Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Lauraw

Beta-reader(s): Cats, Maruku, Grifter

Status: Completed

Series: Cat's Eye

 

Total: 22 chapters

Published: 26-05-06

Last update: 29-04-09

 

Comments: 23 reviews

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ActionRomance

 

Summary: J'ai essayer de prendre le concept du défi, en donnant des frères à Toshio (Quentin en vf, j'ai garder les noms japonais) un caractère plus ferme et j'espère que vous me lirez jusqu'au bout... merci à tous de m'avoir suivit jusqu'au bout jusqu'à la fin de cette aventure... On se reverra dans d'autre aventure... bonne lecture en attendant.

 

Disclaimer: Les personnages de "cat's eyes" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. Excépter ceux de mon cru bien entendu.

 

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   Fanfiction :: De bien étrange voleurs

 

Chapter 3 :: Chapitre 3 : Le Rendez-vous

Published: 17-01-07 - Last update: 16-02-09

Comments: j'espère que vous me pardonner de vous faire attendre si longtemps et je remercie mon nouveau beta de son aide précieuse

 


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Le lendemain Toshio partit très tôt comme il le faisait fréquemment ces derniers temps, ce qui rendait ses frères perplexes. Pourquoi était-il si pressé ? Se demanda Ken tout en buvant son chocolat.  

 

- Décidément, notre frère le séducteur auquel aucune femme ne résiste est atteint d’une drôle de maladie.  

- Je pense plutôt que notre charmeur se brûle les ailes.  

- Tu crois ? Moi je crois savoir pour qui il en pince… Ajouta Ken d’un air mystérieux.  

- Ne t’en mêle pas mon petit ou il t’en cuira, lui conseilla vivement son frère. Au fait, n’oublie pas que tu me remplace au bar ce soir.  

- Comment pourrais-je oublier que notre grand frère qui ne perd jamais son calme en aucune circonstance à enfin invité la belle Ruï à dîner ?  

- Dis donc ! S’exclama Naguy faussement indigné sans perdre son sourire amusé tandis que Ken prenait son sac et filait sans demander son reste, une tartine dans la bouche.  

 

La matinée au café fila à toute vitesse. Profitant du retour de Ken, Naguy s’installa au téléphone et se mit à contacter plusieurs informateurs afin d’obtenir de plus amples renseignements sur Abel Martin.  

A 18 heures 30 Toshio n’était toujours rentré. Aussi, sans se départir de son calme légendaire mais tout de même inquiet, Naguy s’exclama :  

 

- Mais où est-il ? Il pourrait au moins appeler pour prévenir qu’il sera en retard.  

- Va donc à ton rendez-vous. Je me charge de tout jusqu’à ton retour. D’ailleurs, quand on parle du loup…  

 

Au même instant, Toshio franchit la porte et Naguy déclara :  

 

- Il faut que j’y aille, on parlera à mon retour, dit-il à son jeune frère en passant à sa hauteur. Soyez sages vous deux.  

- Comme toujours ! S’écrièrent en chœur ses deux frères.  

 

Naguy monta à bord de son coupé et s’éloigna en direction du domicile des sœurs Kisugi. Comme il grimpait les marches du perron, Ai apparut sur le seuil et l’accueillit avec un large sourire :  

 

- Bonsoir Naguy, comment vas-tu ?  

- Bonsoir Aï. Ravi de te voir, tu es de plus en plus jolie, dis-moi. Tu dois en faire des ravages.  

- Si on veut, répliqua-t-elle flattée du compliment au moment où Ruï descendait vêtue d’une robe couleur de ses yeux qui la mettait magnifiquement en valeur.  

 

Sous le charme, Naguy lui baisa la main en disant avec un sourire charmeur.  

 

- Bonsoir, tu es magnifique.  

- Merci, murmura-t-elle se sentant rougir sous la chaleur de son regard. Je suis prête.  

 

Naguy fit alors apparaître une rose blanche entre ses doigts et l’offrit à sa cavalière qui la prit avec un large sourire.  

Ai qui contemplait ce tableau romantique, les ramena soudain à la réalité et déclara :  

 

- Donne-la-moi. Je vais la mettre dans un vase et dépêchez-vous de filer avant que papa ne sorte de son bureau et ne veuille s’entretenir avec notre ami.  

 

Naguy jeta un coup d’œil rapide à sa montre et constata que l’heure pour laquelle il avait retenu la table se rapprochait dangereusement.  

 

- Bonne soirée jeune fille, dit-il à Ai. Je te promets de prendre soin de ta grande sœur et de ne pas la ramener trop tard, ajouta-t-il en se dirigeant vers le véhicule dont il ouvrit galamment la portière passager à Ruï.  

- Je ne m’en fais pas. Ruï est une grande fille qui sait se débrouiller. Bonne soirée à vous deux ! Répliqua Aï avec un sourire avant de refermer la porter derrière eux et de monter poser la rose dans un vase sur le bureau de sa sœur.  

 

Plus tard, dans un restaurant à l’ambiance sympathique dont le patron était le meilleur ami de Naguy, attablés à la meilleure table devant une baie donnant sur le port, chacun lisait de son coté la carte. Naguy, ne put s’empêcher de sourire, amusé par le trouble qu’il détectait chez sa partenaire. En effet, le regard de la jeune femme ne cessait d’aller de son menu au visage de Naguy et lorsque soudain leurs regards se croisèrent, elle baissa aussitôt la tête et fit mine de s’intéresser soudainement à la liste des vins.  

Désireux de détendre l’atmosphère, il prit la parole :  

 

- Je suis ravi que tu aies accepté mon invitation à diner. Je suis persuadé que nous allons passer une agréable soirée.  

- Moi aussi. Et puis je trouve ton choix de restaurant excellent.  

 

Leur regard se croisèrent de nouveau et un charme envoûtant les enveloppa comme s’il n’y avait plus qu’eux mais le patron du restaurant, un grand costaux en costume cravate bleu marine aux cheveux brun retenu par un catogan sur la nuque et aux yeux noisette les interrompit.  

 

- Bonsoir Naguy ! Ravi de te revoir au « THE FRIEND’S ». Cela faisait longtemps.  

- Bonsoir Crash, comment vas-tu ? S’enquit le jeune homme en lui serrant la main.  

- Très bien. Dis-moi, qui est cette ravissante jeune femme qui t’accompagne ? Dit-il en s’inclinant pour baiser la main de Ruï alors que Naguy les présentait.  

- Tom Fenton dit « Crash » mon ami et patron de cet endroit. Voici Ruï Kisugi.  

- Enchanté. Vous connaissez Eldorado depuis longtemps gente dame ?  

- Qui ? S’exclama-t-elle totalement perdue.  

- Vous ne connaissez pas Naguy depuis longtemps à ce que je vois, expliqua Crash sur un ton enjoué. J’ai peut-être encore ma chance.  

 

Ruï éclata de rire avant de lui répondre :  

 

- Naguy et moi nous connaissons depuis quelques temps déjà quant à Hitomi et Toshio, ils sont amis d’enfance.  

- Dommage ! J’aurais aimé avoir des frères qui me présentent des femmes aussi charmantes que vous. Veuillez m’excuser mais le devoir m’appelle, je vais devoir vous laisser. Mais je repasserai sûrement plus tard. Bonne soirée et demandez donc à ce cher Naguy de vous narrer quelques unes de nos aventures, suggéra-t-il en donnant une tape amicale dans le dos de son vieil ami avant de s’éclipser direction les cuisines.  

 

Dès qu’ils furent de nouveau seul Ruï lui demanda sur un ton mystérieux :  

 

- Tu aurais donc des secrets ?  

- Des secrets ? Pas davantage que n’importe qui ma chère. Serait-ce un interrogatoire ? Souhaitez-vous m’arrêter lieutenant Kisugi ? Plaisanta-t-il en tendant ses poignets pour d’éventuelles menottes.  

- Je suis désolée, expliqua-t-elle avec une petite grimace. Déformation professionnelle.  

 

Naguy esquissa un large sourire et posa une main sur la sienne pour lui répondre :  

 

- Cela ne fait rien. Je consens toutefois à te révéler pourquoi j’ai appelé notre café le « Cat’s Eyes » car selon Toshio, tu meurs d’envie d’en connaitre la raison.  

- C’est exact. Ce nom m’intrigue.  

- Notre père adorait les pierres précieuses et à sa mort, il nous a laissé un cymophane surnommé aussi l’«Œil de chat» avec laquelle nous avons pu restaurer le café que notre oncle nous a légué en héritage. En souvenir de cette pierre, nous l’avons baptisé de son nom.  

- Voilà donc le fin mot de l’histoire. Je t’avoue que savoir que ces voleurs qui me font tourner en bourrique portent le même nom que votre café m’intriguait mais il s’agit visiblement d’une coïncidence.  

- D’autres questions Lieutenant ? La taquina Naguy en trempant ses lèvres dans le cocktail maison qu’on leur avait offert à leur arrivée.  

- Oui, une seule, si tu me le permets.  

- Je t’écoute.  

- Comment diable fais-tu pour ne jamais perdre ton calme olympien ?  

- Mon calme ?  

- Selon Hitomi, tu es comme ça pour freiner l’exubérance de tes frères.  

- C’est vrai. Nous avons perdu nos parents très jeunes et je suis devenu par la force des choses leur père de substitution en quelque sorte.  

- Tu es bien jeune pour assumer un tel rôle, je t’admire !  

- Toi aussi tu es bien jeune pour jouer les mères de remplacement auprès des tes sœurs et pourtant tu remplis ce rôle à merveille.  

- Merci, tu es gentil. Je fais de mon mieux mais j’avoue que certains jours, c’est loin d’être évident.  

- Je vois très bien ce que tu veux dire… Acquiesça son interlocuteur en ne pouvant s’empêcher de la trouver forte et pourtant si fragile, magnifiquement attirante et tout particulièrement ce soir.  

 

Revenant brusquement sur terre à la vue du serveur qui se rapprochait de leur table pour prendre leur commande, il lança :  

 

- Si on commandait ? Les questions seront pour plus tard.  

- Tu as raison, je meurs de faim !  

 

Le reste du dîner se déroula de façon détendue. Le temps de parler de cinéma, de musique et d’un peu tout, ils en étaient rendus au dessert. Crash les rejoignit alors qu’ils entamaient chacun leur sorbet et demanda à brûle-pourpoint à Ruï si Naguy s’était montré bavard.  

 

- Naguy est un homme très secret, rétorqua-t-elle en plongeant son regard dans celui du jeune homme.  

- Ca dépend comment on le prend je pense. Il faut que vous sachiez une chose sur ce jeune homme : Eldorado ne perd jamais son calme et s’il ne veut rien vous révéler, alors vous n’apprendrez rien.  

- Vraiment ? Reprit Ruï toute ouïe.  

- Vraiment. Mais si jamais il sort de ses gonds et croyez-moi il en faut beaucoup, alors là ! Attention !  

- Crash, tu exagères comme toujours, plaisant Naguy en adressant un clin d’œil à Ruï pour renforcer ses dires.  

- Pourquoi ces surnoms de Crash et d’Eldorado ? Plutôt original ! Sourit la jeune femme amusée par ces drôles de surnoms.  

- Vous au moins vous êtes directe, j’apprécie beaucoup.  

- Attention à ce que tu vas lui dire, elle est Lieutenant de police... Répliqua Naguy après un bref échange visuel avec Crash.  

- Flic ? Euh, je veux dire Lieutenant de police ? S’empressa de corriger Crash en manquant de s’étouffer.  

- Tout à fait.  

- Que pensez-vous du « THE FRIEND’S »? Demanda-t-il pour dévier de sujet de conversation.  

-Très agréable ! J’aime beaucoup cette ambiance feutrée Monsieur et…  

- Appelez-moi Crash, la coupa-t-il. Vous êtes une amie de Naguy alors…Merci pour le compliment. Revenez quand vous le souhaitez, vous êtes mon invitée. Ca vaut pour toi aussi Naguy, ça me fait toujours plaisir de te voir.  

 

Un serveur un peu en retrait attira son attention et après souhaité une bonne fin de soirée à ses hôtes et baisé la main de Ruï, Crash les laissa seuls.  

 

- Ca te dirait de descendre visiter les sous-sols ?  

- Que va-t-on y trouver ?  

- Si je te le dis, ça ne sera plus une surprise, fais-moi confiance.  

- D’accord, je te suis, lâcha-t-elle en se levant et lui emboîtant le pas.  

 

Naguy régla l’addition et lui prit la main pour la guider vers les marches menant au sous-sol. Arrivés à mi-chemin elle vit des spots de lumières et un DJ ainsi que des gens qui dansaient. La jeune femme lui murmura à l’oreille :  

 

- Ton ami tient un restaurant qui fait aussi discothèque à ce que je vois.  

 

Tenant toujours sa main dans la sienne, le souffle de sa belle sur sa joue comme elle prononçait ces quelques mots le traversa d’un frisson. Naguy voulait plus que tout retarder le moment où il lui faudrait la ramener chez elle. Aussi, profitant de ce que le DJ venait de lancer un slow, il la fit pivoter et la prit dans ses bras, resserrant doucement son étreinte et plongeant ses prunelles sombres dans les siennes avant de lui demander :  

 

- La soirée te plaît-elle ?  

 

Troublée de ce contact, Ruï soutint ce regard de braise qui l’enflammait littéralement et répliqua :  

 

- C’était parfait, merci.  

- Qui te dit que cette soirée est déjà finie ?  

- Peut-être le fait qu’aucun de nous ne peut s’offrir de nuit blanche étant donné qu’on bosse demain ?  

- Zut, c’est vrai ! J’avais oublié, répondit-il avec une lueur étrange dans le regard.  

 

Le slow fini, sans un mot, il l’entraîna faire quelques pas sous les étoiles main dans la main. Ils cheminèrent cote à cote, en silence.  

 

- Est-ce que je peux te poser une question ? Demanda-t-il soudain, brisant le silence.  

- Bien sur.  

- Tu ne m’as jamais dit la raison pour laquelle tu étais entrée dans la police ?  

- Disons que tout vient de mon père et du fait qu’il soit Commissaire et qu’il nous ait donné l’éducation qu’il réservait pour ses fils. De plus, j’ai toujours aimé arrêter les méchants... Et toi ? Pourquoi as-tu choisi d’ouvrir un café ? Tu aurais pu faire plein d’autres choses à la place ?  

- Il y a quatre ans, notre père est décédé et son frère Ben nous a recueillit. Il nous a quitté lui aussi il y a deux ans et nous a laissé son café comme je te l’ai expliqué plus tôt. Nous l’avons restauré nous-mêmes et tu connais la suite.  

- Notre mère était femme au foyer, commença Ruï. Elle et mon père voulaient fonder une famille nombreuse mais malheureusement, elle est morte peu après la naissance d’Aï et j’ai en quelque sorte pris sa place malgré les gouvernantes et autres servantes. Notre père était policier alors Hitomi et moi avons suivi ses traces. Ai veut faire tout autre chose : Soit artiste, soit actrice au grand dam de notre père.  

- Elle peint ?  

- Oh que oui, et superbement bien ! Et Ken que veut-il faire ?  

- Il hésite entre informaticien ou médecin, deux métiers radicalement différents. Mais pour tout avouer, c’est un vrai petit géni en sciences.  

- Je l’ignorais.  

 

Il s’immobilisa soudain et combla la distance qui les séparait.  

Tout en posant sa main chaude sur la joue fraîche de sa partenaire, il lui murmura la voix chaude :  

 

- Assez de questions pour ce soir très chère, d’accord ? Commença-t-il en laissant son pouce migrer vers cette bouche pulpeuse qui semblait appeler ses lèvres.  

- Je ne… Je ne… Balbutia-t-elle la gorge nouée.  

 

Sans le vouloir, elle se passa la langue sur les lèvres et avant qu’elle n’ait eu le temps de réaliser ce qui se passait, Naguy l’attira à lui et fondit sur ses lèvres pour les sceller d’un baiser enflammé comme il en mourrait d’envie de le faire depuis des années. Ruï répondit avec la même passion et noua ses bras autour de son cou, se collant davantage contre lui. Cela faisait longtemps qu’elle avait envie qu’il l’embrasse sans jamais oser se l’avouer.  

Le baiser s’éternisa, le temps semblant se figer pour les deux amoureux. Lorsqu’ils s’écartèrent l’un de l’autre, ils avaient les yeux brillants du même feu et leur cœur battait la chamade.  

Ruï reprit son souffle alors que Naguy gardait toujours ses doigts dans les siens et son regard rivé sur sa bouche gourmande. Ses mains autour de sa taille, il avait l’air serein et calme, tout du moins en apparence car à l’intérieur c’était autre chose.  

 

- Il se fait tard, je…Je ferais mieux de te raccompagner, murmura-t-il à regret en se passant une main dans les cheveux tandis qu’elle hochait la tête incapable d’articuler le moindre mot, encore toute chamboulée par ce qui venait de se produire et ce qu’il éveillait en elle.  

Il la raccompagna jusqu’à sa porte et porta ses doigts à ses lèvres comme elle se retournait sur le porche pour lui faire face.  

 

- Merci pour cette soirée Ruï. J’espère que tu me feras le plaisir de venir plus souvent prendre un café au « CAT’S EYES ».  

- J’essaierai.  

- Que dirais-tu de passer samedi qui vient avec moi ? On fera ce que tu voudras, j’ai ma journée de libre.  

- Je te dirai ça dans le courant de la semaine, répondit-elle en esquissant un sourire troublée à nouveau par cette soudaine proximité.  

- Bonne nuit, termina-t-il en effleurant ses lèvres comme un papillon.  

 

Puis il dévala les marches et rejoignit son véhicule.  

 

- Bonne nuit, parvint à répliquer dans un murmure la jeune femme comme Naguy prenait place derrière le volant et après un petit signe de la main à son intention, démarra.  

 

Elle le regarda s’éloigner et rentra chez elle, un sourire ravi flottant sur ses lèvres.  

 

A suivre…  

 

 

 


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