Capitolo 8 :: ... mais la vie est injuste

Pubblicato: 16-03-04 - Ultimo aggiornamento: 16-03-04

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« Kaori ! Tu es sûr de ce que tu fais ? Réfléchis-y, s’il te plaît ! Je ne pourrais pas supporter de te voir … »  

« Mick ? »  

« Hein ? »  

« Kazue est derrière toi. »  

« Ah… ah… tu étais là chérie ? »  

« Oui, chérie. Je suis là… »  

« Ah, ah, euh, bon. Toutes mes félicitations, Kaori »  

« Moi aussi Kaori, toutes mes félicitations ! Ryo, à toi aussi. »  

« Merci Kazue, merci Mick »  

« J’en reviens pas ! Après tant d’année l’Etalon du Shinjuku a enfin trouvé sa jument ! Et quelle jument… »  

« Miiiick ? »  

« Désolé, chérie. C’est plus fort que moi… J’arrive pas à imaginer Kaori mariée à Ryo, c’est trop étrange. »  

« Mick ! Tais toi et je te le ferais regretter… »  

« Hum, Mick ? Apparemment je ne suis pas le seul à avoir trouvé une jument plus forte que moi … »  

« Oh, çà va, çà va, n’en rajoute pas… »  

« Hé, c’est pas moi qui aie commencé… »  

« Non mais tu veux bien … »  

« Hep, vous deux, vous n’avez pas fini de vous chamailler ? Surtout un jour comme aujourd’hui ? »  

« Pardon Miki »  

« Pardon Miki, c’est juste que… »  

« Quoi ? Est-ce que tu essaye de me dire que toi, le nettoyeur numéros 1 du Japon, est nerveux ? »  

« Ne les écoute pas, Ryo. Ils sont jaloux du bonheur qu’on a trouvé à nous deux, ou plutôt trois »  

« Mais au fait, c’est pour bientôt non ? Ah là là, quelle année mes amis, quelle année. Nous avons d’abord eu droit à la naissance de Madoka chez Mick et Kazue, d’ici quelques instants le mariage de Kaori et de Ryo, et dans quelques mois la naissance de leur premier enfant. On ne l’oubliera pas de sitôt cette année-ci. »  

« Je propose un toast ! Je lève mon verre au bonheur et à l’amour, puissent-ils toujours être présent dans nos vies ! »  

« Au bonheur et à l’amour !!!! »  

Quelques mois plus tard…  

« Ryo ! Ne fais pas l’idiot Ryo ! Pas maintenant ! »  

« Elle a raison Ryo ! Ce n’est pas le moment d’aller à ce rendez-vous ! »  

« Je ne peux pas faire autrement… »  

« Pourquoi ? Pourquoi ne peux-tu pas faire autrement cette fois-ci ? J’ai besoin de toi ici, Ryo… »  

« Je dois relever ce défi, sinon je … »  

« Quelle importance est-ce que cela à que tu perdes ta place de nettoyeur numéros 1 ? Est-elle tellement plus importante que ton enfant ? Que moi ? C’est le moment où jamais de changer, Ryo… Je ne veux pas te perdre, pas maintenant… jamais… »  

« Courage Kaori, ce n’est pas la première fois que je relève un défi. »  

« Non, ce n’est pas la première fois, mais c’est la première fois que nous allons être parent… De plus j’ai… j’ai… un mauvais pré-sentiment… »  

« Un pré-sentiment ? »  

« S’il te plaît, Ryo… ne part pas … »  

« Ne t’en fait pas, il ne m’arrivera rien, je serais de retour dans deux heures au grand maximum et demain je quitterais le milieu, je te le promets… Veille bien sur elle, Kazue… »  

« Ryo !!! Reviens Ryo !!! … S’il te pl… »  

Tokyo, à présent  

« Je n’aurais jamais dû laisser Ryo partir ce soir là… J’aurais dû le retenir comme Kaori avait essayé de le faire… »  

« Arrête de te culpabiliser, Kazue. Nous sommes aussi coupable que toi. Nous aurions tous dû être là pour veiller sur eux pendant ces derniers jours, des jours où on savait qu’ils étaient tous les deux vulnérables. On aurait dû mieux protéger Kaori, on aurait dû mieux surveiller ces truands, on… on… »  

« Les remords ne les ramèneront pas à la vie ! Malheureusement… »  

« Je sais, Falcon, je sais… Mais… même si je n’ai pas arrêté Ryo j’aurais dû… »  

Tokyo, peu après le départ de Ryo  

« Kaori, reste pas debout, tu te fatigue si facilement c’est dernier temps… »  

« … »  

« Ne t’en fais pas, ce n’est quand même pas la première fois que Ryo affronte un adversaire sans toi, non ? Et puis maintenant il a une très bonne raison de s’en sortir vivant. »  

« Je sais, Kazue, mais je ne peux pas me défaire de ce mauvais pré-sentiment. J’ai peur, Kazue, vraiment peur… »  

« Là, calme-toi… Viens te reposer, allez viens, tu verras tu te sentiras mieux… »  

« Oh, Kazue, que vais-je faire s’il ne revient pas ? Je ne pourrais pas … »  

« Kaori !! Arrête çà immédiatement Kaori ! Je t’interdis de dire une chose pareil, tu m’entends ? Ryo reviendra, aie confiance en lui ! »  

Kaori n’eut malheureusement pas le temps de lui répondre. Sans crier garde une dizaine d’hommes armés fracassèrent la porte d’entrée et les fenêtres du salon. Les hommes ne leur laissèrent pas le temps de réagir. Kazue sentie un dard percé sa peau et vite la léthargie la gagna. Avant de s’évanouir elle eut le temps de voir Kaori s’écroulée un peu plus loin.  

Quand Kazue se réveilla elle remarqua immédiatement l’absence de Kaori dans le salon. Quelque peu paralysée, elle se traîna jusqu’au téléphone et appela de l’aide avant de nouveau s’évanouir…  

Baie de Tokyo, peu après minuit  

« Lieutenant ? Les pompiers nous informent que le bateau coulera bientôt, on ne peut pas rester ici plus longtemps où le bateau sera entraîné. »  

« Hmm, … Faîtes faire le nécessaire, Sergent. A t-on déjà retrouvé des corps ? »  

« Oui, Lieutenant mais ils ne sont pas beaux à voir. D’après les spécialistes il sera très difficile des les identifier, ils sont trop brûlés. »  

« Demander-leur de m’envoyer leur rapport aussi vite que possible. »  

« Bien Lieutenant »  

« Mesdames, messieurs, bonsoir. Le pétrolier qui pris feu hier soir tard dans la soirée a coulé tôt ce matin dans la Baie de Tokyo. Malgré l’intervention rapide des pompiers l’incendie ravageant le bateau n’a pas pu être maîtrisé et les dégâts causés par celui-ci sont à l’origine du naufrage. Heureusement le pétrolier venait de décharger son contenu l’après-midi même et la pollution sera minime. La police enquête toujours pour savoir si l’incendie a été d’origine criminelle ou accidentelle. Des témoins ont néanmoins affirmé avoir entendu des coups de feu provenant du pétrolier ce qui n’exclut pas un règlement de compte entre différents groupes criminels. »  

« Groupes criminels ? Tu parles… Un nettoyeur contre un tas de trouillard… Si je les retrouve ceux-là… »  

« T’énerver ne servira à rien, Falcon. Cà n’aidera pas non plus Ryo et Kaori… »  

« As-tu des nouvelles Miki ? »  

« Non. Mais Saeko est sûr qu’aucun des corps repêchés n’appartenait à Ryo ou à Kaori… C’est peu mais c’est déjà un bon signe… »  

« Tout de même, qu’est-ce qu’ils attendent pour nous prévenir ? Ryo sait que Kaori doit bientôt accouché, alors pourquoi tarde t-il à la ramener ? »  

« Je ne sais pas Mick, mais je sais que Ryo ne ferais rien pour mettre Kaori en danger. Si nous n’avons encore rien entendu d’eux c’est qu’ils doivent avoir une bonne raison. »  

« Ou qu’ils sont morts … »  

« Mick ! »  

« Je sais que ce n’est pas joli mais nous savons tous que la Mort nous guette, nous plus que quiconque d’autre ! On doit prendre en compte la possibilité qu’ils ont péris dans l’incendie… Je prie de toutes mes forces que se ne soient pas le cas, mais nous devons rester réalistes ! Même si je ne le veux pas…Hier soir Ryo à dû affronter tout un groupe d’hommes armés, très bien entraînés et très bien informés. Ils savaient comment si prendre pour enlever Kaori, tout en évitant les pièges installés dans l’immeuble et en évitant la vigilance d’une pro. Car même si Kaori n’avait pas notre niveau elle n’en était pas moins une et elle aurait dû les sentir avant même qu’ils n’attaquent »  

« De vrai pro, et fort avec çà… »  

« Oui, et c’est pourquoi je n’aime pas ce silence de la part de Ryo et Kaori. »  

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