Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Eden

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 9 capitoli

Pubblicato: 10-04-19

Ultimo aggiornamento: 01-06-19

 

Commenti: 28 reviews

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RomanceAction

 

Riassunto: Une nouvelle cliente, une nouvelle affaire... Et le passé n'en finit pas de nous rattraper...

 

Disclaimer: Les personnages de "In Memoriam..." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: In Memoriam...

 

Capitolo 2 :: Chaud devant !

Pubblicato: 14-04-19 - Ultimo aggiornamento: 14-04-19

Commenti: Bonjour à tous ! Et voilà le deuxième chapitre de cette histoire. Merci Shan pour ton commentaire, ravie de voir que tu es toujours là toi aussi ! ^^ Alors je tenais aussi à remercier Sophie Ramia, et Daphnée pour leur message sur mon autre fic. Daphnée je dois dire que tu m'as bien fait réfléchir, et que ton petit coup de pied aux fesses, ben m'a fait réagir. Du coup, j'avoue je me suis replongée dans cette fic. Pour dire la vérité je tâtonne un peu n'ayant peut-être plus les mêmes idées qu'au départ, mais un chapitre est en préparation et devrait arriver courant de la semaine. Dans tous les cas, je vous souhaite une agréable lecture et vous dis à très bientôt !! Bizzzz à tous !!!!

 


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Chapitre 2 : Chaud devant !  

 

 

 

- Kaori… fit Naomi en pénétrant timidement dans la cuisine où la jeune femme était en train de s’affairer. Puis-je vous aider ? J’ai besoin de m’occuper l’esprit et les mains pour ne pas trop cogiter à ce qu’il s’est passé à l’hôtel.  

- Oh, bien sûr, répondit Kaori en s’essuyant les mains sur un torchon de cuisine. Tenez si cela ne vous gêne pas, vous pouvez éplucher ces quelques légumes.  

- Merci, fit Naomi en se mettant au travail. Dites-moi, cela fait longtemps que vous travaillez avec Monsieur Saeba ?  

- Quelques années. J’ai pris la relève de mon frère quand ce dernier a été tué.  

- Oh, alors vous aussi vous avez perdu quelqu’un de cette manière ?  

- On peut dire ça comme ça. Mais ne vous faites pas de souci. Ryo est le meilleur, il trouvera qui sont les personnes qui cherchent à vous éliminer et qui sont sûrement les mêmes qui ont tué votre père.  

- Merci vous êtes gentille de chercher à me réconforter.  

- C’est normal. Vous savez je sais que perdre un être cher dans de telles circonstances n’est pas chose facile, surtout pour faire son deuil.  

 

Les deux jeunes femmes terminèrent de préparer le repas, en parlant de sujets plus légers. Et Kaori se dit qu’elle était au final, plutôt de bonne compagnie.  

 

 

- Ryo, fit Saeko en ouvrant la porte de chez elle. J’avoue que ton coup de fil m’a vraiment étonnée.  

- D’ordinaire c’est toi qui fais appel à moi, tu veux dire ?  

Laissant échapper un petit rire, elle le fit entrer. Et une fois installé sur le canapé, lui servit un verre de whisky.  

- Dis-moi ce qui t’amène ? Au téléphone tu as été plus que bref.  

- J’aimerais que tu te renseignes sur la fille d’un général d’armée, faisant le lien entre l’Amérique du Sud et le Japon.  

- Tu me demandes de fouiller dans les dossiers du ministère de la Défense. Tu sais que c’est ultra fermé, et que seuls les proches du gouvernement y sont autorisés.  

- Mais avec ton charme, je suis sûr que tu pourras obtenir quelques faveurs, fit Ryo la regardant fixement dans les yeux.  

- Ca risque de te coûter cher tu sais. Je peux y laisser mon poste si ça tourne mal.  

- Ton prix sera le mien, répondit Ryo, bien trop grave pour rentrer dans son jeu du chat et de la souris.  

- L’effacement des deux tiers de mes dettes, répondit l’inspectrice.  

 

Se levant du canapé, vidant par la même occasion son verre d’un trait, il se dirigea vers la porte d’entrée.  

 

- Si tu obtiens ce que je te demande, déclara Ryo, estime ton ardoise effacée.  

 

Saeko le regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes. Jamais encore il n’avait considéré une affaire, valant la totalité de ses dettes. Ces renseignements devaient être plus que vital pour le nettoyeur.  

 

- Ryo c’est quoi cette affaire ? Et puis je ne sais même pas le nom de la personne dont je dois m’informer ?!  

- Sur la table, répondit Ryo en refermant la porte derrière lui.  

 

Posant son regard sur ladite table, elle vit le petit bout de papier. Le dépliant, elle y lut le nom d’une certaine Naomi Tavares. De prime abord, ce nom ne lui disait rien du tout. Et sans plus attendre, elle prit des allumettes dans un des tiroirs d’un meuble de cuisine et brûla le papier dont le nom était maintenant gravé dans sa mémoire. Elle se promit de tout mettre en œuvre pour honorer la demande du nettoyeur. Après tout, elle lui devait bien cela pour toutes les affaires dont il lui avait donné un coup de main.  

 

De retour chez lui, il découvrit Kaori et Naomi finissant de préparer la table.  

 

- Tu tombes bien, le repas est prêt, fit Kaori, contente de le retrouver.  

 

Mais avant même qu’elle ne réalise la métamorphose, le visage de Ryo se fit plus libidineux que jamais et d’un vol planer il bondit sur sa cliente, s’écrasant à ses pieds sous une massue de mille tonnes envoyée par Kaori qui retourna dans la cuisine, une aura de rage l’entourant comme une seconde peau.  

 

- Monsieur Saeba, vraiment, ne pensez-vous pas que cela n’est pas très correct ? fit la jeune femme un peu perdue. Voyons Kaori est juste sous vos yeux. Vous faites un piètre conjoint ! réprimanda Naomi posant ses mains sur les hanches.  

- Con… Con… Conjoint, bafouilla Ryo.  

- Vous faites erreur, répondit Kaori rouge à la fois de colère et de confusion, et qui avait tout entendu. Nous ne sommes pas en couple. Nous sommes certes colocataires, et partenaires mais ça s’arrête là !  

- Ah alors ?... fit Naomi qui avait pourtant été persuadée du contraire. Je suis désolée, je ne voulais pas vous mettre dans une situation gênante.  

- Bien mettons-nous à table, fit diversion Kaori pour se sortir de cette situation qui glissait sur une pente bien trop vertigineuse à son goût.  

 

Et d’un coup, elle posa les différents plats sur la table. En fin de repas, alors que la jeune femme venait de terminer de tout ranger, elle déclara ;  

 

- Ryo j’ai besoin d’aller faire quelques courses.  

- Oh Kaori pourrais-je vous accompagner, cela me permettrait de sortir un peu et de visiter un peu mieux la ville. Enfin si cela ne vous dérange pas ?  

- Non bien sûr mais c’est que je ne sais pas trop, après l’attaque de ce matin…, répondit Kaori hésitante.  

- Oh, fit Naomi déçue de devoir rester enfermée.  

- Très bien j’ai compris, fit Ryo en se levant du canapé après s’être étiré de tout son long. Allons-y. De toute façon ça m’étonnerait que nos assaillants cherchent encore à s’en prendre à vous pour aujourd’hui. Le temps qu’ils remettent sur pied un plan d’action, cela nous laisse un peu de temps libre.  

- Merci Monsieur Saeba, fit joyeusement Naomi avant de courir dans sa chambre chercher sa veste.  

 

Une heure plus tard, les bras chargés de paquets, Kaori, Ryo et Naomi poussèrent la porte du Cat’s Eye.  

 

- Miki je suis là ! vociféra Ryo bondissant sur la jeune femme avant de se prendre un plateau en pleine face.  

- M’aurais-tu oublié ? marmonna Falcon.  

- Salut l’ami, répondit-il en se remettant les vertèbres en place. Le mariage te rend de plus en plus doux à ce que je vois.  

- Tu disais, reprit Falcon pointant son arme sous le nez du nettoyeur.  

- Heu un café bien serré, murmura ce dernier s’installant sur le tabouret de bar.  

- Kaori ma belle, je suis contente de te voir, fit Miki en se tournant vers son amie qui pour une fois n’avait pas eu besoin de sortir sa massue.  

- Bonjour Miki, laisse-moi te présenter notre cliente du moment.  

- Naomi Tavares, fit cette dernière en s’installant à son tour au bar.  

- Enchantée, je suis Miki gérante de ce café. Et voici Falcon mon mari.  

- En… Enchantée, bredouilla la jeune femme impressionnée par la stature du mari en question.  

- Dis-moi Kaori, fit Miki un peu en sourdine la main contre sa bouche pour se protéger des oreilles indiscrètes, quand tu auras un moment j’aimerais te parler de quelque chose.  

- C’est grave ? fit Kaori inquiète de cette soudaine attitude mystérieuse.  

- Non rassure-toi, répondit l’ex mercenaire avec un sourire confiant. Alors dis-moi, cette cliente, elle est plutôt pas mal, l’affaire risque de durée tu crois ?  

- Je ne sais pas trop une histoire de meurtre et de gouvernement. Mais moi aussi j’espère que ça se réglera rapidement. Pourtant elle est plutôt gentille, reprit Kaori s’en voulant presque d’espérer s’en débarrasser si vite.  

 

Lorsqu’ils sortirent enfin du café, Miki devait, bien malgré elle, admettre que Kaori avait raison au sujet de leur cliente. Elle était plutôt du genre sympathique. Elle se tourna vers son mari qui avait été plus silencieux encore qu’à l’ordinaire, si tout du moins cela pouvait être possible.  

 

- Qu’est-ce qui ne va pas ? demanda-t-elle à Falcon qui fixait la porte du café.  

- Cette fille… Je sens la mort…  

- C’est bien pour cela qu’elle a fait appel à Ryo, répondit Miki.  

 

Falcon ne répondit rien, se contentant de regarder inquiet la porte dont la petite clochette avait fini de teinter depuis longtemps.  

 

Marchant derrière les filles, les bras chargés des paquets de Kaori, il maugréait après elle de devoir tout porter. Franchement par moment elle le prenait vraiment comme son larbin. Il donna un coup de pied de mauvaise humeur dans une cannette vide abandonnée sur le trottoir. Lorsqu’il lâcha d’un coup tous les paquets. Se retournant pour voir les bêtises de son partenaire, Kaori sentit une brûlure au bras avant d’être propulsée au sol par Ryo qui avait entrainé par la même occasion Naomi avec lui.  

Mais aucun autre coup de feu ne fut tiré, et les passants continuaient leur route ne semblant avoir rien remarqué de la scène qui venait de se dérouler à quelques mètres d’eux.  

 

- Kaori ! hurla Ryo prenant la jeune femme dans ses bras. Kaori réponds-moi !  

- Je vais bien, murmura la jeune femme tournant la tête vers son bras qui avait imbibé de sang ses vêtements.  

- Mon dieu Kaori, vous êtes blessée ! s’écria Naomi se redressant à son tour.  

- Ce n’est rien, je vous assure, fit Kaori en tentant de se relever.  

 

A ses côtés, Ryo découvrit l’arme qui avait causé la blessure à sa partenaire. Il s’agissait d’une petite flèche utilisée par une arme comme une arbalète. Attaché à la tige, un petit message y était inscrit. Retirant le bout de papier, Ryo y lut le message ; « In Memoriam… »  

Deux attaques en une journée, il n’avait pas à faire à de simples commanditaires. C’était visiblement plus important que ça. Sans une explication, il rangea le mot dans la poche intérieure de sa veste. La traque venait de commencer…  

 

- Ryo, murmura Kaori.  

- Rentrons… répondit-il en ramassant les courses qu’il avait fait tomber.  

 

Et tout en scrutant les environs, il escorta les deux jeunes femmes jusqu’à l’appartement.  

A peine ils avaient refermé la porte derrière eux, que Ryo déposa sans ménagement les courses sur la table, et soulevant sa partenaire dans ses bras, l’emmena dans la salle de bain.  

 

- Ry…Ryo qu’est-ce que tu fais ? Je suis encore capable de marcher. Je t’ai dit que tout va bien !  

- Déshabille-toi ? déclara-t-il sans préambule en refermant la porte derrière eux.  

- Que… Quoi ? bafouilla Kaori aussi rouge que le sang qui maculait son bras.  

 

Fouillant dans l’armoire à pharmacie, Ryo en sortit des compresses et du désinfectant.  

 

- Enlève ta veste et ton pull Kaori, j’ai besoin d’accéder à ta blessure pour la soigner, reprit-il s’amusant intérieurement du double sens qu’elle avait pu imaginer.  

- Je… Je peux le faire toute seule, tu sais, objecta-t-elle mal à l’aise de devoir se montrer en sous-vêtement devant le nettoyeur.  

- Ne sois pas ridicule comment pourrais-tu faire ton bandage correctement. Je te promets de ne pas te reluquer si c’est ce qui t’inquiète.  

 

Et sans ménagement, il lui retira sa veste.  

Grimaçant sous la douleur au moment de lever le bras pour retirer son pull, Kaori tenta de faire abstraction de sa petite tenue. Oubliant sa promesse, Ryo ne perdait pas une miette du spectacle qu’il avait sous les yeux. Il avait déjà eu par le passé l’occasion de voir sa partenaire vêtue de manière très sexy, mais admirer ses courbes généreuses dans ce petit bout de dentelle, était une véritable tentation des sens. Dès qu’elle posa son pull sur ses genoux, Ryo reprit le contrôle de lui-même et, imbibant les compresses du liquide transparent, l’appliqua sur l’entaille certes importante mais peu profonde du bras de la jeune femme.  

 

- Ca ne nécessite pas de point de suture, déclara-t-il après avoir bien inspecté la blessure.  

 

Kaori frissonna quand le produit rentra en contact avec sa chair meurtrie. Ryo ne put s’empêcher de la taquiner à ce sujet.  

 

- Allons tu ne frissonnes presque plus devant une arme à feu, mais tu as les larmes aux yeux pour une petite éraflure.  

 

Kaori ne releva pas. Ce n’était pas uniquement à cause du désinfectant qu’elle frissonnait. C’était tout simplement de sentir les doigts de Ryo s’affairer sur sa peau, qui, la traitresse était devenue soudainement ultra sensible. A croire que des millions de capteurs avaient été branché sur cette zone de quelques centimètres carrés de son corps.  

Avec beaucoup de précaution, le nettoyeur entreprit de lui bandait le bras pour permettre au sang de coaguler et à la plaie de se refermer. Lorsqu’il eut terminé sa besogne, l’air dans cette salle de bain, s’était soudainement chargé d’une forte électricité. Le visage de Ryo n’était qu’à quelques centimètres de celui de la jeune femme. Il pouvait y voir l’émotion dans son regard. Il lui suffisait d’un mouvement pour cueillir le fruit dont il rêvait depuis des années. Il lui suffisait de juste un peu se pencher pour poser enfin ses lèvres sur celles de celle qui hantait ses fantasmes les plus secrets. Il pouvait le faire, il savait qu’elle y répondrait, qu’elle n’attendait que cela.  

Quand enfin il se décida, et qu’il allait depuis tout ce temps faire ce premier pas, des coups frappés à la porte vinrent briser la bulle dans laquelle ils s’étaient enveloppés.  

 

- Kaori, est-ce que vous allez bien ? s’enquit Naomi.  

- Oui, oui tout va bien. Ryo vient de terminer de me soigner, répondit-elle enfilant en quatrième vitesse son pull, le feu aux joues et le cœur battant.  

 

Et en effet la magie de cet instant était bel et bien terminée…  

 

A la nuit tombée, alors que Naomi s’était déjà couchée, secouée par toutes ces émotions fortes, Ryo fumait seul sur le toit de son immeuble observant les lumières et respirant l’air frais automnal. Saeko vint le rejoindre à pas feutrés alors que Kaori s’activait dans la cuisine tentant d’évacuer la pression de la scène de la salle de bain.  

 

- Tu as fait vite, déclara Ryo sans se retourner vers l’inspectrice.  

- C’est bien ça le problème, répondit Saeko dépitée. Il n’y avait rien. Ta cliente est blanche comme neige. Il est question d’un père militaire, mais c’est classé secret d’Etat, même en usant de mes charmes ce sont des informations qui me resteront inaccessibles. Désolée, j’aurais vraiment voulu t’être d’une plus grande aide sur ce coup-là.  

- Merci quand même… répondit-il en tirant sur sa cigarette. Ah et Saeko, l’interpella-t-il alors qu’elle s’éloignait déjà, tes dettes sont effacées.  

 

Elle esquissa un sourire tout en se dirigeant vers la cage d’escalier.  

 

- J’en viendrais presque à les regretter…  

 

Ryo sourit…. Il savait à présent par où chercher…  

 

 

 


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