Capitolo 3 :: Le cauchemar

Pubblicato: 29-06-05 - Ultimo aggiornamento: 29-06-05

Commenti: Je sais, je sais vous vous dites ! "enfin" elle maje cette fan fiction ! je suis désolée de ne pas avoir majé plus vite, mais les révisions m'ont pris du temps ^^ bon j'avoue que j'ai majé les autres fics entre temps mdr ! j'espère que ce chapitre va vous plaire ! - merci à ceux qui mettent des reviews n'oubliez pas d'en mettre pour ce chapitre. bonne lecture à tous et à bientot ^^ !

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27/03  

Vers deux heures du matin, Ryo est tiré de son sommeil par les gesticulations de la jeune femme à côté de lui, il se redresse sur ses coudes allume la lampe de chevet qui diffuse une lumière un peu trop vive à son goût. Il fronce les sourcils à cause de cette agression, mais très vite, son attention est retenue par sa partenaire qui semble se débattre.  

Doucement puis un peu plus fermement le nettoyeur secoue sa partenaire pour qu’elle ouvre les yeux. Il l’appelle doucement :  

- Kaori… Kaori réveille toi.  

Dans son cauchemar Kaori se débat avec ses images inlassable qui l’oppressent, elle ne peut pas croire au drame qui se passe devant elle…  

Un entrepôt, un guet-apens, des coups de feux… Une balle dans le dos puis le noir. Un hurlement déchire les ténèbres ! un corps tombe à terre  

- pas par là, non fais attention, derrière non ! RYO NOOOOOOOOON !  

Kaori se relève dans un cri, la respiration saccadée les larmes coulant… La jeune femme est pâle comme un linge, elle rabat ses genoux contre elle et les sert avec ses bras. Inconsciente de ce qui l’entoure, inconsciente de la présence de son partenaire qui a bien entendu sa phrase, même s’il se doutait bien de quel genre de cauchemar elle faisait… il ne pensait pas qu’il serait si fort, si éprouvant… « Mon ange »  

Il n’ose bouger, il veut qu’elle reprenne le dessus.  

Kaori pleure toujours autant à présent sa tête est venu se poser sur ses genoux. Peu à peu elle finit par reprendre le dessus, juste quelques sanglots secouent encore le corps de la jeune femme. Ryo est là, tout proche, il n’a pas encore osé la toucher. Il est assis lui aussi sur ce lit. D’une main hésitante il lui caresse les cheveux, d’un geste lent et apaisant.  

Doucement il descend sa main vers le dos de la jeune femme, puis la décale vers l’épaule gauche de la jeune femme et délicatement l’attire à lui.  

Encore un peu tremblante, Kaori se laisse faire à peine consciente de ce qui l’entoure. Son corps se retrouve contre le torse du nettoyeur la tête calée contre sa poitrine. Les jambes pliées de la jeune femme passant par dessus la jambe droite de Ryo. La seconde jambe de ce dernier étant plié de la même façon que celles de la jeune femme, calant ainsi le dos de cette dernière.  

Les deux bras de Ryo encerclant et serrant contre lui le corps de sa partenaire.  

Il ne prononce aucun mot, ce serait inutile, il ne tient pas pour le moment à savoir de quoi parlait son cauchemar, bien qu’il s’en doute.  

Une fois qu’il la sent décontractée il parle doucement :  

- Mon ange ?  

- …  

- Kaori…Mon ange…  

Kaori se décale un peu pour voir cet homme dans les yeux, à peine sure de le reconnaître elle murmure :  

- Ryo ?  

- C’est ça mon ange, c’est moi lui murmure-t-il à l’oreille.  

De nouvelles larmes viennent couler sur les joues de la jeune femme, suivis de gros sanglots.  

- Kaori…  

« Mon ange, j’aime pas te voir comme ça, j’aime pas quand tu pleures… et pourtant je t’ai fait tellement de fois pleurer…quel crétin »  

Tout à coup il sent une légère pression sur ses bras qui enserre le corps de Kaori, cette dernière par leur biais l’invite à resserrer d’avantage son étreinte, ce qu’il fait.  

Cette douce sensation qui s’insinue doucement dans le corps de Kaori, alors que beaucoup de questions se bousculent dans sa tête.  

« Vivant, Ryo tu es vivant… Pourquoi encore ce rêve ? pourquoi devrais-je être un simple spectateur dans ce rêve incessant qui revient tel un boomerang chaque nuit chaque jour depuis un mois – elle frissonne, Ryo réajuste les couvertures les épaules glacées et resserre son étreinte – pourquoi ? pourquoi ? » elle se répète ça inlassablement et sans s’en rendre compte elle finit par le dire dans un murmure, sans prendre conscience que son partenaire entend…  

- pourquoi ?  

- Kao…  

- pourquoi ce cauchemar dans lequel je vois mourir l’homme de ma vie… murmure-t-elle.  

- …  

Ryo ne sait pas quoi répondre, que pourrait-il répondre de toute façon ?  

- Pourquoi chaque nuit suis-je rien d’autres qu’un spectateur impuissant, ne pouvant intervenir, juste observer… juste observer… je veux pas te voir mourir Ryo…  

Ryo change de position doucement pour prendre un peu plus la jeune femme dans ses bras, il la berce doucement et lui dit :  

- Tu ne me perdras pas Kaori… je ferais tout pour ne jamais te faire pleurer.  

La jeune femme semble enfin comprendre qu’il est la près d’elle, et que c’est lui qui la sert dans les bras, elle s’écarte un peu le regarde dans les yeux elle se mord la lèvre inférieur et lui dit :  

- Même toi tu ne peux pas me promettre… dit-elle doucement sans colère juste résignée à cette inéluctable séparation.  

C’est alors que Ryo prit d’une impulsion l’embrasse, comme si c’était leur dernier baiser… Mais ce n’est en rien le message transmit c’est au contraire un message insidieux et empli d’espoir, l’espoir d’une vie à deux, d’une vie heureuse.  

Peu à peu lentement il l’allonge sur le lit et se met sur elle en faisant attention de ne pas l’écraser, il lui caresse la joue puis relève la tête. Et réussi à capturer son regard il lui dit :  

- c’est vrai que je ne peux pas te le promettre, je voulais te rassurer, j’ai échoué. Je ferais tout mon possible pour que ça n’arrive jamais. Je ne veux plus être le responsable de tes larmes.  

Sur cette déclaration, Ryo recommence à l’embrasser d’abord un rapide baiser sur la boucher avant de glisser de la commissure des lèvres pour atteindre le cou, peu à peu il la sent se détendre aussi il continue, plus audacieux et descend sur la peau soyeuse de la jeune femme descendant plus bas en direction de la poitrine. Laissant un sillon brûlant, Kaori soupire de contentement, mais lorsque les doigts habiles de son futur amant commencent à défaire les trois premiers boutons de la chemise, Kaori se raidit imperceptiblement, Ryo s’en aperçoit et immobilise son geste et avant de rattacher les boutons il se permet d’embrasser la peau de son ange entre les deux seins épanouis, dont les pointes se durcissent peu à peu. Avant de craquer, l’homme se relève et rattache les boutons du bout de ses doigts tremblants de désirs. Et il revient river son regard dans celui de sa partenaire qui a les joues rouges, il s’allonge à côté d’elle et l’attire à lui.  

Câline elle vient poser sa tête sur son torse sa main droite négligemment posée sur corps de son amour, jouant sans s’en rendre compte avec ses doigts graciles. Le bras gauche de son partenaire vient se poser autour de sa taille et la sert davantage contre lui. La jambe droite de la jeune femme vient se glisser entre celle de son homme.  

- Ça va mieux ? demande Ryo  

- Oui…  

- On devrait dormir.  

De sa main gauche Ryo caresse le visage de sa douce.  

Peu à peu, rassurée par la présence masculine et protectrice de Ryo, elle se rendort et cette fois-ci ses rêves sont teintés de sentiments d’amours et de sérénité.  

Par contre pour Ryo, s’endormir est très mais alors très difficile. Avoir sa partenaire aussi proche de lui, complètement collée contre lui, cette main posée sur son torse lui prodiguant une douce chaleur, chaque contact de sa peau sur la sienne lui procure chaleur et tentation. Mais il se rabroue mentalement, déjà tout à l’heure il s’est arrêté à temps avant de lui enlever ce qui lui restait d’habits et lui faire l’amour. Cela aurait été une très mauvaise idée, car elle était si vulnérable à cause de son cauchemar.  

Ce cauchemar que sa partenaire à fait semble t’il plus d’une fois. Il n’a jamais cru aux choses comme les yumemis, ces personnes qui se disent capable d’interpréter les rêves pour y lire l’avenir…  

Il se promet de redoubler de vigilance, il ne veut pas la rendre triste. « Quitter ce métier… ? »  

Cette question il se l’est beaucoup posé depuis quelques temps sans pour autant se l’avouer. Il rêve d’une vie tranquille, dans l’anonymat le plus total. Mais comment réussir à gagner cet anonymat lorsque l’on est un tueur professionnel, non, un nettoyeur le meilleur du Japon. Bien sure il y’ a une solution mais pourra t-il s’y astreindre ?  

« Pourrais-je vivre une vie normale ? avec une femme…non ma femme Kaori ? »  

« Serais-je capable de renoncer à tout pour elle ? évidemment que oui. Mais elle ? il faudrait qu’elle face un énorme sacrifice, puis-je lui demander ça ?»  

Ses pensées sont chassées quand il sent sa Kaori se détacher de lui pour lui tourner le dos et s’endormir sur le côté. Pas d’accord d’être séparé d’elle, Ryo se rapproche d’elle et colle son corps au sien. Et pose sa main gauche sur le ventre de sa partenaire, comme pour lui signifier qu’elle lui appartient ou tout du moins lui appartiendra si elle l’y autorise.  

La jeune femme inconsciente des pensées protectrice et possessives de son homme retourne une fois de plus dans son cauchemar…  

* * * * *  

Un entrepôt, une pulsion malsaine emplie les lieux. Un homme avance prudemment arme au poing, il a un mauvais pressentiment.  

Un second homme armé arrive derrière lui, un déclic juste avant le coup de feu une tension meurtrière qui se développe en cet homme, il tire. L’homme devant lui a réagi juste à temps en plongeant sur le côté gauche en se retournant et d’un geste rapide vise et tire sur l’arme de son ennemi. Ce dernier pousse un cri perçant à cause de la douleur.  

En peu de temps, l’intrus se relève mais une douleur lancinante se réveille dans sa cuisse « Zut j’ai été touché ». Il sait qu’il n’est pas seul, il avance clopinant vers un endroit sur. Deux hommes entre dans la salle arme au poing ils tirent mais Ryo les évite avec facilité et les blesses et les immobilises mais il sent trop tard la présence derrière lui et sa blessure le gène dans ses mouvements, un coup de feu est parti…  

Le nettoyeur tombe inerte sur le sol.  

Un cri fend les ténèbres….  

* * * * *  

Cette fois-ci la jeune femme n’a pas hurlée en se réveillant, sans doute grâce aux bras protecteurs autour d’elle mais, c’est avec une vague de panique qu’elle ouvre les yeux..  

Ryo s’est rendu compte du réveil de sa partenaire, et sent la tension dans son corps il ressert davantage son corps contre le sien. Il lui demande doucement :  

- Kaori ça va ?  

- Hum oui… - après une minute elle ajoute – merci d’être là. Ryo.  

En guise de réponse, sa main gauche qui jusque là était posé sur le ventre de la jeune femme capture sa main droite, et ils entrelacent leurs doigts il dépose sa tête dans le cou de cette femme qui d’habitude si forte est ébranlée par son cauchemar comme une enfant…  

A aucun moment, Ryo ne se serait permis de se moquer d’elle. Combien de fois, lui, avait-il fait des cauchemars ou il la voyait mourir ? combien de fois ses rêves l’ont déjà empêchés de poser cette pierre qui s’appelle espoir et surtout futur ? futur à deux ? un futur pour eux ! à eux ?  

Il lui embrasse le cou et doucement le nettoyeur lui murmure :  

- Et si tu me racontais ton cauchemar, ça te délivrera…  

- Tu vas te moquer…  

- Non, jamais… les cauchemars sont la pire des entrave au futur, à notre futur.  

- Notre futur ?  

- Oui, notre futur à deux. Combien de fois des cauchemars m’ont empêchés d’avancer vers toi.  

Le main gauche de Kaori vient se poser sur le bras viril de l’homme qui lui tient sa main droit. Ce geste qui est une sorte de remerciement pour avoir combattu ses cauchemars et aller au-dessus d’eux pour avancer, avancer vers elle. Celle qui bientôt sera sienne, peut être pas aujourd’hui, ni demain mais un jour bientôt. Elle lui appartiendra elle le sait, et lui aussi.  

Ils avancent sur le chemin doux du bonheur et de la vie à deux. Rassurée, presque souriante et bien que son regard se voile d’une tristesse et que les larmes viennent peu à peu inonder ses joues, silencieusement sans que Ryo s’en rende compte. Ou alors peut-être s’en est-il rendu compte. Peu-être est-ce pour ça qu’il s’est mit à l’embrasser dans son cou, goûter à sa peau. Alors doucement, Kaori raconte son rêve ou plutôt son cauchemar, espérant ainsi briser se cauchemar en le dénonçant.  

Ryo attentif à chacun des mouvements de sa partenaire, la rassurant d’un doux baiser pour l’inviter à continuer. Il l’écoute, chaque détail, chaque action.  

Il ne croit pas aux rêves prémonitoires, mais il est vrai que le fait qu’elle l’ai fait plusieurs fois a quelque chose d’intrigant et il ne veut pas prendre de risques inutiles.  

Après la lecture épuisée, elle s’endort et Ryo la rejoint peu à peu dans un sommeil calme et enfin reposant, il est alors 5 heures du matin.  

Fin du chapitre  

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