Capitolo 12 :: chapitre 12

Pubblicato: 02-06-06 - Ultimo aggiornamento: 02-06-06

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Chapitre 12  

Kenny n’arrêtait pas de regarder sa montre depuis plus de trente minutes et à chaque fois il soupirait. Il attendait quelqu’un qui comme à son habitude était en retard. Il lui avait répété à plusieurs reprises qu’il n’aimait pas voir les gens en retard, mais ne voulait pas croire qu’elle le faisait exprès.  

Il prit son portable et composa son numéro. Il aurait dû s’en douter, il tomba sur son répondeur. Là encore il eut un soupire d’exaspération. A quoi lui servait son portable si elle l’avait toujours éteint ? Là encore il lui avait dit plein de fois. Elle n’en faisait qu’à sa tête.  

Il regardait de tous les côtés pour voir si elle arrivait. Mais il ne voyait que les arbres en fleurs, s’agiter par une petite brise qui lui fit du bien, ce n’était que le début du printemps, mais il commençait légèrement à faire chaud.  

Des passants marchaient devant lui, il se mit à les regarder. Des collégiennes en uniformes qui riaient de leurs bêtises, des hommes d’affaires qui se pressaient pour ne pas arriver en retard au travail ou à leur rendez-vous d’affaire, des mamans qui emmenaient leurs enfants à l’école. Des jeunes drôlement habillés et de coiffures étranges. Il se mit à regarder vers la route, c’était l’heure de pointe, les voitures et les camions étaient pare-chocs contre pare-chocs et les plus impatients d’entre eux klaxonnaient pour ne pas être en retard au bureau. Quelle cacophonie se dit il.  

Il ne la vit pas arriver. Il lui tournait le dos. Elle sourit et en profita pour lui faire une surprise. Elle lui mit ses mains devant ses yeux.  

- Devine qui c’est ? dit elle d’un ton enjoué.  

Il soupira d’exaspération, lui enleva ses mains qui lui cachaient son visage et se retourna pour lui faire face et la regarda d’un air sévère.  

- Arrête tes enfantillages je n’ai pas le temps.  

- Ok. Mais je te trouve trop sérieux d’un seul coup  

- Je croyais que si tu m’avais donné rendez-vous c’était parce que tu avais des renseignements à me transmettre à propos de Sara.  

La femme sentit dans la voix de Kenny une petite colère. C’était peut être dû à son retard. Mais ce n’était pas de sa faute.  

- D’abord bonjour et un petit bisous pour que je te dise ce que je sais.  

Il soupira. Il lui dit bonjour et l’embrassa. La femme lui sourit.  

- Elle est passée hier après-midi pour prendre ses affaires.  

- Quoi ? Tu ne l’as pas empêché de partir ?  

- J’aurais bien voulu, mais un homme était avec elle. Plutôt bel homme.  

- Pourquoi il était là ? Il t’a dit comment il s’appelait ?  

- C’est pour la protéger. Oui. Attend si mes souvenirs sont bons il m’a dit qu’il s’appelait Ryô Saeba  

Yuka vit le visage de Kenny devenir inquiet. Elle se risqua à lui demander s’il le connaissait.  

- Heu. Je le connais de réputation : City Hunter, c’est le meilleur dans le métier. Ses yeux brillaient comme un enfant. Je vais enfin pouvoir le rencontrer dit il avec un sourire. Et voir vraiment ce qu’il vaut.  

Tout excité il embrassa avec passion Yuka qui en fut surprise.  

- C’est ce Ryô Saeba qui te rend aussi excité comme un enfant ?  

- Oui, ma belle. Je vais te laisser, j’ai du travail.  

Yuka n’arrivait pas à le croire. Il la laissait. Elle qui croyait passer la journée avec lui. Mais elle ferait tout pour le convaincre de passer la journée avec elle. Elle le rattrapa avant qu’il n’arrive à sa voiture et se mit devant lui.  

- Je croyais qu’on allait passer la journée ensemble.  

- Tu t’es fait des idées. Excuse moi j’ai une chose importante à faire. Il la poussa pour aller à sa voiture.  

Yuka fut tout à coup inquiète pour Sara. Elle ne voulait pas qu’il lui arrive quelque chose. De toute façon c’était trop tard le mal était fait et rien ne pouvait changer ou peut être si, City Hunter pouvait faire quelque chose.  

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Taishi qui allait à la pêche aux infos, vit Ryô sortir du parc. Il sourit et se dit que s’il le suivait il pourrait peut être tomber sur Sara.  

Il suivit donc à bonne distance la mini rouge de Ryô. Quelques minutes plus tard il vit la mini s’arrêter. Il ne s’arrêta pas mais fit demi-tour et gara sa voiture un peu plus loin et attendit patiemment que City Hunter ressorte du café.  

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