Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Beta-reader(s): ANGELIQUE

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 30-06-10

Ultimo aggiornamento: 22-04-22

 

Commenti: 21 reviews

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RomanceSci-Fi

 

Riassunto: Après une banale mission, Kaori reçoit en guise de paiement un miroir qui sera à l'origine d'un bouleversement dans la vie des City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quand Ryô rencontre Ryô..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Quand Ryô rencontre Ryô...

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 22-04-22 - Ultimo aggiornamento: 22-04-22

Commenti: Bonjour à tous et à toutes! Et oui, je maje un nouveau chapitre de cette fic aussi! Je me suis remise à l'écriture... Je suis tellement contente de tous vous retrouver! J'espère que ce chapitre vous plaira en tout cas. À bientôt! Bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Chapitre 4  

 

Kaori… Ce doux prénom chantait à son oreille…  

Sur tous les mondes possibles et inimaginables auxquels cet objet pouvait donner accès, comment était-il possible qu’il s’ouvre sur un « chez-lui » parallèle ?  

Pourquoi ?  

Il devait bien y avoir une raison…  

Mais rien ne laissait voir si cette Kaori était toujours en vie.  

Non, peut-être que son double masculin était veuf lui aussi…  

Alors il lui fallait vérifier tout ça… Mais à supposer que la Kaori de cette dimension là soit vivante, cela ne voulait pas dire qu’elle vivait avec son double à lui ?  

Peut-être même que City Hunter n’existait pas…  

 

A-Xiang observait attentivement son père : oui… Il était en train de se poser un tas de questions… Il fallait qu’elle lui dise d’y aller… Il devait y aller pour répondre à toutes ses interrogations… Lui seul avait le droit de s’y rendre…  

Sans plus attendre, elle dit :  

« Tu dois y aller Papa… »  

Ryô la regarda :  

« Quoi ?  

_ Vas-y… Traverse le miroir… Toi seul peux y aller…  

_ Mais…  

_ Il n’y a pas de « mais » qui tienne…  

_ Tu es sûre ?  

_ Mais oui, si je te le dis… Vas-y…  

_ Très bien… Attends-moi ici… »  

Il sortit de la chambre et se rendit dans la sienne : il se changea et prit son revolver avec lui.  

Puis il rejoignit sa fille.  

« Tu es prêt ?  

_ Oui… »  

Il s’apprêtait à y entrer, lorsqu’il se retourna une dernière fois :  

« Bon, j’y vais… Et…  

_ Je sais, je sais… Je ne bouge pas d’ici jusqu’à ton retour…  

_ Et tu me promets de rester ici sans traverser toi-même le miroir, ok ?  

_ Oui, c’est promis Papa…  

_ J’espère bien sinon gare à toi quand je rentrerai… »  

Il allait partir quand il fit quelques pas en arrière pour serrer sa fille dans ses bras.  

« À bientôt, A Xiang… »  

Il murmura comme pour lui-même :  

« À bientôt Kaori… »  

Le cœur de la jeune fille se mit à battre plus vite et plus fort.  

« Maman aussi t’embrasse… On va attendre ton retour avec impatience…  

_ J’y compte bien… Encore une chose… Ne te montre pas à travers…  

_ Ok… »  

Après un dernier regard, il entra dans le passage.  

Quelques secondes plus tard, il était arrivé dans l’autre pièce.  

Sa tête lui tournait un peu, mais il se ressaisit rapidement et regarda dans la psyché : sa fille se trouvait toujours devant celle-ci et lui faisait signe.  

Il lui répondit et lui fit signe de s’éloigner et de le laisser. Elle obtempéra et il se retrouva seul.  

 

Le voyageur observa la pièce avec beaucoup d’attention.  

Il fit quelques pas et se permit de toucher du bout des doigts les quelques meubles qui se trouvaient là.  

Puis il se dirigea vers la chaise de la coiffeuse où était posée une nuisette de soie.  

Si cette chambre était celle d’une Kaori, cette Kaori là osait quand même mettre des pyjamas sexys de temps en temps.  

Il sourit à cette pensée.  

Il avança à nouveau et fut frappé par le parfum qui régnait en maître dans la chambre : cette fragrance vanillée et sucrée… Ce doux parfum de nostalgie… Il le reconnaîtrait entre mille… Aucun doute n’était plus permis… C’était bel et bien la chambre de Kaori…  

Mais cet espoir secret qui lui étreignait le cœur était-il raisonnable ?  

Pouvait-il oser espérer qu’elle soit en vie dans ce monde ?  

Il ne savait pas… Il ne savait plus…  

Il sortit de la chambre et décida alors de continuer son exploration des lieux.  

 

Il se retrouva dans un couloir qu’il décida de longer : sur sa droite, un rideau séparait le couloir d’une autre pièce.  

Elle était assez petite et on y trouvait la machine à laver, le panier à linge sale, les produits d’entretien les étagères avec les serviettes et un petit coin lavabo, surplombé par un miroir…  

L’homme la traversa et pénétra ensuite dans la salle d’eau : celle-ci était plutôt spacieuse, entièrement carrelée, et se composait d’une douche et d’une grande baignoire.  

Après un dernier coup d’œil, il quitta cette pièce et se dirigea vers l’une des autres : cette fois, c’était apparemment une chambre d’amis.  

Elle était aménagée sobrement, et n’avait pas l’air d’être souvent utilisée…  

 

Il suivit de nouveau le couloir et vit un autre escalier menant à l’étage suivant.  

Non… Il irait après…  

Mieux valait explorer les étages inférieurs d’abord…  

Il se dirigea vers le palier et descendit les escaliers et se retrouva encore dans un couloir.  

Décidément !  

Il le longea et découvrit deux portes : à sa droite, les toilettes, et à gauche, la salle de séjour…  

Cette salle était très grande et très bien éclairée grâce à la porte fenêtre, devant laquelle se trouvaient un canapé d’angle et une petite table basse en verre.  

Chaîne-hifi, télévision, magnétoscope et lecteur DVD habillaient les meubles bas situés face au canapé, contre le mur.  

 

Cet appartement était tellement différent du sien !  

Beaucoup plus grand… Beaucoup plus spacieux…  

Il fit un tour dans le salon et alla vers la porte fenêtre.  

La vue était pas mal.  

Tiens ? Un détective privé en face de l’immeuble ? Mick Angel ? Qui était-ce?  

Il le saurait bien assez tôt.  

 

Il regagna le couloir et se rendit dans la dernière pièce qui faisait face au salon : la cuisine…  

Grande, bien aménagée, une cuisine très bien équipée pour mitonner de bons petits plats !  

Apparemment, une autre série d’escaliers menaient encore à l’étage inférieur…  

Il y a passa rapidement, se rendant compte qu’il n’était pas habité et il devait en être de même pour les autres…  

 

Il fit demi-tour et regagna les étages supérieurs afin de voir où menait la rangée d’escaliers qu’il avait vue auparavant.  

Il se retrouva devant une porte qu’il poussa doucement…  

C’était une autre chambre.  

Le pauvre tomba des nues en voyant les nombreux posters érotiques qui ornaient les murs !  

Mais qui habitait donc ici ?  

Le type qui vivait là était à n’en point douter un sacré obsédé !  

Lui-même l’était mais pas à ce point-là quand même ?  

Si ?  

Il ne s’en souvenait plus tellement tout compte fait.  

Peut-être l’était-il tout autant ?  

Il ouvrit l’armoire et regarda les vêtements du gars qui vivait là : ils étaient assez simples et plutôt décontractés… Bref, leur propriétaire devait être cool et ne devait pas se prendre trop la tête…  

 

***
 

 

Tandis que le Ryô voyageur de dimensions se promenait dans sa chambre, le vrai Ryô, propriétaire de l’immeuble, eut une drôle d’impression. Il s’entraînait toujours au tir lorsque des picotements très significatifs lui parcoururent la nuque et le dos.  

Danger… Un danger rôdait… Chez lui…  

Quelqu’un aurait-il pénétré à l’intérieur de l’immeuble sans qu’il ne s’en rende compte ?  

Un de ses ennemis ?  

 

Sans perdre plus de temps, notre Ryô grimpa les escaliers, arme au poing.  

Il semblait survoler les marches tellement il allait vite.  

Il rentra en trombe dans le salon, en faisant une roulade.  

Personne… Pourtant, il lui avait semblé ressentir une présence… Une très forte présence…  

Ses sens ne le trahissaient jamais, donc il devait y avoir quelqu’un.  

D’un coup, les frissons de danger se firent à nouveau sentir.  

L’étage… L’intrus était à l’étage… Il s’y rendit…  

Soudain un coup de feu provenant de sa chambre le fit reculer et se mettre à couvert.  

Le salopard ! Il squattait sa chambre !  

 

Ryô tenta de se rapprocher mais il fut à nouveau accueilli par une balle qui l’effleura.  

Il eut juste de temps de faire une roulade sur le côté, pour voir son agresseur s’enfuir vers les escaliers conduisant au toit.  

Cette silhouette lui était familière.  

Avant qu’il ne puisse atteindre la porte menant au toit, Ryô l’attrapa par une jambe.  

L’autre ne se laissa pas faire et lui flanqua un bon coup de pied au niveau du bras. Mais Ryô avait quand même réussi à faire tomber son adversaire sur le plancher.  

Il voulut l’attaquer pour l’immobiliser, mais à croire que son ennemi avait anticipé son mouvement et lui donna un coup de pied retourné de façon à le désarmer.  

 

Tous deux bougeaient si vite et réagissaient avant que l’autre ne frappe qu’il leur était impossible de voir le visage de l’autre.  

Leurs armes respectives se trouvaient à un bon mètre de chacun d’entre eux : il fallait que chacun récupère la sienne avant que l’autre n’ait eu le temps de faire feu.  

S’en suivit un corps à corps où aucun des deux ne voulait laisser l’avantage à l’autre : coups, prise de judo…  

Tout à coup, le moment fatidique était arrivé : les deux Ryô trouvèrent une échappée et s’élancèrent vers leur arme. Dans une dernière roulade, ils se retrouvèrent face à face, se mettant en joue mutuellement.  

 

Quelle ne fut leur surprise en découvrant leur portrait vivant devant eux !  

Ce n’était pas possible !  

Les deux hommes furent frappés de stupeur et restèrent bouche-bée.  

 

Mais la surprise passa très vite, et le professionnalisme des deux hommes refit surface : chacun toisait l’autre de son regard noir et glacial.  

Deux Anges de la Mort face à face, deux regards sombres, deux auras aussi écrasantes l’une que l’autre, une même lueur de détermination… et tous deux des questions plein la tête.  

Aucun ne baissait sa garde.  

C’était comme s’ils se regardaient dans un miroir, à la différence près qu’ils pouvaient ressentir l’animosité de l’autre.  

 

Ryô plongea ses yeux dans les yeux qui lui faisaient face : cette noirceur… Ces deux prunelles dénuées de chaleur et de compassion…  

Il se voyait enfin tel qu’il était, tel qu’il se montrait à ses ennemis, et il fallait le reconnaître : il était vraiment flippant comme mec !  

Il comprenait mieux pourquoi ses ennemis le craignaient autant. Son seul regard était froid comme la glace… froid comme… la Mort… Ses yeux leur donnaient déjà un aperçu de ce qui les attendait s’ils se frottaient à lui…  

Son visiteur n’en menait pas large non plus : ainsi c’était de ça qu’il avait l’air quand il faisait son boulot ?  

S’il ne savait pas que c’était lui, il aurait déjà pris ses jambes à son cou !  

Il était vraiment impressionnant…  

 

Les deux nettoyeurs reprenaient leur souffle pendant cet examen visuel.  

Les choses sérieuses allaient commencer…  

Tout en continuant à tenir l’autre en joue, le propriétaire des lieux demanda :  

« T’es qui, toi ?  

_ Ça ne se voit pas ? A moins que tu sois aveugle en plus d’être bête ?  

_ Tu te prends pour qui pour me parler comme ça ? T’as de la chance d’avoir une tête qui me revient…  

_ Ah ouais ?  

_ Ouais… Car sache que si t’étais qu’un pauvre gars et que tu osais me parler comme tu viens de le faire, tu serais déjà mort…  

_ Et toi ? T’es pas mieux que moi à ce que je vois… T’as vu comment tu me parles ?  

_ Je te parle comme j’en ai envie…  

_ Je vois…  

_ Qu’est-ce que tu fous chez moi ? Par où t’es entré ?  

_ Si je te le disais, tu ne me croirais pas…  

_ Essaye toujours…  

_ Tu n’aurais pas activé un miroir par hasard ?  

_ Hein ?  

_ Parce que j’ai traversé celui qui se trouve dans l’autre chambre… »  

Notre Ryô tilta : alors le miroir fonctionnait vraiment…  

« Alors il marche pour de bon ?  

_ Oui…  

_ Et pourquoi tu es là ?  

_ La curiosité… Je voulais savoir ce qui m’attendait ici…  

_ Ben moi… T’es pas très perspicace…  

_ Ah ah… Très drôle, petit malin…  

_ Oui, je sais… C’est une de mes nombreeuuuses qualités…  

_ Pff ! C’est vite dit ! »  

Tous deux arboraient un sourire en coin.  

Cette rencontre promettait d’être passionnante !  

 

 


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