Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: phoenix2048

Beta-reader(s): ANGELIQUE

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 4 capitoli

Pubblicato: 30-06-10

Ultimo aggiornamento: 22-04-22

 

Commenti: 21 reviews

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RomanceSci-Fi

 

Riassunto: Après une banale mission, Kaori reçoit en guise de paiement un miroir qui sera à l'origine d'un bouleversement dans la vie des City Hunter...

 

Disclaimer: Les personnages de "Quand Ryô rencontre Ryô..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Quand Ryô rencontre Ryô...

 

Capitolo 3 :: Chapitre 3

Pubblicato: 27-07-10 - Ultimo aggiornamento: 29-08-10

Commenti: Coucou! Merci pour vos reviews! Voici la suite tant attendue! Bonne lecture et bisous!

 


Capitolo: 1 2 3 4


 

Au même moment, de l'autre coté, un autre miroir s'activait simultanément, attirant l'attention d'une jeune fille d’environ seize ans qui jouait aux jeux vidéo.  

 

Interloquée, elle se leva doucement et s’en approcha.  

L’adolescente n’était pas du genre farouche, bien au contraire, mais là, c’était franchement trop bizarre. Elle s’éloigna doucement de la psyché sans pour autant la quitter des yeux, puis saisit le bouton de porte et se précipita dans le couloir.  

 

« Papa ! Papa ! »  

L’homme qui se tenait dans le salon se leva brusquement, alerté par les cris de la jeune fille.  

« Papa ! Viens voir ! Vite ! »  

Il leva un sourcil :  

« Dis-donc, jeune fille ! Il me semblait déjà t’avoir répété plusieurs fois de ne pas courir comme une folle dans l’appartement !  

_ Désolée Papa chéri… » fit-elle, en tirant la langue.  

« Je peux savoir pourquoi tu cries comme ça ? Tu as vu un fantôme ou quoi ? »  

 

Son père l’observa avec un sourire amusé sur les lèvres.  

Il savait parfaitement que sa fille ne croyait pas à ce genre de choses, mais il avait voulu la taquiner un peu.  

 

« Papa ! Tu sais bien que ça n’existe pas, voyons !  

_ Ta mère y croyait elle en tout cas… »  

La jeune fille observa son père, plongé dans un lointain souvenir .  

Elle s’approcha doucement de lui et posa délicatement la main sur son bras.  

 

Ceci eut pour effet de le reconnecter à la réalité.  

« Je sais Papa… Maman avait peur de tout ça… Elle y croyait dur comme fer…  

_ Oui… »  

Il regarda sa fille avec tendresse et lui dit :  

« Alors, dis-moi, que voulais-tu me montrer ?  

« Suis-moi ! Je veux que tu vois un truc de tes propres yeux…»  

Sans perdre de temps, elle se saisit de la main de son père qu’elle entraîna dans sa chambre.  

 

L’homme eut un pincement au cœur, comme à chaque fois qu’il se rendait dans cette pièce si particulière à ses yeux…  

La jeune fille s'arrêta enfin devant le miroir qu'elle pointa du doigt en s'exclamant :  

 

« Regarde Papa ! Regarde le miroir… »  

Il s’approcha à son tour de l’objet et le détailla.  

« Et bien quoi ? Je ne vois rien… Qu’est-ce qu’il a de particulier ?  

_ Il y a quelques minutes, il est devenu bizarre …  

_ Ah oui ?  

_ Oui, je t’assure…  

_ Je te crois ma chérie, mais je ne vois rien là…  

_ Approche-toi davantage et dis-moi ce que tu vois… »  

 

L’homme s’exécuta et, surpris par ce qu'il réussit enfin à remarquer, recula d'un pas en s'écriant :  

« Mais c’est quoi ce truc ?  

_ Ben justement, moi aussi j’aimerais bien le savoir … »  

Il se pencha à nouveau pour examiner attentivement ce qui se profilait à la place de leur reflet.  

 

Soudain stupéfait, il ne réussit qu'à murmurer :  

« Ce n’est pas possible… Ce n’est pas possible… On dirait… On dirait…  

_ Oui… Tu ne rêves pas Papa… Une autre chambre et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à la mienne.  

_ Mais qu’est-ce que ça veut dire ? C’est impossible…  

_ Je le sais bien… Ecoute… On devrait chercher des infos avant de faire quoi que ce soit…  

_ Oui… Tu as raison… Essayons de découvrir ce que cache cette psyché… »  

 

Ils quittèrent tous les deux la pièce, retournant dans le salon, afin de se préparer à sortir.  

« Dis-moi, Papa…  

_ Oui ?  

_ Tu l’as eu comment ce miroir ?  

_ C'est un cadeau qui avait été offert à ta mère au cours d'une mission .  

_ Tu veux bien me raconter…  

_ Bien sûr… Ta mère et moi avions enquêté pour le compte d’un riche homme d’affaire. Il nous avait demandé de retrouver sa fille unique enlevée par sa mère après leur divorce et qui s'était enfuie avec elle à l'étranger.  

_ Et où était elle ?  

_ A New York…  

_ Vous êtes allés la chercher ?  

_ C’est Maman qui y est allée, car elle seule avait des papiers en règle… Elle est partie plus d’une semaine là-bas…  

_ Ça a dû être dur pour toi de la laisser partir si longtemps loin de toi, non ?  

_ Oui… C’était vraiment difficile… Quand elle est revenue avec la petite fille, elle était tellement heureuse !  

_ Parce qu’elle avait rempli sa mission ?  

_ Oui, je pense… Mais aussi parce qu’elle s’en était occupée comme si elle avait été sa propre fille… A ce moment là, son désir d'enfants ne m'avait jamais paru aussi évident …  

_ Elle ne t’en avait jamais parlé auparavant ?  

_ Elle me l'avait laissé entendre une ou deux fois, de manière détournée…  

_ Et toi, tu n’en voulais pas d’enfant avec Maman ?  

_ Bien sûr que si… Mais je lui avais toujours dit que ce ne serait pas possible avec notre boulot… Alors elle s’était quelque peu résignée… Et puis tu sais, je n’ai jamais su parler de ces choses là avec ta mère…  

_ Je suis certaine que Maman devait le savoir que tu en désirais aussi… Tu m'as si souvent dit qu'il n’y avait jamais eu besoin de mots entre vous…  

_ Oui, c’est vrai… Et je regrette vraiment de ne pas avoir pu lui offrir ce cadeau… »  

 

Il regarda sa fille tendrement en ajoutant :  

« Mais depuis, on s’est bien rattrapés, car maintenant on a une merveilleuse fille ! »  

Il lui ébouriffa les cheveux et déposa un baiser sur son front.  

« Merci Papa… Moi aussi j’ai beaucoup de chance de vous avoir… »  

 

Ils montèrent en voiture et poursuivirent la conversation :  

« Au fait , tu n'as pas terminé ton récit ?  

_ Ah oui… En fait, le père de la petite fille, notre client, l'avait offert à ta mère, ayant remarqué qu’elle l’adorait. Elle n'avait pas cessé de l'admirer à chaque fois qu’on allait chez lui pour les besoins de l’enquête…  

_ Je comprends mieux… Tu sais ce qu’on devrait faire ?  

_ Non, mais tu ne vas pas tarder à me le dire…  

_ Je pense qu’on devrait aller voir cet homme et lui demander des infos… Après tout, il en était le propriétaire, non ?  

_ C’est une très bonne idée en effet et ça ne coûte rien de vérifier… »  

 

L’homme très fier de la trouvaille de sa fille se dirigea vers le quartier des affaires.  

Après une dizaine de minutes environ, ils arrivèrent à destination.  

« Tu m’accompagnes ou tu restes dans la voiture ?  

_ Je viens avec toi, voyons ! » répondit la jeune fille, comme si son père venait de lui poser une question vraiment stupide.  

 

Ils marchaient tous deux vers l’entrée de l’imposant immeuble appartenant à l’ancien client, quand ils tombèrent nez à nez avec lui, celui-ci se préparant à aller déjeuner avec ses associés.  

L’homme leva les yeux et fut surpris de trouver le détective en face de lui.  

« Vous ! Ici ? Comme je suis heureux de vous revoir, Monsieur…  

_ Moi de même… »  

 

Ils se serrèrent la main en guise de salutations.  

« Et qui est cette charmante jeune personne ?  

_ C’est ma fille…  

_ Enchantée Mademoiselle…  

_ Moi aussi… »  

L’homme d’affaire les entraîna un peu à l’écart, après avoir fait signe à ses collègues de l’attendre quelques instants.  

« Qu’est-ce qui vous amène dans ce quartier, dites-moi ?  

_ Vous vous souvenez du miroir que vous aviez offert à ma femme ?  

_ Oui, bien sûr…  

_ J’aurai aimé savoir où vous l’aviez acheté… »  

Le business man parut surpris.  

« Vous avez fait tout ce chemin pour ça ?  

_ Oui…  

_ Et bien je l’avais acheté chez un antiquaire du quartier traditionnel. Et très franchement, je ne sais pas si cette boutique existe encore aujourd’hui… Il était déjà très vieux…  

_ Et que pouvez-vous nous dire à propos de ce miroir ?  

_ Oh, pas grand-chose, j’en ai peur ! Je m'étais juste contenté de l’acheter, vous savez… Peu m’importait de savoir s’il avait eu une histoire…  

_ Je vois…  

_ J’espère que mes maigres renseignements vous seront tout de même utiles…  

_ Oui, sans aucun doute … Merci d’avoir pris le temps de me répondre…  

_ Je vous en prie… »  

 

L’homme jeta un coup d’œil vers ses collègues qui commençaient à s’impatienter.  

« Je vais devoir vous laisser car mes collaborateurs m’attendent pour notre déjeuner d’affaires… J’ai été ravi de vous revoir, et vous, de vous connaître Mademoiselle… A un de ces jours peut-être… »  

 

Il ne laissa pas le temps à ses interlocuteurs de lui répondre, qu’il courrait déjà vers ses amis.  

« Il est vraiment speed cet homme… Tu ne trouves pas Papa ?  

_ Si… Mais que veux-tu ? Pour lui, le temps c’est de l’argent… Allez, viens, ne restons pas ici… »  

 

Tous deux reprirent la voiture et se mirent en route pour le quartier traditionnel.  

« Je me demande combien d’antiquaires il y a dans ce quartier ! » dit l’homme.  

« Attends, je vais aller me renseigner… Tu peux t’arrêter près de cette cabine, s’il te plaît ? »  

L’adolescente montrait du doigt l’une des cabines téléphoniques qui bordaient les trottoirs.  

 

Une fois la voiture stoppée, elle descendit et entra dans la cabine afin d’avoir accès à l’annuaire qui s’y trouvait.  

Elle en parcourut rapidement les pages et arracha l’une des feuilles.  

Puis elle rejoignit la voiture.  

 

« Alors, d’après les adresses, il y aurait quatre antiquaires dans le quartier.  

_ Quatre ? Ah là là, on n’est pas rentrés !  

_ Ne râle pas Papa ! A nous deux, ça ira très vite… Tiens, regarde, je prends ces deux là et toi tu t’occupes des deux autres…  

_ Ok…  

_ Si tu trouves quelque chose avant moi, tu m’appelles, hein ? » fit-elle, en montrant son portable.  

« Oui… Mais tu fais pareil si c’est toi qui trouves en premier ?  

_ Pas de soucis ! »  

La jeune fille sortit de la voiture et fit un geste de la main avant de claquer la portière.  

« A tout à l’heure Papounet ! »  

L’homme la regarda s’éloigner :  

« Papounet ? N’importe quoi ! Je me demande qui a bien pu lui suggérer de m’appeler ainsi… »  

Il oublia vite cela et se concentra sur son objectif, qui était de retrouver l’ancien propriétaire du fameux miroir.  

 

Tandis qu’il sortait bredouille de la deuxième boutique où il avait dû se rendre, son portable se mit à sonner.  

« Oui ?  

_ J’ai trouvé Papa !  

_ Déjà ? Tu es rapide dis-donc !  

_ Et oui !  

_ Je t’écoute…  

_ Le vieil homme est décédé, mais c’est son fils qui tient le magasin maintenant. Il m’a raconté très peu de choses, vu que c’était son père le spécialiste des légendes et autres contes liés aux objets qu’il vendait. Tout ce que je sais, c’est que l’on dit que c’est un miroir magique, avec des pouvoirs fabuleux.  

_ C’est tout ? Tu me diras c’est déjà pas mal, mais bon…  

_ Je sais… Moi aussi, j’aurai aimé trouver plus d’infos, mais j’ai une idée… Attends-moi à la maison, Papa… Je n’en ai pas pour longtemps…  

_ Très bien, je rentre… »  

Il se mit en route et rentra au bercail.  

 

Une fois rentré, l’homme se prépara un café et fuma une cigarette, adossé contre la fenêtre.  

Il n’eut pas à patienter longtemps, car une tornade déboula dans le salon, serrant dans sa main une feuille de papier, fruit de ses recherches.  

« Regarde Papa ! J’ai percé le mystère du fameux miroir ! »  

Son père, dont la curiosité venait d’être une fois de plus piquée au vif, se dirigea vers elle et se saisit du papier qu’elle lui tendait.  

« Montre-moi ça… »  

Tandis qu’il parcourait les grandes lignes de l’article, sa fille lui racontait ce qu’elle avait découvert.  

« Il permet d’ouvrir un passage vers un autre monde…  

_ Oui, c’est bien ce que je crois comprendre…  

_ Mais ce portail ne peut s’ouvrir que sous certaines conditions… Dans les trois jours précédents la pleine lune…  

_ Il faut lire l’inscription gravée dans la roche…  

_ … et pour le refermer, il suffit d’attendre la pleine lune.  

_ Mais, c’est dangereux… N’importe qui pourrait attendre le bon moment et ouvrir le miroir…  

_ Ben non, justement… Lis bien la fin… »  

Son père s’exécuta et lut à haute voix :  

« « Le passage vers d’autres mondes ne peut avoir lieu qu’aux solstices, tous les cent ans… Quiconque traverserait le miroir ne devrait surtout pas oublier de repartir au plus tard le jour de la pleine lune, ou alors il resterait coincé dans le monde d’accueil… » Oui, je comprends mieux maintenant… C’est comme une sécurité…  

_ Oui… »  

 

La jeune fille enleva son manteau et se rendit à la cuisine pour préparer du café : dès qu'il fut prêt elle en servit une tasse à son père, il appréciait ce breuvage en période d’intense réflexion.  

Il se saisit de la tasse et en but quelques gorgées.  

« Que comptes-tu faire ? » demanda sa fille.  

« Je ne sais pas trop… Apparemment, quelqu’un possédant lui aussi une psyché a ouvert le portail vers notre monde, mais il ne l’a pas utilisé…  

_ Peut-être ne sait-il pas qu’elle fonctionne réellement ?  

_ Oui, c’est une possibilité…  

_ Tu vas y aller ?  

_ Où ça ?  

_ De l’autre côté du miroir ?  

_ Je ne sais pas si c’est bien…  

_ Moi, j’ai bien envie d’y aller…  

_ Ça, il n’en est pas question…  

_ Mais pourquoi ?  

_ Tu ne sais pas où tu vas débarquer… Non, si quelqu’un doit y aller, ce sera moi… Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose…  

_ Allez, s’te plaîîîttt, papa chéri ? » fit-elle en joignant les mains.  

« Non…  

_ Bon, c’est bon, je laisse tomber… »  

 

Elle croisa les bras et bouda dans son coin.  

Son père ne put s’empêcher de sourire à ce spectacle.  

« Tout le portrait de ta mère…  

_ Beuuuhhh… »  

Elle venait de lui tirer la langue .  

« Et si nous allions voir ce miroir de plus près ? »  

La jeune fille accompagna son père dans sa chambre avec un grand sourire qui, d'un grand coup, lui illumina le visage.  

 

Sans faire un bruit, ils se postèrent devant et observèrent avec attention la pièce qui s’y dessinait.  

Ils essayèrent de se représenter les lieux et de se faire une vague idée de l’habitant, avant de décider ou non de traverser.  

Peut-être trouveraient-ils quelques indices laissant deviner son identité ?  

Il y avait un lit, une coiffeuse, une armoire, des vêtements… Rien de bien extraordinaire… Mais tout ça donnait une impression de déjà vu… Oui, cette chambre ressemblait presque meuble pour meuble à celle dans laquelle ils se trouvaient …  

Non… Ce n’était pas possible…  

Tous deux avaient cru comprendre…  

L’adolescente regarda son père, qui à ce moment-là fut comme frappé par la foudre : il était visiblement complètement perdu…  

Alors doucement, elle posa une fois de plus sa main sur son bras, ce qui lui fit tourner la tête vers elle. Elle plongea son regard dans le sien et lui confirma ce qu’il croyait impensable…  

« Eh oui, papa Ryô… Aussi incroyable que cela puisse paraître … C’est bien la chambre de maman Kaori… »  

 

 

 

 


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