Capitolo 5 :: Cà se complique

Pubblicato: 16-03-04 - Ultimo aggiornamento: 16-03-04

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Colombie, trois mois AD  

« Trois mois, vingt-cinq camps et toujours pas de Kaori. C’est à croire que je suis maudit. »  

« Tu n’es pas maudit. Si tu l’étais, tu serais déjà mort à l’heure qu’il est. Et pourtant te voilà, sain et sauf avec tous tes hommes en un morceau. Tu sais aussi bien que moi que dans une opération comme la notre c’est un miracle. »  

« Oui, oui je sais. Excuse-moi mon ami. La fatigue et le souci me rongent de plus en plus. Si on ne retrouve pas Kaori vite je vais finir par craquer. »  

« Tu te débrouille très bien Ryo. Si tu faisais autant d’effort dans ton boulot Kaori serait ravi. »  

« Merci Miki. Au fait est-ce que tu as reçu des nouvelles ? »  

« Oui. D’après ce que Mick nous a envoyé le gouvernement contrôlerait à nouveau presque tout le pays. Seul la région où nous sommes maintenant serait encore entre les mains des rebelles. »  

« Ce qui veut dire qu’ils vont commencer à être désespérés. Ce n’est pas bon signe çà »  

« Les hommes désespérés sont prêts à tout faire, ce qui les rend imprévisibles et dangereux. J’aime pas çà. »  

« Moi non plus Falcon, et le pire c’est que ce ne sont pas des amateurs. Il va falloir se méfier et prendre encore plus de précaution. »  

Colombie, quatre mois AD  

« Et merde, merde. D’où ils viennent ceux-là ? L’armée nous avait assuré qu’ils nous couvriraient dans le dos, alors ils viennent d’où ceux là ? »  

« Calme-toi Ryo, ce n’est pas le moment de t’énerver. Pense plutôt comment on va sortir vivant de ce traquenard. »  

« … »  

« Ryo, dépêche-toi. Nous sommes presque à cours de munition. »  

« On fonce. Nos poursuivant doivent être aussi fatigués que nous, là est leur seul point faible. »  

« J’espère que tu sais ce que tu fais »  

« Moi aussi, mon ami, moi aussi. En avant !!! »  

Bogota, capitale de la Colombie, six mois AD  

Ryo était couché dans un lit. Lentement il ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il ne vit d’un homme en blouse blanche.  

« Vous, on peut dire que vous avez de la chance. Peu d’homme aurait survécu avec les blessures que vous avez eues, surtout pas dans l’environnement malsain de la jungle »  

« Où suis-je ? »  

« L’hôpital militaire de Bogota. Des soldats vous ont trouvés lors de leur patrouille. Ils vous ont d’abord pris pour des guérilleros mais quand le Général vous a vu, il vous a reconnu et vous a fait transférer ici. Heureusement pour vous car sinon vous n’auriez pas survécu. »  

« Combien de temps ? »  

« Un mois et demi. »  

« Quoi ? »  

« Restez coucher, s’il vous plaît. Vous encore très faible. Si c’est pour vos amis que vous vous inquiété ils m’ont demandé de vous transmettre un message.  

« Lequel ? »  

« ‘T’en fais pas on continu, on te la ramènera’. »  

« Avez vous eu des nouvelles de mes amis depuis qu’ils sont partis ? »  

« Non, mais si vous voulez, je peux me renseigner. »  

« S’il vous plaît. »  

Tokyo, sept mois AD  

« Ryo ! Oh, que je suis heureuse de te revoir Ryo »  

« Moi aussi, Saeko. As tu eu des nouvelles de Falcon et des autres ? »  

« Oui, Mick les a prévenus de ta sortie d’hôpital ainsi que de ton rapatriement vers le Japon. Falcon te fait savoir qu’ils ne leur restent plus que deux camps à trouver et éliminer. Prends courage, Ryo, c’est presque fini. »  

« Je devrais être avec eux au lieu d’être ici cloué à un lit d’hôpital. »  

« Arrête Ryo. Tu as de la chance de toujours être en vie. Si cette côte n’avait pas dévié la balle tu serais mort à l’heure qu’il est, le cœur transpercé d’une balle. De plus tu aurais dû mourir vu la perte de sang dont tu as souffert. Au lieu de cela tu es ici, vivant et Falcon a presque retrouvé Kaori. Réjouis-toi en peu. »  

« Si je pouvais ; je le ferais, crois-moi. Mais ce qui m’inquiète c’est le ‘presque’. Excuse-moi mais tant que je ne verrais pas Kaori je préfère me faire du souci. »  

« Je te comprends. Tu n’as pas à t’excuser. Repose-toi, Ryo, tu en as besoin. »  

« Merci Saeko.  

Tokyo, neuf mois AD, un mois FG (Fin de la Guérilla)  

« Qu’est-ce que tu me racontes là ? Où est Kaori ? »  

« C’est ce que j’essaye de t’expliquer Ryo. »  

« Vas y je t’écoute, mais dépêche-toi, je suis à court de patience. »  

« Si tu ne m’interrompais pas tout le temps. Voilà ce qui c’est passé depuis l’embuscade. Le seul à vraiment avoir été touché gravement c’était toi. Heureusement on a rencontré une patrouille de l’armée à qui on a pu te confier pour des soins médicaux. Pendant qu’un hélico te transférait vers l’hôpital on s’est réunis avec le Général. Il nous informa que l’unité qui devait nous couvrir avait eu des ennuis et qu’à cause de çà un groupe avait pu nous prendre de revers. Vu qu’il ne restait que peu de territoire à couvrir le Général nous demanda d’attendre quelques jours pour que toutes les unités soient présentes pour ce qui auraient dû être la plus grande résistance jusquà ce moment là.  

Bien que nous étions en un morceau nous n’étions pas vraiment en état de continuer tout de suite et nous avons accepté d’attendre. Deux jours plus tard nous repartions mais cette fois en éclaireur officiel de l’armée. Cà voulais simplement dire que nous étions en contact constant avec eux ainsi on ne pourrait plus être surpris sans être au courant. Malheureusement les deux jours de répit qu’on a laissé aux guérilleros leur ont permis de déplacer leur camp. On a suivit leurs traces. Les deux camps survivants s’étaient regroupés en un et de ce fait était devenu plus puissant. Nous n’étions du coup plus capable de s’attaquer à eux. Le Général voulait attendre des renforts mais nous nous y sommes opposés. Enfin, opposé est beaucoup dire. Quand il nous a dit qu’il allait attendre on s’est tous levé et on a quitté le camp. On s’est attaqué au camp nous même, homme par homme. Finalement le Général se décida à nous rejoindre et attaqua le camp. Profitant de cette distraction on en a profité pour libérer les prisonniers et s’échapper avec eux dans la jungle. Malheureusement Kaori n’en faisait pas parti.  

On a interrogé les passagers, une quinzaine en tous, s’ils avaient vu Kaori. Une femme nous répondit qu’elle avait en effet fait parti de leur groupe mais que cinq mois auparavant elle avait été séparée de leur groupe. Elle ne savait pas pourquoi. Depuis elle ne l’avait pas revue. Un homme nous informa qu’il comprenait assez bien l’espagnol et qu’il avait entendu une conversation entre deux gardes. D’après lui Kaori aurait été échangé contre des armes et des vivres. A qui il ne savait pas, ni où elle a été emmenée.  

On a interrogé par la suite tous les guérilleros encore en vie mais aucun ne savaient où Kaori a été emmenée, et crois-moi aucun d’eux ne nous a menti. »  

« Ce que Falcon ne te dit pas, Ryo, c’est que pendant un mois nous avons fait le tour de tous les guérilleros en prison et que nous les avons tous interrogés. Pas un seul n’a échappé à son interrogatoire. Malheureusement les seuls qui auraient pu répondre à cette question étaient les chefs, et soit ils sont morts, soit ils ont réussi à s’enfuir. Je suis désolé, Ryo »  

« Merci Miki, Falcon. Est-ce que.. Est-ce que vous pourriez me laisser seul s’il vous plaît ? »  

« Bien sûr. On est dans le couloir si tu as besoin de quelque chose. »  

« Merci. »  

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