Capitolo 4 :: Un adversaire de taille

Pubblicato: 09-06-06 - Ultimo aggiornamento: 09-06-06

Commenti: Coucou mes lecteurs!! Voilà mon 4ème chapitre! désolé d'avoir mis du temps mais en ce moment je suis en période de révision. J'éspère que j'irai plus vite la prochaine fois pour ne pas vous faire attendre ! Merci à tous ce qui m'aide à avancer et vous tous mes lecteurs! Bonne lecture et n'oublié pas les reviews ^^!!

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Après s’être installés à une table, nos deux nettoyeurs et leur client parlaient.  

« - Cela vous parait peut être difficile à croire mais je vous assure que mon histoire est vrai...  

- Vous voulez donc nous faire croire que votre ex fiancée veut votre mort parce que vous avez rompu ! dit Ryô au bord de la crise de fou rire mais ravala cette envie de rire lorsque Kaori lui balança un coup de coude dans le ventre.  

- Oui, c’est ça. Son père est un homme très riche et d’influence. Etant donné que Keiko est une fille à papa, il a engagé des hommes pour me tuer. Il y a deux jours, j’étais dans mon appartement et j’ai reçu un appel. C’était Keiko qui me disait que soit on se remettait ensemble et elle allait retirer le contrat qu’elle a mis sur ma tête ou je devais dire adieu à ce monde. Lorsque que je lui ai dit de me laisser vivre en paix, j’ai entendu un coup de feu et ma fenêtre s’est brisée...  

- C’est affreux de manipuler les gens ainsi ! Elle devrait avoir honte cette Keiko ! Kaori était complètement outrée.  

- Avez-vous une photo de cette Keiko ? Histoire de mieux cerner le personnage .... « Et de voir si ce travail en vaut le coup, tant mieux si c’est une jolie jeune femme hihihi ! ».  

- Oui, bien sûr. Voilà, c’est elle.  

En regardant la photo, Ryô prit un visage lubrique.  

- Dites que vous préférez les hommes ! Là, je comprendrais mieux pourquoi vous avez quitté cette créature de rêves !  

Kaori devenu rouge de colère et avait envie de balancer une grosse massue sur le crâne de son partenaire mais ravala cette idée.  

«Non, je dois résister... Et puis de toute façon, ça sert à quoi de lui envoyer une de mes massues ! S’il arrête aujourd’hui, il va recommencer demain ».  

Son visage prit un air triste ce que Takeshi remarqua. Il se pressa d’ajouter :  

- Voyez vous M.Saeba, je préfère aimer un femme affreuse qu’une femme comme Keiko. Et puis vous ne manquez absolument rien, d’ailleurs, votre partenaire est encore plus belle qu’elle. Mais bon vous avez sûrement du remarquer...  

La moitié de City Hunter était rouge de honte tandis que l’autre moitié était rouge de rage.  

« Il se prend pour qui cet idiot ! Il ose complimenter ma femme devant mes yeux ! C’est quoi ce délire ! Faut absolument que je lui enlève les idées que Kaori est belle de sa tête ! Faut qu’il la voit d’un autre oeil et je sais comment faire pour ça... »  

- Merci ... M.Kitan ....  

- Voyons appelez moi Takeshi, Kaori. Et puis je préfère qu’il n’y est pas de formalités entre nous, tutoyons nous. Lui dit-il tout sourire. Et je dois avouez ma chère Kaori que tu es une pure beauté, rare sont les personnes qui possèdent un visage comme le tien ! Tu es tout simplement magnifique ... surtout avec ce jolie rose sur tes joues...  

Kaori ne savait plus du tout où se mettre, elle ressentait de la honte mais en même temps, elle était contente car elle plaisait beaucoup à cet homme si charmant.  

- HAHAHAHAHA !! Vous rigolez ?! Kaori ?! Magnifique vous dites ?! HAHAHAHA ! Cette chose mi-homme, mi femme ?! Cette planche à pain ?! Kaori est la première personne que je vois le matin, je vous assure que ce n’est pas un plaisir !  

- Dois-je comprendre que vous êtes ensemble ? Demanda Takeshi un peu déçu.  

- Pff ! Ca n’va pas la tête ! J’donne pas dans le travelot, moi !  

- Moi je serai ravi de me réveiller tous les matins en voyant le visage de Kaori ! Et si tous les travelot, comme vous le dites, pouvait être comme elle, je donnerai facilement dedans ! Dit il d’un ton de duel.  

Les deux hommes se fixaient avec des regards noirs. Kaori était, elle, restée en dehors de la conversation, elle était au bord de la crise de larmes.  

« Il n’arrêtera donc jamais de m’humilier en public ?! Ryô Saeba, tu es un être sans cœur ! Si au moins il pouvait être un peu plus comme Takeshi .... Je vais lui montrer moi se qu’un travelot est capable de faire ! ».  

Kaori se leva de sa chaise puis avec un sourire regarda Takeshi.  

- Tu auras l’occasion de me voir tous les matins enfin pour quelques semaines tout au plus. Tu habiteras chez nous pour le moment. Viens, je t’accompagne, on va chercher quelques vêtements chez toi.  

- Et si je voudrai te voir plus que quelques semaines ?  

- Et bien ... On verra lorsque toute cette histoire sera finie ... répondit elle accompagné d’un clin d’œil.  

Ryô était un spectateur silencieux de cette scène de drague qui se déroulait devant lui.  

« Alors là ! J’hallucine ! Même Kaori s’y met ! Mais c’est de ma faute, je le reconnais. Je suis désolé mon ange mais c’était plus fort que moi. Je t’en pris, venge toi d’une autre manière... ».  

Il sentait son cœur se serrer lorsqu’il voyait que sa douce partenaire répondait aux avances de leur client. C’est à cet instant qu’il imaginait Kaori et Takeshi, ensemble, dans la rue, main dans la main, s’embrassant, faisant l’amour... Il avait le cœur au bord des lèvres mais préféra se taire. Après tout, il l’avait cherché ...  

Après avoir dit au revoir à leurs amis, nos trois personnages sortirent du café. Quand ils arrivèrent devant l’appartement de Takeshi, Ryô prit Kaori par le bras pour lui présenter des excuses mais cette dernière retira son bras violemment, clamant qu’elle ne voulait rien entendre. Ce court intermède fit un coup au cœur de Ryô. Il maugréait contre lui-même d’avoir réagi comme ça. Le pire dans tout ça, c’est qu’il se sentait très mal parce que ça partenaire ne réagissait plus comme avant. Elle l’ignorait tout simplement. Il se sentait mal-aimé face à l’indifférence de sa partenaire.  

« Son indifférence .... Quoi de pire .... Je ne suis qu’un égoïste ! Moi j’ai besoin de sentir qu’elle m’aime pour vivre alors qu’elle a toujours vécu sans qu’elle ne voie à quel point je l’aime. Je mérite bien ce qu’il m’arrive, j’ai toujours fait comme si tout ce qui touchait Kaori en matière d’amour, m’indifférait maintenant elle me rend la monnaie de ma pièce ... »  

Pendant ce temps là, Takeshi était dans sa chambre préparant ses vêtements, non sans prendre les plus beaux pour plaire à sa charmante garde du corps. Il se permettait de rêver aux doux jours qu’il allait passer car maintenant qu’il savait qu’il n’y avait rien entre les deux partenaires, il pourrait se permettre de tenter des choses. Sa dernière relation fut avec Keiko. Oui, bien sur il avait aimé cette femme mais à force de vivre à ses cotés, il s’était rendu compte à quel point elle était matérialiste, l’amour rend aveugle ... Certes, elle était très belle et très riche, elle ne valait rien quant à la richesse et à la beauté du cœur. Quand ils rompirent, ce fut un choc terrible pour lui car malgré tout, cette femme avait été son tout premier amour. Le pire, c’est qu’elle osait vouloir le tuer ! Il se pensait incapable de réentendre son cœur battre mais cet après-midi, il s’est prouvé le contraire en voyant cette jeune femme rougir lorsque l’on lui dit qu’elle est belle. La modestie, la douceur, la chaleur d’un regard, c’est ce qui manquait chez Keiko et c’est ce qu’il avait trouvé chez Kaori. Bien sur, il n’était pas encore amoureux, il fallait la connaître un peu mieux pour ça mais il était sur la bonne voie... cette femme lui inspirait tellement de chose ... l’amour, entre autre. Il pensait que les regards doux que cette femme envoyait, étaient pour lui mais il avait bien remarqué qu’ils n’étaient pas destinés à lui mais à cet homme qui se permet de l’insulter devant un inconnu.  

« Quel rustre cet idiot de Saeba ! Il ose insulter la plus belle des femmes que j’ai rencontrée dans ma vie ! Et cette pauvre Kaori qui était au bord des larmes ! Elle mérite beaucoup mieux ! J’ai adoré me perdre dans ses yeux noisette ! Si elle se laisse aimer par quelqu’un d’autre, je suis sûr qu’on ferait un petit couple magnifique ... Mais à quoi je pense ! J’ai vu que l’autre débile n’avait d’yeux que pour elle ... Tant mieux ! Je n’ai pas peur de me battre ... Kaori Makimura, tu vas tomber dans mes bras ! ».  

C’est ainsi, avec pleins de but en tête, que Takeshi verrouilla la porte qui menait à son appartement et proposa son bras à Kaori ce qu’elle accepta avec plaisir. Ryô, marchait à leur coté et ne voulait pas prêter attention au couple de peur de sortir son magnum et de tirer sur Takeshi. Quand soudain, un homme louche sortait de la petite ruelle sombre ; il fixait étrangement, avec un sourire malsain, les trois personnes qui s’étaient arrêtés pour voir.  

De qui s’agissait- il ?  

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