Chapter 11 :: Un inconnu ?

Published: 01-12-08 - Last update: 01-12-08

Comments: Coucou !! Merci à Bulma, Amani, Rototo03, Kaori62, Paty, Hélènaick, Anne, Cristina, Kelele, Marie24, Eli, Saoria, Rkever, Tennad, Didinebis et Kitty d'avoir laissé une reiew pour le chapitre précédent. Merci à Paty de suivre toujours le rythme !!! L'une d'entre vous a deviné qui prenait le bras de Kaori. Et je tenais à rassurer ceux qui doutent encore : Non je ne tuerais personne dans cette fic ! Un petit coucou à tous les lecteurs et bonne lecture à tous.

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Lorsque Kaori se retourna, elle fut surprise quand elle vit la personne qui lui faisait face. L'homme qui la tenait par le bras dit à Kaori :  

- Il semblait bien vous avoir reconnu, vous êtes la jeune femme à qui j'ai proposé de passer de la crème sur le dos, hier à la plage !!  

Kaori aussi avait reconnu l'homme. Comment n'aurait-elle pas pu se souvenir d'un si beau brun ? Elle fut tentée de dire qu'il s'était trompé, pour ne pas qu'il se mette à la coller pour le reste de la journée. Mais n'aimant pas mentir elle ne le détrompa pas, alors, avec un sourire poli, elle lui répondit :  

- Oui, c'est bien moi.  

- Votre petit ami n'est pas avec vous ?  

- Mon petit ami ?  

- Oui, l'homme qui m'a empêché de vous toucher et qui a pris ma place hier quand j'ai voulu vous aider.  

Kaori se rendit compte qu'il avait prit Ryo pour son petit ami, elle s'empressa de le détromper.  

- Ah, vous voulez parler de Ryo, mais ce n'est pas mon petit ami.  

A cette réponse, le séducteur eut un petit sourire carnassier et un regard empli de désir. Alors ce n'était pas son petit ami, il avait donc encore toutes les chances de la mettre dans son lit. Jamais une femme ne lui avait résisté, et celle-ci ne ferait pas exception !  

Mais Kaori vit qu'en disant qu'elle n'était pas avec Ryo, l'homme avait eu un regard qui ne lui plaisait pas. Il fallait qu'elle fasse quelque chose pour ne pas que l'individu croit qu'elle était disponible. Elle n'aimait pas ce genre d'homme, ceux qui ne pensent qu'à une chose, mettre toutes les femmes qu'ils croisaient dans leurs lits. Cet homme lui faisait penser un peu à Ryo, mais pour son partenaire, elle avait compris que c'était plus un jeu qu'autre chose pour lui. Mais cet individu.... Elle chercha une idée pour détromper le bellâtre, et c'est l'homme qui lui apporta la solution, en lui disant d'une voix envoûtante :  

- Ah bon, je l'avais cru pourtant car il avait l'air très possessif envers vous. Mais si vous le dites.... j'en suis tout à fait heureux de vous savoir célibataire. Je....  

Kaori ne sut pas comment elle réussit à mentir, d'une voix plutôt neutre, elle le coupa dans ses propos :  

- Mais je ne suis pas célibataire ! Et vous avez raison, Ryo est très jaloux. C'est normal, vu que c'est mon mari.  

Son mari ?! Voilà qu'elle venait de dire que Ryo était son mari. Heureusement qu'il n'était pas là, car il se serait bien moqué d'elle. Elle imaginait déjà son partenaire rire aux éclats face à ses déclarations.  

Mais l'homme ne semblait pas vouloir lâcher prise. Il doutait de la sincérité des propos de la jeune femme, alors il insista :  

- Mais il ne doit pas être si jaloux que cela, vu qu'il vous laisse vous promener seule, et surtout pour vous laisser seule alors que vous êtes habillée de façon, si.... si sexy. Moi à sa place, je ne vous aurais pas lâché d'une seule semelle. Votre « mari », dit -il en insistant bien sur le mot mari, montrant à Kaori qu'il ne croyait pas ce qu'elle venait de dire, est vraiment un imbécile pour ne pas vous accompagner.  

Il regarda Kaori, mais comme elle resta muette, il ajouta :  

- Allez ! Venez donc boire un verre avec moi, afin que nous fassions un peu plus ample connaissance.  

Il voyait bien que cette femme lui avait menti. Elle n'était pas douée pour le mensonge. Il voulait cette femme et il l'aurait. Il n'avait jamais subi d'échecs, et voir cette demoiselle lui résister, le poussait encore plus à la draguer. Voyant qu'elle ne bougeait pas, il renouvela sa demande :  

- Allons.... venez avec moi !  

- Je... Je...  

Comment faire ?... Elle ne voulait pas rester là avec cet homme. Elle cherchait un moyen de s'enfuir quand une main se posa sur sa taille.  

Kaori eut un frisson, quand elle reconnut la personne qui s'était glissée à ses côtés. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Il avait perdu la tête, il n'y avait aucune autre raison possible. Elle fut surprise quand son sauveur lui adressa la parole :  

- Chérie, enfin je te retrouve ! Voilà plus d'une demi heure que je cherche après toi.  

A quoi jouait-il? Voilà qu'il se comportait comme son....mari. C'est pas vrai, il avait du entendre ce qu'elle avait dit. Elle était sûre qu'il allait se moquer d'elle; il falllait qu'elle dise quelque chose avant que Ryo ne se mette à raconter à l'homme la vérité sur leur relation, alors elle se lança :  

- Je... Je.....  

Elle n'arrivait pas à se concentrer sur ses paroles, et la main qui s'était mise à caresser sa hanche, y était certainement pour quelque chose.  

Kaori n'y comprenait plus rien, au lieu de se moquer ouvertement d'elle, il se comportait avec elle comme s'ils étaient un couple. Elle ne faisait même plus attention à l'homme qui leur faisait face. Tout son esprit était concentré sur l'homme qui se tenait à ses côtés et qui l'enlaçait.  

Ryo vit que Kaori n'était pas insensible à ses caresses et il sentit son coeur se gonfler de fierté. Il remercia intérieurement Kaori pour son mensonge, car celui-ci lui permettait de serrer la jeune femme dans ses bras, sans qu'il n'ait à se justifier de son comportement par la suite. Mais il se rendit bien vite compte que le silence de sa partenaire allait conforter l'homme dans ses doutes concernant leur soit-disant relation de couple. Alors il dit d'un ton amoureux :  

- Qu'est-ce que tu as ma chérie? Tu m'en veux encore pour notre petite dispute?! Je t'ai déjà dit que j'étais désolé, et je te promets de ne plus me comporter avec toi comme cela.  

Ryo vit que Kaori ne réagissait pas, alors il se pencha sur elle, et tout en mordillant son oreille, il lui murmura :  

- Si tu veux qu'il croit que nous sommes vraiment mariés, il va falloir y mettre du tien.  

Il quitta son oreille pour déposer un baiser dans son cou. Kaori ne put s'empêcher de frissonner et de rougir, ce qui amusa fortement Ryo, mais également lui plut : sentir le corps de sa partenaire frémir à son contact était une chose merveilleuse.  

Quand Ryo s'était approché de son oreille et qu'il s'était mit à la mordiller, Kaori avait perdu peu à peu pieds. Elle se croyait dans un rêve ! Jamais elle n'aurait cru son partenaire capable de tant de douceur envers elle. Elle ne s'était jamais sentie aussi femme qu'à l'instant où il l'avait embrassé dans le cou. Elle se sentait désirable aux yeux de son partenaire et c'était tout ce qui lui importait. Elle s'en fichait royalement de ce séducteur qui l'avait accosté. En réalité, elle l'avait totalement chassé de son esprit à l'instant où son partenaire l'avait saisie par la taille. Et à cet instant tout ce qui n'était pas Ryo lui importait peu.  

Ne jetant pas un seul regard en direction de l'homme, Ryo demanda à Kaori d'une voix suffisamment forte pour que le blanc bec l'entende :  

- Alors ma chérie tu me pardonnes ?  

Kaori, troublée, murmura sa réponse :  

- Oui Ryo, je te pardonne.  

Ryo se tourna en direction de l'individu et vit que même s'il ne le montrait pas, l'homme était en colère. Cela le força à aller encore plus loin. Il savait que s'il lui lançait un regard noir, l'homme fuirait pour le moment, mais qu'il essayerait de revenir à la charge quand lui, Ryo, ne serait pas aux côtés de Kaori. Alors il ne put s'empêcher de confirmer à l'homme que Kaori était à lui et qu'il n'avait pas intérêt à tenter quelque chose envers elle. Alors d'un ton qu'il voulut détaché, même s'il aurait préféré donner un coup de poing dans le visage de l'importun, il dit :  

- Voyez mon cher monsieur, voilà sept ans que nous vivons ensemble et elle est toujours aussi timide. Puisqu'elle ne semble pas décidée à faire les présentations, je vais le faire moi-même. Je me présente, je m'appelle Ryo et vous ?  

- Daisuke. Mais arrêtez de dire que cette jeune personne est votre femme, je ne vous crois pas.  

Ryo fulmina devant la ténacité de l'homme. Il n'avait pas encore compris que Kaori ne serait jamais à lui ? Ça jamais, il ne permettrait à cet individu de poser ses sales pattes sur un ange tel que Kaori. Et pourquoi il ne croyait pas que lui et Kaori étaient ensemble ? Il voulut le savoir et il lui demanda :  

- Et pourquoi donc ?  

- Vous n'avez pas d'alliance.  

- Les alliances ne sont que des symboles. Nous n'avons pas besoin de bijoux pour montrer les sentiments que nous éprouvons l'un pour l'autre. Pas vrai ma chérie ?  

- Oui, Ryo...., murmura Kaori encore troublée de la présence extrêmement proche de son partenaire, surtout que ce dernier avait recommencé à lui caresser la hanche.  

Mais Daizuke semblait septique, et surtout il ne voulait pas croire leur histoire, alors il dit :  

- Ce n'est pas l'unique raison! Elle a beaucoup trop de classe pour être avec un naze comme vous.  

Ryo en avait plus qu'assez ! Ce Daisuke commençait vraiment à lui taper sur le système. Il fallait qu'il cloue le bec de ce jeune prétentieux et il savait comment il allait s'y prendre. D'un ton plus que convainquant, il regarda l'homme droit dans les yeux, et il s'exclama :  

- Bien ! Vous ne me croyez pas ! Vous voulez une preuve ? Je vais vous en donner une !  

Daisuke se demanda quel genre de preuve il allait pouvoir trouver, alors il lui lança d'un air dédaigneux :  

- Ne me dites pas que vous avez votre certificat de mariage sur vous ?  

Mais Ryo ne prit même pas la peine de lui répondre. Il fit pivoter Kaori dans sa direction, se pencha sur elle et posa ses lèvres sur les siennes.  

Kaori sur l'effet de la surprise, tenta de se défaire de l'étreinte de Ryo, mais elle abandonna bien vite cette idée et glissa ses mains dans la chevelure ébène de son partenaire, et répondit à son tendre baiser, qui devint bien vite plus passionné.  

Daisuke comprit vite qu'il s'était lourdement trompé. Cette étreinte ne lui laissait plus aucun doute : ces deux êtres étaient réellement un couple. Voyant qu'il avait perdu, il battit en retraite. Il avait compris qu'il n'avait aucune chance que cette femme succombe à son charme. Et tournant le dos à Ryo et Kaori, il se mit rapidement à la recherche d'une nouvelle proie.  

Ryo sentit que l'homme s'éloignait, mais il ne cessa pas le baiser pour autant. Au contraire, voyant qu'il n'avait plus de spectateur, et sachant que Kaori ne s'était pas rendu compte de la disparition de son admirateur, il décida d'appronfondir leur premier baiser. Décider était un grand mot, car en réalité, il faisait ça sans même réfléchir. Il ne pensait plus qu'à une chose : son ange, son corps contre le sien, ses lèvres sur les siennes.  

Comme si elle savait ce qu'il voulait, elle entrouvrit légèrement les lèvres, laissant à la langue de Ryo, la place pour se faufiler. Cette dernière trouva rapidement sa jumelle et ne put s'empêcher de la taquiner. Leur baiser devint torride.  

Ils avaient tout oublié...... leurs amis, la raison qui les avaient poussés à s'embrasser mais surtout l'endroit où ils se trouvaient. Rien ne comptait plus pour eux que le combat que leurs langues se livraient.  

Les mains de Ryo glissèrent sous le débardeur de sa belle. Il voulait encore une fois toucher sa peau. Mais la réflexion d'une personne dans la foule lui fit reprendre ses esprits.  

- Y'a des hôtels pour faire ça ?  

Et il réalisa qu'ils étaient dans la rue en plein milieu de la foule. Kaori aussi se mit à réagir. Ryo, pour ne pas avoir à se justifier de son comportement, se précipita vers un groupe de jeunes filles puis à un autre à proximité, criant à qui voulait l'entendre :  

- Qui veut embrasser l'étalon de Shinjuku ?  

Ce n'était donc qu'un jeu pour lui, et les yeux pleins de larmes, Kaori courut à travers la foule.  

Ryo, à peine Kaori disparue de son champs de vision, cessa ses mimiques.  

Une jeune femme s'approcha de lui.  

- Moi je veux bien vous embrasser.  

Mais Ryo n'eut même pas un regard pour elle. Il ne pensait qu'à son ange qui pleurait une fois encore à cause de lui.  

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