Capitolo 14 :: Chapitre 14

Pubblicato: 28-04-19 - Ultimo aggiornamento: 28-04-19

Commenti: Bonjour, voici venu le dernier chapitre de l'histoire. Merci Kalyane, ShaninXYZ, Didinebis, Dona et Tamika(j'espère n'oublier personne) d'avoir pris le temps de commenter. Merci d'avoir suivi cette histoire et à demain pour la prochaine. Bon dimanche, bonne lecture et merci pour vos commentaires de fin^^

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14

Chapitre 14  

Dans un immeuble de briques rouges, au petit matin d’un jour où la neige tombait à gros flocons, une lumière s’alluma. Kaori se leva péniblement au son des pleurs du nourrisson qui réclamait sa pitance. Elle regarda son compagnon dormir avec envie et se leva en soupirant. Elle n’eut pas le temps de rejoindre le nourrisson qu’un deuxième cri se fit entendre.  

- J’arrive…, soupira-t-elle.  

Malgré la fatigue, quand elle arriva dans la chambre d’Emi, un sourire fendit son visage et sa bonne humeur revint. La petite était debout dans son lit et l’accueillit en faisant la fête. Elle la sortit de là, l’embrassa en lui murmurant un joyeux anniversaire et la porta jusqu’à la chambre de son frère. Le petit Kiseki, leur petit miracle, s’égosillait, rouge de colère. Après un stand change, ils descendirent tous les trois au rythme d’Emi qui marchait depuis peu. Arrivés dans la cuisine, la jeune femme eut la surprise de trouver Ryo préparant deux biberons.  

- Déjà levé ?, s’étonna la jeune femme.  

- Bonjour à toi aussi, mon ange., lui dit-il avec un sourire narquois.  

- Bonjour, mon coeur., répondit-elle légèrement rougissante.  

- Bon anniversaire, princesse., dit-il en embrassant sa fille sur le front  

Ryo tendit le biberon à Emi qui le saisit et le porta à sa bouche avidement, puis il donna à sa compagne le biberon du plus jeune.  

- Tu aurais cru il y a un an qu’on en serait là aujourd’hui ?, lui demanda-t-elle, se remémorant l’année qu’ils venaient de passer.  

Le nettoyeur s’assit près de sa partenaire, les regardant pensivement.  

- Non certainement pas. Mais je ne regrette rien. Malgré les épreuves, c’est la plus belle année de ma vie.  

- Moi aussi., répondit-elle, un de ses merveilleux sourires éclairant son visage.  

- Pour moi, il manque cependant quelque chose…, soupira-t-il.  

- Quoi ? On n’a pas fait mokkori ce matin ?, le taquina-t-elle, une lueur mutine dans les yeux.  

- Ca fait deux choses alors… Et on dit que c’est moi le pervers après…  

Elle partit d’un léger rire, les yeux pétillants de bonheur.  

- Alors que manque-t-il ?  

- Ca., dit-il en sortant un écrin de sa poche.  

Kaori le regarda surprise, les larmes lui montant aux yeux.  

- Me ferais-tu l’honneur de devenir ma femme, Kaori ?, lui demanda-t-il, légèrement anxieux.  

- Tu es sûr ? Rien ne t’y oblige, Ryo. La situation me va très bien ainsi.  

- Pas à moi. Oui, je suis sûr. Je veux concrétiser notre relation aux yeux de tous même si ce ne sera pas un mariage reconnu par la loi. Je veux que tu sois ma femme, si tu en as envie bien sûr.  

- Evidemment que j’en ai envie, Ryo. Je veux devenir ta femme. Tu aurais juste dû attendre que j’ai les mains libres pour le demander. Je t’aurai sauté au cou.  

- A vrai dire, ça m’arrangeait. J’avais un peu peur de me prendre une massue…, dit-il en se grattant la tête et riant bêtement.  

- Pourquoi je t’aurais frappé ?  

- Parce que je ne me serais pas décidé plus tôt, pardi !  

Elle se mit à rire. Elle se pencha vers lui et il fit le reste du chemin pour déposer un baiser sur ses lèvres offertes. Kiseki ayant terminé son biberon, il prit la main de sa fiancée et y passa le solitaire.  

- Elle est magnifique, Ryo., souffla Kaori, les larmes roulant sur ses joues.  

- Pas autant que toi, mon ange., murmura-t-il, essuyant son visage avec tendresse.  

- Tu crois qu’on aurait un peu de temps ce matin pour visiter Hide et Maya ?, demanda-t-il.  

- Oui, on va le prendre. Si tu m’aides avec les enfants, j’irai plus vite pour préparer le repas de Noël et on pourra y aller.  

- A vos ordres, mademoiselle Makimura. Donne-moi ces petits loups. Aux fourneaux, femme !, lui ordonna-t-il, joueur.  

Elle fronça les sourcils, faussement fâchée, et s’attela à la tâche. Leurs amis devaient arriver vers midi. Le repas fut vite bouclé et Kaori partit mettre la table. Disposant les couverts autour de la table, elle entendit un drôle de bruit provenant de sous le sapin. Intriguée, elle chercha et trouva une carton qui n’y était pas la veille.  

- Ca ne va pas recommencer…, murmura-t-elle d’une voix blanche.  

Elle sortit le carton et le déposa près du fauteuil. Elle l’ouvrit délicatement en retenant son souffle. Elle partit d’un fou-rire en voyant le contenu et prit le chaton dans ses mains.  

- Pauvre bête et pauvre Umi… Ces deux lascars vont voir de quel bois je me chauffe., dit-elle en souriant diaboliquement.  

Voyant Ryo toujours occupé avec les enfants, elle mit au point sa vengeance…  

Après avoir été visité Hide et Maya, la petite famille rentra paisiblement et bientôt leurs amis arrivèrent. Tous attendaient ce noël avec impatience. Miki et Kazue arboraient deux ventres bien arrondis. Elles devaient accoucher dans le mois qui suivait. Elles envièrent leur amie qui avait accouché au début du mois et avait déjà retrouvé sa taille svelte. Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur, quelques allusions au Noël précédent fusant par moments. Alors que Kaori apportait des plats à table, Miki hurla.  

- Qu’y a-t-il ? Tu vas accoucher ?, s’inquiéta Kazue, portant la main à son ventre.  

Elle lui avait fichu une de ses frousses qu’elle espérait bien ne pas partir en travail. Miki pointa vers la main gauche de Kaori. Tous les regards se tournèrent vers la nettoyeuse qui se sentit rougir.  

- Sale traître, tu n’as pas fait ça ? Tu as osé demander ma douce Kaori en mariage ? Tu as dit oui, ma chérie ?, pleurnicha Mick, abattu.  

En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, il se retrouva sous une massue « solidarité féminine ».  

- Merci, Kaori. T’es vraiment une amie., soupira Kazue, dépitée.  

- Les félicitations s’imposent apparemment. C’est génial. Je suis tellement contente pour vous deux !, s’écria Miki, réveillant Kiseki.  

- Oops ! Pardon., murmura-t-elle, penaude.  

Ryo se leva pour aller chercher son fils et le ramena auprès d’eux, calmé.  

- Qui aurait cru que l’Etalon de Shinjuku pouponnerait et se caserait un jour ?, le taquina Mick.  

- Moi qui croyait que ma sacro sainte liberté valait plus que tout le reste, je t’avoue m’être bien trompé., avoua Ryo, un sourire tendre aux lèvres.  

- Je suis bien plus heureux maintenant même si ce n’est pas tous les jours facile…  

- Tu es devenu un homme responsable, Ryo., admit Kaori, une lueur étrange dans le regard.  

- Emi est réveillée. Je vais la chercher, on pourra ainsi ouvrir les cadeaux., proposa la nettoyeuse.  

Les deux nettoyeurs se regardèrent et pouffèrent de rire à l’avance, ce qui inquiéta leurs amis.  

Kaori redescendue avec la petite fille, Eriko procéda à la distribution des cadeaux. Ryo et Mick se balançaient des coups de coude, fiers de leur bêtise.  

- Si tu posais Kiseki dans son transat, Ryo. Tu ne pourras pas ouvrir ton cadeau sinon., suggéra Kaori qui craignait pour son enfant.  

Le nettoyeur s’exécuta et attrapa son cadeau. Umi ouvrant le sien, les deux comparses s’arrêtèrent et le regardèrent attendant sa réaction mais rien ne vint… Il plongea les mains dans le carton et en sortit une nouvelle machine à café.  

- Mais ce n’est pas…, commença Mick, rapidement bâillonné par la main de Ryo.  

- Tais-toi crétin, tu vas vendre la mèche., l’admonesta son collègue.  

Ryo le relâcha et ouvrit son paquet. Dans un bond hors du commun, il s’éloigna du contenu, blanc comme un linge.  

- Que se passe-t-il, mon coeur ? Tu n’aimes pas ton cadeau ?, lui demanda Kaori d’une voix doucereuse.  

- Tu… Tu… Tu…, bafouilla Ryo.  

Mick regarda à l’intérieur du paquet et découvrit une maquette d’avion. Il partit d’un grand éclat de rire.  

- Ah ah ah et ça se dit le plus courageux des hommes…, se moqua-t-il, puis il ouvrit le contenu de son paquet et tomba évanoui. Son paquet tomba sur lui, déversant des tampons sur son visage.  

- T’es mal barré, Angel ! T’as pas fini d’en voir avec deux femmes à la maison., se moqua à son tour Umibozu.  

- Alors messieurs, tel est pris qui croyait prendre., gronda Kaori, visiblement en colère.  

Ryo se fit tout petit.  

- Tu… Tu as tout découvert ma chérie…, minauda-t-il.  

- Oui, ce matin. Heureusement votre cadeau a fait plaisir à la fille des voisins mais je ne pouvais pas vous laisser impunis. La prochaine fois que vous essayez de nous pourrir Noël et l’anniversaire d’Emi, je vous jure que vous aurez affaire à nous deux., les prévint-elle en incluant Kazue avec elle.  

- Compris, mon ange., répondit Ryo d’une petite voix.  

La nettoyeuse ramassa les tampons et l’avion et les rangea dans un coin. Mick se réveilla quelques minutes après, sous le choc, et se fit également tout petit. La bonne ambiance revint vite et tous se régalèrent avec le gâteau d’anniversaire d’Emi.  

Un an auparavant, le Père Noël leur avait fait une drôle de surprise qui avait bouleversé leurs vies. Leur famille de coeur s’était agrandie et s’agrandiraient encore par leur famille de sang. Après de multiples péripéties, la vie avait repris son cours leur apportant chaque jour son lot de bonheur. Ils savaient que bien des noëls succéderaient encore à celui-là et ils s’en réjouissaient d’avance. 

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14