Chapter 12 :: Un baiser sans conséquences....?

Published: 04-12-08 - Last update: 04-12-08

Comments: Coucou !! Merci à Bulma, Usakisa, Didinebis, Saoria, Lauraw, Kelele, Anne, Kaori62, Amani, Rototo03, Kitty, Sgue1, Bindy5, Tennad, Indiana, Shamane, Rkever et Paty, d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Un grand merci ma béta Paty pour son super boulot ! Allez pour ton super travail, je te dédicace ce chapitre jumelle !!! Un petit coucou à tous les lecteurs ! Bonne lecture à tous !!

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Kaori se précipita en direction de l'hôtel, courant à travers les rues bondées de monde, et arrivée à sa chambre, se jeta sur le lit, les yeux pleins de larmes. Elle martela le matelas de coups de poings, et se mit à crier :  

- Pourquoi ? Pourquoi je ne suis rien pour lui ? Même m'embrasser pour lui ça ne représente rien ! Un jeu, pour lui m'embrasser ce n'est qu'un jeu ! Pourquoi je reste avec lui ? Il ne sait faire qu'une seule chose me faire souffrir ! Je ne suis rien pour lui et je ne le serais jamais !....  

Quand elle fut un peu calmée, elle se dirigea vers la salle de bain, se déshabilla et se glissa sous le jet brûlant de la douche.  

Ryo de son côté, marchait dans les rues sans but. Il était totalement dans ses pensées. Il repensa au comportement qu'il avait eu avec Kaori ce week-end, surtout à la façon qu'il s'était comporté après leur baiser.  

Quand ses amis étaient partis de la table, il pensait réellement se rendre à la plage et passer sa journée à draguer les Miss Mokkori, mais soudain,il eut à l'esprit le regard des hommes qui avaient reluqué Kaori quand cette dernière avait fait son apparition dans la salle à manger.  

Il avait donc décidé de la suivre. Il ne voulait pas la laisser seule, surtout de la façon dont elle était vêtue. Alors il l'avait surveillé de loin, se retenant pour ne pas se précipiter sur elle quand un homme la regardait avec insistance. Mais à sa grande joie, aucun homme ne l'accosta de toute la matinée, mais il déchanta vite quand il vit un individu qui ne lui était pas inconnu se rapprocher de Kaori.  

Quand il avait vu le blanc bec de la veille s'approcher de Kaori. Son coeur n'avait fait qu'un tour, cet avorton revenait à la charge. Il se planqua non loin de Kaori et vit l'homme qui commençait à la draguer. Il restait en retrait prêt à intervenir, dans le cas où sa partenaire serait en difficulté. Son coeur se mit à battre plus vite quand il entendit Kaori dire qu'il était son mari, et qu'il était très jaloux. Et à ce moment il se dit que c'est ce qu'il aurait aimé être : le mari de Kaori. Et qu'elle avait raison sur un point : il était très jaloux dès qu'un homme approchait de trop près sa partenaire. Et si ce nimbus continuait à tourner au tour de Kaori, il allait comprendre que la jeune femme ne mentait pas. Voyant que l'homme insistait et que Kaori ne parvenait pas à se faire de l'importun il se décida à intervenir. Et de quelle manière ?! Il s'approcha d'elle et la saisit par la taille....  

Il agissait de façon naturelle. Il pensait tout ce qu'il disait, même si Kaori ne le savait pas, elle était très proche de la vérité. Et quand le minus commença à l'énerver, il fit la chose qu'il désirait faire le plus au monde : il embrassa sa partenaire. Mais très vite il oublia la raison qu'il l'avait poussé à le faire sans penser une seule seconde aux conséquences d'un tel geste.  

Pourquoi s'était-il comporté comme un ruste alors que la seule chose qu'il souhaitait, c'était de la tenir dans ses bras et de l'embrasser. Il l'avait repoussé et une fois de plus encore, il l'avait fait pleuré.  

Il passa ses doigts sur ses lèvres. Dire qu'il avait aimé embrasser sa partenaire n'était qu'un euphémisme. Il avait savouré chaque moment, se délectant de chaque instant. Jamais il n'avait pris autant de plaisir à embrasser une femme, et ce n'était pas n'importe quelle femme : c'était Kaori, sa douce Kaori, son ange, la femme qui avait fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui. Elle était toute sa vie. Même si elle l'ignorait, il ne pouvait pas imaginer sa vie sans elle, bien qu'il ait pensé le contraire lors de la soirée de la veille. Il savait que sa vie sans elle à ses cotés n'aurait plus aucune importance !  

Mais pourquoi n'arrivait-il pas à lui dire ce qu'il ressentait pour elle ? Si seulement il ne faisait pas un métier aussi dangereux, il y a longtemps qu'il lui aurait dit à quel point il l'aimait. Mais au lieu de ça, il ne passait son temps qu'à la faire souffrir. L'embrasser avait été la pire erreur qu'il avait faite. Mais était-ce vraiment une erreur, il en doutait fortement.  

Non, ce baiser devait se produire... S'il ne l'avait pas fait cet après midi, il savait qu'il l'aurait fait avant la fin du week-end. Car la chrysalide était devenu papillon et il ne voulait pas qu'elle s'envole loin de lui. Maintenant, il savait qu'il ne lui restait plus qu'une chose à faire, la rejoindre et lui dire ce qu'il ressentait pour elle. Lui dire qu'il l'aimait. Et qu'elle était la seule femme qui comptait à ses yeux. Oui, c'est ce qu'il allait faire. Il savait qu'elle était repartie à l'hôtel, alors il prit à son tour la direction empruntée quelques minutes plus tôt par sa partenaire.  

Quand il arriva à la chambre, il vit que la porte était restée ouverte. Alors il entra rapidement dans la chambre, puis alla dans la salle de bain, mais il n'y avait aucune trace de Kaori. Il se douta qu'elle avait prit une douche car ses affaires étaient au sol. Il commençait à s'inquiéter quand il vit que la porte du balcon était ouverte. Il se précipita alors en direction du balcon, espérant y trouver sa partenaire.  

Kaori était là, en peignoir regardant au loin les personnes qui s'amusaient sur la plage. La douche lui avait fait du bien. Mais elle pensa à nouveau à Ryo. Les sensations qu'elle avait ressenti quand ils s'étaient embrassés, elle n'aurait jamais cru pouvoir goûter un jour.... un baiser de Ryo. Et quand ses lèvres s'étaient posées sur les siennes, elle croyait être dans un rêve. Elle ne pouvait pas s'empêcher de se repasser en boucles les quelques instants qu'elle avait attendue toute sa vie. Bon sang, comme elle pouvait l'aimer ! Il était son unique raison de vivre, mais il semblerait que ça n'était pas réciproque, vu comment il avait réagi après leur baiser. Un jeu tout cela pour lui n'avait été qu'un jeu.  

- Kaori !  

Elle devait ne plus penser à ça, car elle entendait même sa voix maintenant.  

- Kaori !  

Soudain elle sentit une main se glisser autour de sa taille, et un corps se coller au sien. Sans bouger d'un millimètre, elle savait de qui il s'agissait. Alors elle se raidit et voulut se défaire de cette étreinte mais Ryo ne l'entendit pas comme cela. Il resserra son étreinte, la plaquant encore plus contre lui, puis il murmura :  

- Kaori, pardonne-moi.  

Kaori se débattit bien qu'elle sache qu'elle n'avait aucune chance face à la force de Ryo. Elle se mit à crier :  

- Lâche-moi, Ryo.  

Mais au lieu de la lâcher, il se pencha sur elle, posa dans tête dans son cou et fit courir ses mains le long de la taille de la jeune femme.  

Kaori n'en pouvait plus, elle ne comprenait plus rien au comportement de son partenaire.  

- Ryo arrête. Je t'en prie !  

Au son de sa voix, il comprit qu'elle était au bord des larmes. Alors, il la lâcha et elle se précipita dans la chambre. Elle avait presque atteint la salle de bain quand il l'attrapa par son bras.  

- Non, ne fuis pas Kaori! Ecoutes ce que j'ai à te dire !  

Tournant le dos à Ryo, Kaori réussit à articuler :  

- Vas-y, je te donne cinq minutes.  

- Kaori, je suis désolé de m'être comporté avec toi comme cela...  

Il regrettait de l'avoir embrasser, c'était encore pire que ce qu'elle croyait. Alors elle fit comme si elle s'en moquait.  

- Ce n'était qu'un baiser, tu n'as pas à t'excuser pour ça.  

- Ce n'est pas pour le baiser que je te demande pardon. Je regrette le comportement que j'ai eu après ce baiser. Je me suis conduit comme un imbécile, et je comprendrais que tu ne veuilles pas me pardonner.  

Il voulait qu'elle l'excuse pour son comportement ? Ça y est, elle avait compris pourquoi il faisait cela; il avait peur qu'en colère elle aille tout raconter à leurs amis et qu'ils se moquent de lui ou l'incendient pour son comportement. Elle voulait rester seule, alors elle ne chercha pas et dit la première chose qui lui vint à l'esprit pour être enfin débarrassée de lui.  

- Je te pardonne ! Tu es content, c'est ce que tu voulais que je te dise ! Après tout ce n'était qu'un jeu pour toi ! Maintenant tu vas pouvoir rejoindre tes Miss Mokkori à la plage. Et ne t'en fait pas je ne dirais rien à personne. Ta réputation d'étalon de Shinjuku ne sera pas salie par le fait que tu aies embrassé un travelo.  

Qu'est-ce qu'elle racontait? Il s'en fichait de sa réputation d'étalon. Et pourquoi disait-elle que leur baiser n'avait été qu'un jeu? Elle n'avait rien compris. Elle croyait donc qu'il n'était pas sincère dans ses excuses !... Il fallait qu'il lui prouve qu'elle se trompait.  

- Kaori, je...  

- C'est bon maintenant que tu l'as eu ton pardon, tu peux me lâcher. Va t'amuser et laisse-moi tranquille !!  

Ryo se rendit compte qu'il tenait encore Kaori par le bras. Alors au lieu de la lâcher comme elle lui avait demandé, il la tira vers lui. Kaori surprise perdit l'équilibre et s'accrocha à ce qui lui faisait face, le corps de son partenaire qui s'empressa de l'enlacer.  

Ryo se mit à caresser le dos de Kaori, ce qui la fit frissonner.  

- Kaori.  

Elle fut étonnée du ton rauque de la voix de Ryo. Elle leva son regard et vit une lueur qu'elle n'avait jamais vu au fond des yeux de son partenaire. Elle vit le visage de Ryo se rapprocher du sien.  

- Ryo...  

Mais elle n'eut pas le temps de dire un mot de plus. La bouche de Ryo s'était emparée de la sienne. Kaori n'y comprenait plus rien. Pourquoi Ryo se comportait-il comme ça avec elle ? Etait-il vraiment sincère avec elle ? Elle n'arrivait plus à avoir des pensées claires. Mais au lieu de vouloir le repousser, elle répondit à son baiser et enlaça à son tour son partenaire. Ce fut le manque d'oxygène qui les força à se séparer. D'une voix essoufflée, Ryo murmura :  

- Crois-tu encore que t'embrasser est un jeu pour moi ?  

Une main sur sa taille et l'autre relevant le visage de Kaori afin de pouvoir la regarder dans les yeux, il la regarda comme pour lui faire comprendre ce qu'il ressentait pour elle. La jeune femme n'arrivait plus à dire un mot, se contentant de le fixer. Elle vit que le regard de Ryo était rempli d'amour.  

Ryo ne parvenait pas à quitter son regard de celui de la femme qu'il aimait. Mais bien vite, il ne put résister et il l'embrassa à nouveau. Quelques minutes plus tard, leurs lèvres se quittèrent à regret. Il posa son front sur celui de Kaori et lui murmura d'une voix rendue rauque par l'émotion :  

- Kaori il faut que je te dise....... Ce week-end a été une véritable torture pour moi....... T'avoir si près de moi et ne pas pouvoir te toucher...... Voir le regard des autres hommes sur toi,..... m'a fait comprendre que si je ne te disais pas ce que j'avais sur le coeur, tu pourrais partir loin de moi !.....  

Des larmes se mirent à couler le long des joues de la jeune femme. Ryo interrompit son discours et les essuya délicatement, avant de continuer de lui parler.  

- Kaori. je sais que je me comporte avec toi comme le dernier des idiots ! Je n'arrête pas de te faire pleurer !...... Mais c'est uniquement pour ne pas céder,......... ne pas t'embrasser,......... ne pas t'aimer........... Car c'est ce que je ressens pour toi mon ange. Je t'aime.  

La jeune femme, émue, ne réussit qu'à prononcer qu'un seul mot.  

- Ryo....  

Comme soulagé d'un poids, Ryo s'approcha encore plus de Kaori et, ses lèvres à quelques millimètres de celle de son aimée, il murmura :  

- Je t'aime Kaori !  

Et ils s'embrassèrent. Ryo voulait sentir le corps de sa belle, alors il passa la main sous le peignoir et fit la glisser jusqu'à ce qu'elle se retrouve sur l'un des seins de la jeune femme. Kaori ne put retenir un gémissement étouffé par la bouche de Ryo. Il sentit la pointe se durcir au passage de ses doigts. Alors il intensifia ses caresses.  

Soudain Kaori se raidit et le repoussa brusquement. Elle s'éloigna de lui. Rouge, elle remit son peignoir en place.  

Ryo comprit vite les raisons de Kaori et ne s'en n'offusqua pas. Il lui dit d'un air tendre :  

- Excuse-moi, ma chérie, je vais trop vite.  

Et il s'approcha d'elle et déposa sur ses lèvres un baiser aérien, et s'éloigna d'elle avant qu'elle n'ait pu faire un seul geste. Puis il ajouta :  

- Nous irons à ton rythme, mon ange.  

Et il se rendit dans la salle de bain pour prendre une douche froide. 

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