son partenaire. L'examinant au loin, comme pour trouver d'éventuelles blessures, la jeune femme inquiète dit à son partenaire :  

- Tu n'as rien ?  

- Non, ça va. On y va ?  

La jeune femme posa sa main sur le bras de Ryo et lui dit :  

- Oui, rentrons chez nous.  

Chez nous, elle lui avait donc pardonné. Il l'aimait tant, maintenant il s'en fichait de tous ces bandits, tout ce qui comptait pour lui c'était de la rendre heureuse. Jamais plus il ne la traiterait comme avant. Il vivrait avec elle comme un vrai couple. Et lui donnerait même des enfants si c'est ce qu'elle attendait de lui. Il la regarda droit dans les yeux, et se mit à caresser tendrement sa joue. Leurs visages s'approchaient doucement l'un de l'autre quand soudain, Ryo sentit une présence et une salve de balles fut lancée dans leur direction.  

- Kaori ! Couches-toi !  

Il fit rempart de son corps pour protéger Kaori. Quand le bruit des détonations cessa, il se releva, se concentra et tira une seule balle. Au cri qu'ils entendirent, Ryo sut qu'il avait fait mouche et que le truand, sûrement le complice de celui qu'il venait d'abattre, ne tuerait plus jamais personne.  

Kaori cria quand elle vit Ryo fléchir sur ses jambes avant de tomber au sol. Elle se précipita sur lui et vit le sang qui coulait le long de son dos. Elle le retourna et le prit dans ses bras. Le nettoyeur souffrait de ses blessures, elle pouvait le voir sur son visage. Non, il ne pouvait pas mourir, pas maintenant !!!  

- Ryo, réponds-moi !  

- Kaori. répondit-il dans un murmure.  

- Ryo ne me laisses pas, j'ai besoin de toi !  

- Mon ange...  

- Ne dit rien, Ryo.  

- Kaori... je t'aime.  

- Moi aussi Ryo, je t'aime................. Ryo ? .....................Réponds moi ?  

Mais l'homme ne parla plus.  

- Ryoooooooo. hurla Kaori tout en serrant contre elle le corps inerte de son homme.  

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