Chapter 25 :: chapitre 25

Published: 14-09-10 - Last update: 14-09-10

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Chapitre 25 :  

- Entrez !! Lâcha le nettoyeur, surpris de recevoir une visite aussi tardive.  

- Tu... Tu ne dors pas ?? Répondit la voix timide de sa partenaire.  

- Kaori ??? Tout va bien ???  

- Hum.... répliqua-t-elle, le rose aux joues.  

- Un problème ??  

- Euh... Je... Non... En faite je voulais te demander quelque chose... Murmura-t-elle, tout bas, la peur au ventre.  

- Je t'écoute....  

- Hé bien, je.... Comment dire... Euh... Je.... Les gars ont pris le canapé et Yori dort dans mon lit... Et la chambre d'ami est prise aussi, alors je.... Euh...  

- Tu voulais savoir si tu pouvais dormir ici ?? Fit-il, en terminant la phrase de son ange.  

- Hum... Répondit-elle, timidement.  

- Bien sur... Mais avant, j'aimerais examiner ta blessure...  

- Hein ? Ha... Ne t'en fais pas, je vais bien...  

- Laisse moi en juger par moi même... Relève ton maillot... Je vais chercher une nouvelle bande...  

Surprise par le ton quelque froid employé par son partenaire, la nettoyeuse remonta son maillot, le coeur battant la chamade.  

Elle le vit revenir avec la trousse de soin et ôter délicatement la bande que lui avait posé tantôt, Doc.  

Un frisson traversa son corps en sentant les doigts expert de son partenaire effleurer sa peau.  

Ce petit sursaut fit sourire le nettoyeur qui prenait un malin plaisir à caresser du bout des doigts cette peau laiteuse.  

Mais très vite son regard se fit plus sombre, en voyant le pansement rougit par le sang de son ange.  

- Tu aurais dû rester chez Doc ! Dit-il, d'une voix dure.  

- Hum ?? Répondit-elle, quittant ainsi ses pensées coquines.  

- Ta plaie se cicatrice mal... Tu as du pue... C'est signe d'une infection... On devrait appeler Doc et....  

- Arrête de dramatiser Ryô ! Le coupa-t-elle, d'une voix douce. Et puis vu l'heure, je doute que Doc soit réveiller !!  

- Kaori... Je ne plaisante pas... Ta plaie est affreuse... Tu dois souffrir le martyre !!  

- Je vais bien, d'accord Ryô ? Alors cesse de t'inquiéter pour si peu...  

Le nettoyeur plongea son regard dans celui de son ange et vit qu'elle était sincère même si une petite lueur de souffrance planait dans ses prunelles noisette.  

A contrecoeur, il lui mit le pansement autour de sa taille et rangea soigneusement son matériel dans sa commode.  

- Je sais que tu me ments Kaori.... La douleur doit être insupportable.... Mais je ne dirais rien pour le moment... Je veux juste que tu me promettes que si tu te sens mal, tu me le diras....  

- C'est promis ! Fit-elle, en lui offrant un merveilleux sourire, heureuse de voir qu'il s'inquiétait pour elle.  

- Bien... A présent dormons...  

Ryô s'allongea dans son lit et laissa de la place pour son ange qui, timidement, s'avança vers lui, lorsqu'un flash lui traversa l'esprit.  

Elle se voyait à califourchon sur son partenaire, entrain de lui parsemer son torse de baiser et de caresses.  

Le souvenir de ce baiser fougueux la destabilisa complétement. Ce n'était pas son geste qui la chamboulé mais le faite que son partenaire ne l'ai pas repoussé. Ses lèvres chaudes posées sur les siennes, ce goût divin, ces sensations uniques la fit perdre pied...  

Observant le trouble qui s'opérait chez son ange, le nettoyeur, les sourcils froncés, se leva de son lit douillet et se positionna à ses côtés, contrarié par toutes absences de réaction.  

- Kaori ?? Tenta-t-il, en posant une main sur son épaule.  

- Oh mon Dieu ! Lâcha-t-elle, en reculant de plusieurs pas. Je... Je...  

- Tu ?? Demanda-t-il, surpris par cette lueur de crainte qui planait dans les prunelles noisette de sa partenaire.  

- Euh....Je... Nous... Ensemble...  

- Je ne comprends pas un traite mot de ton charabia Kaori.... Calme toi et dis moi ce qui t'arrives....  

- Tu... Tu m'as menti... Murmura-t-elle, tout bas, des larmes perlant dans ses yeux.  

- Hein ???  

- Tu.... Tu n'es qu'un menteur, Ryô !! Hurla-t-elle, en courant vers la porte.  

Malgré sa surprise face aux gestes de sa partenaire, le nettoyeur la rattrapa avant que celle ci n'ouvre la porte de sa chambre.  

- Kaori ! Fit-il, en encerclant sa taille de ses bras. Qu'est ce qui te prends ???  

- Je... Je.... Murmura-t-elle dans un faible sanglot, une main posée sur sa bouche, espérant ainsi retenir ses larmes qui ne demandaient qu'à s'échapper.  

Voyant son ange sur le point de pleurer, Ryô resserra ses bras et posa délicatement sa tête sur celle de sa partenaire. Il ne comprenait pas sa réaction mais il était bien décider à savoir ce qui apeuré son ange à ce point.  

- Qu'est ce qui t'arrives Kaori ?? Pourquoi dis tu que je t'ai menti ?? A quel propros ???  

- Ce... Cette nuit...  

- Hum ???  

- Tu... Tu m'as dit que rien ne s'était passée....Mais... Mais je....  

- Tu quoi ???  

- On s'est embrassé ! Lâcha-t-elle, d'une toute petite voix, les larmes coulant à flot sur ses joues rosies par ces paroles.  

Quelque part au fond de son coeur, le nettoyeur savait que tôt ou tard il aurait cette discution. Ne pouvant nier ce qui s'était produit cette nuit, il ôta ses bras de sa taille et délicatement la fit se retourner pour bien capter son regard.  

- Kaori... Je te promets que cette nuit là, il ne s'est rien passé d'incorrecte entre nous...  

- Mais.... Mais pourtant....  

- Tu n'as fait qu'exprimer ton désir de femme....  

- Hein ??? Fit-elle, surprise par ces paroles.  

- Je te comprends tu sais... Même moi je craquerais pour le bel étalon que je suis... Personne ne peut résiter à mon charme légendaire....Dit-il dans le ton de la plaisanterie, espérant ainsi décontracter l'athmosphère.  

- Idiot !! Cria-t-elle, énervé qu'il change de sujet.  

- Calme ma belle ! Répliqua celui ci, en lui attrapant les mains, qu'il déposa délicatement au dessus de sa tête. Je rigole, mon ange...  

- Ta plaisanterie est de mauvais goût....Fit-elle, en le fixant froidement.  

- Kaori.... Murmura-t-il, d'une voix suave, n'arrivant plus à quitter des yeux cette douce tentation.  

Hypnotysé par cette lueur de peine et ne pouvant résister à l'appel que lui offrait sa délicate bouche, le nettoyeur déposa aux coins des lèvres de son ange un baiser qui signifiait énormément pour lui.  

Insatisfait par ce léger contact, il posa, cette fois ci, ses lèvres sur les siennes.  

Le baiser, d'abord timide, se transforma rapidement en un des plus torride que le nettoyeur n'est jamais donné de sa vie.  

Cette douceur était différente de cette nuit car son ange était consentente et aucune goutte d'alcool ne venait se mélanger à cette langue qui supliait d'appronfondir cet amour en commun.  

D'abord surprise par cet échange humide et délicieux, la jeune femme se laissa aller à cette nouvelle sensation. Qu'importe ce que demain sera fait, elle voulait goûter à l'instant présent.  

Entrouvant ses lèvres, sa langue pouvait enfin goûter à cette saveur tant de fois rêver.  

Doucement les mains du nettoyeur, trop longtemps restées sages, descendit sensuellement le long de ses bras pour venir se poser sur cette taille divine.  

- Tu me rends fou.... Murmura-t-il, tout bas, en mordillant son oreille.  

N'y tenant plus, le nettoyeur embrassa chaque centimètre de son cou puis, doucement, il fit glisser la pointe de sa langue jusqu'à la naissance de sa poitrine, la faisant se cambrer en deux.  

Une de ses mains malaxaient sensuellement cette douce colline, donc les bouts dressés de désir, le rendant fou, tandis que de l'autre, il parcourait chaque parcelle de son corps, voulant absolument lui faire découvrir l'art de l'amour.  

Soudain, la jeune femme se sentit soulever de terre. Elle plaça automatiquement ses jambes autour des hanches de son amant, et put sentir le désir de celui ci se coller contre son bas ventre.  

Désirant oublier toutes ces dernières années de souffrance, Kaori jouait avec les mèches de son partenaire, qui ne cessait de l'embrasser fougueusement.  

- Humm.... Ryô !!! Murmura-t-elle, dans un souffle, le coeur battant la chamade.  

Ce petit chuchottement fit l'effet d'une bombe...Pris de panique, le nettoyeur stoppa ses gestes et sans un mot reposa la jeune femme avant de s'écarter d'elle, la respiration saccadée.....  

******  

- Nous sommes en place mon Colonel.....  

- Parfait... Que la fête commence......  

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