Chapter 5 :: La veille...

Published: 26-06-04 - Last update: 27-06-04

Comments: Bonjour à toutes et à tous! finalement me revoilà! Merci Ginie, Sophie, Ayumi, kaiko, belo, indya, melusine, vy', awaxcity et BS pour vos rewiews, ca fait vrt très plaisir. J'espère venir à bout de cette fic mais je ne dis pas de délais...parce que après les partiels ya eu un stage, un rapport et maintenant un autre stage...c dur d'avancer donc!... Mais là le prochain chapitre est en marche! :-) Bonne lecture et rewiewer moi tout plein! PS: j'essai de faire ds l'humour parfois, dites moi si ca vous soule ou si ca vous fait rire...! Le passage des "pommes" va vous rappeler qqch...

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Kaori fait une pause dans son récit, elle repense aux évènements de la veille.  

Chambre de kaori, à l’aube.  

Une porte grince, un bel homme brun à la stature imposante entre dans la chambre de la douce jeune femme (enfin pas toujours… J). Il s’avance et observe sa jolie kaori endormie, comme cela lui arrive quelque fois. Il n’y que dans ces moments où ryo peut la regarder autant qu’il le désire…(ryo se tourne vers l’auteur : « éh ho c’est bon ! on va encore me dire que je ne suis qu’un obsédé qui ne peut pas regarder sa partenaire sans lui sauter dessus ! » « Et alors c’est pas le cas ? » « hum non quand même, j’ai juste de plus en plus de mal à ne pas la prendre dans mes bras…» « oui c’est mieux tourné mais ça veut dire la même chose ! » « mais arrêteheuu ! ça suffit oui ? de quoi tu te mêles d’abord ? » « d’accord, d’accord ! t’énerve pas, je me retire… »).  

Reprenons au fil de la pensée du beau brun :  

« Ce qu’elle est belle. Alàlà ces temps-ci, sa présence m’est de plus en plus indispensable. Je n’ai jamais été autant attaché à une femme. » Il s’agenouille près du lit et ne peut s’empêcher de caresser la joue de sa partenaire pour lui replacer une mèche de cheveux… Il chuchote comme pour lui-même :  

- Je ne comprend toujours pas pourquoi tu tiens tellement à rester ma partenaire kaori, cependant si tu me quittais je ne sais pas ce qu’il adviendrait de moi…  

« Je crois que je suis totalement tombé amoureux…depuis longtemps en fait mais maintenant la situation devient vraiment difficile, j’ai constamment envie de l’embrasser. C’est très ennuyeux, je n’aurais jamais le courage de l’obliger à me quitter : tout ce que je suis capable de faire c’est de la garder près de moi sans faire évoluer notre relation, je suis vraiment égoïste. »  

Il soupire, se redresse et dépose un baiser sur la joue de kaori avant de retourner se coucher.  

Mais ryo ne se doutait pas que kaori s’était légèrement éveillé lorsqu’il s’était agenouillé près du lit. Maintenant son cœur bat à cent à l’heure et ses yeux sont grand ouverts… En touchant sa joue elle repense au baiser : « Ryo ? mais qu’est qui lui a pris ? c’est la première fois qu’il me fait ça ! (éh éh les autres fois elle dormait toujours profondément) Alors finalement, m’aimerait-il lui aussi ? Je sais qu’il tient à moi mais je n’ai jamais été sûre que c’était de l’amour… » «Ryo, si tu savais combien moi je t’aime. »  

Et sur ces douces pensées, elle se rendormie.  

Le lendemain matin kaori s’éveille, heureuse, elle repense au baiser de ryo…Elle a une folle envie d’aller le voir et pour une fois de le réveiller en douceur…  

Une fois habillée et légèrement maquillée, elle se glisse tout doucement dans la chambre de ryo.  

Celui-ci ne serre pas désespérément son traversin comme il en a généralement l’habitude, il est calme et serein.  

« Ce qu’il est beau lorsqu’ il dort sans penser à des choses pas nettes ! », kaori s’approche du lit. « C’est bizarre quand même, d’habitude je le trouve en travers du lit, entrain de baver et de dire des mots doux à son oreiller…enfin je ne vais pas me plaindre ! »  

Malheureusement elle se prend les pieds dans la chemise que ryo a laissé traîner au sol et manque de s’étaler ! elle pousse un petit cri, mais arrive finalement à retrouver son équilibre…  

« zut quelle maladroite, j’ai du le réveiller… » Mais non, ryo dors toujours, kaori s’agenouille près de lui et tend la main pour lui caresser les cheveux. Seulement quelque chose a changé, ryo s’est retourné et murmure maintenant le nom de saeko tout en embrassant son oreiller. « Comment ? mais à quoi il pense celui là ! il est pas possible ! ça m’énerve ! » Ca fait ni une ni deux, kaori est furax et fumante.  

Elle hurle :  

-RYOOO ! réveille toi c’est l’heure ! espèce d’obséder tu vas lâcher cet oreiller oui ?  

Elle a retiré les draps de ryo et tente de lui arracher son oreiller avec une main, de l’autre elle brandit sa massue « spéciale matin ». Bien sûr ryo est finalement réveillé, il supplie kaori à genoux.  

- Non je t’en prie ! pas la massue ! pas dès le matin ! j’ai encore mal à la tête à cause de la cuite d’hier…  

- Et tu penses que c’est en me disant ça que je vais me calmer ?  

(Un corbeau passe…  

- …  

- Tu n’y échappera pas !  

Et ryo trépasse…) J  

En tirant d’un coup sec elle le déleste du reste de son traversin et l’écrase finalement avec sa massue.  

La porte claque, kaori sort de la pièce.  

Ryo redevenu sérieux, soupire. « Ma kaori, tu étais trop tendre ce matin…, il fallait faire diversion… ».  

Et oui vous l’aurez compris, ryo n’a pas tout de suite entendu sa partenaire entrer dans sa chambre, c’est pour cette raison qu’elle l’a surpris entrain de dormir profondément. Mais bien sûr dès qu’il a entendu son petit cri, il a enclenché le mode « imbécile » pour éviter de changer les bonnes habitudes ! C’est à dire le réveil en fanfare et une kaori aux sentiments contradictoires.  

Dans la cuisine :  

« Ryo, je ne comprend pas, tout était si clair lorsque je me suis réveillée ! et toi tu gâches tout… pourquoi ? j’ai peut-être rêvé ? peut-être que tu n’est pas réellement venu me voir cette nuit ? qu’est-ce que je dois faire ? »  

Kaori sent les larmes lui monter aux yeux, mais elle se ressaisit : Elle est sûre d’une chose, elle est amoureuse de ryo. Son comportement la fait souffrir mais elle l’aime malgré tout. Le problème c’est qu’elle n’ose pas lui dire, et s’il l’a rejetait ? s’il se moquait ? jouait l’indifférent ? Elle ne le supporterait pas, elle veut être sûr des sentiments de son partenaire à son égard avant de lui avouer son amour.  

Les vertèbres remises en place, ryo descend prendre son petit déjeuné. Se dirigeant vers l’escalier, il manque de s’écraser au sol à cause d’un chausson mal rangé ou posé là intentionnellement… « grr, kaori… » Finalement après quelques dents perdues durant la chute dans l’escalier (eh oui il y avait un deuxième chausson… J), ryo arrive à la cuisine.  

Kaori est entrain d’éplucher des pommes ou plutôt de les transformer en trognon sans passer par la case « mangez-moi ».  

« Oulà elle particulièrement de mauvaise humeur ce matin, je sens comme un courant d’air glacial dans cette cuisine… »  

- tu sais kaori c’est dangereux de laisser tes chaussons traînés en haut de l’escalier, quelqu’un pourrait se faire mal…  

- ah oui tu crois ? répond-elle avec un sourire machiavélique  

« 1-O » pense ryo…  

- Bon alors le petit déjeuner est prêt ? J’ai faim moi ! au lieu de martyriser ces pauvres pommes tu ferais bien de t’occuper de mon estomac ! D’ailleurs en parlant des pommes je ne pensais pas que tu étais à ce point nulle en cuisine, qui crois-tu assez fou pour manger tes trognons ?  

Et voilà c’est la goutte d’eau de trop… Kaori tremblant de rage, décapite un trognon et se lève brusquement.  

- Ryo tu n’es qu’un idiot, je te déteste !  

Elle quitte la cuisine en claquant la porte.  

« J’y suis aller peut-être un peu fort mais comme ça je suis plus libre de mes mouvements, je l’ai tellement énervée qu’elle va m’éviter tout le reste de la journée. »  

Quelques instants plus tard ryo quitte lui aussi la cuisine pour aller s’habiller. Sur la table il ne reste plus rien des pommes de kaori…  

Et ensuite… « Ensuite et bien voilà la scène du dragon et de la massue, lorsque ryo m’a annoncé qu’il rentrerait tard… »  

« Je me suis retrouvée seule avec mes doutes, j’ai rangé la cuisine et fondu en larme lorsque je me suis aperçu que ryo avait mangé « les pommes » ».  

Le soir est finalement arrivé. Kaori se sentait oppressée, le temps annonçait l’orage et le drame s’est produit.  

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